Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.
Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.
Tantum autem cuique tribuendum, primum quantum ipse efficere possis, deinde etiam quantum ille quem diligas atque adiuves, sustinere. Non enim neque tu possis, quamvis excellas, omnes tuos ad honores amplissimos perducere, ut Scipio P. Rupilium potuit consulem efficere, fratrem eius L. non potuit. Quod si etiam possis quidvis deferre ad alterum, videndum est tamen, quid ille possit sustinere.
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Évelyne Lantonnet
Préface de Brian Thompson |
Peu d’études critiques ont accordé une place au mythe dans la pensée de Malraux. Autodidacte, ce dernier est allé au-devant de la culture ; il n’a pas été formé par l’institution. D’Antigone à Prométhée, quelques figures fascinent Malraux. Cependant, Saturne est la seule instance mythique, qui domine tout un livre. Saturne : un mythe personnel ? Il interpelle d’abord Malraux en tant que penseur. Celui-ci voit en ce monstre dévorateur une parabole de la condition humaine. Mais Saturne l’interroge aussi en tant qu’esthéticien. Il semblerait que Malraux ait inventé les métamorphoses de Saturne.
Évelyne Lantonnet, normalienne, docteur en littérature française (Paris III), s’est toujours intéressée aux relations entre art et écriture. Sa thèse a porté sur la création artistique dans les essais de Malraux. Elle a participé à de nombreux colloques internationaux et organisé plusieurs rencontres au sein des Amitiés internationales André Malraux. Elle a également collaboré au « Dictionnaire André Malraux ». Elle dirige la « Revue des Lettres Modernes ».
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90 pages • 30 euros• novembre 2017
EAN : 9782343131122
Coll. Espaces Littéraires
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La gnose poétique d’Ernst Jünger
Luc-Olivier D’Algange |
L’oeuvre d’Ernst Jünger ne se réduit pas à ses récits et journaux de guerre. C’est une méditation originale sur le Temps, les dieux, les songes et symboles. Elle mène de l’art de l’interprétation au rapport des hommes au végétal et à la pierre, elle est aussi une rébellion contre l’uniformisation, incarnée dans la liberté supérieure de l’Anarque envers tous les totalitarismes. Cet ouvrage qui met en regard la pensée de Jünger et celles de ses maîtres, de Novalis à Heidegger, entend rendre compte de son dessein poétique et gnostique. Il donne à voir le monde visible comme l’empreinte d’un sceau invisible.
Poète et essayiste, co-fondateur avec F.J. Ossang de la revue « Cée » (Ed. C. Bourgois) et, avec André Murcie, de la revue « Style », collaborateur régulier de la « Place Royale », Luc-Olivier d’Algange est l’auteur de nombreux articles et chroniques parus dans diverses revues françaises et étrangères. Il a publié réemment « Lux Umbra Dei », « Apocalypse de la beauté » et « Métaphysique du dandysme ».
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Coll. Théôria
166 pages • 18 euros• novembre 2017
EAN : 9782343133461 |
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Francesco D’Antonio, Myriam Chopin
Editions Orizons |
A travers le thème de la « théâtralisation de l’espace urbain » cet ouvrage collectif explore le fonctionnement stylistique et linguistique de différentes visions urbaines. Le croisement des aires culturelles et linguistiques qui constituent l’espace roman, des disciplines ainsi que des différentes époques (Moyen-Âge, Renaissance, Baroque, XIXe, XXe et XXIe siècles), permettent de mesurer l’évolution dans le temps du regard avec lequel le récit, la poésie, le cinéma, le théâtre et les arts plastiques organisent la « traduction » de l’espace urbain.
Francesco D’Antonio est maître de conférences d’italien à l’Université de Strasbourg. Spécialiste de l’histoire et de la littérature théâtrales italiennes (XVIe, XVIIe et XXe siècles), il a consacré de nombreux travaux aux académies et compognies théâtrales, à l’opéra baroque, au théâtre de Dario Fo, Brignole Sale, Groto, Lina Prosa, etc. Myriam Chopin est maître de conférences en histoire médiévale à l’Université de Haute Alsace. Spécialiste des chroniques urbaines de la fin du Moyen-Âge, elle poursuit des recherches sur les échanges culturels entre France et Italie. Elle a notamment publié pour L’École Française de Rome.
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Coll. Histoire
344 pages • 35 euros• novembre 2017
EAN : 9791030901191 |
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On a souvent besoin de ces mots qui illuminent l’énigme de l’existence pour habiller notre âme d’un manteau chaleureux. Outre le refuge qu’ils offrent, les mots incarnent cette foi qui console des absences et des distances, qui aide à déminer le champ des tabous, expliquer l’absurde du monde et emprunter le chemin de l’espérance. Ainsi émotions intimes, douleurs et jouissances se dissolvent-elles dans l’encre, la plume, la feuille, les doigts et le souffle du poète. À travers cet hymne aux sonorités lyriques, l’auteur nous fait partager sa vision de l’écriture en général et de la poésie en particulier.
Né en Algérie, diplômé en sciences politiques et en littérature hispanique, Kamel Guerroua est universitaire et chroniqueur. Il a déjà publié en France « Les Voix qui chantent » et le « Souffle du Printemps » en 2012 puis « Exil nostalgie » en 2017. Dans ses billets journalistiques, il essaie de porter haut la voix de la jeunesse de son pays.
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112 pages • 13,5 euros• novembre 2017
EAN : 9782343132747 |
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Cas de Sidi Qaddour al-Alami
Omar Haboudane |
Sidi Qaddour al-Alami (1742-1850) vécut à Meknès. Dans son chef-d’oeuvre, l’amour est envisagé sous deux formes : divine et naturelle ou physique, mais sans que l’on puisse reconnaître la deuxième qui est mise en quarantaine. Selon les hagiographes marocains, Sidi Qaddour al-Alami était un saint véritable qui tournait le dos à toute sorte de volupté. Mais sa poésie bachique et érotique est surprenante et l’idée selon laquelle ce poète était un analphabète et illettré invite à la réflexion.
Omar Hadoudane est né en 1958 à Khémisset. Il obtient une licence en études fondamentales françaises puis un master en « Métiers de la culture » à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech. Après une expérience dans les Classes préparatoires aux grandes écoles de Rabat et de Marrakech, il accède en 2017 au grade de professeur de traduction au Centre de préparation à l’agrégation de Marrakech et prépare une thèse de doctorat.
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Coll. De A à Z
312 pages • 32 euros• novembre 2017
EAN : 9782343126500 |
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Monireh Kianvach-Kechavarzi |
Ce recueil offre au public francophone deux cents locutions comparatives, usuelles et souvent imagées, de la langue persane. Certaines font allusion aux faits historiques, légendaires ou anecdotiques. A travers ces éléments de langage se dessinent concrètement les liens étroits et constants entre les traditions pré-islamique et islamique (notamemnt chiite), qui marquent la particularité de la culture persane. Chaque locution est éclairée par un exemple. Un index des noms propres et un index des thèmes permettent une recherche approfondie.
Monireh Kianvach-Kechavarzi est titulaire d’un doctorat de 3e cycle en littérature comparée à Paris IV Sorbonne. Elle a été maîtreassistantà l’Université nationale d’Iran (Chahid Behechti) à Téhéran, enseignante de persan à la formation continue de l’Inalco pendant une quinzaine d’années et chevalier de l’ordre des Palmes académiques en 2016. Elle a publié plusieurs ouvrages en édition bilingue et poursuit actuellement ses recherches en langue et littérature persanes et comparées.
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Coll. L’Iran en transition
116 pages • 13,5 euros• novembre 2017
EAN : 9782343134031 |
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Tardivement reconnu par la critique de son pays qui l’a vilipendé au lendemain de sa mort, épris de Beauté et d’Unité, Poe s’est interrogé passionnément sur les mystères de l’univers et de l’au-delà. Lui, dont la visée artistique était « l’ordre métaphysique », s’est en particulier tourné, vers le réservoir d’images et de symboles que lui ont offert les différents ésotérismes (franc-maçoniens, arcanes du Tarot, alchimie, arithmologie…). L’étude est consacrée à explorer cette piste encore peu empruntée.
Odile Joguin a d’abord enseigné comme professeur agrégé de lettres dans l’enseignment secondaire, puis en tant que maître de conférences de littérature comparée à l’Université Grenoble Alpes.
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322 pages • 32 euros• novembre 2017
EAN : 9782343133850 |
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