La nouvelle édition du FIFDA se déroulera sur le site web FIFDA.org du 3 au 9 septembre 2021. Les films seront en ligne du vendredi à 9h00 au jeudi à 23h55.
Le Festival sera disponible dans les territoires suivants : France, Suisse, Belgique, Luxembourg, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion : nous qui dans certains Outre-Mer sommes de nouveau soumis à un confinement sévère, nous qui avons vu les salles de cinéma, une fois encore, une fois de trop, sur leurs enchantements et leurs mystères se refermer, profitons de cette opportunité qui nous est offerte, et découvrons, pour un prix modeste, des films différents, des créations qui nous concernent tous !
Une Association :
L’Association Festival de Films de la Diaspora Africaine a été établie à Paris en 2009 dans le cadre de la loi de 1901. Elle a pour mission de présenter des films inédits, qui mettent en exergue la diversité culturelle des sociétés modernes. Son Festival a pour projet de favoriser le dialogue des cultures, à travers des projections de films et des débats, organisés souvent avec les réalisateurs.
Selon Olivier Barlet, critique de cinéma pour Africultures (le site d’Africultures met aussi en ligne une bande-annonce pour chaque film) : « L’enjeu des découvertes est le regard, c’est-à-dire les différentes façons de penser le monde que proposent les différents films. Si l’enjeu est le regard, cela signifie que ces images doivent être des couperets stimulant la conscience contre l’assignation liée à l’origine ou la couleur de peau (le regard des autres), mais aussi des remises en cause de son propre regard sur soi. Ces films sont à voir comme des gestes contribuant à la création du possible dans une joie partagée. »
Le FIFDA, Festival International des Films de la Diaspora Africaine :
L’objectif de FIFDA est l’enrichissement de la culture générale, et l’encouragement au dialogue au-delà des clivages traditionnels. Le Festival International de Films de la Diaspora Africaine comptera en 2021 onze années d’activités consécutives. Malheureusement, la crise sanitaire du COVID-19 étant toujours présente, cette onzième édition fera écho à celle de l’année dernière, puisqu’elle aura lieu elle aussi virtuellement. L’événement reprend les dispositions précédemment adoptées : vous pourrez retrouver, grâce à la plateforme mise en place, en ligne, une programmation riche, diversifiée et représentative des choix éditoriaux traditionnels de FIFDA. Avec une sélection originale d’œuvres internationales, récentes et moins récentes, le festival vous fera voyager et découvrir des hommes, des femmes et des histoires fascinantes, d’Afrique et de la diaspora, mettant en exergue l’expérience humaine. FIFDA 2021 propose ainsi neufs films inédits et deux reprises de FIFDA 2020. Nous vous promettons des débats en ligne enrichissants, animés avec les réalisateurs autour de leurs oeuvres, avec les équipes du festival.
Onze pays et régions seront ainsi mis à l’honneur : Australie, Canada, États-Unis, Mexique, Haïti, Rwanda, Namibie, Éthiopie, Cameroun, Guadeloupe et Maroc.
ATTENTION ! Le programme étant susceptible de modifications, n’omettez pas de consulter les éventuelles mises à jour sur le site web : fifda.org !
Les tarifs
– E-ticket à l l’unité : 3 euros
– Pass FIFDA intégral : 25 euros
Les projections suivies de débats : 5 euros
Le 3 septembre : à 19h, projection de Finding Sally, de Tamara Mariam Dawit. À 20h30, débat en présence de la réalisatrice.
Le film raconte l’histoire incroyable d’une femme de 23 ans, appartenant à une famille aisée, et qui devint une rebelle communiste au sein du Parti révolutionnaire du peuple éthiopien. Idéaliste et amoureuse, Sally se fit emporter par la ferveur révolutionnaire de son pays, et atterrit sur la liste des personnes les plus recherchées par le gouvernement militaire. Elle dut opérer clandestinement, et sa famille ne la vit plus jamais. Quatre décennies après la disparition de Sally, la réalisatrice Tamara Dawit reconstitue la vie mystérieuse de sa tante Sally et revisite la “Terreur Rouge” éthiopienne, une période de violence, de soulèvement, et de massacres qui ont failli effacer une génération de jeunes éduqué.es dans le pays.
Le 4 Septembre : à 14h30, projection de Louisville cœur battant / RivercityDrumbeat, de Marlon Johnson et Anne Flatté (États-Unis). À 16h, débat en présence du réalisateur.
Une histoire puissante de musique, d’amour et d’héritage qui se déroule dans le sud des États-Unis.
Le 8 Septembre : à 18h30, projection de 76, l’éruption de la Soufrière, de Olivier Kancel (Guadeloupe) : l’éruption mais aussi l’impact de l’événement sur les Guadeloupéens. Projection de Ainsi parla la mer, d’Arnold Antonin (Haïti) : dans ce documentaire, la mer raconte son histoire avec le peuple haïtien. à 20h, débat intitulé « Programme sur l’environnement dans les Caraïbes. »
Le 9 septembre : à 19h, projection de La Vallée des Aigles / The eagle’s nest, de Olivier Assoua (Cameroun / Royaume-Uni). À 20h30, débat en présence du réalisateur.
Le rêve d’une jeune femme de quitter l’Afrique dans l’espoir d’une vie meilleure est brisé à la veille de son départ lorsque sa mère et sa sœur sont brutalement assassinées. N’ayant rien d’autre à perdre, ce qui commence comme une recherche de la vérité se transforme rapidement en violence et en révélations étranges. Dans un monde plein de mensonges et de tromperies, pourra-t-elle obtenir les réponses qu’elle cherche ?
– Film d’ouverture : Finding Sally, de Tamara Mariam Dawit (Canada / Éthiopie)
– Film de clôture : La Vallée des Aigles / The eagle’s nest, de Olivier Assoua (Cameroun / Royaume-Uni)
Pour la cause, de Hassan Benjelloun (Maroc) : Karim, palestinien et Sirine, française, doivent traverser la frontière maroco-algérienne pour rejoindre leur troupe afin de donner un concert de musique à Oran (…)
Negra, de Medhin Tewolde Serrano (Mexique) : la réalisatrice érythréenne et mexicaine, se souvient avoir entendu quelqu’un crier « negra » dans la rue. Elle s’est retournée pour voir à qui cette personne parlait, pour se rendre compte que c’était à elle (…)
The Tracker, de Rolf de Heer (Australie : 1922. Le traqueur a pour mission de poursuivre le fugitif, un aborigène soupçonné d’avoir tué une femme blanche (…)
#Landofthebrave, de Tim Huebschle (Namibie) : Pendant l’hiver namibien, qui est sec et désolé, une femme flic poursuit un tueur au sang-froid. Un journaliste fait publier les secrets de son passé douteux, mais la policière est déterminée à attraper le tueur, même si elle doit transgresser la loi. « Terre des braves » c’est aussi l’histoire de la rude terre namibienne, du sort que la société fait aux femmes et de la manière dont les namibiens affrontent le passé.
Myopia, de Sanaa Akroud (Maroc) : Fatem, enceinte de six mois, quitte son hameau perché dans la montagne, pour aller chercher les verres d’une monture de lunettes pour l’aîné de son village, seule personne à pouvoir déchiffrer les lettres envoyées par les membres de leurs familles partis travailler dans les villes.
Un morceau de notre terre / A taste of our land, de Yuhi Amuli (Rwanda / Ouganda) : L’histoire se passe dans un pays africain sans nom. Le film parle de la cupidité, racontée dans le contexte de l’influence actuelle de la Chine sur les pays africains.
Le Festival vu par :
Diarah N’Daw-Spech, co-fondatrice du Festival : « Ouvrir la réflexion sur le vécu des personnes d’Afrique et d’origine africaine partout dans le monde.»
Reinaldo Barroso-Spech : « Bâtir un pont avec une production audiovisuelle riche et variée pour enrichir le dialogue des cultures. »
Reinaldo Barroso-Spech est le co-fondateur et Président d’ArtMattan Productions, une société indépendante de distribution de films créée en 1993, qui produit un certain nombre de programmes et évènements pour promouvoir la culture selon un axe basé sur l’Afrocentricité. Avec Diarah Ndaw-Spech, son épouse, il est le Co-directeur du Festival des Films de la Diaspora Africaine qui a débuté à New York et dont Paris a accueilli une première édition en 2011.
J.B. Fort-de-France, le 24 août 2021