— par NouvelObs et AFP —
La ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Touraine, doit arriver en Guadeloupe et en Martinique, touchées par l’épidémie de chikungunya
Six décès « en lien avec le chikungunya » ont été enregistrés en Guadeloupe depuis le début de l’épidémie en décembre, mais un seul de ces décès « est directement lié à la maladie », celui « d’un sujet âgé chez qui l’infection a provoqué des vomissements et conduit à une infection pulmonaire mortelle », ont annoncé mardi 15 juillet l’Agence régionale de santé (ARS) de Guadeloupe et de l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans un communiqué commun.
L’ARS de Guadeloupe et l’InVS rappellent que 6 autres décès ont par ailleurs été attribués en Guadeloupe au chikungunya: « des données cumulées tirées de l’exploitation simple des certificats de décès signés par des médecins de ville ou le SAMU font état de 6 décès où la mention du chikungunya est avancée dans les causes de la mort », indique le communiqué.
Il souligne que parmi les 199 hospitalisations en rapport avec le chikugunya « recensées à ce jour » en Guadeloupe, « 165 ont été évaluées et classées (et) 24 des personnes hospitalisées présentaient une forme sévère de la maladie, soit un taux de 15 % ».
La ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Touraine, doit séjourner en Guadeloupe et en Martinique, les deux départements français des Amériques affectés par l’épidémie de chikungunya, de mercredi à vendredi afin d’y appréhender la diversité des structures et acteurs investis dans la lutte contre l’épidémie.
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