De Lucas Belvaux
Avec Emilie Dequenne, André Dussollier, Guillaume Gouix
Genre Drame
Nationalités Français, Belge
Synopsis :
Dans le département du Pas-de-Calais, Pauline est une jeune infirmière libérale qui doit en permanence tout concilier: son métier où elle croise la misère sociale, ses enfants qu’elle élève seule, et son père ancien métallurgiste à la retraite dont elle doit s’occuper. Souhaitant profiter de sa popularité dans son quartier, des dirigeants d’un parti extrémiste, le Bloc patriotique, lui proposent d’être leur candidate aux prochaines municipales. Bien qu’elle ait grandi dans la culture communiste, Pauline se laisse séduire par les discours d’Agnès Dorgelle, la présidente de ce parti nationaliste qui affirme se préoccuper du sort des ouvriers. Elle accepte donc la proposition et se met à battre campagne dans sa ville. Toute sa vie en est alors chamboulée car beaucoup de gens de son entourage commencent alors à se détourner d’elle.
La presse en parle :
La Croix par Jean-Claude Raspiengeas
Malgré quelques scènes un peu faiblardes, des situations bancales, cette fiction, si proche de la réalité, est portée par de très bons acteurs (André Dussollier passant de la suavité à la menace, Émilie Dequenne ballottée, Catherine Jacob conforme au modèle, Guillaume Gouix en petite frappe tourmentée).
Télé 2 semaines par La Rédaction
Un film nuancé et servi par d’excellents comédiens. Passionnant.
Marianne par Jean-Claude Jaillette
Tout sonne juste (…).
Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Un film où toute ressemblance avec un parti d’extrême droite n’est pas de pure coïncidence : et même si la démonstration est un peu lourdement chargée, elle donne à réfléchir.
Femme Actuelle par La Rédaction
Si le film possède une dimension politique, c’est avant tout parce qu’il nous interpelle en dressant le portrait d’une France divisée. Bravo à Emilie Dequenne, formidable.
Le Nouvel Observateur par Pascal Mérigeau
Si aucun film ne peut prétendre modifier les opinions, le cinéma est fait pour donner à s’interroger. En cela, « Chez nous » atteint ses objectifs.
Culturopoing.com par Laura Tuffery
Lucas Belvaux est chabrolien de coeur et c’est en véritable géographe qu’il sonde les âmes autant que les terroirs, ces espaces entremêlés où s’ancrent rancœurs, colères et frustrations, c’est « chez nous » et Chez Nous.
Closer par La Rédaction
Un film fort.
Ouest France par La Rédaction
Un film politique bien sûr. Mais surtout une peinture sociale implacable.
Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Alors « Chez nous », brûlot anti-FN ? Le mélange entre fiction et réalité fonctionne. Mais c’est dans la fiction que le film s’en tire encore le mieux. Il en résulte une impression romanesque, au-delà de tout jugement politique, où le cinéma reprend ses droits.
Libération par Didier Péron
Le film est à la fois habile à décrire cette tambouille et en même temps, il est trop linéaire, didactique, privé de véritables conflits pour vraiment troubler et ouvrir sur des questions dont on aurait le sentiment que le cinéaste accepte qu’elles le dépassent.
Bande à part par Jo Fishley
Le populisme a ceci de singulier, qu’il s’habille sans monstruosité, et c’est d’abord ce qui frappe dans le film de Lucas Belvaux : la respectabilité et l’amabilité. Il n’y a ni fous furieux, ni idéologues dangereux, mais l’extrême normalité d’une France déboussolée, en crise, se sentant exclue, reléguée, se raccrochant à d’impossibles chimères.
Les Fiches du Cinéma par Chloé Rolland
Comment un parti d’extrême-droite s’achète une respectabilité aurpès d’un électorat qu’il ne défendra pas. “Chez nous” en fait le récit à travers le parcours d’une candidate novice. Belvaux retrouve Émilie Dequenne, parfaite pour dépasser les clichés.
Positif par Dominique Martinez
Porté par de bonnes intentions, Lucas Belvaux n’a malheureusement pas réussi à fusionner l’adaptation informelle du roman de Jérôme Leroy et son propre récit social.
Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Face à une Émilie Dequenne impeccable, André Dussollier et Guillaume Gouix naviguent avec justesse entre différentes zones de gris. En toile de fond, les paysages à la fois beaux et désolés d’une région en souffrance.
CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Le film de Belvaux repose d’abord sur des platitudes, des réflexions de comptoir, au risque de paraître écrit avec paresse. Mais finalement, ce qu’a compris le cinéaste, c’est que l’image d’Epinal du « Français qui se laisse séduire par l’extrême droite », c’est le canon idéal pour modeler sa démonstration.
Télérama par Louis Guichard
Dans ce film irrégulier, il y a toujours une scène inattendue pour relancer l’intérêt (…).
La Voix du Nord par Philippe Lagouche
Les personnages principaux – innocente recrue, idéologue, fidèle soldat à qui nulle rédemption n’est permise – sont écrits et campés avec davantage de finesse et d’acuité. L’œuvre est nécessaire, salutaire. À voir, pour se glacer les sangs !
Rolling Stone par Xavier Bonnet
Dans les noirceurs du Nord de Lucas Belvaux, personne ne vous entendra voter…
Cahiers du Cinéma par Laura Tuillier
Le film est inégal (…), mais à un parti qui voudrait faire oublier sa nature, il sait opposer le récit documenté d’une mascarade qui camoufle comme elle peut son envers de mépris et de mensonge.
Le Figaro par Etienne Sorin
Le film politique du début, plutôt crédible et pertinent, laisse place à un romanesque assez maladroit et artificiel. Le personnage de Stanko (Guillaume Gouix), militant identitaire et ancien camarade de Pauline, prend toute la place.
Le Monde par Mathieu Macheret
Cette évocation à peine voilée du Front national et de sa présidente est plombée par une mise en scène sursignifiante.