La CTM a validé « son » drapeau dans une apparente indifférence au regard du peu de participants au vote dans la tradition du bourrage d’urne version revisitée. Seuls quelques courageux contestent timidement. Qui les couleurs qui ne sont pas une surprise dès lors qu’elles étaient dans le cahier des charges, qui l’absence de génie créatif de par la récupération d’un colibri dans une banque de données graphiques et qui la symbolique dans laquelle certains voient une capacité de notre colibri à faire du sur place, voire à faire marche arrière.
Il est dommage que ce petit oiseau si beau et si emblématique soit l’objet de ce débat qui imposerait de lui redonner un sens plus positif et porteur d’espoirs. Ce à quoi je me risque.
« Une légende amérindienne raconte qu’un jour, un immense incendie s’est déclaré dans une forêt. Tous les animaux assistaient, impuissants, à ce spectacle désolant. Seul, un colibri s’épuisait en aller-retours entre la rivière et l’incendie, pour lâcher, goutte après goutte, de l’eau sur l’incendie. A un moment, le tatou réagit en disant au colibri : » Que fais-tu ? Ce n’est pas avec un goutte à goutte que tu pourras éteindre l’incendie ! »
Le colibri répondit : « Je sais, mais je fais ma part. »
Pour une belle nouvelle année 2023 qui renoue avec l’espoir et la confiance, il suffirait peut-être que chacun y mette du sien. A la manière du colibri provoquons ensemble une pluie de solidarité, de tolérance, d’empathie, de compréhension et d’amour pour participer à un renouveau inéluctable.
Militons très fort , en toute humilité, contre le temps qui passe et pour la nécessité d’agir sans pleurer sur notre sort et sur les déficiences, réelles ou supposées du gestionnaire de la forêt qui perd ses jeunes pousses, sa couleur et sa vitalité. Autant de signes qu’un arbre ne saurait cacher.
Dans l’espérance de se retrouver au moins une fois, indemnes de toute marque irréversible.
Et riches de tous nos projets qui restent à concrétiser.
Guy POLLIER
Le 17 Janvier 2023