Catégorie : Yékri

Yékri, le journal des effervescences créoles

L’éphéméride du 3 novembre

Indépendance de La Dominique le 3 novembre 1978

La Dominique (en anglais : Dominica), en forme longue le Commonwealth de Dominique, est un pays et une île de l’archipel des Caraïbes, située entre les îles françaises des Saintes et de Marie-Galante (deux dépendances de la Guadeloupe) au nord, et de la Martinique, au sud. Son nom kalinago est « Wai’tu kubuli », qui signifie « Son corps est grand ».

Le premier Européen à l’avoir abordée est Christophe Colomb, lors de son deuxième voyage, en 1493. Avant son indépendance en 1978, la Dominique est un État associé de la couronne britannique (West Indies Associated States (en)) et, avant 1967, une colonie britannique membre de l’éphémère fédération des Indes occidentales (1958-1962). L’île a auparavant connu une présence française jusqu’au traité de Paris de 1763. Toutefois, la France occupe de nouveau brièvement l’île à deux reprises par la suite (1778 et 1814).

Histoire

L’île avait été initialement peuplée par des Indiens arawaks, puis par des Kalinago.

Le dimanche 3 novembre 1493, lors de son deuxième voyage aux Amériques, Christophe Colomb longe les rivages de l’île qu’il appelle ainsi « Domingo » — dimanche en espagnol —, d’où proviennent ses noms actuels, Dominique, en français et « Dominica », en anglais.

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L’éphéméride du 2 novembre

Décret des biens du clergé mis à la disposition de la Nation le 2 novembre 1789

Le décret des biens du clergé mis à la disposition de la Nation est un décret pris le 2 novembre 17891, au cours de la Révolution française, par l’Assemblée constituante. Adopté par 568 voix contre 346 sur la proposition de Talleyrand, évêque d’Autun, il disposait que les biens du clergé de l’Église catholique devaient être mis à la disposition de la Nation pour rembourser les dettes de l’État. En contrepartie, celui-ci prenait à sa charge les frais de culte, payait un salaire à ses ministres (les prêtres, qui reçurent 1 200 livres par an, alors que ceux — la majorité — qui étaient réduits à la « portion congrue » n’en touchaient que 750), et pourvoyait à l’entretien des hôpitaux et au soulagement des pauvres. Cette décision fut à l’origine de multiples difficultés que rencontra la France révolutionnaire.

Le texte
« L’Assemblée nationale décrète :

1° Que tous les biens ecclésiastiques sont à la disposition de la nation, à la charge de pourvoir, d’une manière convenable, aux frais du culte, à l’entretien de ses ministres, et au soulagement des pauvres, sous la surveillance et d’après les instructions des provinces ;

2° Que dans les dispositions à faire pour subvenir à l’entretien des ministres de la religion, il ne pourra être assuré à la dotation d’aucune cure moins de 1 200 livres par an, non compris le logement et les jardins en dépendant.

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L’éphéméride du 1er novembre

La « Toussaint rouge » marque le début de la guerre de libération algérienne dite « Guerre d’Algérie» le 1er novembre 1954.

La Toussaint rouge, parfois appelée Toussaint sanglante, est le nom donné en France à la journée du 1er novembre 1954, durant laquelle le Front de libération nationale (FLN) manifeste pour la première fois son existence en commettant une série d’attentats en plusieurs endroits du territoire algérien, à l’époque sous administration française. Cette journée est rétrospectivement considérée comme le début de la guerre d’Algérie (1954-1962) et elle est devenue une fête nationale en Algérie.

La formule se réfère à la Toussaint (littéralement : fête de tous les saints), dont la date est le 1er novembre, à laquelle une signification funèbre est souvent attribuée par confusion avec le jour des morts (2 novembre).

L’Algérie du statut de 1947
En 1954, le territoire de l’Algérie est considéré comme partie intégrante de la République française (et non pas une partie de l’Union française). La population de l’Algérie est divisée en deux catégories principales : les citoyens appartenant au premier collège électoral (dits « Français d’Algérie », « Européens », « pieds-noirs ») ; les citoyens appartenant au deuxième collège (dits « musulmans » ; « indigènes » jusqu’en 1947), les deux collèges d’un million d’Européens d’une part et de huit millions d’Algériens d’autre part élisent le même nombre de représentants.

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L’éphéméride du 31 octobre

Michel-Ange termine le Jugement dernier dans la chapelle Sixtine le 31 octobre 1541.

Le Jugement dernier est une fresque peinte par Michel-Ange, alors âgé de soixante ans, sur le mur de l’autel de la chapelle Sixtine au Vatican. Commandé par le pape Clément VII (Jules de Médicis), le travail dura six ans et fut inauguré par son successeur Paul III le 1er novembre 1541.

Historique
En 1532, Michel-Ange revient à Rome après un séjour de plusieurs années à Florence, où il a pris parti contre Clément VII dans le conflit qui l’opposait à l’empereur Charles Quint. Le pape, qui a pardonné, lui demande de remplacer les peintures des deux extrémités de la chapelle Sixtine par deux grandioses représentations : la Chute des anges rebelles et le Jugement dernier. Presque aussitôt, le peintre entame les études nécessaires à ce projet démesuré. En septembre 1534, Clément VII meurt et Michel-Ange espère pouvoir renoncer à cette tâche écrasante pour se remettre au tombeau de Jules II, qu’il regrette de n’avoir pu achever. Mais le nouveau pape Paul III entend que le projet de son prédécesseur soit mené à terme.

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L’éphéméride du 30 octobre

Nat Turner, esclave noir insurgé à l’origine de la plus importante rébellion d’esclaves de l’Histoire des États-Unis, est capturé et arrêté dans le comté de Southampton le 30 octobre 1831.

Nathaniel dit Nat Turner, né probablement le 2 octobre 1800 et mort pendu le 11 novembre 1831, est un esclave et un prédicateur afro-américain. En 1831, il conduit une révolte dans le comté de Southampton en Virginie. Cette insurrection sanglante d’esclaves entraîne une répression, légale et illégale, encore plus sanglante, et déclenche dans les États du Sud, la promulgation de nouvelles dispositions durcissant encore plus les Codes de l’esclavage (Slave codes (en)). Dans les années 1960, Nat Turner devient une icône du mouvement du Black Power.

Biographie
Jeunesse et formation
Nat Turner naît dans le comté de Southampton dans l’État de Virginie où il restera toute sa vie. Il doit son nom au propriétaire de sa mère, Benjamin Turner qui est probablement son père. Benjamin Turner ou l’un de ses fils légitimes lui apprendra à lire, écrire et compter, tandis que sa mère Nancy lui transmet la fierté de ses origines africaines et la haine de l’esclavage.

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L’éphéméride du 29 octobre

Jeanne de Brigue, dite La Cordelière, fut la première personne jugée pour sorcellerie par le Parlement de Paris, le 29 octobre 1390.

Elle fut brûlée vive le 19 août 1391.

Illustration : Sorcières cuisinant des enfants – tiré du Compedium maleficarum de Francesco Maria Guazzo, 1608

Biographie
Jeanne de Brigue est une paysanne de la région de Brie. Elle est connue pour ses dons de guérison et de voyance. Son procès a lieu à Paris et elle est incarcérée à la prison du Châtelet. Le 13 août 1391 elle est menée au marché aux pourceaux rue Saint-Honoré.

La chasse aux sorcières est la poursuite, la persécution et la condamnation systématique et en masse de personnes accusées de pratiquer la sorcellerie. Si la condamnation des pratiques de sorcellerie se rencontre à toutes les époques et dans toutes les civilisations, cette chasse aux sorcières du Moyen Âge tardif et surtout de la Renaissance est particulière par la croyance en un complot organisé de sorcières se réunissant en sabbat pour détruire la chrétienté en faisant un pacte avec le diable, et par la persécution et la traque massive de ces prétendues sorcières.

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L’éphéméride du 28 octobre

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est présentée à l’Assemblée législative le 28 octobre 1791 

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est un texte juridique français, exigeant la pleine assimilation légale, politique et sociale des femmes, rédigé le 5 septembre 1791, par l’écrivaine Olympe de Gouges sur le modèle de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclamée le 26 août 1789, et publié dans la brochure Les Droits de la femme, adressée à la reine1,2. Premier document à évoquer l’égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne a été rédigée afin d’être présentée à l’Assemblée législative le 28 octobre 1791 pour y être adoptée.

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne constitue un pastiche critique de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui énumère des droits ne s’appliquant qu’aux hommes, alors que les femmes ne disposaient pas du droit de vote, de l’accès aux institutions publiques, aux libertés professionnelles, aux droits de propriété, etc.

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L’éphéméride du 27 octobre

Naissance, le 27 octobre 1811, aux États-Uni, d’Isaac Singer qui perfectionna la machine à coudre

L’Américain Elias Howe, l’Allemand Balthasar Krems , l’Anglais Thomas Saint et l’Autrichien Josef Madersperger) sont les pionniers de la machine à coudre.

La première machine à coudre véritablement pratique est attribuée à un tailleur français originaire de la région lyonnaise, installé rue des Forges à Saint-Étienne, Barthélemy Thimonnier. Il dépose en 1830 le premier brevet d’une « mécanique à coudre » (ou « métier à coudre ») construite en bois, à un fil continu, en point de chaînette, cousant 200 points à la minute. Il en fabrique 80 exemplaires pour honorer une commande d’uniformes de l’armée. Beaucoup d’inventeurs de cette époque misent sur la reproduction du mouvement de la main, ce qui limite la couture à une simple aiguille (Madesperger notamment dont la machine s’appelait « la main qui coud »).

En 1834, l’Américain Walter Hunt est le premier à utiliser une canette, et donc à utiliser deux fils. Cette idée est reprise et améliorée par Elias Howe qui dépose un brevet en 1846 mais n’obtient aucun succès et part en Angleterre pour tenter de l’exploiter.

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L’éphéméride du 26 octobre

Fusillade d’O.K. Corral le 26 octobre 1881

La fusillade d’O.K. Corral est un affrontement qui s’est déroulé le mercredi 26 octobre 1881 dans la ville de Tombstone en Arizona aux États-Unis.

Bien que seulement trois hommes aient été tués durant le combat, il est généralement considéré comme la plus célèbre fusillade dans l’histoire de la Conquête de l’Ouest, grâce à des films comme Règlements de comptes à OK Corral. Il vit s’affronter les frères Wyatt Earp, Morgan Earp, Virgil Earp, associés de Doc Holliday contre Frank McLaury, Tom McLaury, Billy Claiborne, Ike Clanton et Billy Clanton. Ike Clanton et Billy Claiborne s’enfuirent du combat, sains et saufs. Morgan Earp, Virgil Earp et Doc Holliday furent blessés. Les deux frères McLaury et Billy Clanton furent tués. Ils ont été enterrés dans le cimetière de Tombstone : Boothill

Analyse
La cause directe du conflit qui conduisit à la fusillade fut l’arrestation de deux cow-boys par Virgil Earp, agissant en sa qualité de Marshall fédéral, pour un vol de diligence. Un autre cow-boy sous l’emprise de la boisson proféra des menaces contre les Earp, ce qui les mit en garde.

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L’éphéméride du 25 octobre

Crise des missiles de Cuba : les USA dévoilent devant le Conseil de sécurité (ONU) des photos prouvant l’installation de missiles soviétiques.

La crise des missiles de Cuba est une suite d’événements survenus du 16 octobre au 28 octobre 1962 et qui ont opposé les États-Unis et l’Union soviétique au sujet des missiles nucléaires soviétiques pointés en direction du territoire des États-Unis depuis l’île de Cuba. Cette crise a mené les deux blocs au bord de la guerre nucléaire.

Moment paroxystique de la guerre froide, la crise de Cuba souligne les limites de la coexistence pacifique, et se solda par un retrait des missiles par l’URSS en échange d’un retrait de certains missiles nucléaires américains de Turquie et d’Italie, et par une promesse stipulant que les États-Unis n’envahissent plus jamais Cuba (1961, Débarquement de la baie des Cochons, tentative américaine d’envahir l’île) sans provocation directe. Cet accord entre le gouvernement soviétique et l’administration Kennedy, certes contraignant pour la future politique extérieure des États-Unis, a permis au monde d’éviter un conflit militaire entre les deux puissances qui aurait pu mener à un affrontement nucléaire et à une troisième guerre mondiale.

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L’éphéméride du 23 octobre

Première apparition des Schtroumpfs, dans Le Journal de Spirou le 23 octobre 1958

Les Schtroumpfs est une série de bande dessinée jeunesse belge créée par Peyo en 1958 racontant l’histoire d’un peuple imaginaire de petites créatures bleues logeant dans un village champignon au milieu d’une vaste forêt. Les seize premiers albums ont été publiés par leur créateur. Depuis sa mort le 24 décembre 1992, son fils Thierry Culliford dirige l’édition des nouveaux albums.

En 2013, 25 millions d’albums des Schtroumpfs avaient été vendus dans le monde entier, ainsi que 300 millions de figurines, 40 millions de disques et CD et 8 millions de DVD1. En 2011, une planche originale des Schtroumpfs Noirs, dessinée par Peyo, s’est vendue à 68 000 euros, ce qui établit un nouveau record1.

Au cinéma, il atteint plus de 560 millions de dollars de recettes pour le 1er film Les Schtroumpfs, mélangeant animation et prises de vues réelles, en 20111. En 2013, Les Schtroumpfs 2 totalise 347,5 millions de dollars récoltés dans le monde. Ces deux films obtiennent de bonnes critiques. La troisième adaptation, Les Schtroumpfs et le Village perdu sortie en 2017 et qui est exclusivement en images de synthèse, récolte 197,2 millions de dollars de recettes au niveau mondial.

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L’éphéméride du 22 octobre

La panique bancaire américaine de 1907 débute le 22 octobre

La Panique bancaire américaine de 1907, aussi nommée Panique des banquiers, est une crise financière qui eut lieu aux États-Unis lorsque le marché boursier s’effondra brusquement, perdant près de 50 % de la valeur maximale atteinte l’année précédente. Cette panique se produisit au milieu d’une période de récession, marquée par d’innombrables retraits de fonds des banques de détail et d’investissement. La panique de 1907 se propagea à tout le pays, de nombreuses banques et entreprises étant acculées à la faillite. Parmi les premières causes de la crise, on peut citer le retrait de liquidités des banques de New York, la perte de confiance des dépositaires et l’absence d’un fonds de garantie des dépôts.
Illustration : Theodore Roosevelt lance deux ours nommés Interstate Commerce Commission et Federal Courts sur Wall Street. Puck Magazine, 8 mai 1907
La crise éclata en octobre après une tentative ratée de corner sur les actions de la compagnie United Copper. Les banques qui avaient prêté de l’argent pour réaliser le corner furent victimes de retraits massifs, qui se propagèrent aux établissements affiliés, causant en l’espace d’une semaine la chute de la société fiduciaire Knickerbocker Trust Company, troisième établissement en importance de ce genre à New York.

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L’éphéméride du 21 octobre

La Comédie-Française est fondée par ordonnance royale de Louis XIV le 21 octobre 1680

La Comédie-Française ou Théâtre-Français (surnommé « le Français ») est une institution culturelle française fondée en 1680 et résidant depuis 1799 salle Richelieu au cœur du Palais-Royal dans le 1er arrondissement de Paris.

Établissement public à caractère industriel et commercial depuis 1995, c’est le seul théâtre national en France disposant d’une troupe permanente de comédiens, la Troupe des Comédiens-Français. Bien que mort depuis sept ans quand la troupe a été créée, Molière est considéré comme le « patron » de l’institution, surnommée la « Maison de Molière ». Le fauteuil dans lequel il entra en agonie lors d’une représentation du Malade imaginaire est toujours exposé au fond de la galerie des bustes, après le Foyer Public1.

La devise de la Comédie-Française est, en latin, « Simul et singulis » (qui peut être traduite par « être ensemble et rester soi-même »). Son emblème est une ruche avec des abeilles, à l’image d’une institution foisonnante.

Historique de la Comédie-Française
La Comédie-Française est fondée par ordonnance royale de Louis XIV le 21 octobre 1680 pour fusionner les deux seules troupes parisiennes de l’époque, la troupe de l’hôtel Guénégaud (troupe de Molière) et celle de l’hôtel de Bourgogne.

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L’éphéméride du 20 octobre

Ouverture de l’opéra de Sydney, en Australie le 20 octobre 1973.

L’opéra de Sydney (en anglais : Sydney Opera House), à Sydney (Nouvelle-Galles du Sud, Australie), est l’un des plus célèbres bâtiments du xxe siècle et un haut-lieu de représentation des arts notamment lyriques. Son architecture originale, qui ressemble à un voilier pour les uns, ou à un coquillage pour les autres, a été imaginée par le Danois Jørn Utzon.

Situé dans le port de Sydney, à Bennelong Point, il est entouré d’un parc boisé au sud et est voisin du célèbre pont Harbour Bridge d’une seule arche. Le paysage qui en résulte est devenu un symbole de l’Australie et de Sydney particulièrement. L’opéra est aujourd’hui une attraction touristique majeure de la ville bien que la plupart des visiteurs n’aient pas l’occasion d’assister à une représentation.

Siège de l’Opéra d’Australie, de la Compagnie de théâtre de Sydney et de l’Orchestre symphonique de Sydney, l’Opéra accueille également beaucoup de productions artistiques étrangères en tournée. Il est administré par le Opera House Trust, structure régie par le Ministère des Arts de la Nouvelle-Galles du Sud.

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L’éphéméride du 19 octobre

À Grenade, Maurice Bishop, chef du Gouvernement révolutionnaire populaire, est tué par la faction radicale de son parti. Un conseil militaire prend le pouvoir le 19 octobre 1983.

Maurice Rupert Bishop, né le 29 mai 1944 à Aruba et mort le 19 octobre 1983 à la Grenade, est un homme politique et révolutionnaire grenadin, Premier ministre de l’île entre 1979 et 1983.

Jeunesse et formation en Angleterre
Maurice Rupert Bishop est né le 29 mai 1944 à Aruba, alors colonie néerlandaise. Ses parents, Rupert et Elment Bishop, venaient de Grenade, où son père ne gagnait que 5 pence britanniques par jour. À la fin de 1930, pour améliorer sa situation financière, il déménage à Aruba pour travailler dans l’industrie du pétrole. En 1950, la famille revient à Grenade où son père ouvre un petit commerce à Saint-Georges. Il suit des études dans des écoles méthodistes puis catholiques de Grenade. Il obtient ensuite une bourse du gouvernement pour étudier dans un des établissements catholique les plus prestigieux de l’île où il devient président du club des élèves et rédacteur du journal de l’école.

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L’éphéméride du 18 octobre

Moby Dick est publié pour la première fois en Grande-Bretagne sous le titre The Whale le 18 octobre 1851

Moby Dick (titre original en anglais : Moby-Dick; or, The Whale ; « Moby-Dick ; ou, le Cachalot ») est un roman de l’écrivain américain Herman Melville paru en 1851, dont le titre provient du surnom donné à un grand cachalot blanc au centre de l’intrigue.

Origines du roman

Herman Melville.
Melville, qui fut lui aussi marin, et notamment baleinier de 1840 à 1842, comme la plupart des héros de ses romans, s’est inspiré de faits réels :

Les cachalots poursuivis portaient souvent un nom, Melville en cite quatre au chapitre 45 : Don Miguel du Chili, Morquan du Japon, Jack de Nouvelle-Zélande (qu’il nomme Tom quelques lignes plus loin), Tom Timor.
Le naufrage du baleinier Essex, qui sombra en 1820, après avoir été éperonné par un grand cachalot, 3 700 km au large des côtes de l’Amérique du Sud. L’un des marins survivants, Owen Chase, consigna cette aventure dans un livre qui parut en 1821. Herman Melville, qui a découvert le récit de ce naufrage en 1841 à l’occasion de sa rencontre avec le fils d’Owen Chase, s’en est inspiré pour l’écriture de son roman Moby Dick, paru en 1851.

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L’éphéméride du 17 octobre

Révolte noire aux JO de Mexico le 17 octobre 1968

Tommie Smith et John Carlos aux JO de Mexico le 17 octobre 1968 (DR)Le 17 octobre 1968, pendant les Jeux Olympiques de Mexico (12-27 octobre), les athlètes américains Tommie Smith et John Carlos, champions du 200 mètres, montent sur le podium à la 1ère et à la 3ème place.

Au moment où retentit l’hymne américain et s’élève la bannière étoilée, ils baissent ostensiblement la tête et lèvent leur poing ganté de noir.

Par ce geste qui signera la fin de leur carrière, ils affichent leur soutien au mouvement antiségrégationniste américain des Black Panthers.

L’Australien Peter Norman, sur la deuxième marche du podium, manifeste son soutien avec un badge du mouvement de protestation des droits civiques. Exclu des Jeux suivants, il sera porté en terre par ses deux amis afro-américains à sa mort en 2006.

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L’éphéméride du 16 octobre

Début de publication sous forme de feuilleton dans « Le Voltaire » du roman « Nana » d’ Émile Zola le 16 octobre 1879

Nana est un roman d’Émile Zola d’abord publié sous forme de feuilleton dans Le Voltaire du 16 octobre 1879 au 5 février 1880, puis en volume chez Georges Charpentier, le 14 février 18801. C’est le neuvième volume de la série Les Rougon-Macquart. Cet ouvrage traite du thème de la prostitution féminine à travers le parcours d’une lorette puis cocotte dont les charmes ont affolé les plus hauts dignitaires du Second Empire. Le récit est présenté comme la suite de L’Assommoir.

L’histoire commence en 1867, peu avant la deuxième exposition universelle, et dépeint deux catégories sociales symboliques, celle des courtisanes et celle des noceurs. Zola, chef de file du mouvement naturaliste, prétend montrer la société telle qu’elle était mais choisit aussi ce sujet scandaleux car il fait vendre, 55 000 exemplaires du texte de Charpentier étant achetés dès le premier jour de sa publication. Le personnage de Nana a surtout été inspiré à Zola par Blanche D’Antigny et par Berthe son premier amour, mais le romancier y a aussi mis des éléments de Valtesse de La Bigne, Delphine de Lizy, Anna Deslions, Hortense Schneider et Cora Pearl dont il a étudié la vie.

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L’éphéméride du 15 octobre

Joseph Gallieni fait fusiller les princes malgaches, dans la colonie de Madagascar et ses dépendances le 15 octobre 1896.

Gallieni est envoyé en 1896 à Madagascar en tant que résident général. Il arrive à Tananarive le 15 septembre. À la méthode diplomatique de son prédécesseur, le général M. Laroche, il préfère la méthode forte pour endiguer la montée de la résistance anti-coloniale. Il instaure le travail forcé des indigènes en imposant 50 jours de corvée par adulte. La cour royale, foyer de résistance contre la France, est placée sous surveillance.
Le 11 octobre 1896, lendemain du départ de l’ancien résident général Laroche, Gallieni, qui jouit des pleins pouvoirs, fait arrêter le prince Ratsimamanga et Rainandriamampandry, ministre de l’Intérieur, et les traduit devant le Conseil de guerre pour rébellion et « fahavalisme ». Le 15 octobre, à l’issue d’une parodie de procèsNote 1,8, ils sont condamnés à mort et exécutés à titre d’exemple, souhaitant faire « forte impression sur les indigènes ». Un des membres du Conseil de guerre devait confirmer par la suite que les deux accusés avaient été « condamnés sur ordre » de Gallieni.

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L’éphéméride du 14 octobre

Création « officielle » de l’OJAM le 14 octobre 1962

Le Manifeste de l’OJAM (OJAM pour Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste de la Martinique) ou « La Martinique aux martiniquais », est un manifeste rédigé en 1962 en Martinique par 18 auteurs. Il fut placardé en Martinique les 23 et 24 décembre 1962

Les 18 auteurs
Rodolphe Désiré, Renaud de Grandmaison, Henri Pied, Hervé Florent, Marc Pulvar, Joseph René-Corail, Léon Sainte-Rose, Charles Davidas, Roger Riam, Victor Lessort, Gesner Mencé, Henri Armougon, Manfred Lamotte, Guy Dufond, Guy Anglionin, Georges Aliker, Josiane Saint-Louis-Augustin et Roland Lordinot.

Conséquences et réactions
Les 18 jeunes auteurs de ce manifeste sont arrêtés, emprisonnés à Fresnes et accusés d’atteinte à la sûreté de l’État. Ils sont jugés, lors d’un procès politique en 1964 qui se soldera par un acquittement général.

En décembre 1959, 3 fils de la Martinique, BETZI, MARAJO, ROSILE, tombaient victimes des coups du colonialisme français. Ce sacrifice montra à la jeunesse de notre pays la voie de l’émancipation, de la fierté, de la dignité.
Depuis, notre peuple, si longtemps plongé dans les ténèbres de l’histoire, offre une résistance de plus en plus grande à l’oppression coloniale.

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L’éphéméride du 13 octobre

Naissance à Kiffa, en Mauritanie, d’Abderrahmane Sissako le 13 octobre 1961

Abderrahmane Sissako (également crédité sous le nom de Dramane Sissako) est un cinéaste et producteur mauritanien, né le 13 octobre 1961 à Kiffa.

Le thème principal de son œuvre est l’exil, le déplacement. Il peint l’Afrique avec des touches autobiographiques. En 2015, il devient le premier cinéaste africain à obtenir le César du meilleur réalisateur pour Timbuktu.

Il fait partie, avec Ousmane Sembène, Djibril Diop Mambety, Souleymane Cissé, Idrissa Ouedraogo et Alain Gomis, des rares cinéastes d’Afrique subsaharienne à avoir obtenu une notoriété internationale.

Biographie
Peu de temps après sa naissance, sa famille émigre au Mali son pays d’origine, où il suit une partie de ses études primaires et secondaires. Après un court retour en 1980 en Mauritanie, il part en Union Soviétique, à Moscou, où il étudie le cinéma au VGIK (Institut fédéral d’État du cinéma) de 1983 à 1989.

Au début des années 1990, Abderrahmane Sissako s’installe en France. En 1994, il obtient, lors du 4e Festival du cinéma africain de Milan, le Prix du meilleur court métrage pour son film Octobre.

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L’éphéméride du 12 octobre

Christophe Colomb débarque à San Salvador le 12 octobre 1492

San Salvador est une île de l’archipel des Bahamas, également appelée Colombus Island ou Watling Island.

Histoire
Depuis plusieurs milliers d’années, des amérindiens Tainos peuplaient cette île appelée Guanahani – ce mot signifiant L’île (ou plus précisément le rocher, Guana) du seigneur (ha) de l’eau (ni) dans leur langue Taïno Lukayo2.

Dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492 Christophe Colomb aborda une île, après une traversée de plus de 9 semaines. C’est la première terre des Amériques qu’il aperçut ; il la nomma San Salvador (Saint-Sauveur en français) pour témoigner de son soulagement de toucher enfin terre et remercier Dieu.

La population de Guanahani lui donna un nom tainos qui l’accompagna pour le reste de ses voyages d’explorations. Guamakeniha (Soit le grand seigneur de la terre (ke) et de l’eau (ni)).

La population existante, appelée alors de façon erronée indienne, fut décimée en moins de vingt ans à cause des maladies et des mauvais traitements. En particulier ils furent déportés dans les mines d’or de l’île de Saint-Domingue dont la population avait elle-même déjà été exterminée au cours des 20 premières années de la colonisation.

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L’éphéméride du 11 octobre

Création officielle du parachute le 11 octobre 1802

Parachute
Le parachute est un dispositif destiné à freiner le mouvement, principalement vertical d’un objet ou d’un individu dans les airs. Historiquement, le parachute sert à rendre possible le retour au sol en bonne condition d’une personne abandonnant un aéronef, mais le terme a été appliqué à de nombreux dispositifs destinés à empêcher une chute ou à ralentir un appareil au moyen d’un dispositif semblable à un parachute de descente.

Le principal sport ou loisir qui en décline est le parachutisme. Il est utilitaire dans l’activité du parachutisme militaire.

Étymologie
Le mot parachute est constitué du préfixe para- (du latin paro (« parer, contrer »)) et du mot français chute (fait de tomber) : protection contre la chute. Le mot a été inventé par Louis-Sébastien Lenormand en 1785.

Classification
Il existe quatre sortes de parachutes :

Le dispositif constitué d’une voile destiné à ralentir la chute d’une personne ou d’un objet, en vue de se poser sain et sauf sur le sol. Il s’agit du frottement fluide qui freine la chute.
Par extension, le « parachute » est un dispositif en toile qui freine certains engins à l’atterrissage (voir l’article frein).

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L’éphéméride du 10 octobre

Fondation de l’Union Sociale et Politique des Femmes le 10 octobre 1903

La Women’s Social and Political Union (en français, Union sociale et politique des femmes) souvent désignée par son sigle WSPU, est une organisation féministe créée en 1903 et dissoute en 1917, qui a milité en faveur du droit de vote des femmes au Royaume-Uni.

Histoire
Fondation et débuts

La Women’s Social and Political Union est fondée le 10 octobre 1903 à Manchester par Emmeline Pankhurst et ses filles Christabel Pankhurst et Sylvia Pankhurst ; elles sont les leaders de ce mouvement. Les membres de la WSPU sont les premières à être connues sous le nom de « suffragettes ». Elles s’opposent aux organisations suffragistes, qu’elles estiment trop modérées. En 1905, Christabel Pankhurst crache sur un policier, ce qui entraîne plusieurs arrestations arbitraires visant la famille Pankhurst.

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L’éphéméride du 9 octobre

Promulgation de la loi abolissant la peine de mort le 9 octobre 1981

La peine de mort a été abolie en France en 1981, faisant ainsi de la France le seul pays à avoir procédé à des exécutions tout en étant membre de la Communauté économique européenne, ancêtre de l’Union européenne.

Contrairement à une idée répandue, ce n’est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.

Dernière décapitation à Fort-de-France, celle de Landry-Lambert Gau, le 22 juin 1965.

Histoire
Époque gauloise
Certains condamnés étaient conduits au lieu du supplice qui était le bord d’une falaise d’où ils étaient précipités.

César rapporte que les criminels étaient exécutés à l’occasion de grandes fêtes propitiatoires au cours desquelles ils étaient enfermés dans de grands mannequins de paille auxquels on mettait le feu1.

Époque gallo-romaine et Bas-Empire
Sous le Bas-Empire, les Romains utilisaient le crucifiement pour les voleurs et les vagabonds ; ils les envoyaient parfois contre des gladiateurs, voire des bêtes sauvages ou encore leur coupaient la tête[réf.

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