« La sélection a été cette année particulièrement difficile ». Le délégué général du Festival de Cannes a sélectionné 24 longs métrages parmi les plus de 2 000 films candidats pour composer la très attendue compétition 2021. En total, 61 films se trouvent dans cette sélection officielle qui essaie de tourner la page de la pandémie de Covid-19.
Voici la liste des 24 longs métrages en lice pour la Palme d’or au Festival de Cannes 2021 :
Film d’ouverture :
Annette, de Leos Carax (France), une comédie musicale coécrite et mise en musique avec les Sparks, avec Marion Cotillard et Adam Driver.
Benedetta, de Paul Verhoeven (Pays-Bas), avec Virginie Efira dans le rôle d’une religieuse arrêtée pour homosexualité, en plein cœur de l’Italie du XVe Siècle.
The French Dispatch, de Wes Anderson (États-Unis), avec Bill Murray, Tilda Swinton, Timothée Chalamet, Frances McDormand, sur un journaliste américain basé à Ennui-sur-Blasé, une ville fictive française à partir des années 1940.
Tre Piani, de Nanni Moretti (Italie), l’histoire de trois familles vivant dans le même immeuble.
A Feleségem Torténete (« L’histoire de ma femme »), d’Ildiko Enyedi (Hongrie). Un homme fait le pari d’épouser la première femme qui passe la porte d’un bar.
Bergman Island, de Mia Hansen-Love (France), avec Tim Roth et Vicky Krieps, tourné sur l’île fétiche du cinéaste suédois Ingmar Bergman.
Drive my car, de Ryusuke Hamaguchi (Japon), l’histoire mystérieuse d’un secret hantant un couple.
Ha’Berech, (« Le genou d’Ahed »), de Nadav Lapid (Israël). Un cinéaste lutte contre la mort de la liberté dans son pays.
Haut et fort, de Nabil Ayouch (Maroc), le récit de la jeunesse marocaine et de ses aspirations.
Hytti NRO 6 (« Compartment NO.6 »), de Juho Kuosmanen (Finlande). Les mésaventures d’une Finlandaise bloquée à l’intérieur d’un compartiment de train entre Moscou et Oulan-Bator.
Julie (en 12 chapitres), de Joachim Trier (Norvège), une histoire sentimentale.
La Fracture, de Catherine Corsini (France), avec Valeria Bruni-Tedeschi et Marina Fois. Un film sur la France des « gilets jaunes ».
Les intranquilles, de Joachim Lafosse (Belgique), sur la bipolarité.
Les Olympiades, de Jacques Audiard (France), avec Noémie Merlant sur la révolte de personnages féminins, et Céline Sciamma à l’écriture du scénario.
Lingui, de Mahamat-Saleh Haroun (Tchad), sur une adolescente enceinte à Ndjamena et le tabou de l’avortement.
Memoria, d’Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande), une histoire tournée en Colombie avec Jeanne Balibar et Tilda Swinton.
Nitram, de Justin Kurzel (Australie), sur la tuerie de Port-Arthur, une fusillade dans laquelle 35 personnes ont été tuées en 1996 en Tasmanie.
France, de Bruno Dumont, avec Léa Seydoux, Benjamin Biolay et Blanche Gardin sur le système médiatique via l’histoire de France, journaliste star de télévision.
Petrov’s Flu, de Kirill Serebrennikov (Russie), sur une famille dysfonctionnelle qui se retrouve coincée à huis clos après avoir contracté la même grippe.
Red Rocket, de Sean Baker (États-Unis), sur une ex-star du porno qui revient s’installer dans son Texas natal.
Titane, de Julia Ducournau (France) avec Vincent Lindon. Une histoire d’enfant retrouvé et de meurtres en série.
Tout s’est bien passé, de François Ozon (France), avec Sophie Marceau. Un récit poignant sur la fin de vie et l’euthanasie.
Un héros, d’Asghar Farhadi (Iran). Un thriller en Iran.
Flag day, de Sean Penn (États-Unis), où il joue un père menant une double vie.
Source : Rfi