La loi sur la déportation des Indiens est promulguée le 28 mai 1830
L’Indian Removal Act (en français : « loi sur le déplacement des Indiens » ou « loi sur la déportation des Indiens ») est une loi des États-Unis, proposée par le président Andrew Jackson, votée par le Congrès les 24 avril et 26 mai 1830 et signée par le président le 28 mai 1830, qui ordonne la déportation des Amérindiens vivant dans les territoires situés entre les treize États fondateurs et le Mississippi vers un territoire situé au-delà de ce fleuve. Elle concernait 60 000 personnes.
Politique américaine à l’égard des Amérindiens
Cette loi représente une rupture dans l’attitude officiellement adoptée par les colons américains à l’égard des premiers occupants du sol. Jusqu’en 1800, 98 % des Blancs vivent sur 7 % du territoire américain, à l’est des Appalaches, sans gêner les vingt millions d’Amérindiens qui vivent à l’ouest. De 1806 à 1830, 50 tribus seront déportées, sous la menace d’expéditions punitives. À l’est, les États-Unis tolèrent les Amérindiens, jusqu’en 1830, pour autant qu’ils adoptent un mode de vie « civilisé », c’est-à-dire l’abandon du nomadisme, la pratique de l’agriculture, l’abandon de la propriété collective des terres et l’adoption de la démocratie.