— Communiqué de presse de Foyal insoumise —
La justice doit suivre son cours avec sévérité et célérité. Il ne peut pas y avoir de paix sans justice. Elle doit avec rigueur faire tomber son glaive sur tous ceux qui portent atteinte à la probité publique. Ses décisions doivent être respectées dès lors qu’elles sont applicables. Force est de constater que le retour des trois professeurs présumément impliqués dans l’affaire CEREGMIA coûterait plus qu’il n’en faut à l’Université et impacterait directement la qualité d’enseignement de nos étudiant-e-s.
La France Insoumise constate que le retour des 3 mis en cause dans l’affaire du CEREGMIA, qui, rappelons-le, ne sont pas blanchis mais toujours sous le coup d’une sanction administrative, génère un trouble à l’ordre public empêchant le fonctionnement normal de l’Université. Pour nous, cette affaire n’est que le symptôme extrême d’un dysfonctionnement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (l’ESR) qui ne cesse d’empirer depuis les lois Pécresse et Fioraso sur l’autonomie des Universités, et que la loi Vidal s’apprête à aggraver.
Aussi, et désireuse de s’attaquer au cœur du sujet, la France Insoumise soutient tout mouvement qui viserait à permettre l’émergence d’un fonctionnement normal de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Aussi, elle souhaite remédier au véritable problème de l’Université des Antilles, qui sont d’une part la non-application des statuts au sein d’un Etablissement unique appuyé sur deux pôles autonomes, d’une autre un budget largement insuffisant ne permettant pas d’assurer, aux Antilles, un service de qualité dans le domaine de l’ESR, mais aussi un manque de démocratie interne, de respect des procédures et de la collégialité universitaire pour la mise en place de l’offre de formation. Nous souhaitons que ces mouvements soient l’expression de la volonté populaire et porte la voix du nombre. Aussi, nous ne supporterons pas la récupération d’une lutte au profit d’une minorité. La France insoumise se tient prête à soutenir les mouvements étudiants et à dialoguer avec celles et ceux qui les portent.