Le SNUEP-FSU Martinique, lors de la réunion d’hier sur la rentrée de la Toussaint, a très clairement mis en garde l’autorité rectorale.
Il serait inconcevable et extrêmement dangereux, de rouvrir les établissements scolaires où s’entassent des centaines d’adolescents, dans les mêmes conditions qu’en septembre.
Les conclusions fin octobre, du Conseil scientifique, sont pourtant très claires : Les adolescents de 12 à 18 ans ont la même susceptibilité au virus et la même contagiosité vers leur entourage que les adultes (avec une transmission vers le corps enseignant).
Le recteur, par la voie de ses collaborateurs présents hier, ne pourra pas continuer à ne rien mettre en place, en remontant que les conclusions du protocole ne sont pas obligatoires, mais tout juste possibles.
Cette évocation de cette phrase du protocole « dans la mesure du possible », pour ne pas répondre favorablement à nos demandes de renforcement des conditions sanitaires, est irresponsable.
Nous avons besoin de personnels supplémentaires, (Agents CTM, AED, APS), pour éviter le brassage des élèves dans la cour, et les files d’attentes, au moment des cantines.
Nous devons passer immédiatement à un fonctionnement en demi-groupes.
Les PFMP (stages d’élèves en entreprises) doivent être reportées, dans une Martinique où la situation sanitaire continue à s’aggraver et où c’est la catastrophe dans nos hôpitaux.
Cette absence de mise en place de mesures de protection concrète interpelle.
Le SNUEP-FSU Martinique, comme dit hier à la DAASEN, a la désagréable impression que le rectorat souhaite fermer les lycées, sans véritablement le dire, pensant comme CASTEX, que le lycéen peut se garder tout seul à la maison. [sic]
Christophe THEGAT
Co-secrétaire du SNUEP-FSU Martinique