Publication de la loi contre le marronnage dans les Colonies le 1er février 1743
Le 1er février 1743, une déclaration du roi ajouta la peine de mort contre tout esclave surpris en marronnage, porteur d’armes blanches ou à feu. Le Code Noir de 1685 spécifiait déjà en son article 38: « L’esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois à compter du jour que son maître l’aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées et sera marqué d’une fleur de lys sur une épaule; et s’il récidive une autre fois à compter pareillement du jour de la dénonciation, aura le jarret coupé et sera marqué sur l’autre épaule; et la troisième fois, il sera puni de mort. »
Sources :
V. Schoelcher, Des colonies françaises, abolition immédiate de l’esclavage, 1842, réédition C.T.H.S., 1998, pages 102-103; Louis Sala-Molins, Le Code Noir, PUF, 1998, page 166.
ÉDIT relatif aux peines à inſtiger aux esclaves dans les colonies (1).
Versailles, 1er février 1743. (Moreau de Saint-Méry, III, 727. — Code de la Martinique. )
LOUIS, etc. La discipline des nègres esclaves que nos sujets des colonies françaises de l’Amérique sont obligés d’entretenir pour l’exploitation de leurs habitations, est un des principaux objets des soins que nous apportons à l’administration de ces colonies.