Le journaliste a été enlevé il y a deux mois au Mali par un groupe djihadiste
Une centaine de personnes se sont réunies ce mardi à Bamako, et un nombre équivalent à Paris, pour réclamer la libération du journaliste français Olivier Dubois, deux mois jour pour jour après son enlèvement au Mali par un groupe djihadiste, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Mardi matin, des confrères et amis d’Olivier Dubois se sont rassemblés à la Maison de la presse de Bamako, où une photo du journaliste avait été accrochée, ainsi qu’une grande pancarte noire sur laquelle était écrit #FreeOlivierDubois (Libérez Olivier Dubois).
« Amplifier la mobilisation »
« Je suis très émue, j’ai confiance dans le Mali et dans la France, tout le monde a un but commun, qu’Olivier rentre auprès de ses enfants, à qui il manque », a déclaré à la tribune l’ex-compagne et mère de ses deux enfants, Déborah Al Hawi Al Masri. Il faut « amplifier la mobilisation au Mali et en France » et « ne pas lâcher prise car, sans ça, ceux qui veulent cacher la vérité l’emporteront », a dit sur place à l’AFP l’ex-ministre malien des Affaires étrangères et ancien journaliste Tiébilé Dramé.