Chalus au MACTe : à vaincre sans péril…

Par Le MotPhrasé

D’actes manqués en MACTe loupé, voici Ary Chalus qui mate et saute comme « chal’prènè », dans une belote aussi menteuse que peut l’être un poker. L’État étant son partenaire, nostr’homme exhibe son statut de valet comme une carte maîtresse, mais il n’a rien d’autre en main que « féyaj . » Pas un conseiller autour pour calmer ses ardeurs de Fouquier-Tinville à la noix. Quelle tique l’a donc piqué ? 

Et le coq gaulois « cocoricomane, » qui voudrait incarner la bonne image de l’État se fait gauler par tout observateur averti en flagrant délit de déraison d’État. Un État qui, de la Place Beauvau à Paris, donne une image plutôt débilement franchouillarde du genre « ami des noirs », avec des coups de langue qui disent tout le contraire. Quand la France apprendra-t-elle à faire profil bas quand il n’y a pas de quoi entonner fièrement La Marseillaise ?


L’État français passerait aux caprices d’un élu immature qui casse son joujou, pour le plaisir de se croire chef d’une boutique de babioles. En même temps pour daigner entendre et respecter un tant soit peu l’aspiration des guadeloupéens à un minimum de souveraineté il faut des années, d’interminables années. Tout çà pour voir un Darmanin nous embarquer dans un jeu de vilain, afin de nous faire croire être toujours konkonm-san-grenn en notre propre pays

Il faudra qu’on explique bien-bien-bien aux guadeloupéens en général et aux acteurs culturels en particulier ce qui fit courir Brédent et fait cavaler aujourd’hui le président de Région himself ; avec tant de passion qu’il s’en bat lestonmak. Il lance à la cantonade, comme un des grands exploits de sa mandature, d’obtenir la tête de Laurella YSSAP-RINÇON, directrice du MACTe. On est bien peu de chose quand on aspire à pas grand-chose ; N’y va-t-il pas d’autres challenges à relever qui fondent un destin politique, dans ce pays aux eaux empoisonnées ?

Faut-il aussi empoisonner la culture et les arts pour être complet ?

C’est comme une vraie épidémie, ces élus politique qui président des établissements culturels. Ils chevauchent la culture comme des chevaux de bois … Et tourne manège ! Won won won.,. Mais pour quel enjeu ? L’enjeu d’une notoriété à bon compte. : bateleurs de foire devant un peuple qu’ils voudraient complètement électoraliste et accro à la fête, qui, en vérité, ne décolère jamais, mais sans trouver, hélas, le bon levier de l’émancipation. Est-ce dans ce but qu’ils cherchent à conduire les vrais artistes et autres acteurs culturels vers ce tragique dilemme : applaudir ou disparaître. ?

C’est au second point de l’ordre du jour d’un réunion du Conseil d’Administration du MACTe de ce 9 février 2023, à l’initiative du seul Chalus, que les administrateurs en rangs d’oignons, à moins d’un acte de courage de dernière minute, devraient entériner l’exécution. Si cela se passe ainsi, sans une protestation majeure, les Guadeloupéens devront se souvenir que l’État français, qui nous demande d’aimer le mépris et les insultes de La République aura conforté un élu politique dans l’arbitraire. Pour rien, ou presque.

Qui tire dans l’ombre les ficelles de ce spectacle grandguignolesque qui ne fait même pas rire nos enfants ? Qui ?
Dans pas longtemps, on saura. Peut-être la nature même de l’équipe prévisionnelle de remplacement qui piaffe d’impatience dans les coulisses, nous dira-t-elle le fin mot de l’affaire.

Ce qui se passe au MACTe est observé à la loupe par des investigateurs dignes de ce nom et ne tarderait pas à révéler un certain nombre de choses qui remontent à la gouvernance de la Région depuis le début de cette affaire, sur laquelle la justice s’était déjà prononcée en faveur de la Directrice, déjouant le plan de ceux qui veulent sa peau. Ce ne serait pas forcément une bonne nouvelle, parce que cela démontrerait encore notre incapacité à démasquer à temps ceux qui doivent l’être, dans un pays qui n’a pas besoin de carnaval pour avancer masqué.

Le président Chalus, s’appuyant sur une Raison d’État sans responsabilité politique propre, par procuration en quelque sorte, ne cherche même pas à sauvegarder les apparences réglementaires. Il convoque un CA pour vaincre sans péril et par conséquent, triompher sans gloire. Peut-être même pas pour son propre compte.

Alea jacta est. Pli ta, pli tris.

Ti Pòl le Motphrasé Guadeloupe (07/02/2023).