En cette période de pandémie, confinement, couvre-feu, il y a des comportements de nos concitoyens, disons nos congénères vu l’inexistence d’une conscience citoyenne chez certains, dont l’absurdité mérite d’être pointée du doigt.
Avant l’incendie d’un centre de vaccination le Samedi 31 Juillet, une manifestation contre le Pass sanitaire avait eu lieu après l’heure du couvre-feu. Un élu y participait ! Des actes de dégradations et pillages se sont produits : toute personne sensée sait que, dans un tel contexte, ceci est inévitable…
Devant de tels agissements qui sont présentés la plus part du temps comme des faits ordinaires dans les médias, sans opposer de raisonnement contradictoire, on s’habitue à l‘escalade.
Maintenant que peut-on attendre, en cette période, de citoyens ordinaires, isolés, face aux règles, face à la loi ? En voici un bel exemple.
J’habite un quartier à vocation touristique où l’activité économique est fortement perturbée par les restrictions successives. Plus de 3 semaines de couvre-feu, les restaurants fermés à 21h puis à 19h, les rues désertées. Tous ces commerçants qui ont pignon sur rue se sont pliés à la loi bien que ça leur en coûte.
Au milieu de ce désert, sur la rue principale du quartier, un snack roulant n’en a cure. Il est ouvert 7j/7j de 11h à 23h. Il prospère dans une indifférence totale durant 4h après le couvre-feu. Aucune réaction semble-t-il des forces de l’ordre qui devraient le verbaliser sur le site ou sur la route après sa longue journée, ni des restaurateurs du quartier qui se conforment à cette obligation fort préjudiciable, ni non plus des riverains qui ont droit à un environ serein et supportent le vacarme d’un groupe électrogène installé sur la voie publique depuis près de cinq mois.
A ces situations incompréhensibles, absurdes, je cherche quand même des explications … Il me semble que nous sommes arrivés à un tel point du rejet des valeurs républicaines que tout individu qui refuse de se plier à l’ordre public est assuré de notre muette approbation.
Dominique Celma