Lundi 18 septembre – 19h
Vendredi 22 septembre – 14h
Mercredi 27 septembre – 19h
À Madiana
19 juillet 2023 en salle / 1h 24min / Comédie dramatique, Drame, Comédie
Par Hong Sang-Soo
Avec Ki Joo-bong, Kim Min-Hee, Song Seon-mi
Titre original Woo-Ri-UI-Ha-Ru
Synopsis :
Deux conversations en alternance à Séoul : une ancienne actrice est sollicitée par une débutante tandis qu’un vieux poète reçoit un admirateur. Les deux vedettes esquivent les questions existentielles de leur interlocuteur, la première songe à sa récente reconversion et le second bataille avec son sevrage d’alcool et de tabac.
De nos jours… à la manière, à la manière d’un haïku, invite à guetter ce qui importe intimement, ce qui fait le sel, chaque jour, de notre vie.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Jean-Marie Samocki
Radicalisation du manque, extension du minimalisme : le haïku comme modèle poétique qui donne forme au plan perce à l’horizon. Faire le vide, en faire moins pour chercher le monde et en dire le plus.
Les Inrockuptibles par Bruno Deruisseau
Jouer à chifoumi, observer une plante grandir, savourer seul une cigarette en buvant un verre de whisky… De nos jours est plus que jamais attentif aux infinitésimaux ravissements de la vie. Depuis deux films donc, HSS nous dit qu’il ne voit plus rien (le flou d’In Water), et pourquoi il ne voit plus rien (l’impossibilité à arrêter ce qui l’empoisonne). Bouleversant, et sublime.
Critikat.com par Corentin Lê
Parmi les derniers films du cinéaste, De nos jours… est l’un des plus drôles, mais aussi l’un des plus simples.
L’Humanité par Michèle Levieux
Avec « De nos jours… », son 30ème long métrage présenté en clôture de la Quinzaine des Cinéastes à Cannes, issu d’une filmographie qui s’étend sur près de 30 ans, le réalisateur sud-coréen, Hong Sangsoo, se montre de plus en plus minimaliste, humain et touchant.
Le Figaro par É.N.
On ne va pas rater ça. Le soju, carburant essentiel au cinéma du Coréen, revient dans la boucle. Quel bonheur !
Le Monde par Ma. Mt
Au cœur de cette miniature, Hong Sang-soo n’a pas son pareil pour se rabattre sur des petits détails saillants, à la fois dérisoires et tragiques.
Libération par Luc Chessel
Marqué par la sobriété nouvelle du cinéaste sud-coréen Hong Sang-soo, ce trentième film faussement simple sur l’addiction excelle dans l’art du malaise et de la désinhibition.
Positif par Fabien Gaffez
Un film de Hong Sang-Soo sans cette ivresse de la reconnaissance serait comme une bière sans alcool : un mensonge et une illusion.
Télérama par Louis Guichard
Finalement, personne ne fait ce qu’il dit, ni se sait vraiment ce qu’il fait. Pourtant, ce double conte moral brille d’une sagesse paradoxale et procure une sérénité enviable.
Franceinfo Culture par Rudy Degardin
Un spectateur non averti pourrait trouver les 84 minutes de ce film d’auteur sud-coréen bien longues.
L’Obs par Xavier Leherpeur
Un dispositif un peu schématique, dont l’ironie et la mélancolie ne parviennent pas à masquer la facilité, voire la paresse. Il est permis de penser que des séquences (longuettes) mettant en scène une crise d’angoisse consécutive à la disparition d’un chat ou à une partie de pierre-papier-ciseaux avec gages éthyliques servent d’abord à remplir les espaces vacants du scénario.
Première par Yohan Haddad
S’il ne sort pas vraiment de sa zone de confort, le cinéaste parvient toutefois à sublimer le réel, transformant l’art de la parole en poésie abstraite, indicible à l’oreille mais symbole d’une réflexion comme lui seul est capable d’en proposer.