Catégorie : Sociologie

Journées Nationales de la Croix Rouge française

Du 22 au 30 mai2021, une semaine pour soutenir les actions de solidarité locale

La Croix Rouge compte sur tous pour financer ses actions sociales et ses actions d’urgence et de secourisme

Comme chaque année, depuis 1934, la quête est un rendez-vous incontournable pour tous les volontaires de la Croix Rouge française. Durant une semaine, ils iront à la rencontre du public pour collecter les dons indispensables à la poursuite des actions de solidarité locale.

La situation sanitaire ne doit pas nous empêcher d’aller vers nos concitoyens, nous adapterons les moyens des collectes pour respecter les gestes barrières.

Du 22 au 30 mai 2021, des milliers de volontaires de la Croix Rouge française seront mobilisés pour présenter leurs projets et obtenir les soutiens indispensables à l’accompagnement des plus vulnérables, qui connaissent depuis le début de la crise sanitaire, des difficultés encore plus profondes. C’est particulièrement vrai sur nos territoires.

De l’aide alimentaire et vestimentaire, à l’accompagnement des personnes en situation de grande précarité, de l’accès aux soins et à la santé, au soutien psychosocial, des premiers secours aux dispositifs d’urgence suite à une catastrophe naturelle, les acteurs de la Croix Rouge française, bénévoles et salariés, se mobilisent et agissent au cœur des crises mondiales comme en proximité.

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Quel calendrier pour la nouvelle carte d’identité au format carte bancaire?

À la suite de son expérimentation dans l’Oise, le déploiement de la nouvelle carte nationale d’identité se poursuit dans de nouveaux départements à compter du lundi 17 mai 2021. Quand votre département sera-t-il concerné par la délivrance de cette carte au format carte bancaire (comme le nouveau permis de conduire) ? Un arrêté paru au Journal officiel le 13 mai 2021 précise le calendrier de son déploiement. Service-Public.fr vous rappelle les caractéristiques de cette nouvelle carte qui vise à lutter contre la fraude et l’usurpation d’identité.

Le calendrier de déploiement

Depuis le 15 mars 2021 : l’Oise.

Depuis le 29 mars 2021 : la Seine-Maritime et La Réunion.

À partir du 17 mai 2021 : l’Aisne, le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, le Calvados, l’Eure, la Manche, l’Orne, la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, les îles Wallis et Futuna, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie ainsi que les Terres australes et antarctiques françaises.

À partir du 31 mai 2021 : Paris, l’Essonne, le Val-de-Marne, les Yvelines, le Val-d’Oise, la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne, les Hauts-de-Seine, les Ardennes, l’Aube, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, les Vosges.

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Théâtres parisiens : La cruelle alternative de mai 2021.

Manifeste de Wajdi Mouawad, directeur du Théâtre de la Colline, à Paris – 20 Mai 2021

À celles et ceux qui, / Innombrablement innombrables, /  Ne comprennent pas grand-chose, /  Ni à la non-ouverture de certains théâtres, / Ni aux mouvements de contestation qui les occupent, / Ni à ce qui les oppose, /  Ni à ce qui les relie.

Dans la famille des streptocoques, il en est un, fasciite nécrosante¹, mieux connu sous l’appellation de bactérie mangeuse de chair, qui correspond assez bien à la situation. Une dévoration née du piège dans lequel nous, directions des théâtres et occupants, sommes tombés, piège dont nous sommes en grande partie responsables, celui de devoir sacrifier soit le théâtre soit la révolte. Reprendre les activités de l’un, c’est diminuer la nécessité de l’autre, privilégier la force de l’autre, c’est empêcher l’un.

À croire que c’est une faiblesse de l’orgueil humain, sa démesure, dont les auteurs grecs n’ont eu de cesse de nous mettre en garde, qui nous conduit à retomber sur cette idée christique du sacrifice, ce streptocoque de la destruction qui exige que pour que quelque chose puisse exister, il faille nécessairement égorger quelque chose d’autre.

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Une exposition sur l’esclavage met les Pays-Bas face à leur passé colonial

. Amsterdam – Des fers à entraver les chevilles d’un esclave aux côtés du portrait d’un couple de notables amstellodamois enrichi grâce à l’esclavage : une exposition inédite consacrée au passé colonial des Pays-Bas s’ouvre mardi à Amsterdam.

. L’exposition du Rijksmuseum raconte l’histoire de dix personnes, dont des esclaves et des propriétaires de plantations, faisant la lumière sur le rôle des Pays-Bas dans l’esclavage dans les Caraïbes, au Brésil, en Asie et en Afrique du Sud. 

. Le musée souhaite rouvrir le débat aux Pays-Bas, qui ne se sont jamais formellement excusés pour leur rôle dans la traite des esclaves, même si le mouvement Black Lives Matter semble avoir fait bouger les lignes. 

. . « . C’est une page de l’histoire nationale, pas seulement pour un petit groupe mais pour chacun d’entre nous. « , déclare auprès de l’AFP Valika Smeulders, qui dirige le département d’histoire du Rijksmuseum. 

. . « . Le passé colonial est un élément important de notre histoire nationale. Il était donc opportun, vu que cela ne s’était pas fait auparavant, de présenter une exposition sur l’esclavage.

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Petit manuel critique d’éducation aux médias – Pour une déconstruction des représentations médiatiques

— Par Nils Solari, Sophie Eustache —

Le collectif La Friche [1] et EDUmédia [2] ont publié aux éditions du Commun le 12 mars 2021 un « Petit manuel critique d’éducation aux médias », sous-titré « Pour une déconstruction des représentations médiatiques ». Soulignons que, outre une approche critique de l’éducation aux médias, l’ouvrage rapporte des initiatives concrètes ayant vu le jour bien avant que la puissance publique ou les médias traditionnels ne se préoccupent de la question.

Dans un contexte politique post-attentat, où l’éducation aux médias a été érigée en moyen de lutte contre la radicalisation par les pouvoirs publics [3], ce « Petit manuel critique d’éducation aux médias » défend une éducation aux médias émancipatrice et populaire, et pose l’EMI comme question politique : « La nécessité de développer l’éducation aux médias et à l’information (EMI) fait aujourd’hui consensus, spécialement lorsqu’on l’envisage à destination des jeunes. Pourtant, cette unanimité masque des disparités réelles tant dans les objectifs assignés à l’EMI, qu’au niveau des dispositifs, pratiques et postures pédagogiques qui conditionnent sa mise en œuvre.

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Ce que les Français doivent à Napoléon

— Par Jacky Dahomay —

Si commémorer, c’est se souvenir ensemble, il y a toujours un risque qu’une commémoration prenne la tournure d’une célébration. Fidèle à sa dialectique du « en même temps », c’est ce risque qu’a pris le président de la République, Emmanuel Macron, en allant déposer une gerbe de fleurs sur la tombe du célèbre empereur. C’est à l’évidence une célébration, ce qu’avait refusé de faire – mis à  part Georges Pompidou- les différents présidents  de la V° République, Nicolas Sarkozy y compris. Napoléon Bonaparte mérite-t-il une célébration ?

Répondre à une telle question, c’est d’abord s’interroger sur le sens du poids que constitue l’épisode napoléonien dans la constitution de l’identité nationale française. Avec Emmanuel Macron, comme président de la République, c’est la République qui vient de célébrer un empereur, Napoléon Bonaparte. Incontestablement, Napoléon est la figure la plus importante de l’histoire de France, avec Louis XIV et Colbert. La monarchie absolutiste, dans sa lutte contre l’empereur et le Pape, a joué un rôle indéniable dans la formation de la nation française. Comprendrait-on pour autant que la République puisse célébrer la monarchie ?

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Et si l’Évangile selon Marc avait été écrit par une femme ?

Pasteur protestant et spécialiste du Nouveau Testament, François Vouga éclaire sous un jour nouveau le premier des quatre évangiles, en émettant l’hypothèse que son auteur serait une femme.

— Propos recueillis par Youness Bousenna —

Entretien. François Vouga, professeur de théologie spécialiste du Nouveau Testament aux universités de Wuppertal et de Bielefeld (Allemagne), aime prendre les textes bibliques de biais. Dans Moi, Paul ! (Bayard, 2005), il imaginait déjà une confession de l’apôtre ; puis, dans Evangile et vie quotidienne (Labor et Fides, 2006), il revisitait le Nouveau Testament afin d’en montrer la portée concrète pour nos contemporains.

C’est, en quelque sorte, un mélange de ces deux intentions qui constitue son dernier ouvrage, L’Evangile d’une femme. Une lecture de l’Evangile de Marc (écrit avec la pasteure Carmen Burkhalter), essai littéraire singulier dans lequel ce pasteur protestant tente de se mettre dans la peau de l’autrice possible de l’Evangile selon Marc.

Un essai littéraire relatant l’écriture de l’Evangile selon Marc, qui aurait été une femme : comment est né ce projet original ?

François Vouga. L’idée que l’Evangile de Marc ait été écrit par une femme m’est venue il y a plusieurs années, en raison du constat de la place particulière que les femmes y occupent.

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Dans le regard de ceux qui partent.

Lettre ouverte aux candidats à la CTM

— Par Laurent Cypria  – Président du Forum Territorial de la Jeunesse Martiniquaise —

Messieurs les candidats,
Mesdames les candidates,

Avez-vous eu l’occasion de plonger votre regard dans celui de ceux qui partent?

Ils sont si jeunes, si nombreux, si résignés; et si déçus de vous tous.
Même s’ils portent au cou comme au cœur une Martinique en or, le départ a un arrière-goût de désillusion et de déception.
En les observant bien, on comprend que certains connaissent déjà les réalités si particulières de l’exil et se disent qu’ils auront l’énergie de dépasser les obstacles du quotidien; tandis que d’autres, tout plein de rêves dans les yeux, ignorent encore la morsure du froid et l’omniprésence des discriminations.

Dans leurs valises, bien calée à coté de la bouteille de rhum, ils emportent parfois l’idée que rien en Martinique n’a changé ni ne changera. Une déception amère qui «s’affinera en fût de chênes» pendant de nombreuses années avec chaque nouveau tweet du pays.
Ces derniers n’apportent en général que trois bonnes nouvelles par an:
les préparatifs du carnaval, l’effervescence du tour des yoles, et le retour du jambon de Noël.

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Des effets positifs de la Covid-19?

— Par Dominique Celma —

Je ne peux m’empêcher d’observer qu’il y en a tout de même. Il suffit de considérer le trafic routier.

En revenant ’encore ‘ de l’agglomération de Fort-de-France. Je dis : ‘ encore ‘, car ces 3 semaines où nous avons été assignés dans un rayon de 10km autour de notre domicile, le hasard a fait que je me déplace plus fréquemment que d’habitude. Il me faut aussi préciser que l’espace dans lequel il m’était autorisé d’utiliser mon véhicule, englobait au moins la moitié du poumon économique de la Martinique et l’un des axes routiers les plus engorgés : Trois-Ilets – La Rivière-Salée- Aéroport – F-de-F – Anse Gouraud à Schoelcher ( Il ne m’était pas autorisé d’aller au-delà ) .

Dès ma première sortie j’ai pu me réjouir de la fluidité du trafic malgré un flux soutenu de voitures qui témoigne que l’activité économique n’était quand même pas à l’arrêt. Quand j’ai manifesté ma satisfaction, on m’a demandé si je préconisais un maintien du confinement. Peut-être était-ce une maladresse d’avoir aussi avancé que l’engorgement du réseau à toute heure, en temps normal, est bien dû au fait que trop nombreux sont les usagers faisant des allers et retours sur ces routes probablement pour des riens, pour satisfaire des urgences qui n’en sont pas, jaloux de leur liberté…

On m’a rappelé ne pas tenir compte que beaucoup de gens travaillaient ces jours-ci à domicile dans le cadre du télétravail, que crèches et écoles étaient fermées pour la plupart ainsi que beaucoup de commerces.

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Le Memorial ACTe a été inauguré un 10 mai. C’était en 2015.

Le Mémorial ACTe ou « Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la Traite et de l’Esclavage » est un mémorial. Il est situé dans la rade du port de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, sur le site de l’ancienne usine sucrière Darboussier.

Initié par le Président du Conseil Régional Victorin Lurel et le Conseil régional de la Guadeloupe sur proposition du Comité International des Peuples Noirs (CIPN), le Mémorial ACTe se veut un lieu dédié à la mémoire collective de l’esclavage et de la traite ouvert sur le monde contemporain. Le Mémorial ACTe se décrit comme le plus ambitieux lieu de mémoire jamais dédié à l’esclavage.

Historique
Le Mémorial ACTe est né sous l’impulsion du «Comité international des peuples noirs», mouvement indépendantiste, et s’est concrétisé sous l’égide de la région Guadeloupe. L’idée d’un « musée caribéen de l’esclavage et de la traite négrière » apparaît dès 1998. En 2007, le président Jacques Chirac confie à l’écrivain Édouard Glissant une mission en vue de la création d’un Centre national consacré à la traite et à l’esclavage, qu’il envisage d’établir à Paris. L’idée est abandonnée par le président Nicolas Sarkozy, opposé à l’idée de repentance.

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A Cuba, les Chevrolet de 1955 à 1957, le créneau d’un carrossier autodidacte

Placetas (Cuba) – A Cuba, le carrossier Pablo Manso s’est fait connaître en visant un créneau bien spécifique : les Chevrolet de 1955, 1956 et 1957, dont il reproduit les pièces d’origine avec des machines qu’il a lui-même fabriquées ou personnalisées.

« Moi, les voitures modernes, ça ne m’intéresse pas« , glisse-t-il dans un haussement d’épaules, à côté de l’atelier artisanal qu’il a installé il y a une quinzaine d’années en contrebas de sa maison à Placetas, bourgade rurale du centre de l’île. 

Agé de 53 ans, ce carrossier autodidacte dit avoir travaillé jour et nuit pour connaître peu à peu toutes les pièces de ces vieilles berlines américaines, puis construire tout seul une machine permettant de les fabriquer, tout en retapant et adaptant les autres machines nécessaires. 

« J’en ai perdu mes cheveux !« , rigole-t-il, disant avoir dû faire « beaucoup de sacrifices » pour y arriver. « J’ai tout appris par coeur« . 

Ses efforts ont payé : désormais on l’appelle de tout Cuba pour obtenir ces pièces originales, dont il soigne le moindre détail malgré le caractère rustique de son atelier. 

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Historien ou propagandiste?

— Par Marie Laurence Delor —

Toute commémoration est de l’ordre du « mémoriel » et de la « célébration ». C’est un rituel politique qui vise à perpétuer une identité collective par un récit magnifié de la nation. On sait que celle-ci, la nation, n’est que norme – et non une essence, un mode de structuration historiquement déterminé des sociétés divisées. On a ainsi affaire à un édifice quand au fond précaire qui demande en permanence à être consolidé, réajusté sur le plan symbolique et idéologique. C’est cette problématique qui donne sens à l’exigence de commémoration. L’intention est de gagner l’adhésion par le sentiment et les émotions et non de dire le vrai. C’est pour cela qu’il faut toujours interroger les contenus. La question est alors de savoir jusqu’où le discours mémoriel et le récit de la nation qu’on nous administre biaisent la lecture du passé. Ainsi posés « nation » et « mémoire » deviennent des objet d’étude pour l’historien et non des motifs de « célébration » ou de « déploration ». C’est ce recul critique que j’ai beaucoup aimé dans l’article de « À propos du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte » signé par Marie-Hélène LEOTIN, agrégée d’histoire (Madinin’art, 20 avril 2021).

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Vert, local et anobli, le lin conquiert la mode

Paris – On l’associait autrefois aux draps sortis du placard de grand-mère. Rustique, gothique ou raffiné, le lin envahit les podiums et s’expose au musée comme un symbole du luxe moderne, plébiscité pour ses propriétés écoresponsables.

Un petit champ de lin a été installé cette semaine pour un mois et demi en face de la mairie de Paris et devant un grand magasin. Des chants d’oiseaux enregistrés sont audibles au milieu des bruits des voitures.  

« On veut montrer aux Parisiens que c’est une fibre qui pousse à nos pieds et que les vêtements qu’on voit pendant les Fashion weeks viennent de cette plante verte« , souligne à l’AFP Marie-Emmanuelle Belzung, déléguée générale de la Confédération européenne du lin.  

– La France, 1er producteur mondial – 

De Caen à Amsterdam, l’Europe de l’Ouest est le premier producteur mondial du lin dont 80% est produit en France.  

Facile à tracer, ne nécessitant pas d’irrigation et avec la fibre extraite mécaniquement sans produits chimiques, cette matière correspond à des critères de plus en plus recherchés par les consommateurs.  

« On n’a jamais vu autant de lin » que dans les dernières collections prêt-à-porter qu’on trouvera en boutique dès la réouverture, souligne Mme Belzung. 

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La mort de Jean Maran

« Jean Maran : une vie d’engagement »

— Par Miguel Laventure, Secrétaire général des Forces Martiniquaises de Progrès

Je veux rendre hommage à Jean MARAN qui nous quitte au terme d’une vie d’engagement, de fidélité à ses choix, et surtout de service à travers ses responsabilités comme élu des Martiniquais et dirigeant politique.

Je veux saluer sa mémoire, ses qualités, et son action fondée sur les valeurs que nous avons partagées pendant tant d’années d’abord à l’UDF-MARTINIQUE puis au sein des « FORCES MARTINIQUAISES DE PROGRÈS » que nous avons ensemble et avec bien d’autres créées et fait vivre depuis 1998.

Je présente à sa famille et aux très nombreux amis, mes très sincères condoléances.

Miguel LAVENTURE
Secrétaire Général des FORCES MARTINIQUAISES DE PROGRÈS

REPERES
1920 : naissance le 8 mai à Riivère-Pilote de Jean Maran

1943/1944 : mobilisé sur le front

1945 : Instituteur puis professeur de collèges

1964 : conseiller général de Sainte-Luce. L’année suivante, il est élu maire de la localité. Il le restera jusque en 1990.

1977 : Président de l’Association des maires

1986 : Député de la Martinique au sein du groupe UDF (Union pour la démocratie française).

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Les compensations versées aux propriétaires d’esclaves par la France au XIXe siècle rendues publiques

—Par Coumba Kane et Julien Bouissou —

Une équipe de chercheurs du CNRS a publié la liste des bénéficiaires des indemnisations décidées par la IIe République à la suite de l’abolition de l’esclavage de 1848.

Cent cinquante-trois ans après l’abolition définitive de l’esclavage en France, le 27 avril 1848, une équipe de chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a mis en ligne, vendredi 7 mai, dans le cadre du projet « Repairs », une base de données détaillant les indemnités versées par l’Etat français aux propriétaires d’esclaves. Des informations qui permettent de mieux comprendre la société esclavagiste de l’époque et de retracer l’origine d’investissements qui ont donné naissance à des dynasties entrepreneuriales ou des entreprises qui existent encore aujourd’hui.

Lire aussi La traite négrière, passé occulté par les entreprises françaises

Contrairement aux idées reçues, les 10 000 propriétaires d’esclaves qui ont reçu à partir de 1849 des indemnités de 126 millions de francs or (1,3 % du revenu national, soit l’équivalent de 27 milliards d’euros d’aujourd’hui) n’étaient pas tous des colons blancs. « La loi d’abolition du 27 avril 1848 est à l’origine d’une confusion sémantique, explique Myriam Cottias, chercheuse au CNRS à la tête du projet de recherche “Repairs”.

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Être Noire pour traduire une Noire ?

— Par Akram Belkaïd —

Faut-il être Noire pour traduire un poème écrit par un Noire ? Faut-il être arabe pour traduire un texte écrit par un arabe ? Faut-il être Algérien pour traduire l’œuvre d’un auteur algérien ? Ces questions font actuellement débat en raison de la polémique autour de la traduction en néerlandais du poème d’Amanda Gorman. Pour mémoire, cette jeune Afro-américaine avait fait sensation dans le monde entier en lisant son texte, The Hill We Climb, (La colline que nous gravissons) lors de la cérémonie d’investiture du président américain Joseph Biden en janvier dernier.

Aux Pays-Bas, l’éditeur Meulenhoff a proposé à Marieke Lucas Rijneveld, une jeune auteure très connue, d’en assurer la traduction en néerlandais. Précisons, car c’est important pour la suite, que Mme Rijneveld est blanche. En réaction, la journaliste et activiste noire Janice Deul – elle milite pour plus de diversité au Pays-Bas – a dénoncé dans un article « un choix incompréhensible » qui, selon elle, provoque « douleur, frustration, colère et déception. » L’affaire s’est emballée, les réseaux sociaux ont pris le relais et, finalement, l’éditeur a retiré la traduction à Rijneveld (laquelle a publié un poème intitulé « Tout Habitable » pour dire son désarroi et sa peine face à cette affaire).

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Liberté de la presse : vigilance, toujours la vigilance

Ce lundi 3 mai, l’Unesco célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse, destinée à la protection des journalistes. Face à la montée des attaques contre les médias et les journalistes dans l’exercice de leur fonction, le Club Presse Martinique rappelle les principes indissociables de la démocratie.

« L’information un bien public », c’est le thème retenu cette année pour marquer le travail des transmetteurs de l’information. Ce thème recouvre également l’accès libre et démocratique à une information de « qualité » permettant le plus grand choix aux citoyen.nes.

Mais comment fournir des informations « vraies » sans des journalistes libres au sein de médias indépendants ? Tel est le sens que le Club Presse Martinique souhaite donner à la célébration, ce lundi, de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Car les faits sont là :

  • l’intrusion d’organisations militantes dans les locaux de ViàATV,

  • les tentatives de forcer les rédactions à ouvrir les colonnes, les antennes radio ou les écrans de télévision à des fins militantes ou la diffusion de points de vue orientés,

  • les pressions datées de plusieurs années, notamment les attaques verbales à l’égard de journalistes lors de reportages.

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José Gregorio Hernandez, « le médecin des pauvres » considéré comme un saint au Venezuela

Caracas – José Gregorio Hernandez (1864-1919), « le médecin des pauvres », qui doit être béatifié vendredi, est déjà adulé comme un saint depuis près de 100 ans au Venezuela où sa moustache, son chapeau, sa tenue impeccable et son regard serein forment désormais une icône qu’on pose sur les autels des lieux de culte et des maisons.

Le docteur qui soignait gratuitement les pauvres, notamment pendant l’épidémie de grippe espagnole qui a ravagé le pays au début du siècle dernier, fait désormais partie des figures de l’histoire du pays.

Il dépasse même le héros Simon Bolivar (1783-1830) assurent certains Vénézuéliens. Pour nombre d’entre eux, sa béatification vendredi n’est qu’une étape avant sa canonisation future.

José Gregorio Hernandez est né le 26 octobre 1864 au sein d’une famille catholique dans le petit village andin de Isnotu, enclavé dans l’ouest du Venezuela.

Aîné d’une fratrie de six frères — une soeur aînée est morte à la naissance — JGH, comme il est souvent surnommé aujourd’hui, se rend à Caracas pour ses études à son adolescence. Le voyage prend alors trois semaines en mule, bateau et train…

Diplômé en médecine en 1888, il se rend, grâce à une bourse, à Paris où il parfait ses connaissances côtoyant des professeurs à la pointe de la recherche à l’époque.

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Épidémie et rhétorique contestataire en Martinique

Par André Lucrèce, Écrivain, Sociologue

Alors que le taux de personnes vaccinées contre le covid-19 est en passe d’atteindre 25% en France, le taux en Martinique est d’environ 8%, or on connait l’importance de la vaccination pour l’éradication du virus. Bien entendu, et cela est normal, chacun exerce sa liberté de se faire vacciner ou pas. Mais on ne peut pas en même temps se plaindre des conséquences contraignantes et désastreuses de la circulation du virus et tenir un discours contestataire contre les mesures qui visent à se débarrasser de ce virus extrêmement contaminant.

La sociologie qui traite des comportements collectifs et du discours qui les soutient ne peut manquer d’être présente. Se pose en effet la question de la cohésion sociale qui pourrait aider à se débarrasser du virus et l’existence de discours qui remettent en cause cette cohésion, discours où préjugés, rumeurs, commérages, supputations, prédictions et prophéties nous servent un embrouillamini de complotismes plus délirants les uns que les autres. Au moment où l’AFP déclare qu’un milliard de personnes ont été vaccinées dans le monde, une théorie complotiste annonce que les personnes ayant reçu le vaccin Pfizer vont décéder au bout d’un an, au plus tard deux ans.

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Les femmes victimes du syndrome de «la princesse» qui ne va pas aux toilettes

Connaissez-vous le « poop-shaming » ? C’est-à-dire la honte d’aller à la selle au travail, chez des amis… bref, en dehors de chez soi. Un trouble qui touche davantage les femmes et qui n’est pas sans conséquence sur leur santé. C’est l’objet d’une étude de l’Ifop que nous révélons ce soir

— Par Christine Mateus —

Vous l’avez souvent croisé dans les couloirs, ce collègue qui part ostensiblement aux toilettes avec un magazine sous le bras… Mais avez-vous déjà vu UNE collègue le faire ? Il y a fort à parier que la réponse varie de « jamais de la vie » à « bien sûr que non ». Lorsque la charge mentale s’invite jusque dans les WC… Le sujet peut prêter à sourire, il est pourtant représentatif d’un poids culturel et psychologique pesant sur les femmes qui ne sont pas sans répercussion sur leur santé.

Pour ces dames, le lieu d’aisances porte en effet très mal son nom à l’heure de la « grosse commission », lorsqu’elles ne sont pas dans des endroits leur offrant une totale intimité. C’est le cas au travail ou chez des amis, voire chez elles lorsque le conjoint est dans les parages.

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Mémoire de l’esclavage: Ayrault appelle à tenir bon face aux « faux débats » et à « la négation »

Paris – Vingt ans après la loi Taubira reconnaissant l’esclavage comme crime contre l’humanité, le climat s’est « polarisé » et « radicalisé », déplore le président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage Jean-Marc Ayrault, qui appelle à tenir bon face aux « faux débats » et à la « négation ».

« Je ne fais pas la leçon : j’admets qu’il puisse y avoir des peurs et des incompréhensions mais je ne veux pas qu’on reste inerte« , souligne l’ex-Premier ministre socialiste, dans un entretien à l’AFP, à la veille du lancement du « mois des mémoires« , une série de commémorations qui s’achèvera le 10 juin.  

Entre « ceux qui veulent qu’on ne touche à rien et ceux qui nous entraînent sur des approches racialistes, indigénistes, qui ne sont pas acceptables non plus, il y a une voie, il y a un chemin« , assure-t-il, devant le mémorial de l’abolition de l’esclavage à Nantes, premier port négrier français, et la ville dont il fut le maire pendant plus de deux décennies.  

« Si on veut une société apaisée, libérée, qui se retrouve dans une mémoire commune, c’est fondamental d’emprunter ce chemin plutôt que celui de la radicalisation, de la polarisation, de la caricature, ou de la négation« , ajoute M.

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Les « antivaccins », figure de l’anti-Science

— Par Jeremy K. WardPaul Guille-EscuretClément Alapetite

Depuis le 1er janvier 2018, la France est passée de 3 à 11 vaccins obligatoires pour la population générale. Le but de cette mesure était d’augmenter la proportion de la population protégée contre les maladies infantiles. Mais il s’agissait aussi de « restaurer la confiance dans les vaccins » en rappelant aux Français leur devoir de participer à la protection collective contre la circulation des virus (immunité dite « de troupeau »). Cette problématique est devenue saillante pour les autorités de santé françaises depuis 2009. Ainsi, un premier événement médiatique a émergé à la toute fin des années 1990 autour d’un supposé lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la survenue de cas de sclérose en plaques. Mais les controverses vaccinales se sont multipliées et ont gagné en visibilité à partir de la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) en 2009-2010. Cette campagne s’est soldée par un échec cuisant avec seulement 8 % de la population vaccinée pour un objectif de couverture de 70 % de la population. Depuis, des débats ont émergé dans les médias d’information générale sur l’usage d’aluminium comme adjuvant dans de nombreux vaccins (depuis 2010), sur la sécurité du vaccin contre les papillomavirus (depuis 2011), sur la pénurie de vaccins ne couvrant que les trois immunisations obligatoires (diphtérie-tétanos-poliomyélite) et sur les obligations vaccinales.

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Sauver les langues originelles, c’est aussi sauver la planète

Effacées par l’Anglais et les politiques coloniales, de nombreuses langues originelles ont disparu ces dernières décennies. Si les peuples qui les parlaient en sont les premières victimes, la Terre, elle-aussi, à tout à y perdre.

Le ngarigo, l’ojibwe, le lakota, le chinook, le quechua, le navajo… ces langues méconnues, voire totalement inconnues ont ont été oubliées, effacées par l’anglais ou autres langues des colons, devenues langues nationales. Malheureusement, leur disparition pourrait bien nuire à la planète.

Celles que l’on appelle « indigènes » ou autochtones sont définies comme les langues d’origine, parlées par les natifs d’une région. On pense par exemple aux Premières Nations du Canada (aussi appelés « Amérindiens ») ou les Aborigènes d’Australie. Et parmi les conséquences insoupçonnées de leur disparition pourrait se trouver… la destruction de l’environnement, détaille un article de Vice World News qui explique que la « suppression et destruction des langues autochtones, ainsi que la dominance mondiale de l’anglais, est une cause majeure de la destruction de notre environnement« .

La destruction d’un héritage

Jakelin Troy, professeure des langues indigènes et membre du peuple Ngarigu des Snowy Mountains (Sud-est de l’Australie), interviewée par Vice, met en lumière le drame qu’est la perte d’un langage.

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Comment calculer un délai quand il y a un jour férié ?

À l’approche des jours fériés du mois de mai, Service-Public.fr vous explique comment calculer un délai de 7 jours, selon que l’on parle de jours calendaires, francs, ouvrables ou ouvrés.

Comment calculer un délai quand il y a un jour férié ?

Voici comment calculer un délai de 7 jours, selon que l’on parle de jours calendaires, francs, ouvrables ou ouvrés. Dans notre exemple, le délai commence un lundi et il y a un jour férié (le mercredi).

– Délai compté en jour calendaire : lundi + mardi + mercredi + jeudi + vendredi + samedi + dimanche

Chaque jour compte.

– Délai compté en jour franc : lundi + mardi + mercredi même si c’est un jour férié + jeudi + vendredi + samedi + lundi de la semaine suivante.

Report au jour suivant si le 7e jour tombe un samedi, un dimanche (comme c’est le cas dans notre exemple) ou un jour férié.

– Délai compté en jour ouvrable : lundi + mardi + jeudi + vendredi + samedi + lundi de la semaine suivante + mardi de la semaine suivante.

On ne compte pas le dimanche ni le jour férié.

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« Islamo-gauchisme » à l’université, la réponse d’un sociologue

— Par Bernard Gorce —

Dans son rapport, Michel Wieviorka exprime ses réserves sur les usages politiques et militants de certains concepts sociologiques et dénonce l’influence du Printemps républicain ou de l’Observatoire du décolonialisme, accusés de manquer de nuance.

Il y a tout juste un mois, la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal dénonçait « l’islamo-gauchisme » qui « gangrène » l’université. Après l’émotion, les polémiques et les pétitions, voilà enfin un premier élément de réponse argumentée par Michel Wieviorka, l’un des sociologues les plus au fait du racisme et des études dites « postcoloniales ».

→ À LIRE. L’université dépassée par les questions identitaires

La ministre avait souhaité « un état des lieux de ce qui se fait en recherche en France sur ces sujets ». Le directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) s’est auto-saisi du sujet et adresse à la ministre un « rapport » qui intéressera tout autant le grand public.

La race au sens culturel, une « catégorie pertinente »

Le chercheur restitue d’abord les racines de ces études qui connurent une transformation dans les années 1960 aux États-Unis et explicite les concepts et approches tels que « racisme institutionnel », « intersectionnalité », « postcolonialisme » et « décolonialisme », etc.

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