Catégorie : Sorties Martinique

Le Jardin de Balata

j-d-m-05En 1982, Jean-Philippe Thoze, artiste paysagiste passionné de botanique, entreprend d’offrir une nouvelle vie à la maison familiale délaissée et à son iardin installé sur le flanc oentu d’un mome. ll compose un jardin botanique paysager d’unè richesse rare. Les allées nous conduisent à la découverte d’inestimables collections constituant de multiples scènes contrastées, mêlant lignes, touffes, espaces dégagés et aquatiques où se mêlent les ports magnifiques, les couleurs et les senteurs des fleurs tropicales dont la précieuse rose de porcelaine.

En contrebas de la tenasse de l’habitation, la ligne droite d’une longue allée bordee de majesfueux palmiers royaux donne ouverture et probndeur au jardin. Au-delà, l’exceptionnelle variété de Broméliacées est installée sur des souches de fougères arborescentes disposées dans un ordonnancement strict.

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L’Habitation Anse-Latouche et son zoo

j-d-m-04Un parc paysager a été créé autour des ruines de l’habitation de I’Anse Laiouche fondée au milieu de 17ê- » siècle et détruite lors de l’éruption de la montagne Pelée en 1902.

L’habitation sucrière de l’Anse Latouche, fondée avant 1643, est, probablement, la plus ancienne habitation de la Martinique.
La résidence principale et les installations agro-industrielles étaient situées dans cette petite vallée dont les eaux de la rivière actionnaient le moulin à sucre, alors que les terres cultivées se trouvaient sur les hauteurs environnantes.
Pendant plus de deux siècles et demi, les activités de l’Habitation furent nombreuses et variées : cacao, tabac, indigo, farine de manioc, sucre et rhum. Il y avait également une forge et une poterie. Habitée, pendant quelque temps, par le Gouverneur de la Martinique, elle fut le site en 1717 d’une célèbre révolte des planteurs, « le Gaoulé ».
Le 8 mai 1902, la plantation fut détruite par l’éruption de la Montagne Pelée mais les vestiges sont nombreux et témoignent qu’elle était bien l’une des plus importantes et complexes habitations de l’époque. La résidence principale était entourée d’un jardin à la française au milieu duquel fut construit un jet d’eau.

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Le Jardin des Papillons

j-d-m-03Le jardin est installé au creux d’un vallon où coule la rivière Latouche. L’eau, n’est pas seulement une présence et un murmure, elle :st un des acteurs essentiels à la vie de cet espace voué à la conservation d’espèces végétales et animales en üoie de disparition.

Le Pterocarpus officinalis, arbre endémique des forêts marécageuses de la Martinique. victime de l’urbanisation d l’île, trouve ici un refuge. Le bambou est également, non seulement planté et conservé, mais utilisé pour des constructions exemplaires (charpente et couverture de carbets, instruments de musique).

Le jardin est la reconstitution du biotope du majestueux papillon nommé Monarque. seule espèce parmi les lépidoptères effectuant ue migration saisonnière du Canada vers le Mexique. Ce papillon. dangereusement menacé d’extinction, a besoin de plantes associées se développant en milieu humide pour se reproduire : Asclépias, Cassia Alata, Passiflore. Avant de partir vers de lointaines contrées ce magnifique insecte se laisse admirer…

Le cheminement tracé dans ce vallon propice à la sérénité, invite le promeneur à suivre les allées pavées et à franchir plusieurs ponts en bambous ou, en ciment imitant le bois (style « rocaille »).

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Le Jardin des Ombrages

j-d-m-02Le jardin botanique paysager est installé au creux d’un vallon logé au cœur de la forêt tropicale humide. Le ruisseau qui l’habite lui est essentiel comme il l’était au fonctionnement de la distillerie Viviès au 19ème siècle: une allée porte le nom de « chemin du murmure » dont  un coté est tapissée de « misère ». L’allée était le lieu de rassemblement des esclaves. [ NDLR]

Les ruines de l’ancien établissement industriel mangées par la végétation et les éléments de machineries délaissés accueillant fougères et impatiences constituent les fabriques à l’entrée du jardin avant d’en découvrir le cœur.

Lire les témoignages de Myriam Barthélémy et de Claire Palmiste

Le visiteur franchit la porte en bambous qui marque l’entrée de « L’Allée de la Reine », en pente douce pavée de galets ronds, et pénètre un univers végétal où les plantes maîtrisées, plantées selon un projet défini de découverte botanique, luttent pour leur survie : le fond du tableau est l’exubérance envahissante de la forêt libre d’elle-même. Cette sensation est d’autant plus forte aujourd’hui que ce jardin a été dévasté par le cyclone Dean en 2007 et en garde malheureusement les blessures ouvertes.

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Le Jardin de Mme Servé

j-d-m-01Depuis trente-cinq ans Mme Servé mêle les plantes pour la beauté de leurs feuillages, de leurs fleurs ou de leurs vertus, dans le jardin qui enveloppe sa maison. Elle surprend leurs secrets intimes que seuls les colibris peuvent entendre, mais les poètes savent écouter…

C’est mon jardin…
Aux couleurs bleues de ma mémoire mosaïque
de senteurs, lxora, quisqualis, chèvrefeuille,sellourn.
C’est mon jardin..,
De chants d’oiseaux, de musique et de vent, miette de vie relatant, mon histoire à ceux qui passent ou qui s’arrêtent.
C’est mon jardin…
Petit arpent t discret où mes blessures secrètes laissent dans les chemins sinueux leur dépouille de trente ans.
C’est mon jardin…
Il a la majesté des grands arbres Araucaria, palmiers, manouiers. fouoères arborescentes. Mille frisotis de miel circulent dans leurs ramures où abeilles et petites vies se délectent.
C’est mon jardin…
Planche salvatrice de plantes foisonnantes de vertus, menthe, à tous maux, citronnelle, thé Chine et thé pays.
C’est mon jardin du goût…
Epices et aromates vivent au rythme de la cueillette et des odeurs qui s’échappent de ma cuisine : bois d’Inde, poivre, cannelle, muscade, thym et oignon pays.

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L’Habitation Clément et ses jardins

Photo Jean-Baptiste Barret

Classée au titre des monuments historiques en 1996
Le François
Depuis le bourg du François, prendre la route du Saint-Esprit (D6) sur 2 km.
Site exceptionnel par sa richesse architecturale et son histoire, l’Habitation Clément a su conserver sa fonction industrielle d’origine, tout en développant une politique patrimoniale et culturelle à la portée de tous. Ce lieu unique réunit tout à la fois une maison de rhum centenaire, un domaine patrimonial, et un centre d’art contemporain dirigé par la Fondation Clément.
L’Habitation Clément est aujourd’hui un vaste domaine de 160 hectares, niché dans la commune du François, au sud-est de la Martinique.
Site exceptionnel par sa richesse architecturale et son histoire, l’Habitation Clément accueille chaque année plus de 150 000 visiteurs venus découvrir cet endroit qui a su conserver sa fonction agricole et industrielle d’origine, tout en développant une politique patrimoniale et culturelle à la portée de tous. Au cœur des plantations de canne à sucre et de banane, ce lieu unique réunit tout à la fois, la mémoire martiniquaise, une maison de rhum centenaire et un centre d’art contemporain animé par la Fondation Clément.

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