Le président brésilien avait promis de faire de la préservation de l’environnement une priorité pour son pays. Le Brésil était censé accueillir la COP en 2019, mais les autorités avaient renoncé à l’organiser après l’élection du président d’extrême droite Jair Bolsonaro.
C’était attendu et c’est maintenant confirmé. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé ce vendredi que l’ONU avait choisi la ville de Belem, en Amazonie, pour accueillir la conférence sur le climat COP 30, en 2025. « Ce sera un honneur pour le Brésil de recevoir des représentants du monde entier dans notre Amazonie », a écrit Lula sur les réseaux sociaux. Capitale de l’Etat du Para (nord), Belem est une ville d’environ 1,5 million d’habitants, située près de l’embouchure du fleuve Amazone.
« J’ai déjà participé à la COP en France, en Egypte, et tout le monde parlait sans arrêt d’Amazonie. Alors je me suis dit : pourquoi ne pas faire la conférence ici, pour que tout le monde connaisse l’Amazonie ? », a-t-il ajouté, dans une vidéo publiée avec le message. Aux côtés de Lula sur la vidéo, le ministre des Affaires étrangères du Brésil, Mauro Vieira, a précisé que le choix de l’ONU datait du 18 mai.
L’accueil annulé de la COP en 2019
Le pays qui abrite plus de 60 % de la forêt amazonienne était censé accueillir la COP en 2019, mais les autorités brésiliennes avaient renoncé à l’organiser après l’élection du président d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022), un climato-sceptique notoire.
Le président de gauche, qui a débuté en janvier son troisième mandat à la tête du Brésil, a promis de faire de la préservation de l’environnement une priorité et de mettre fin à la déforestation illégale en Amazonie d’ici 2030.
Peu après son élection, lors de la COP 27 , à Charm el-Cheikh, en novembre dernier, Lula avait été accueilli en héros, en affirmant que le Brésil était « de retour » dans le concert des nations qui luttent contre les changements climatiques.