Du Ghana à l’Indonésie, en passant par le Tibet ou le Japon, on ne traite pas la mort et les défunts de la même manière. Festifs, codifiés, extravagants voire carrément surprenants, voici cinq rituels funéraires encore suivis dans le monde.
Japon : des baguettes et des os
La majorité de la population japonaise organise ses funérailles selon des rites bouddhistes. Si elles varient dans les détails, les cérémonies sont, dans les grandes lignes, similaires : « Veillée funéraire la nuit du décès, cérémonies d’adieux le lendemain, crémation le surlendemain, seconde cérémonie au temple et dépôt des ossements dans la tombe le jour de la crémation, retrouvailles et recueillement de la famille le 7e jour après le décès, puis la même chose, mais le 49e jour », détaille Cléa Patin, dans la revue Ebisu, qui publie en langue française des articles de recherche, des traductions commentées, des textes de conférence inédits ainsi que des comptes rendus d’ouvrages, dans le domaine des études japonaises.
Cléa Patin, qui a effectué plusieurs études de terrain au Japon, décrit précisément, en 2006, les rituels auxquels elle a assisté, après la mort de la grand-mère de son compagnon japonais.