Catégorie : Sociologie

Que tous les pédocriminels tremblent !

— George Arnaud, de Culture Egalité —
Dans les situations de violences sexuelles, la libération de la parole des enfants a toujours été difficile, parce que l’agresseur c’est un père, un frère, un oncle, un cousin, un ami de la famille… Pression du prédateur, pression familiale, pression religieuse, culpabilité, honte, incompréhension…

Les temps ont changé messieurs les agresseurs. Autant vous dire, au nom de nos mères qui ont fermé la bouche pour que la famille ne se disloque pas, en nos noms, qui avons subi vos mains baladeuses, vos insinuations, vos remarques sur les «bonnes femmes», que nos filles reprendront le flambeau. Le comité du 8 mars

Autant de barrières qui empêchent l’enfant de comprendre ce qu’il vit et de pouvoir parler ! Ensuite, les adultes à qui l’enfant se confie ne le croient pas, ferment les yeux et les oreilles. L’important pour eux est de préserver la réputation de la famille. Pendant ce temps, ces enfants, le plus souvent des filles, supportent, subissent ces violences dont les conséquences polytraumatiques sont terribles.

Dans cette société, de manière quasi normale, la misogynie et le sexisme favorisent l’exploitation des corps des femmes et des jeunes filles, jusqu’à les considérer comme des objets au service du désir masculin, jetables dès lors qu’il ne correspond plus à ce désir.

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Chick Corea meurt d’un cancer à 79 ans

« Je veux remercier tous ceux qui, tout au long du voyage, ont aidé à faire briller les feux de la musique », a-t-il indiqué dans un message rédigé avant sa mort, selon le communiqué préparé par son équipe.

« J’ai l’espoir que ceux qui ressentent l’envie de jouer, d’écrire, de se produire en spectacle, puissent le faire. Si ce n’est pour eux-mêmes, alors pour nous autres. Pas seulement parce que le monde a besoin de plus d’artistes, mais parce que c’est plus amusant », a-t-il ajouté.

Le cancer du musicien « n’a été découvert que très récemment », précise le communiqué.

Compositeur et pionnier des claviers électriques et électroniques, Chick Corea était, avec Herbie Hancock et Keith Jarrett, l’un des pianistes les plus influents du XXe siècle.

Ses morceaux comme Spain, 500 Miles High ou La Fiesta sont devenus des classiques.

Originaire du Massachusetts, fils d’un trompettiste de jazz, Chick Corea a appris le piano avant de savoir lire, puis s’est également mis à la batterie, vers 11 ans.

Inscrit à l’Université Columbia à New York à sa sortie de l’école secondaire, il arrive à New York en 1959.

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La décrépitude démographique : problème n° 1 de Martinique

— Par Gerry L’Étang —

Alors qu’approche la mère des batailles politiques martiniquaises : l’élection dans quelques mois (juin ?) de l’assemblée et de l’exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), il est plus urgent que jamais d’intégrer dans le débat politique le problème principal, démographique, auquel se trouve affronté le pays.

L’INSÉÉ établissait qu’au 1er janvier 2017, il y avait 372 594 habitants en Martinique. Cet organisme estimait que deux ans plus tard, soit au 1er janvier 2019, il n’y avait plus que 363 480 habitants dans l’île, et qu’en dix ans, cette dernière avait perdu en moyenne 3 300 habitants par an (avec une accélération les dernières années), soit une baisse annuelle de 0,8% de sa population.

Les perspectives sont encore plus sombres. Le site PopulationData.net, qui recense les données démographiques mondiales, estime qu’au 1er janvier 2021, l’île n’a plus que 355 094 habitants et que leur diminution est désormais de 1,03% par an. Et selon les projections des Nations Unies, la Martinique comptera dans trente ans, en 2050 donc, 300 000 habitants. A ce compte, on peut craindre que le pays ne perde dans moins d’un siècle l’intégralité de sa population.

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Complices

—- Communiqué du Collectif du 8 mars —

Une bombe a explosé sur les belles plages carte postale de Martinique.C’est une lettre qui a tout déclenché… Elle est écrite avec fébrilité, on le sent, elle est écrite avec le cœur, on le sent aussi… Elle est écrite avec la peur au ventre, ça aussi on le sent.

Trois femmes, Barbara, Karine, Valérie ont décidé de dire stop. Stop à la belle impunité qui voulait nous enfoncer nos douleurs, notre rage au fond de la gorge. Elles ont osé hâter la fin du temps des Orphée. Faire tomber les statues qui trônent fièrement dans nos mythologies patriarcales créoles.

Il parlait bien, il était charismatique, s’impliquait pour les damnés de la terre… et dans le même temps il piétinait l’innocence de fillettes. Cela nous rappelle trop d’autres prédateurs. Aujourd’hui Marc Pulvar est déboulonné de son piédestal. Trois femmes, ont pris la main des trois petites filles d’alors et leur ont dit que plus jamais on ne les fera taire. Merci Barbara, merci Karine, merci Valérie…

Marc Pulvar aujourd’hui, Emile Largen hier, et à chaque fois, une espèce de silence de cathédrale des médias «officiels» de notre pays, et de nos élu.e.s!

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L’éducation des enfants blancs dans les colonies à l’époque de l’esclavage des Noirs

— Par Raphaël Adjobi —

A ma connaissance, l’éducation des enfants blancs dans les colonies est un sujet jamais étudié par les historiens. Par exemple, aucun historien français ne s’est intéressé à la vie que menaient les émissaires des royaumes européens, administrateurs des nombreux forts servant de prisons aux captifs africains avant leur déportation vers les Amériques. Une étude aurait montré comment étaient élevés leurs enfants dans ce cadre. On ignore tout de ces hommes – jamais des femmes ? – jusqu’à leur nom. Alors que le seul Noir qui a géré un « barracon » – de très moindre importance qu’un fort – sur la côte de Guinée est connu : il s’agit du Brésilien métis Chacha. Rien non plus sur la vie de famille des colons européens dans les Amériques. Or, il nous semble important d’aborder ce thème pour bien comprendre comment le système esclavagiste du « colonat » – ou d’occupation d’une terre étrangère et son exploitation par un peuple pour son profit personnel – a pu se perpétuer durant des siècles. En effet, savoir comment on éduque un colon – pour ne pas dire comment on le fabrique – c’est étudier un élément clef du mécanisme de la domination de l’homme blanc qui, depuis qu’il a quitté l’Europe pour s’implanter sous d’autres cieux, ne s’est jamais intégré aux populations locales.

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L’écrivain, scénariste et metteur en scène Jean-Claude Carrière est mort à l’âge de 89 ans

Jean-Claude Carrière, est un écrivain, scénariste, parolier, metteur en scène et acteur français, né le 17 septembre 1931 à Colombières-sur-Orb et mort le 8 février 2021 à Paris.

Il se définit comme un « conteur ». Se partageant entre le cinéma, le théâtre et la littérature, travaillant souvent sur des adaptations, tant pour le théâtre que pour le cinéma ou la télévision, il rencontre très fréquemment un succès critique et public.

Biographie
Vie et carrière
Né dans une famille de viticulteurs à Colombières-sur-Orb, Jean-Claude Carrière passe son enfance dans ce village. Pendant son enfance, il pratique le bilinguisme occitan-français. Alors qu’il a 14 ans, sa famille s’installe à Montreuil-sous-Bois, où ses parents prennent la gérance d’un café.

Ancien élève du lycée Voltaire puis du lycée Lakanal à Sceaux et de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, après une licence de lettres et une maîtrise d’histoire, il abandonne rapidement sa vocation d’historien pour le dessin et l’écriture.

En 1957, il publie son premier roman, Lézard, et rencontre Jacques Tati et Pierre Étaix6 avec qui il co-signe des courts et des longs métrages. À ses débuts, il publie également plusieurs romans d’épouvante chez Fleuve noir, sous le nom de Benoît Becker (pseudonyme collectif utilisé par divers auteurs travaillant pour cet éditeur) et écrit des articles sur le cinéma dans Carrefour.

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“Comment puniriez-vous cette esclave ?” : question posée à des collégiens aux États-Unis

Capture d’écran d’une question polémique posée le 1er février aux élèves d’un collège à Sun Prairie, dans le Wisconsin, aux États-Unis. « Comment puniriez-vous cette esclave ? », peut-on lire. © Facebook

Texte par : La rédaction des Observateurs

Pour marquer le premier jour du Black History Month, une commémoration annuelle, en février, de l’histoire de la diaspora africaine aux États-Unis, un collège de Sun Prairie (Wisonsin) a posé une question pour le moins étrange aux élèves d’une classe de sixième : “Comment puniriez-vous cet esclave ?”. En colère, des parents d’élèves ont posté des captures d’écran du cours sur les réseaux sociaux. 

L’établissement Patrick Marsh Middle School a posé la question suivante, “Comment puniriez-vous cette esclave ?”, aux élèves pendant un cours d’études sociales, en ligne, censé aborder les pratiques envers les esclaves dans l’ancienne Mésopotamie. “Une esclave se tient devant vous. Cette esclave a manqué de respect à son maître en lui disant : “je ne suis pas ton esclave !”, peut-on lire.

Les élèves étaient invités à donner leur proposition, alors qu’une case indiquait également que selon le Code de Hammurabi” – un texte juridique de Mésopotamie daté d’environ 1750 av.

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« Quatre siècles de chansons grivoises et paillardes aux  Antilles-Guyane » par Esther Eloidin

Publication aux Caraïbéditions de l’essai de Esther Eloidin, universitaire et musicologue, intitulé Quatre siècles de chansons grivoises et paillardes aux Antilles-Guyane qui sort le le 19 février 2021.

I. DÈS LE BERCEAU…

Chers parents, vous avez tous chanté des comptines à vos enfants. Nous vous faisons grâce des berceuses françaises telles « Au clair de la lune« , « Ne pleure pas Jeannette« , « A la claire fontaine » et bien d’autres chansons obscènes soufflées à l’oreille de vos tout-petits. Arrêtons-nous juste un instant sur notre répertoire antillo-guyanais.

Il n’est pas sûr qu’après avoir découvert le sens caché de ces textes, vous continuerez à les entendre de la même façon.

Cela est aussi vrai pour les chansonnettes des cours de récréation. Certaines, apparues à partir des années 60, relevaient carrément de l’obscénité pure et dure. Pas sûr que ces jeunes d’alors osaient les chanter à tue-tête devant leurs parents ou leurs enseignants.

Au-delà de leur fonction divertissante, que nous révèlent ces chansons ?

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« Bichonner les morts et accompagner les vivants », la mission d’une chambre mortuaire à l’épreuve du Covid

« Notre boulot, c’est de bichonner les défunts et d’accompagner le deuil des familles, mais avec le Covid, c’est beaucoup de logistique »: privés d’une partie de leur mission à cause de l’épidémie, le quotidien des agents de la chambre mortuaire de l’hôpital Beaujon à Clichy a été bouleversé.

Jeudi matin, deux agents sortent de la chambre à basse température le corps d’une dame pour le présenter une dernière fois à ses proches. Élégamment habillée, elle est maquillée « juste » avec son rouge à lèvre, « je la trouvais belle ainsi« , décrit pudiquement Nada Benkhemassa, agent de la chambre mortuaire, en installant le corps dans le « salon de départ« , une salle épurée à la lumière tamisée. 

« Nous faisons le maximum pour que les patients soient présentables et apaiser ainsi la souffrance des familles« , explique l’aide-soignante, arrivée « par hasard » dans le métier. 

Sa journée se poursuit avec l’habillage et le toilettage d’une vieille dame. En fond sonore Cherie FM, elle lave délicatement son visage avec un gant, puis la revêt d’une jupe, d’un pull en laine et de ses chaussons.

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Le dépeuplement de la Martinique : ira-t-on vers une substitution choisie ? 

Par Yves-Léopold Monthieux
Depuis les derniers chiffres de l’INSEE sur la démographie décroissante, des spécialistes et autres observateurs se penchent sur ce phénomène qui pourrait être déterminant pour les choix politiques à venir. Ces chiffres tombent à point nommé pour nourrir des projets en vue de l’élection de la Collectivité territoriale de Martinique. Deux intellectuels connus, le sociologue André Lucrèce et l’anthropologue Gerry Létang, apportent leur éclairage sur la nature du problème jusqu’à, pour le second nommé, esquisser une solution. Pour expliquer la décroissance de la population de ce début de siècle, le premier a cru devoir se référer à des déclarations politiques du passé.
Est-il encore besoin, en effet, de faire appel à des propos tenus par des leaders indépendantistes pour qui, loin de se préoccuper d’avenir démographique de Martinique, il s’agissait de faire feu de tout bois pour combattre le système politique français en vigueur. Edouard Glissant, membre fondateur du FAGA, le grand frère de l’OJAM, est cité pour sa métaphore douteuse : « Le pays, vidé de son sang jeune sera sans ressort et pourra être tenu en toute quiétude ».

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Le guitariste Hilton Valentine, fondateur du groupe The Animals, est mort

Le guitariste britannique Hilton Valentine, membre fondateur du groupe de rock « The Animals », connu pour sa reprise du morceau « The House of the Rising Sun », est décédé vendredi à l’âge de 77 ans, a indiqué son label ABKCO Music.

« Valentine était un guitariste précurseur qui a influencé le son du rock and roll durant des décennies », a salué ABKCO Music sur Twitter vendredi.

Né le 21 mai 1943 à North Shields (nord-est de l’Angleterre), Hilton Valentine avait fondé The Animals en 1963 avec le chanteur Eric Burdon, le bassiste Chas Chandler, l’organiste Alan Price et le batteur John Steel.

Ce groupe de musiciens issus de la classe ouvrière s’était fait mondialement connaître en 1964 avec une reprise d’une chanson traditionnelle de folk américaine, The House of the Rising Sun, qui est resté plusieurs semaines en haut du hit-parade au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. En 1965, ils chantent une reprise de la chanson de Nina SimoneDon’t Let Me Be Misunderstood, qui cartonne elle aussi. Après la dissolution du groupe en 1966, Hilton Valentine avait enregistré un album solo, « All in Your Head ».

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Martinique, décroissance démographique, les vraies raisons

— Par André Lucrèce, Écrivain, Sociologue —

Notre pays connaît une indiscutable décroissance démographique. C’est un sujet suffisamment grave pour ne point se satisfaire d’explications relevant de lieux communs, lesquels résultent d’un spontanéisme simpliste. Vieillissement de la population et déficit migratoire nous amènent donc à un premier constat : il convient d’analyser une situation qui relève d’une transition démographique d’une grande brutalité avec des conséquences économiques et sociales peu enviables.

Au début des années 1960, les moins de vingt ans constituent 50% de la population martiniquaise. Nous sommes alors dans une situation économique défavorable. La crise qui frappe en particulier toute l’économie de plantation touche les travailleurs agricoles et provoque la fermeture les unes après les autres des usines productrices de sucre. Deux immigrations en résultent : l’une vers Fort-de-France avec le développement d’une ceinture populaire autour de cette ville et l’autre vers la France qui exprime à cette époque un important besoin de main-d’œuvre.

La conjoncture est aussi politique. Décembre 59, où la jeunesse fut active et engagée, est passé par là, l’OJAM (Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste Martiniquaise) se manifeste quelques temps plus tard, la question de l’autonomie se fait entendre, la révolution cubaine est constituée en modèle par certains martiniquais, la guerre d’Algérie est en cours, des grèves d’ouvriers agricoles se terminent le plus souvent dans le sang.

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A La Réunion, sur les traces d’un pénitencier pour enfants

— Par Jérôme Talpin —

Archéologues et historiens étudient les vestiges d’une « colonie pénitentiaire agricole » où, au XIXe siècle, les mineurs vagabonds et les petits voleurs étaient envoyés afin d’être « redressés » par des prêtres qui les exploitaient.

Enfoui dans une végétation tropicale dévorante, un ensemble de murs moussus et de ruines de bâtiments apparaît, vestige de la colonie pénitentiaire d’Ilet à Guillaume qui, entre 1864 et 1879, a accueilli entre 3 000 et 4 000 mineurs incarcérés. Le site est perdu sur les hauteurs de Saint-Denis, à plus de deux heures et demie de marche du village de Saint-Bernard. Depuis l’unique sentier d’accès, on le distingue grâce à sa forme en triangle. Niché à 700 mètres d’altitude, ce petit plateau est posé sur une crête et cerné par de vertigineux remparts au fond desquels coulent la rivière Saint-Denis et le Bras Guillaume.

« Une prison sans barreaux tant les évasions étaient rendues difficiles », décrit Pascale Moignoux, autrice de Graine de Bagnard. Ce roman, paru en 2006 (Surya éditions), a sorti de l’oubli ce pénitencier pour enfants fondé par les missionnaires de la Congrégation du Saint-Esprit et du Saint-Cœur de Marie, sur le modèle de celui ouvert à Saint-Ilan, en Bretagne, en 1843.

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L’artiste d’avant-garde Sophie, également productrice et DJ, est morte à l’âge de 34 ans

L’Ecossaise avait notamment collaboré avec Madonna, Vince Staples, Flume ou encore Charli XCX.

Sophie Xeon, dite Sophie, est une musicienne de musique électronique et autrice-compositrice-interprète britannique, née le 17 septembre 1986 à Glasgow et morte le 30 janvier 2021 à Athènes en Grèce.

Biographie
Enfance et formation
Sophie Xeon naît le 17 septembre 1986 assignée homme1, à Glasgow en Écosse, ville où elle grandit. Elle débute la musique à l’âge de huit ans4 et dès ses dix ans rêve de ne s’adonner qu’à la musique électronique, passion qui lui vient de son père, qui l’emmenait dans des rave-parties en passant des enregistrements de ce genre musical.

Sophie Xeon étudie la sculpture dans une école d’art, mais elle explique plus tard, en 2018, qu’elle préfère « sculpter le son »5. En parallèle de ses études, elle est DJ pour des mariages.

Débuts à Berlin
Sophie Xeon quitte ensuite l’Écosse et gagne Berlin. Elle intègre le groupe punk Motherland, au sein duquel elle commence ses premières expérimentations personnelles sous le nom, stylisé en majuscules, Sophie, dont elle dit qu’il « sent bon et fait penser à de la crème hydratante ».

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Le mouvement «Black Lives Matter» proposé pour le Nobel de la paix

Le prix sera attribué en octobre. L’an dernier, il avait couronné le Programme alimentaire mondial.

Le mouvement contre les inégalités raciales «Black Lives Matter», qui a été ravivé l’an dernier par la mort de l’Américain noir George Floyd, a été proposé pour le prix Nobel de la paix par un parlementaire norvégien.

Fondé en 2013 aux Etats-Unis, le mouvement «est devenu l’un des plus puissants mouvements mondiaux de lutte contre l’injustice raciale», a déclaré samedi 30 janvier à l’AFP Petter Eide, député de la Gauche socialiste (SV). «Il a débuté il y a quelques années aux États-Unis (…) puis s’est étendu à de nombreux autres pays, renforçant la prise de conscience sur l’importance de la lutte contre l’injustice raciale», a-t-il poursuivi.

Après la mort de George Floyd, un Américain noir tué par un policier blanc en mai 2020 aux Etats-Unis lors d’une arrestation par la police, «Black Lives Matter» a interpellé de nombreuses institutions dans le monde pour réclamer du changement et une meilleure représentation. Selon Petter Eide, il «a ouvert le débat et (attiré) l’attention dans de nombreux pays».

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Décès de l’écrivain Michel Le Bris, fondateur du festival Étonnants Voyageurs

L’écrivain Michel Le Bris, qui a promu une « littérature-monde » et fondateur du festival « Etonnants voyageurs », est décédé à Janzé (Ille-et-Vilaine) à l’âge de 77 ans dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris auprès de ses proches et du président du conseil régional de Bretagne.

« Je vous confirme que Michel est parti cette nuit des suites d’une longue maladie« , a indiqué à l’AFP une proche de l’écrivain.  

« C’est avec une profonde tristesse que j’apprends le décès de Michel Le Bris. Lui qui disait +ma Bretagne est une île qui contient toutes les autres+, avait compris la force des mots, de l’imaginaire, des voyages« , a déclaré le président du conseil régional de Bretagne Loïg Chesnais-Girard dans un communiqué de presse. 

Né le 1er février 1944 à Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), dans une famille très modeste, Michel Le Bris, après un détour par un lycée versaillais, est diplômé d’HEC en 1967. Il est rapidement happé par mai 68 et l’effervescence qui suivra. 

Directeur de La Cause du peuple en 1970, il se retrouve huit mois en prison à la Santé pour « délit d’opinion« .

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« Charlie », le journal qui ne voulait pas mourir

 Le Monde en face mardi 26 janvier à 20.50 sur France 5

En septembre 2020, au palais de justice de Paris, un procès s’ouvre pour juger ceux qui ont participé à la tentative meurtrière de destruction d’un journal qui n’a pour seules armes que quelques dessins. Ce procès historique, c’est celui de ces journées de janvier 2015, quand la France assiste à la mort en direct d’un journal dont la rédaction est sauvagement assassinée, celle-là même qui avait fait renaître Charlie Hebdo en 1992. 2020 : dans un bunker, à Paris, une nouvelle rédaction épaulée par les victimes et les proches des victimes de l’attentat de 2015 fait toujours vivre la liberté d’expression… À partir du procès des attentats de janvier 2015 et en immersion dans la rédaction actuelle du journal, le documentaire reviendra en archives, en témoignages et en dessins sur l’histoire de Charlie Hebdo, ce journal qui refuse de mourir pour défendre notre fondamentale liberté d’expression. Un film historique et patrimonial pour un combat indispensable.

Documentaire (90 min – 2020) – Réalisation Hugues Nancy – Production 10.7 Productions, avec la participation de France Télévisions

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« Nègre », ce mot lourd du racisme et des crimes qui l’ont forgé

— Par Anne Chemin —

Les débats autour d’un match du PSG ou d’un roman d’Agatha Christie illustrent comment ce terme reste imprégné de la tragédie de l’esclavage et de la colonisation. La fierté de la négritude revendiquée dans les années 1930 ne suffit pas à effacer ce passé.

C’est un mot de cinq lettres dont la « claquante sonorité réveille comme un coup de fouet dans une plantation de canne à sucre ou de coton », estime l’écrivain haïtien Dany Laferrière. Un mot né au XVIe siècle qui, aujourd’hui encore, brûle « la boîte vocale, langue, palais, dents et gorge qui le produisent », ajoute la romancière Anne-Marie Garat. Le terme « nègre » n’appartient pas au registre banal de la conversation ordinaire : il porte en lui la tragédie de l’esclavage, de la colonisation et du racisme. S’il pèse des tonnes, poursuit l’écrivaine dans Humeur noire, qui sort début février chez Actes Sud (304 pages, 21,80 euros), c’est parce qu’il conserve l’empreinte du « poids colossal des crimes qui l’ont forgé ».

Un arbitre de football roumain en a fait l’expérience, un soir de décembre 2020, sur le terrain du Parc des Princes.

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En Guadeloupe, le décès d’un homme après un contrôle de gendarmerie suscite l’incompréhension

—  Par Marion Briswalter —

Le 21 novembre, un Guadeloupéen de 67 ans a été admis en « détresse respiratoire » et état de « tétraplégie » aux urgences de Pointe-à-Pitre. L’homme est aujourd’hui décédé. Une enquête judiciaire est ouverte « contre X » pour « homicide involontaire ».

Une tension glaçante baigne la commune de Deshaies depuis le 21 novembre 2020, date à laquelle Claude Jean-Pierre, ancien maçon de 67 ans, a été contrôlé par deux gendarmes. Quelques minutes après l’interpellation, il est envoyé en urgence au centre hospitalier universitaire (CHU) de Pointe-à-Pitre en « détresse respiratoire » et état de « tétraplégie » selon sa famille et leurs avocats.

Le jeune retraité décédera douze jours plus tard, le 3 décembre. Fait rare, l’intervention des deux militaires auprès de l’homme alors qu’il était au volant de sa voiture et venait de se garer à leur demande a été filmée de manière fortuite par une caméra de vidéosurveillance de la mairie de Deshaies. Selon le gendre du défunt, Christophe Sinnan-Ragava, qui a eu accès à l’enregistrement de la scène mais que Mediapart n’a pas pu regarder, Claude Jean-Pierre a été extrait avec « violence » de son véhicule par les « deux gendarmes », auteurs du « contrôle routier ».

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Coq, cloches ou cigales: le Parlement consacre « le patrimoine sensoriel » des campagnes

Paris – Chant du coq ou des cigales, effluves de crottin de cheval ou d’étable… le Parlement a adopté définitivement jeudi, par un ultime vote du Sénat, une proposition de loi introduisant la notion de « patrimoine sensoriel » des campagnes dans le droit français.

A l’initiative du groupe centriste, la chambre des territoires a approuvé à main levée, sans modifications, une proposition de loi UDI-Agir déjà adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale. 

L’affaire a été bouclée en une demi-heure, le temps qui restait au groupe à l’issue de l’examen du texte relatif aux crimes sexuels sur mineurs. 

Le secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité Joël Giraud a salué « une bonne proposition de loi de défense de la ruralité« , notant que « la vie à la campagne suppose d’accepter quelques nuisances« . 

Alors que les bruits et effluves campagnards peuvent donner lieu à divers litiges, les sons et odeurs caractérisant les espaces naturels entrent désormais dans le code de l’environnement. Une consécration qui permet de les inscrire dans le patrimoine commun de la nation. 

Pour le rapporteur du texte au Sénat, Pierre-Antoine Levi, « la symbolique est forte« .

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L’encyclopédie Wikipédia, rare rescapée des débuts utopiques du Web, fête ses 20 ans

Septième site le plus visité au monde, Wikipédia compte plus de 55 millions d’articles publiés dans 309 langues

« Wikipédia, c’est le plus grand bien commun numérique ». L’encyclopédie en ligne gratuite, l’un des derniers « dinosaures » de l’Internet libertaire et participatif, fête ses 20 ans. « Un petit miracle » à l’heure du triomphe des Gafam et de l’Internet marchand, décrit ainsi l’historien Rémi Mathis, ex-président de l’association Wikimedia France.

Créé le 15 janvier 2001 par l’Américain Jimmy Wales avec un but non lucratif, Wikipédia ambitionnait de réunir sur une même plateforme en ligne les savoirs de la planète grâce à des millions de contributeurs bénévoles. Le succès fut immédiat. Le premier site a été développé en anglais, les Wikipédia allemand et suédois ont suivi en mars 2001, et peu après dix autres – dont le français, l’italien, le chinois, le russe et le catalan.

Plus de 55 millions d’articles publiés dans 309 langues

Septième site le plus visité au monde, Wikipédia compte plus de 55 millions d’articles publiés dans 309 langues. Le contenu de chaque site est autonome : pas de traductions mais des contributions originales, parfois complétées par des robots à partir de données publiques.

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#MeTooInceste, des centaines de victimes témoignent sur Twitter

« J’avais 5 ans. 40 ans d’amnésie traumatique« , « Mon père. De mémoire, de mes 6 à 12 ans« , « J’ai pas trop l’habitude de faire ça sur les réseaux sociaux mais bon je me lance.. j’avais 12 ans, il en avait 21, c’était mon cousin« , « J’avais 8 ans quand tu as commencé à abuser de moi« , « J’avais entre 11 et 14 ans. C’était mon frère« .

Depuis ce samedi 16 janvier, des centaines de victimes d’inceste prennent la parole sur le réseau social Twitter avec le hashtag #MeTooInceste.

Trois ans après le hashtag #Metoo qui a permis à la parole des femmes d’accéder à l’espace public et médiatique au sujet des violences sexuelles, la publication du livre de la juriste française Camille Kouchner, « la Familia Grande », crée un nouveau mouvement de prise de parole massive et publique sur Twitter.

Une violence fréquente et genrée

Il y a quelques jours, Les Grenades publiaient une enquête sur le sujet : L’inceste, une violence fréquente et genrée.

Comme pour le mouvement MeToo sur les agressions sexuelles en 2017, je préfère dire qu’on commence à écouter les victimes plutôt que de dire qu’elles commencent à parler.

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L’apprenti boulanger guinéen de Besançon a été régularisé

Besançon – Stéphane Ravacley, le boulanger de Besançon en grève de la faim depuis plus d’une semaine pour protester contre l’expulsion de son apprenti guinéen, s’est réjoui auprès de l’AFP de l’annonce jeudi de la régularisation du jeune homme par la préfecture de la Haute-Saône.

« Laye est régularisé ! Et il reprend le travail mardi !« , a jubilé M. Ravacley, joint par téléphone à l’issue d’un entretien avec le secrétaire général de la préfecture. 

La préfecture a confirmé dans un communiqué que le jeune apprenti avait été « admis au séjour en France après l’examen de nouvelles pièces apportées à son dossier« , qui ont notamment permis « d’établir formellement son état civil, en lien avec les autorités consulaires de la République de Guinée« . 

La préfète Fabienne Balussou a ainsi décidé de délivrer un titre de séjour à Laye Fodé Traoré, 18 ans, prenant également en compte « son parcours d’intégration jusqu’alors exemplaire » et « ses perspectives d’insertion professionnelle« , à savoir une formation complète auprès du boulanger bisontin. 

A l’annonce de sa régularisation, Laye a « pratiquement pleuré« , a confié son maître d’apprentissage qui entend désormais l’embaucher. 

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« Que valent nos souhaits quand ils sont mis en balance avec la réalité ? »

— Par Laurent Cypria, Président du Forum Territorial de la Jeunesse Martiniquaise (FTJM) —

En cette fin d’année 2020 qui fut la mère des souffrances pour beaucoup et alors qu’un nouveau soleil vient se lever sur nos espoirs, il serait pertinent de nous demander s’il est encore permis de rêver et donc de souhaiter.

Souhaiter demande de l’optimisme et il est certain que nous n’en manquons pas.
Souhaiter demande de l’altruisme pour allumer une étincelle d’espoir dans les yeux de ceux qui ont perdu un proche, ou de ceux qui noient leurs chagrins dans les succédanés éphémères de leur choix.
Souhaiter demande de faire table rase des souffrances du monde pour dépoussiérer son cœur.
Souhaiter demande de la tendresse pour replacer l’amour au-dessus des désillusions sentimentales.
Souhaiter demande la candeur de l’enfance, la volonté de la jeunesse, la sagesse de la vieillesse.
Souhaiter c’est refuser que l’ombre n’envahisse les jours qui sont réservés pour l’avenir.

Donc oui, nous pouvons souhaiter.

Oui, nous devons souhaiter.

Oui, nous voulons souhaiter …

Oui, mais que devons-nous nous souhaiter ?

Nous devons souhaiter la santé avec rage.

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La mort de Colette Janvion, militante féministe

—Communiqué de l’UFM —

C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que nous avons appris le décès subit de notre ancienne vice-présidente, Colette Janvion, survenu le samedi 9 janvier dernier à Paris.

Militante de l’UFM depuis de nombreuses années, Colette a été membre du COPIL (Comité de Pilotage), secrétaire au Bureau puis vice-présidente élue au congrès de 2014.

Elle était également la membre du bureau référente du pôle Accueil et Accompagnement des femmes. Elle a travaillé très efficacement auprès de l’équipe professionnelle.

Discrète mais très présente et efficace au sein du Bureau et dans les actions menées par l’association, Colette a aussi dignement représenté l’UFM à l’extérieur, notamment auprès de la Fédération Nationale Solidarité Femmes.

Cadre de santé et appelée à de nouvelles fonctions en France, elle a été contrainte de démissionner du Bureau de l’UFM en mars 2020, tout en continuant à suivre assidûment nos actions, en sa qualité d’adhérente.

Mais le covid-19 en a décidé autrement.

Nous lui rendons un hommage chaleureux. Nous garderons en mémoire son humanité, sa bonne humeur, son sérieux, sa participation active à la construction de notre association.

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