Vendredi 31 mars 2023 – 19h30 Maison de la Culture du Lorrain
Accès libre
Au programme, deux petites formes danse et art de la parole :
Jardin créole 23 ‘ création 2020
Terres au féminin 40 ‘ création 2022-2023
Dans le cadre de sa résidence d’implantation à Saint-Pierre, la compagnie Kaméléonite a créé en 2021, deux petites formes hybrides – danse et art de la parole – sous l’intitulé Chroniques agricoles. Ce travail a été élaboré à partir de rencontres et de collectages de paroles des agriculteurs, jardiniers, retraités, amoureux de la terre sur le territoire.
Chroniques agricoles s’inspire de PLANTÉ.ES, créé en France en 2017 par le Collectif de l’Âtre en raison de l’ intérêt citoyen de son équipe pour l’agriculture intensive, l’utilisation des pesticides, la monoculture, les politiques européennes – et leur impact sur la vie quotidienne.
C’est l’actualité et le positionnement des lieux agricoles, des agriculteurs et des consommateurs du territoire Martinique qui est au cœur de notre propos :
nous collectons des informations des acteurs du réseau agricole martiniquais que nous rencontrons ;
nous explorons ces sources d’information par l’écriture et l’improvisation théâtrale et dansée;
nous créons ces CHRONIQUES à l’aide des arts de la parole et de la performance du corps ;
nous présentons au public ces CHRONIQUES in situ : marché, place, cour d’école, lycée agricole, exploitation, champs, jardin partagé, écomusée, centre rural…
C’est notre attachement à la terre et notre choix de sensibiliser une audience par l’expression de la voix et du corps dansant qui donne naissance à un spectacle drôle, puissant, singulier et révélateur sur l’ AGRICULTURE.
Paroles chorégraphiques, création 2022-2023
#Terres au féminin
Cette troisième chronique s’articule autour de la présence récurrente, innovante et déterminante des femmes dans le paysage et terroir de
Martinique. Tout en mettant l’accent sur la ramification des Chroniques agricoles, nous cherchons à favoriser la visibilité, l’échange par la co-construction.
Témoin d’une affirmation, d’une pensée agricole de femmes, Terres au féminin, s’inspire de la réalité sensible, attachante et actuelle d’un
territoire riche, généreux, cependant fragile et épuisé. Ce spectacle est interprété par un trio : deux danseuses et une danseuse comédienne. Une composition musicale accompagnera les paroles, les pas, les présences…
ÉQUIPE ARTISTIQUE
Direction artistique, texte : Marlène Myrtil
Comédienne interprète : Rita Ravier
Danseurs et danseuses – interprètes : Chantal Thine, Jean-Michel Garraud, Francis Saint-Albin, Rita Ravier, Jessica Orsinet
Composition Musicale : Christophe Césaire
Photos : Jean-Baptiste Barret, Peggy Leblanc-Fargues
Lumière : José Cloquell
Avec le concours de Patrick Womba sur l’écriture, la création et la diffusion (2020-2021) – Jardin créole et Klimatik.
Avec le concpurs de Imanyié Dalila Daniel sur l’écriture – Terres au féminin.
PARTENAIRES
Ministère de la Culture – Dac Martinique, Collectivité Territoriale de Martinique
Rectorat de Martinique
Groupe Caisse des Dépôts ( Jardin créole et Klimatik – 2021)
Coproductions : Ville du Lorrain (Terres au féminin 2022) et Maison du Bèlè Sainte-Marie (Terres au féminin 2023)
Accueil résidence : Ville de Saint-Pierre, Le Lorrain, Saint-Joseph, Maison du Bèlè – Martinique
la compagnie Kaméléonite
Créée par Marlène Myrtil en 1998 à Paris, la compagnie Kaméléonite s’est implantée en Martinique en 2008 pour développer un travail en résonance immédiate avec les territoires ultramarins.
Les temps de recherche et de création s’enracinent sur les thématiques du patrimoine, de l’environnement ou encore les fractures de notre société post coloniale. Le répertoire de la compagnie – 16 pièces à ce jour – a été diffusé en France, en Belgique, en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane et à New York.
L’axe de transmission en milieu éducatif, social et thérapeutique nourrit la démarche et le travail de la chorégraphe Marlène Myrtil.
La compagnie Kaméléonite partage cet engagement avec des artistes danseurs, chorégraphes, plasticiens, graphistes et vidéastes des Caraïbes et du continent.
Les récentes créations chorégraphiques sont investies sur l’espace public et confrontent les corps aux composantes historiques et identitaires du territoire
Martinique.