« Ernest Cole, photographe », un film de Raoul Peck

Mardi 14 janvier – 19h à Topiques-Atrium
Par Raoul Peck
Avec Lakeith Stanfield, Raoul Peck
Titre original Ernest Cole: Lost and Found | 25 décembre 2024 en salle | 1h 46min | Documentaire

Synopsis
Tout public
Ernest Cole, photographe sud-africain, a été le premier à exposer au monde entier les horreurs de l’apartheid. Son livre House of Bondage, publié en 1967 alors qu’il n’avait que 27 ans, l’a conduit à s’exiler à New York et en Europe pour le reste de sa vie, sans jamais retrouver ses repères. Raoul Peck raconte ses errances, ses tourments d’artiste et sa colère au quotidien, face au silence ou la complicité du monde occidental devant les horreurs du régime de l’Apartheid. Il raconte aussi comment, en 2017, 60 000 négatifs de son travail sont découverts dans le coffre d’une banque suédoise.

La presse en parle :
Les Inrockuptibles par Jean-Baptiste Morain
Le documentaire admirable et déchirant de Raoul Peck est comme le pendant tragique de son portrait de James Baldwin : un film sur un loser génial qui aurait dû devenir riche et célèbre.

CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Ainsi, Raoul Peck raconte-t-il la grande Histoire des spoliations de l’art noir, à travers un film mystérieux et mélancolique.

L’Humanité par Michaël Mélinard
[…] un film passionnant où les clichés d’Ernest Cole semblent s’animer sous nos yeux.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Dans « Ernest Cole, photographe », l’auteur de « I Am Not Your Negro » fait « parler » Ernest Cole en composant à partir d’entretiens avec ses proches et de textes laissés par l’artiste, une sorte de journal intime d’une intensité rare.

La Septième Obsession par Maryline Alligier
Documentaire d’une puissance inouïe, ERNEST COLE, PHOTOGRAPHE relie l’histoire d’un homme à celle de tous les hommes victimes des inégalités et des exclusions d’hier et d’aujourd’hui. Dédié à tous ceux morts en exil, il fait écho, sans appel et sans complaisance, à la voix de l’artiste.

Libération par Clémentine Mercier
Dans cette biographie posthume, incisive et si justement racontée, pleine d’empathie, le regard acéré du photographe s’efface, en pointillé, comme rattrapé par les tentacules du monstre qu’il a regardé en face.

Paris Match par Yannick Vely
Un grand documentaire, justement récompensé de l’Œil d’or lors du dernier Festival de Cannes.

Télé 2 semaines par Margot Loisel
Un portrait à suspense aussi triste que fascinant, fruit de recherches consciencieuses et d’un montage éclairé.

Télérama par Laurent Rigoulet
C’est dans le drame de l’exil que Raoul Peck, qui n’a jamais pu guérir des tragédies d’Haïti, s’est reconnu pour tisser la matière d’un récit sensible et captivant.

Cahiers du Cinéma par Romain Lefebvre
L’une des qualités d’Ernest Cole, photographe tient à un récit qui, embrassant la vie et l’œuvre, oscille entre personnalisation et impersonnalisation.

La Croix par La rédaction
C’est la découverte récente dans une banque suédoise de ses photos américaines qui a donné l’occasion au réalisateur de sortir cette figure de l’oubli. Et de raconter, exclusivement par les images, la désillusion de cet homme de retrouver dans le pays de la démocratie les mêmes conditions faites aux Noirs.

Les Fiches du Cinéma par Nicolas Nekourouh
Un hommage efficace à Ernest Cole, photographe de l’Apartheid, mais trop interventionniste : le rythme effréné du montage et le recadrage systématique des photographies donnent le sentiment que Raoul Peck ne croit pas assez en la force intrinsèque de son sujet.

Première par Damien Leblanc
Pour donner corps à la pensée du photographe, Peck a créé une voix-off basée sur de vrais écrits de Cole et prête lui-même dans la version française sa voix à ce héros exilé et révolté. Cet habile procédé renforce la puissance de ce documentaire engagé qui se double en plus d’un surprenant thriller […].