Contrats aidés en Martinique : appel des syndicats


Halte aux mesures discriminatoires !!
Du travail pour tous.

Comme lors de la rentrée de septembre 2017, celle de septembre 2018 connait des difficultés pour les mêmes raisons : le manque de moyens en personnels.

L’Etat poursuit sa politique de suppressions des Contrats aidés CUI. Plus de 400. La mobilisation l’a partiellement fait reculer. Mais le compte n’y pas.
Du côté de la CTM, ce sont une quarantaine d’agents contractuels qui n’ont pas été rappelés à la rentrée de septembre 2018 sans aucune justification. Sollicités par le SGAFP­CGTM et le SADEM-CGTM, les élus de la CTM n’ont eu que pour seule et unique réponse, le silence et
l’indifférence. Face à un tel mépris pour les agents, Cette situation a conduit le SGAFP-CGTM et le SADEM-CGTM à appeler les agents exerçant dans les collèges et lycées rattachés à la CTM à se mobiliser pour obtenir la réintégration des agents victimes de cette mesure injuste. Mesure d’autant plus injuste que les besoins existent et que d’autres agents auraient été recrutés en lieu et place de ceux qui n’ont pas été rappelés, bien qu’exerçant leur activité en tant que contractuels sur ces postes depuis plusieurs années. Depuis le 14 septembre, le fonctionnement des établissements scolaires rattachés à la CTM est donc perturbé.
Le Président du Comité Exécutif (PCE) de la CTM, pour sa part, a manifesté son intransigeance en refusant toute discussion… avec la CGTM. En procédant ainsi, alors même qu’une partie de son personnel est mobilisé contre ses mauvaises conditions de travail et de sécurité, il inscrit son attitude et sa politique dans le sillage de celles de Macron et Philippe.
Ces derniers en effet mènent une politique d’austérité exclusivement dirigée contre les salariés. Réforme à la hussarde contre les cheminots, suppressions des Contrats aidés remplacés par les « Parcours Emplois Compétences », bien sûr moins « intéressants », réforme à venir de l’indemnisation des chômeurs, des régimes de retraite en allongeant la durée de cotisation, aggravation de la situation des retraités, etc.
La CTM, elle, en s’en prenant à certains contractuels pour des raisons autres que leurs compétences ou leur qualité professionnelle, mène une politique identique à celle du gouvernement. Elle s’en prend aux plus faibles économiquement.
Si les établissements scolaires ne sont pas en mesure de fonctionner à ce jour, c’est de la seule et unique responsabilité de l’Etat et de la CTM qui par leur attitude et leur politique de restrictions et d’austérité refusent de leur donner les moyens nécessaires et indispensables dont ils ont besoin.
SGAFP-CGTM, SADEM-CGTM, SMPE-CGTM soutiennent donc toutes les mobilisations contre les mesures d’austérité budgétaire qui pénalisent toujours les plus faibles.
Ils appellent les travailleurs de l’Éducation nationale, mais aussi plus largement ceux du secteur public ou du secteur privé, les chômeurs, les retraités, constamment attaqués par des mesures injustes voire discriminatoires, à manifester leur solidarité avec les salariés mobilisés !
Ils les appellent à se joindre aux mobilisations en cours et à les renforcer pour que cessent la dégradation des conditions de travail et notamment pour le non rappel des agents victimes de l’arbitraire de la CTM.

Woulo pour la solidarité des travailleurs !

CONTACTS:
 SGAFP-CGTM: Willy Delor (0696 455 341
 SADEM-CGTM: Nadine Graduel (0696 292451
 SMPE-CGTM: Gabriel Jean-Marie (0696255791)
Fort de France, le 20 septembre 2018