— Par Max Dorléans (GRS) —
Les medias et réseaux sociaux ont, depuis quelques années, pris une place considérable dans le champ de l’information au point de représenter, pour une fraction de la population, le lieu privilégié, voire unique, de l’information.
Si évidemment ils présentent, à la différence des medias dominants ordinaires, aussi bien publics que privés, une série d’avantages liés à la masse et à la vitesse de circulation des informations de natures diverses, dans trop de cas, ils nuisent à celle-ci, en ne fournissant pas des informations suffisamment travaillées, argumentées, investiguées, et donc justes et de qualité. Avec un immense travers pour bien d’entre eux, qui en se donnant la mission de contrer l’info dominante dépolitisée, servile et soumise à l’idéologie dominante, prennent eux aussi, à tort, beaucoup de largesse avec la réalité des faits, les travestissent au besoin, répandent de nombreuses informations approximatives, voire carrément fausses, c’est-à-dire rivalisent de façon abjecte, avec les faiseurs d’opinion dominants avec notamment les « fake news ».
Or, ce dont il s’agit fondamentalement, c’est de fournir une information claire, non faussée et de qualité, de façon à correctement informer la population et lui donner l’envie de connaître, de comprendre et de sa faire sa propre opinion.