— Lucien Cidalise Montaise —
« Croyant éphémère », chaque fois que l’Actualité cible un évènement meurtrier, malheureusement survenu à des humains, je suis touché, peiné, révolté. Ce contrat à durée indéterminée que j’ai passé avec la petite histoire, me permet de « zapper » avec elle. D’où la dénonciation de l’impudence, la cruauté, l’intolérance…le racisme et pour finir l’esclavagisme qui s’inscrit dans le monde.
D’où le sang qui coule partout, mais surtout dans les pays qui méprisent les Droits de l’Homme, fiers d’être leaders.
J’en ai assez d’être Noir pour les uns, j’en ai assez d’être Nègre pour les autres. J’ai des pleurs à vendre, des gémissements à faire entendre. J’affirme que je SUIS et devant le mépris de la non reconnaissance, du dégoût à clamer et de la haine à me faire pardonner. Les cibles meurtries du racisme sont toujours les mêmes. Noires, minoritaires, exploitées, contraintes aujourd’hui de subir les caprices des Trump, Bolsonaro et ceux d’ici, valets de ces exploiteurs.
J’ai pourtant accepté d’assumer, de porter cette couleur comme un lien qui me rattache à mon peuple et d’en être fier. Au point d’en avoir comme une cloche d’angélus, une affligeante sensation de mourir en détails chaque fois qu’un homme, une femme, un vieillard, un enfant appelés Noirs ou Nègres sont assassinés, attirant la balle raciste et fatale.