— Par Le NouvelObs avec AFP —
Les chefs d’établissement et les conseillers et assistants d’éducation sont les plus exposés, suivis des enseignants du second degré puis viennent les professeurs des écoles.
Plus d’une personne sur dix travaillant à l’Éducation nationale (enseignants, conseillers et assistants d’éducation, chefs d’établissement) déclare avoir fait l’objet de menaces et d’insultes, soit près de deux fois plus que dans l’ensemble des autres professions, selon une étude de l’Insee publiée jeudi.
Les violences physiques contre les personnels de l’Éducation nationale sont « relativement rares » : 0,6% déclarent en moyenne, chaque année, en avoir été victime dans l’exercice de leur fonction, un taux à peine différent (0,5%) que celui de l’ensemble des personnes occupant un emploi, révèle l’enquête Cadre de vie et sécurité (CVS) menée entre 2007 et 2013, publiée dans Insee Première de juillet 2014.
En revanche, menaces et insultes dans l’exercice du métier font « proportionnellement près de deux fois plus de victimes » parmi les personnels de l’Éducation nationale que parmi l’ensemble des personnes qui occupent un emploi : 12% contre 7% en moyenne sur un an.
Les chefs d’établissement et les conseillers et assistants d’éducation sont les plus exposés, suivis des enseignants du second degré puis viennent les professeurs des écoles, selon l’étude intitulée « Éducation nationale : des métiers exposés aux menaces et aux insultes. »
Insultés par les élèves… et les parents