— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Complainte d’une jeune abusée désabusée
J’ai sacrifié mon innocence
pour quelques paroles mielleuses,
croyant qu’il me rendrait heureuse
mais il a trahi ma confiance…
Je voulais vivre un grand amour
mais lui n’en voulait qu’à mon corps…
Après seulement quelques jours,
ce salaud m’a jetée dehors
sans aucun scrupule ou remords !
Tout ce qui brille n’est pas or.
S’il est vrai qu’il faudrait toujours
en amour écouter son cœur,
mieux vaut aussi réfléchir pour
n’avoir pas à verser de pleurs…
Fou du vilage, dans vie sage!
Bon à rien, prêt à tout,
du village le fou,
je gueule, fume et bois !
Lors on m’évite et puis
on me montre du doigt
en se moquant de moi.
Quand même ils ont, je crois,
tous un peu peur de moi…
Mais de cela aussi,
franchement, je me fous !
Si de mousse est mon lit,
sont si douces mes nuits
et mes rêves fleuris
d’étoiles et leur magie
qui brille dans les cieux…
Du coup, chaque matin
en sont remplis mes yeux !
Et même lorsqu’il pleut,
de la pluie je me fous,
me réjouis de la vie
en chantant ce refrain :
“Bon à rien, prêt à tout,
du village le fou
va libre en son chemin !”
Patrick MATHELIÉ-GUINLET