Catégorie : Yékri

Yékri, le journal des effervescences créoles

L’éphéméride du 22 mars

Fondation du Parti Progressiste Martiniquais le 22 mars 1958

Fondation et la présidence d’Aimé Césaire (1958-2005)
Le Parti progressiste martiniquais est créé le 22 mars 1958 par Aimé Césaire avec quelques compagnons dont Pierre Aliker, Aristide Maugée ou Georges Marie-Anne. Deux ans auparavant, le 24 octobre 1956, Aimé Césaire adressait à Maurice Thorez, secrétaire-général du Parti communiste français à l’époque, sa démission du PCF et de son groupe parlementaire, dans la célèbre Lettre à Maurice Thorez.

Lors du IIIe congrès du parti les 12 et 13 août 1967, le PPM adopte le mot d’ordre d’autonomie. Dans son discours de clôture, Aimé Césaire déclare « Cette indispensable conquête du pouvoir politique par le peuple martiniquais, nous, le PPM, nous pensons qu’elle ne peut se faire par l’accession de la Martinique à l’autonomie dans l’ensemble français… tout en restant dans le cadre français, nous entendons pouvoir prendre librement les décisions qui nous concernent au premier chef en tant que martiniquais et exécuter nous-mêmes ces décisions… par conséquent nous préconisons dès maintenant l’institution d’une assemblée délibérante martiniquaise souveraine dans un certain nombre de domaines lesquels sont à délimiter, et d’un exécutif martiniquais ».

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L’éphéméride du 21 mars

Début de la 3ème marche de Martin Luther King le 21 mars 1965

À Selma, Alabama, début de la 3ème marche de cinq jours de Martin Luther King et de huit mille militants des droits des Noirs, vers Birmingham, le 21 mars 1965..

Les Marches de Selma à Montgomery désignent trois marches de protestation, menées en Alabama en 1965 (les 7, 9 et 25 mars), qui ont marqué la lutte des droits civiques des Afro-Américains aux États-Unis. Elles furent le point culminant du mouvement pour le droit de vote, lancé par Amelia Boynton Robinson et son mari Samuel W. Boynton, à Selma dans l’Alabama.

Histoire

Des policiers de l’Alabama attendent les manifestants au pont Edmund Pettus.
Malgré le Civil Rights Act de 1964, l’inscription sur les listes électorales était rendue très difficiles (voire impossibles) pour les électeurs afro-américains dans de nombreux États du sud, dont l’Alabama du fait de l’opposition des autorités comme celle du gouverneur George Wallace et d’associations racistes comme le Ku Klux Klan.

Le 26 février 1965, dans le cadre d’une manifestation pacifique contre les obstacles mis à l’inscription sur les listes électorales à Marion (Alabama), le militant Jimmie Lee Jackson est abattu par un policie.

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L’éphéméride du 20 mars

Harriet Beecher Stowe publie La Case de l’oncle Tom le 20 mars 1852

La Case de l’oncle Tom (Uncle Tom’s Cabin) est un roman de l’écrivain américaine Harriet Beecher Stowe. Publié d’abord sous forme de feuilleton en 1852, il vaut le succès immédiat à son auteur. Le roman eut un profond impact sur l’état d’esprit général vis-à-vis des Afro-Américains et de l’esclavage aux États-Unis ; il est un des facteurs de l’exacerbation des tensions qui menèrent à la Guerre de Sécession2.

Stowe, née dans le Connecticut et pasteur à la Hartford Female Academy, était une abolitionniste convaincue. Elle centre son roman sur le personnage de l’oncle Tom, un esclave noir patient et tolérant autour duquel se déroulent les histoires d’autres personnages, aussi bien esclaves que blancs. Ce roman sentimental dépeint la réalité de l’esclavage tout en affirmant que l’amour chrétien peut surmonter une épreuve aussi destructrice que l’esclavage d’êtres humains.

La Case de l’oncle Tom est le roman le plus vendu du xixe siècle et le second livre le plus vendu de ce même siècle, derrière la Bible. On considère qu’il aida à l’émergence de la cause abolitionniste dans les années 1850.

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L’éphéméride du 19 mars

Départementalisation de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française et de La Réunion par la loi du 19 mars 1946.

La loi de départementalisation est une loi française adoptée en 1946 érigeant en départements les « quatre vieilles colonies » issues du premier empire colonial français : la Guadeloupe, la Martinique, La Réunion et la Guyane.

La loi a été adoptée à l’unanimité sur la proposition d’Aimé Césaire, le plus jeune parmi les députés d’outre-mer. C’est l’achèvement symbolique et effectif de l’intégration. Ces territoires sont alors séparés de l’Empire colonial : ils sont désormais administrés par des préfets dépendant du ministère de l’Intérieur.

Élaboration de la loi
La loi de départementalisation est issue de trois propositions de lois : la première, présentée par Léopold Bissol, concernait la Guadeloupe et la Martinique ; la deuxième, présentée par Gaston Monnerville, concernait la Guyane ; et la troisième, présentée par Raymond Vergès, concernait La Réunion.

Texte de la loi
* JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 1*

LOI no 46-451 du 19 mars 1946 tendant au classement comme départements français de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion et de la Guyane française.

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L’éphéméride du 18 mars

Henri Charrière, dit  » Papillon s’évade du camp forestier des Cascades en Guyane le 18 mars 1944

Henri Charrière est né le 16 novembre 1906 à Saint-Étienne-de-Lugdarès en Ardèche. Ses parents, Joseph Charrière et Marie-Louise Thierry, sont tous deux enseignants. Il est le troisième enfant et seul garçon de la fratrie. […] Il était connu dans la région d’Aubenas comme un Saint-Benoît (terme qui a l’époque désignait les malfaiteurs et qui désigne un quartier d’Aubenas peu fréquentable à cette époque). […]
Un soir de mars 1930, il est mêlé à une histoire de meurtre : un certain Roland Legrand, officiellement charcutier, officieusement souteneur, est blessé par balle d’un seul coup de revolver dans le ventre, à 3 h 30 du matin, il meurt le 27 mars, après avoir désigné son meurtrier par un mot : « Papillon ». Henri Charrière est suspecté, malgrè l’absence de preuves et de témoins; il niera toujours y avoir participé. |…]

Illustration : Graffiti de Papillon au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni.

Henri Charrière dit « Papillon »Henri Charrière fut jugé et condamné aux travaux forcés à perpétuité, au bagne en Guyane française, le 28 octobre 1931, pour le meurtre de Roland Legrand, meurtre qu’il a toujours nié.

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L’éphéméride du 17 mars

En Afrique du Sud le référendum sur la fin de l’apartheid se tient le 17 mars 1992

Le référendum sur la fin de l’apartheid est un référendum ayant eu lieu le 17 mars 1992 en Afrique du Sud. Destiné et réservé à la seule population blanche du pays, la question posée aux électeurs vise à obtenir leur soutien aux réformes lancées par le président Frederik de Klerk et de l’autoriser à poursuivre les négociations constitutionnelles, entamées en 1990, avec le Congrès national africain (ANC). L’objectif est de valider également l’abrogation des lois de l’apartheid. Le taux de participation atteint 85,08 % soit 2 804 947 votants sur les 3 296 800 membres du corps électoral. Le « oui » à la question posée remporte le soutien de 68,73 % des votants soit 1 924 186 personnes contre 31,27 % des votants qui s’y sont opposés soit 875 619 personnes. Sur les 9 circonscriptions référendaires, seule celle de Pietersburg dans le Nord-Transvaal a voté « non ».
Question soumise au référendum
« Do you support continuation of the reform process which the State President began on 2 February 1990 and which is aimed at a new Constitution through negotiation? 

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L’éphéméride du 16 mars

 La Révolte des Mokrani survient le 16 mars 1871.

La révolte des Mokrani, appelée localement Unfaq urrumi, la « guerre du Français » et en France l’insurrection de la Grande Kabylie, est survenue le 16 mars 1871 en Algérie. C’est la plus importante insurrection contre le pouvoir colonial français depuis le début de la conquête de l’Algérie en 1830 : plus de 250 tribus se soulèvent, soit un tiers de la population de l’Algérie. Elle est menée depuis la Kabylie des Bibans par le cheikh El Mokrani et son frère Boumezrag, ainsi que par le cheikh El Haddad, chef de la confrérie des Rahmaniya.

Illustration : Attaque de Bordj Bou Arreridj par les hommes du cheikh El Mokrani — Gravure de Léon Morel-Fatio, L’Illustration, 1871.

Contexte historique
L’Algérie en 1870
La seconde moitié de la décennie 1860 est dure pour la population algérienne : entre 1866 et 1868 surviennent des sécheresses, des hivers rigoureux, une épidémie de choléra et un séisme. Plus de 10 % de la population kabyle serait décédée durant cette période.

En 1870, du point de vue français, la conquête de l’Algérie (sans le Sahara) est terminée : depuis 1830, ont été successivement soumises la région d’Alger et les grandes villes côtières ; le beylik de Constantine en 1837 ; les beyliks d’Oran et du Titteri (Médéa) en 1847 (reddition d’Abd el-Kader) ; la Kabylie (campagnes de 1851 à 1857).

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L’éphéméride du 15 mars

Assassinat de Jules César le 15 mars de l’an 44 avant J-C

L’assassinat de Jules César est le résultat d’un complot de sénateurs romains qui se surnommaient entre eux les Liberatores et dont les chefs les plus renommés furent Marcus Junius Brutus et Caius Cassius Longinus. L’événement eut lieu à la curie de Pompée attenante au théâtre de Pompée durant les ides de mars (le 15 mars) de l’an 44 av. J.-C. Peu avant, le Sénat avait nommé Jules César dictateur à vie, ce que certains sénateurs n’acceptaient pas. Ils pensaient que le régime allait aboutir à une tyrannie et que Jules César se ferait couronner roi de Rome. L’assassinat eut comme résultat la guerre civile des Libérateurs suivie de la prise du pouvoir par Octave, qui allait devenir Auguste, premier empereur romain.

Le complot
Le premier complot sérieux a lieu à Narbonne à la fin de 45 av. J.-C., lorsque César y séjourne après ses victoires en Espagne. Caius Trebonius, l’ami et le légat de César pendant la guerre des Gaules, mais en semi-disgrâce parce qu’il avait été vaincu par les Pompéiens en Hispanie ultérieure, projette alors de le tuer et en parle avec Marc Antoine.

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L’éphéméride du 14 mars

Première de Macbeth, drame lyrique en quatre actes de Giuseppe Verdi au Théâtre de la Pergola de Florence, le 14 mars 1847.

Macbeth est un opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi, sur un livret de Francesco Maria Piave et Andrea Maffei, d’après la tragédie de William Shakespeare, représenté pour la première fois au Teatro della Pergola à Florence, le 14 mars 1847.
Macbeth avait été commandé pour le carnaval. Le théâtre dut ouvrir ses portes bien plus tôt que prévu et le public nombreux réserva un triomphe à cette œuvre.
Deux autres versions suivirent, une en français à Paris le 19 avril 18651 et la version finale en italien à Milan le 28 janvier 1874.

L’opéra fut repris au Théâtre Lyrique de Paris en 1865 avec quelques modifications. Mais la majorité de la partition se trouvait déjà dans la version italienne. Les deux adjonctions les plus importantes sont celles de l’air La luce langue au IIe acte et du ballet au IIIe. Il n’était pas possible en effet de faire représenter un opéra à Paris sans un ballet. Cette version était naturellement en français, mais le public fut à cette occasion nettement moins séduit que le public florentin de la première création.

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L’éphéméride du 13 mars

L’oncle Sam devient le symbole des États-Unis le 13 mars 1852.
Le gouvernement américain annule le Fugitive Slave Act le 13 mars 1862

Oncle Sam

Apparence et description en général

D’une manière conventionnelle, l’oncle Sam est représenté comme un grand homme blanc assez vieux, portant de longs cheveux blancs et une barbichette. Andrew Jackson, 7e président des États-Unis, a servi de modèle au personnage. Sa carrière politique commença lors de la guerre de 1812, et coïncide avec l’affirmation du personnage.

Drapeau des États-Unis.
Dans l’imagerie populaire, oncle Sam est coiffé d’un haut-de-forme aux couleurs de la bannière étoilée, porte un nœud papillon rouge, une queue-de-pie bleue (parfois étoilée) et un pantalon rayé rouge et blanc, le tout rappelant le drapeau des États-Unis.

Origine

L’oncle Sam et Britannia en 1918.
L’histoire initiale
L’origine de l’oncle Sam semble remonter à la guerre de 1812. Les militaires de la base de Troy (État de New York), recevant des caisses de viande marquées « U.S. », interprétaient avec humour ces initiales en « Uncle Sam » en l’honneur de leur fournisseur Samuel Wilson.

Après la Statue de la Liberté, à New York, oncle Sam est probablement la personnification la plus célèbre des États-Unis.

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L’éphéméride du 12 mars

Alfred Dreyfus est emprisonné à l’Île du Diable le 12 mars 1895

Déportation et détention à l’île du Diable

Dreyfus dans sa maison à l’île du Diable, 1898 (Stéréoscopie vendue par F. Hamel, Altona-Hambourg, collection Fritz Lachmund).
Le 21 février 1895, Alfred Dreyfus est embarqué sur le Ville-de-Saint-Nazaire, qui accoste à l’île Royale le 8 mars. Gardé secrètement sur l’île Royale, il pose pied sur l’île du Diable cinq jours plus tard.

Les conditions de détention sont pénibles : il est surveillé jour et nuit par des gardiens relevés toutes les deux heures. Il a interdiction de parler à ses geôliers, qui ne peuvent à leur tour lui parler. Sa liberté de mouvement est limitée aux 200 mètres à découvert entourant la case, local de 4 m sur 4 m, où il loge. Lucie, son épouse, n’est pas autorisée à le rejoindre contrairement aux lois de 1872 et 1873 Le climat équatorial est particulièrement éprouvant, chaleur et sécheresse alternant avec des pluies torrentielles.

À partir du 14 avril 1895, le prisonnier tient son journal mais l’interrompt le 10 septembre 1896 « tellement las, tellement brisé de corps et d’âme ».

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L’éphéméride du 11 mars

Le 11 mars 1990 des Mohawks de Kanesatake, Canada, érigent une barricade symbolique contre l’agrandissement du terrain de golf d’Oka, ce qui conduira à la crise d’Oka.

La crise d’Oka est un événement politique marquant qui opposa les Mohawks au gouvernement québécois puis canadien, durant l’été 1990 (11 juillet – 26 septembre). La crise demandera l’intervention de l’armée canadienne après l’échec d’une intervention de la police provinciale québécoise. Les Mohawks, (en mohawk Kanien’kehá:ka, historiquement Agniers) sont l’une des Six-Nations iroquoises, lesquelles sont, d’ouest en est : les Tuscaroras, les Sénécas (Tsonnontouans), les Cayugas (Goyogoins), les Onondagas (Onontagués), les Oneidas (Onnéiouts) et les Mohawks.

Depuis quelque temps les relations entre Mohawks et Québécois allochtones sont tendues à Oka. Des conflits s’éternisent au sujet du zonage et de la construction. La ville veut imposer ses règlements sur tous les terrains à Oka mais les Mohawks n’acceptent pas sa juridiction. Un projet s’organise pour construire un centre de désintoxication pour autochtones et un groupe de citoyens s’y opposant se mobilisent. Plusieurs interventions policières d’envergure ont aussi lieu dans les communautés mohawks dans l’année avant la crise.

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L’éphéméride du 10 mars

Le juge Rodney Melville lance un mandat d’arrêt à l’encontre de Michael Jackson le 10 mars 2005

Le juge Rodney Melville lance un mandat d’arrêt à l’encontre de Michael Jackson qui ne s’est pas présenté au début de son audience du jour. Le chanteur, jugé pour abus sexuel sur mineur, recevrait des soins pour un problème de dos. Le juge donne une heure à Michael Jackson pour se présenter devant le tribunal sous peine de payer une caution de trois millions de dollars (2,2 millions d’euros) et il peut même se présenter à son procès en pyjama.

Accusations d’abus sexuels sur mineurs
Sans cesse à la recherche d’une enfance qu’il n’a jamais vraiment connue, ce dont témoigne par exemple sa chanson Childhood, Michael Jackson, souffrant du syndrome de Peter Pan, s’est progressivement construit un univers onirique au sein de son Ranch de Neverland. Sa proximité avec les enfants a fait naître des rumeurs et donné lieu à deux accusations d’abus sexuel sur mineur. Incidemment, chacune des deux accusations a été déposée quelques mois après la diffusion d’un des principaux entretiens télévisés auxquels l’artiste a participé, respectivement l’Oprah Winfrey Show (10 février 1993) et Living with Michael Jackson (diffusé le 3 février 2003).

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L’éphéméride du 9 mars

Napoléon Bonaparte épouse Joséphine de Beauharnais le 9 mars 1796.

Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais, née le 23 juin 1763 aux Trois-Îlets en Martinique et morte le 29 mai 1814 au château de Malmaison à Rueil-Malmaison, est la première épouse de l’empereur Napoléon Ier de 1796 à 1809. À ce titre, elle est impératrice des Français de 1804 à 1809 et reine d’Italie de 1805 à 1809.

Joséphine est née dans une grande propriété de la Martinique d’une famille de Békés. Elle arrive en métropole après son mariage avec Alexandre de Beauharnais, figure de la Révolution française exécuté durant la Terreur ; durant cette période, Joséphine est emprisonnée plusieurs mois. Fréquentant les salons parisiens, elle rencontre le général Bonaparte avec qui elle se remarie. Ce second mariage lui permet de devenir impératrice, mais elle se heurte à l’hostilité de sa belle-famille et à son incapacité à donner un héritier. Napoléon divorce d’elle, et elle se retire dans son domaine de Malmaison. Malgré son mariage stérile avec Napoléon, Joséphine a une importante postérité grâce aux enfants de son premier lit.

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L’éphéméride du 8 mars

  • Le massacre de Gnadenhütten a lieu le 8 mars 1782
  • La journée internationale des droits des femmes est fixée le 8 mars en 1914

Le massacre de Gnadenhütten a eu lieu vendredi 8 mars 1782 pendant la guerre d’indépendance des États-Unis, dans l’Ohio. 96 Amérindiens chrétiens dont 60 femmes et enfants ont été massacrés par un groupe de miliciens de Pennsylvanie, en représailles aux incursions effectuées par un autre groupe d’Amérindiens, alliés aux britanniques.
Les habitants de Gnadenhütten étaient tous des membres des tribus Lenapes et de l’Église moravienne, ils étaient restés neutres pendant la guerre d’indépendance à cause de leurs convictions religieuses et pacifistes. Pourtant, la centaine de civils amérindiens (dont une majorité de femmes et d’enfants) ont été sauvagement assassinés et scalpés par ces miliciens pennsylvaniens commandés par le colonel David Williamson (en).

Journée internationale des droits des femmes

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L’éphéméride du 7 mars

Guadeloupe : les premiers droits politiques sont accordés aux Libres de couleurs le 7 mars 1833

Le Conseil colonial de Guadeloupe adopte, par 118 voix contre 6, le projet visant à accorder les droits politiques aux hommes de couleur libres. En 1831, une ordonnance royale leur avait timidement accordé les droits civils parce qu’on craignait une vive opposition des colons, grands propriétaires détenteurs de richesses sur les îles.

A l’époque, la loi française spécifiait que pour être électeur il fallait payer un cens de 200 francs et pour être é1u un cens de 300 francs. Ces chiffres ont été portés à 300 et 600 en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane. II fallait de plus justifier de Ia possession dans la colonie de valeurs mobilières ou immobilières de 30 000 francs en Guadeloupe et en Martinique, de 20 000 francs en Guyane. Portée à la Chambre des députés, la loi fit l’objet d’une discussion du13 au 23 avril et parut au moniteur le 1″ mai.

Sur son accueil, le Courrier de 1a Guadeloupe publie ceci : « Il est des esprits chagrins pour lesquels la gêne des temps présents comparée à l’aisance des temps passés est une cause intarissable de regret pour ces derniers, de diatribe contre les autres ; incapables de rien apprécier sans être soumis à à cette double impression, ils répandent amèrement leur bile sur tout ce qui se présente comme de nouvelles institutions.

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L’éphéméride du 6 mars

L’opéra La traviata de Verdi est présenté pour la première fois au Théâtre La Fenice à Venise le 6 mars 1853.

La traviata est un opéra en trois actes de Giuseppe Verdi créé le 6 mars 1853 à La Fenice de Venise sur un livret de Francesco Maria Piave d’après le roman d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias (1848) et son adaptation théâtrale (1852).

Victime d’une distribution défaillante, l’œuvre s’est heurtée, lors de sa création, à l’incompréhension du public, dérouté par un drame romantique au caractère intimiste, privé de la distance héroïque traditionnelle et servi par un réalisme musical inaccoutumé. Mais, reconnue à sa juste valeur dès les représentations suivantes, La traviata est devenue au xxe siècle l’une des œuvres les plus jouées dans les opéras de par le monde. L’œuvre de Verdi a bénéficié du talent d’interprètes exceptionnels comme Maria Callas et Renata Scotto qui savaient allier prouesses vocales et qualités dramatiques, ou comme plus récemment Anna Netrebko et Pretty Yende.

Lire sur Madinin’Art : « La Traviata » opéra en trois actes de Giuseppe Verdi

Œuvre parmi les plus célèbres du répertoire, elle fait partie, avec Rigoletto (1851) et Il trovatore (1853), de la « trilogie populaire » qui a conféré à Verdi, de son vivant, une gloire internationale incontestée.

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L’éphéméride du 5 mars

Arrivée de « l’Évangile » à Tahiti le 5 mars 1797

L’Arrivée de l’Évangile est une fête commémorant l’ancrage à Tahiti le 5 mars 1797 du navire des missionnaires chrétiens à l’origine des premières conversions autochtones au protestantisme. En Polynésie française, le 5 mars est une fête légale et un jour férié et chômé.
Illustration : Le Duff, navire missionnaire, arrivant à Tahiti
Rencontre entre tahitiens et missionnaires chrétiens.
Au milieu du XVIIIe siècle, le Royaume de Grande-Bretagne est secoué par le Grand réveil. En 1795, la Société missionnaire de Londres est créée afin d’envoyer des évangélisateurs dans les mers du Sud. James Wilson prend le commandement de son navire le Duff (en).

Le 24 septembre 1796, le Duff prend la direction des mers du Sud.

Le 5 mars 1797, le navire de la Société missionnaire de Londres arrive dans la baie de Matavai (aujourd’hui située sur le territoire des communes de Arue et de Mahina) sur les côtes septentrionales de l’ile de Tahiti. Les missionnaires sont accueillis par Pōmare II. Peter Hagerstein, un marin déserteur, servit de truchement entre les missionnaires et le roi.

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L’éphéméride du 4 mars

Création du ballet Le lac des cygnes au Théâtre Impérial Bolchoï le 4 mars 1877.

Le Lac des cygnes (en russe : Лебединое озеро / Lebedinoïe ozero) est un ballet en quatre actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski (opus 20) et un livret de Vladimir Begitchev inspiré d’une légende allemande.

Historique
En 1871, Tchaïkovski profite de ses vacances pour composer un petit ballet, Lebedinoïe ozero, destiné aux enfants de sa sœur.

Lorsque, au cours de l’été 1875, l’Intendant du grand théâtre de Moscou, Vladimir Pétrovitch Begitchev, lui demande de composer un ballet, Tchaikovski accepte immédiatement d’autant que la proposition est lucrative (Tchaïkovski touchera 5 000 roubles pour sa peine) et que le compositeur confie, dans une lettre à son ami Rimski-Korsakov, rêver depuis longtemps de « [s’]essayer à ce genre de musique ». Bégitchev, en collaboration avec son danseur étoile du Théâtre Impérial Bolchoï Vassili Fiodorovitch Gelzer, a personnellement préparé le livret à partir de légendes et contes divers — dont le Voile dérobé tiré des « contes populaires des Allemands » de Johann Karl August Musäus. Tchaikovski a à l’esprit les ballets de Léo Delibes et plus particulièrement Coppélia.

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L’éphéméride du 3 mars

Création de l’opéra Carmen de Georges Bizet à l’Opéra-Comique le 3 mars 1875.

Carmen est un opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet, sur un livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d’après la nouvelle Carmen, de Prosper Mérimée. Créée le 3 mars 1875 à l’Opéra-Comique sous la direction d’Adolphe Deloffre, l’œuvre ne rencontra pas le succès escompté, ce qui affecta beaucoup le compositeur. Ce dernier a pris une revanche posthume éclatante, puisque aujourd’hui Carmen est l’un des opéras les plus joués dans le monde.

Argument
L’action se passe à Séville (ville du Sud de l’Espagne) et dans les environs, au début du XIXe siècle.

Acte I – La place
Le prélude est l’un des plus célèbres de l’histoire de la musique : c’est un Allegro giocoso débordant au rythme joyeux et bondissant correspondant au motif de la corrida, entrecoupé d’abord par un petit thème du quatrième acte (où l’alguazil se fait copieusement huer) puis par le motif de la chanson d’Escamillo. Il est suivi immédiatement par un sombre Andante moderato dont le caractère inquiétant et frissonnant marque le thème du destin funeste, il sera joué aux moments clefs de l’opéra (Carmen jette la fleur à José, Micaëla convainc José de partir…) et résonnera à toute volée à la fin du duo final.

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L’éphéméride du 2 mars

Ernest Renan publie une édition « grand public » de son essai « La vie de Jésus » le 2 mars 1864.

Renan publie le 2 mars 1864 sous le titre Jésus une édition « grand public » sans les notes ni la critique des sources, et en retranchant ou atténuant de nombreux passages. Il annonce dans l’avertissement: « Je crois que beaucoup de vrais chrétiens ne trouveront dans ce petit volume rien qui les blesse. ». Cette édition qui a un grand succès n’attire pas l’attention des critiques.

La Vie de Jésus est un essai d’Ernest Renan, publié en 1863. C’est le premier volume d’un projet plus vaste, l’Histoire des origines du christianisme (huit volumes publiés entre 1863 et 1883). Ce best-seller européen fait scandale notamment en France car le philologue et historien présente Jésus comme une haute personnalité morale, rejetant sa divinité et toute intervention du surnaturel.

Historique
Cet essai résulte de notes de lectures et d’ébauches consignées au jour le jour dans des carnets de Renan, prises lors de l’expédition française en Syrie et au Liban à laquelle il participe en 1860-1861.

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L’éphéméride du 1er mars

Dernière manifestation explosive de la Soufrière lors de la crise éruptive, débutée en juillet 1976, le 1er mars 1997.

La Soufrière, surnommée « vié madanm la » en créole guadeloupéen, littéralement « la vieille dame » en français, est un volcan en activité situé sur le territoire de la commune de Saint-Claude en Guadeloupe, dans le parc national du même nom, dans le Sud de l’île de Basse-Terre. La commune de Basse-Terre, chef-lieu du département et région d’outre-mer, se trouve à une dizaine de kilomètres au sud-ouest et les chutes du Carbet sur son flanc est. C’est le seul volcan actif de l’île, actuellement à l’état de repos éruptif.

La Soufrière fait partie d’un ensemble volcanique comprenant plusieurs bouches éruptives qui, en plus du dôme de lave principal, a formé plusieurs autres dômes, cônes (Morne Carmichaël, la Citerne, etc.) et cratères ; des sources chaudes et zones de fumerolles sont apparues au niveau des zones les plus actives.

Géographie
Situation, topographie

Le sommet de la Soufrière, appelé La Découverte, culmine à une altitude de 1 467 mètres ; c’est le plus haut sommet de la Guadeloupe et des petites Antilles.

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L’éphéméride du 29 février

Le film Autant en emporte le vent remporte 8 trophées à la cérémonie des Oscars le 29 février 1940.

Le 29 février est un jour intercalaire. C’est le 60e jour de l’année du calendrier grégorien et du calendrier julien en cas d’année bissextile.Il y a eu un 29 février en 2000, 2004, 2008, 2012, 2016. Le prochain viendra en 2020, ensuite en 2024, 2028, etc.
Ce jour n’existe que tous les quatre ans (rythme des années bissextiles) du calendrier julien. Dans le calendrier grégorien on exclut en outre les millésimes divisibles par 100 mais non par 400, comme 1700, 1800, 1900 ; ainsi les années 2000 et 2400, divisibles par 400, sont bissextiles, en revanche 2100, 2200 et 2300 ne le seront pas.
Dans le calendrier républicain français, le jour intercalaire ajouté lors des années sextiles ne se situait pas à cette période de l’année, mais à l’automne, lors du jour de la révolution, situé au-delà des cinq journées des sansculottides, soit approximativement le lendemain du 21 septembre.
28 février – 29 février – 1er mars (ou, exceptionnellement, 30 février)

Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) est un film américain de Victor Fleming réalisé en 1939, adapté du roman du même nom de Margaret Mitchell paru en 1936.

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L’éphéméride du 28 février

Le dernier empereur aztèque, Cuauhtémoc (l’aigle qui tombe) est exécuté par les Espagnols le 28 février 1525

Cuauhtémoc (vers 1497 – Acalán 1525) fut le dernier tlatoani mexica et constitue l’un des mythes de la conception indigéniste de la nation mexicaine. Son nom signifie littéralement « aigle descendant », du nahuatl cuāuhtli (aigle) et temōc (descente) ; par extension, ce nom peut être interprété comme la métaphore de « Celui qui fond tel un aigle (sur l’ennemi) »1, ou du soleil couchant, car l’aigle symbolise le soleil dans la culture mexica.

Cuauhtémoc est aussi appelé Cuāuhtemōctzin, « tzin » étant une marque de noblesse en nahuatl, l’équivalent du « Don » espagnol. Le nom de Cuauhtémoc a plusieurs transcriptions différentes dans les chroniques des conquistadors : Guamatzin, Guatemuz, Guatimuza, Guatimozin… Il est l’un des nombreux héros nationaux mexicains.

Résistance contre les Espagnols
Cuauhtémoc était le fils d’Ahuitzotl et le cousin de Moctezuma II. Il est le chef de la triple alliance de Mexico-Tenochtitlan-Texcoco-Tlacopan à la mort de Cuitlahuac, lequel avait lui-même succédé à Moctezuma. Cuauhtémoc prit pour épouse Tecuichpoch, la fille de Moctezuma et de Teotlacho.

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L’éphéméride du 27 février

L’ indépendance de la République dominicaine est proclamée le 27 février 1844.

La République dominicaine, en espagnol República Dominicana, est un pays des Grandes Antilles, Caraïbes. Elle occupe environ les deux tiers de l’île d’Hispaniola, en mer des Caraïbes, Haïti occupant le tiers ouest de l’île. L’espagnol est la langue officielle de ce pays qui compte plus de 10 millions d’habitants.

Nom du pays
Le nom de République dominicaine a été institué par la constitution de 1844 (en espagnol, qui est la langue officielle, le pays se nomme : República Dominicana) qui commence ainsi : « Les députés des peuples de l’ancienne partie espagnole de l’île de Saint-Domingue décrètent… » Son origine se trouve dans le nom de la capitale, Saint-Domingue (Santo Domingo en espagnol), elle-même baptisée en l’honneur de saint Dominique de Guzmán.

La République dominicaine n’a pas d’appellation officielle courte. Cependant, il en existe plusieurs officieuses :

La « Dominicaine » ; cette appellation est peu usitée en français mais on trouve plus facilement ses équivalents anglais « Dominican » et espagnol « Dominicana » ;
« Saint-Domingue », par extension du nom de la capitale du pays, puisque c’est le substantif duquel dérive « dominicaine ».

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