—Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Crise
Pour toi j’éprouve un sentiment
comme il se doit pour les amants
mais quand je sens que tu me mens,
je ressens du ressentiment…
Car j’ai du mal à accepter
qu’ainsi puisse un si bel amour
se dégrader au fil des jours
et la tendresse s’oublier…
Tout passe, tout lasse, tout casse
mais j’ignorai cette menace
que fait peser sur les amants
la terrible usure du temps…
Je croyais l’amour éternel
mais aujourd’hui qu’il bat de l’aile,
je crains pourtant qu’il ne s’envole
comme un oiseau ou les paroles…
Je réalise que la vie
sans toi ne serait plus la même,
alors c’est pourquoi j’ai envie
qu’on finisse avec ces problèmes
car je l’avoue : encor je t’aime !
Tel un ange en enfer…
J’ai passé tant de jours
à attendre l’amour
en sachant qu’un mot tendre
guérit le cœur en cendres…
J’ai passé tant de nuits
à pleurer dans mon lit
car je ne savais pas
qu’un jour tu serais là…
J’avais perdu l’espoir
et m’étais mis à boire,
pensant trouver l’oubli
au fond de quelques verres…
Et puis tu as surgi
tel un ange en enfer,
un cadeau que la vie
soudain m’avait offert,
changeant en paradis
mon si sombre univers
que tu as embelli
de toute ta lumière !