Catégorie : Sociologie

« Aidants, il est temps de les aider »

Mardi 8 octobre 2024 à 21h05 sur France 5
Avec Théo Curin, Bruno Solo & Clémentine Célarié
Aujourd’hui, un Français sur cinq est aidant et s’occupe d’un proche en perte d’autonomie, malade, ou en situation de handicap. Créée en 2010, la journée nationale des aidants a pour objectif de rendre visibles les aidants et de faciliter l’accès à l’information sur les aides existantes, les différentes solutions de répit et d’accompagnement afin de soutenir et de prévenir l’isolement social des aidants. La thématique retenue pour cette 15e édition est : l’auto-reconnaissance des aidants. À l’occasion de cette nouvelle journée nationale des aidants, tour d’horizon des événements organisés en France, des principaux outils et des dispositifs à connaître. Mon Parcours Handicap revient aussi sur les interlocuteurs prêts à vous conseiller et vous accompagner au quotidien, sans oublier la première campagne de communication nationale de sensibilisation auprès des aidants.

Soirée spéciale présentée par Théo Curin, avec la participation de Clémentine Célarié et de Bruno Solo, à l’occasion de la Journée nationale des aidants.
Aujourd’hui, en France, près de 11 millions de personnes soutiennent au quotidien un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap.

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Affaire Karine Gonnet : une présidente de tribunal au cœur d’une enquête pour détournement de fonds publics

Karine Gonnet, présidente du tribunal judiciaire de Fort-de-France et du conseil départemental d’accès au droit (CDAD) de Martinique, est au cœur d’une enquête judiciaire depuis mars dernier, portant sur des soupçons de corruption, détournement de fonds publics, prise illégale d’intérêts, trafic d’influence, complicité et recel. Cette enquête, menée par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), s’intéresse notamment à l’utilisation des fonds du CDAD sous la présidence de Mme Gonnet, qui auraient servi à des dépenses sans lien avec la mission de l’organisme, voire à des fins personnelles.

Les premières révélations sur cette affaire remontent à juillet, lorsque plusieurs perquisitions ont été effectuées au bureau de Mme Gonnet, ainsi qu’à ses domiciles en Martinique et en Île-de-France. Selon des sources proches de l’enquête, les enquêteurs épluchent des dépenses suspectes, telles qu’une fresque photographique de 100 000 euros, l’acquisition d’un véhicule 4×4 de 40 000 euros utilisé à titre personnel, ainsi que des frais d’avion, d’hôtel et de restaurant. Certaines de ces dépenses auraient été réalisées avec la carte bancaire du CDAD.

L’affaire aurait été déclenchée par une dénonciation de l’ancienne secrétaire générale du CDAD, Micheline Virgal, qui avait alerté par écrit les autorités judiciaires locales en début d’année.

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L’éphéméride du 4 octobre

Création de la Sécurité Sociale par l’Ordonnance du 4 octobre 1945

La Sécurité sociale est un système assurant des ressources dans un certain espace financier prévu à cet effet ainsi que l’accès aux besoins essentiels (éducation, eau, nourriture, hygiène) à certains citoyens ayants droit hors catastrophe, guerre ou calamité, qui ont accès à une couverture de santé de par leur régime lié au statut (militaire) ou leur fonction d’état et leur pauvreté (si celle-ci est reconnue réelle par les collectivités locales et régionales par exemple). La sécurité sociale fait partie de la protection sociale, elle-même faisant partie de la politique sociale qui est intégrée dans la politique publique ou politique d’État commune. Les administrations de sécurité sociale sont les organismes de droit privé, chargés d’une mission de service public ou privée lorsque celle-ci est d’intérêt public légalement. La Sécurité Sociale est instituée en France le 19 octobre 1945 par ordonnance du général de Gaulle.

Présentation
Les termes sont définis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 :

« Art. 22 — Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays.

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Animaux abandonnés en Martinique : révélations sur un massacre programmé.

— Par Julie Bessard, adhérente de l’Association Martiniquaise de Défense des Animaux de Compagnie (AMDAC) —

« Les animaux ne vont pas en enfer, ils y sont déjà »
Victor Hugo

En Martinique, deux dates importantes approchent concernant nos animaux domestiques :

9 octobre : Assises de la prédation animale à la Préfecture pour lesquelles les éleveurs ont proposé l’éradication massive et systématique des chiens errants, divagants, abandonnés ou fugueurs, sans aucune autre solution effective que la mort au bout de la chaîne. Les quelques attaques en meute de troupeaux justifiant ce traitement massif sans alternative sérieuse, même pour les chiens divagants isolés.

10 octobre : date limite de la remise des demandes pour une dotation de 156 000 euros pour la Martinique provenant du ministère de l’Agriculture, projet adressé aux communes et EPCI, pour la stérilisation des chats et chiens errants toutes les mairies que j’ai contactées disent ne pas être au courant de l’appel d’offre et la plupart ne s’y intéressent pas.

La première question serait de savoir pourquoi veut-on se débarrasser des animaux errants ?

« Ce ne sont pas les nôtres », « ils font du bruit », « ils volent de la nourriture », « ils se reproduisent trop », « ils attaquent les autres animaux ».

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Vie chère : une lecture critique des troubles en Martinique

— Par Marie Laurence Delor —

La grande majorité des martiniquais a pleinement conscience, parce qu’elle le vit au quotidien, de l’étiolement de son « pouvoir d’achat » (1) et de l’inflation alimentaire insupportable particulièrement pour les catégories les plus défavorisées. Elle est pourtant dubitative face à ce que certains médias et quelques politiques se sont évertués à qualifier « d’émeute ». Une « émeute est un « soulèvement populaire, généralement spontanée et non organisé » (2). J’insiste sur « populaire », « spontané » et « non organisé ». Ce à quoi on assiste depuis quelques jours n’a rien de « populaire », de « spontanée » et encore moins de « non organisé ».

Ce n’est pas parce qu’une petite minorité instrumentalise un problème réel (le RN a prospéré de cette façon) qu’elle peut prétendre représenter le peuple, prétendre parler et agir en son nom alors même qu’elle le violente, qu’elle l’agresse dans les faits. Rien à voir avec la grande mobilisation de masse de 2009. Combien même que le mouvement n’ait pas abouti aux bénéfices attendus il a permis aux martiniquais d’expérimenter et d’éprouver ce sentiment d’être ensemble, d’être solidaire dans le combat pour un intérêt commun.

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La « Semaine Bleue 2024 » à Schœlcher, Sainte-Anne, Le Diamant, & Fort-de-France

Du 1er au 5 octobre 2024

La « Semaine Bleue 2024 » à Schœlcher se déroulera du 1er au 5 octobre sous le thème : « Les voies d’un vieillissement réussi : quel engagement pour entretenir la flamme ? ». Cet événement, orchestré par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), met à l’honneur les personnes âgées ainsi que leurs aidants à travers un programme riche et varié.

L’édition 2024 sera axée sur l’importance de maintenir une activité physique régulière, en mettant l’accent sur la nécessité de bouger au moins 30 minutes par jour. Que ce soit à travers des balades à vélo, des ateliers de relaxation ou encore des exercices de souplesse et d’équilibre, les seniors et leurs proches sont encouragés à participer activement pour favoriser un vieillissement sain. Ce programme est soutenu par des dispositifs locaux comme le Pass’Sport Santé Seniors (P3S) et le Pass’Hand’Inclusion (PHI) pour les personnes en situation de handicap.

Durant cette semaine, diverses activités seront proposées, allant des conférences et ateliers de création, aux actions de prévention en santé. Parmi les temps forts, la journée nationale des aidants du 1er octobre permettra d’échanger autour des problématiques liées à l’accompagnement des seniors.

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Sortir du débat xénophobe : le sens de la peine

— Communiqué du Syndicat de la Magistrature —
Après plusieurs semaines de calme sur fond de crise institutionnelle, la machine politico-médiatique vient d’être relancée à fond de train sur les questions de sécurité et de justice.

L’emballement a commencé avec la nomination de Didier Migaud en tant que garde des Sceaux, au deuxième rang dans l’ordre protocolaire de l’exécutif en geste  » d’ouverture » et avec celle de Bruno Retailleau comme ministre de l’Intérieur – signe beaucoup plus explicite de l’orientation du nouvel exécutif. Si le premier a d’ores et déjà assuré qu’il défendrait l’indépendance de l’autorité judiciaire, le second n’a pas attendu 24 heures avant de mettre ce serment à rude épreuve.

Depuis hier et l’hyperfocalisation des médias sur un fait criminel visant une femme, révoltant et d’une gravité exceptionnelle, les détournements politiques, l’activation d’une rhétorique xénophobe et les classiques procès en laxisme de la justice se sont appuyés sur les propos du ministre de l’Intérieur qui, la veille, avait dénoncé l’existence d’un « véritable droit à l’inexécution des peines ».

Une telle formulation repose sur plusieurs confusions: d’une part, entre l’inexécution des peines – idée fallacieuse puisque près de 95 % des peines sont exécutées dans les cinq ans de leur prononcé – et les délais de mise à exécution de ces peines, certes parfois indus faute de moyens matériels et humains.

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René Silo : une figure emblématique de la communauté ultramarine s’éteint

Le 26 septembre dernier, la communauté ultramarine de France hexagonale a perdu une de ses figures les plus marquantes : René Silo, décédé à 76 ans à l’hôpital Gustave Roussy de Villejuif. Natif de Trois-Rivières en Guadeloupe, René Silo était bien plus qu’un simple membre actif de la diaspora antillaise. Il représentait un symbole de lutte, de fraternité et de solidarité pour les Ultramarins, ayant laissé une empreinte indélébile dans de nombreux domaines, notamment dans le sport, l’associatif et l’engagement communautaire.

Un pilier pour les Ultramarins

Arrivé en métropole à l’âge de 18 ans avec le Bumidom, René Silo a rapidement gravité dans l’univers professionnel et associatif. Après avoir débuté comme conducteur de bus à la RATP, il s’est hissé au rang de cadre au sein de l’entreprise, jouant un rôle majeur dans le recrutement des jeunes Antillais. Beaucoup lui doivent leur carrière et leur intégration dans la société française. Son engagement ne s’est pas limité à l’aspect professionnel, mais s’est également étendu à la défense des droits et intérêts des Ultramarins en Hexagone, notamment par le biais du Collectifdom et du CREFOM.

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L’habitat intergénérationnel : pour qui ?

L’habitat intergénérationnel est un ensemble de logements pouvant accueillir des personnes de tous âges et de situations différentes : étudiants, familles, personnes âgées, etc. Ces différentes générations partagent un même complexe résidentiel sans pour autant partager le même toit. On vous informe sur ce type de logement.

Les projets d’habitation intergénérationnelle sont le plus souvent à l’initiative de structures publiques comme les bailleurs sociaux et les communes, en partenariat avec des associations ou des investisseurs privés. Ces habitations collectives s’adressent à tout le monde, que vous soyez seul, une famille, étudiant ou retraité.

L’habitat intergénérationnel a pour vocation d’améliorer la qualité de vie des résidents :

  • en développant la solidarité entre voisins, à travers le mélange des générations ;
  • en luttant contre l’isolement des personnes vivant seules (étudiants, personnes âgées…).

Comment se compose l’habitat intergénérationnel ?

Par définition, l’habitat intergénérationnel s’adresse à tous les âges.

Les logements sont conçus pour répondre aux besoins particuliers des différentes générations et structures familiales (équipements adaptés pour les personnes âgées, plusieurs chambres pour les familles, espaces extérieurs pour les enfants, etc.).

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Plaidoyer pour une gauche universaliste : Susan Neiman contre les dérives du wokisme

— Par Sarha Fauré —

Le livre de Susan Neiman, « La gauche n’est pas woke », apporte une réflexion inédite dans le débat contemporain sur le wokisme, un terme aujourd’hui largement controversé. Alors que de nombreux essais abordant ce sujet adoptent une approche résolument réactionnaire ou conservatrice, Neiman se distingue par une perspective philosophique, nuancée et profondément ancrée dans les idéaux de la gauche universaliste et progressiste. Directrice du prestigieux Einstein Forum à Potsdam, et ayant enseigné dans des universités telles que Yale et Tel-Aviv, Susan Neiman critique les dérives identitaires qu’elle observe au sein de son propre camp politique, tout en réaffirmant son engagement en faveur des valeurs des Lumières.

Dans cet ouvrage, Neiman dénonce ce qu’elle appelle le « tribalisme » de certains mouvements actuels qui, bien qu’animés par une volonté sincère de défendre les opprimés, adoptent des méthodes qu’elle considère comme fondamentalement réactionnaires. Selon elle, le mouvement woke repose sur des émotions traditionnellement associées à la gauche, comme l’empathie et l’indignation face aux injustices, mais se perd en appliquant des idées basées sur l’identité, qui s’opposent à l’universalisme progressiste.

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« Ainsi l’animal et nous » de Kaoutar Harchi

— Par Sabrina Solar —

Dans son essai « Ainsi l’animal et nous » (Actes Sud, 2024), Kaoutar Harchi, sociologue et écrivaine, propose une réflexion inédite et ambitieuse sur les liens profonds entre les violences subies par les animaux et celles infligées aux humains marginalisés. En explorant le concept d’ »animalisation », elle démontre comment la réduction des individus à une supposée « animalité » a servi d’outil de domination et de marginalisation à travers l’histoire, et continue de structurer les rapports sociaux contemporains.

L’animalité au cœur de la violence sociale

Partant de sa propre expérience, Harchi ancre son ouvrage dans une « scène marquante de son enfance ». Lors d’un été dans un quartier populaire, un jeune garçon nommé Mustapha est mordu par un chien policier. La réaction violente des forces de l’ordre, qui menacent la foule en criant « c’est vous les chiens », illustre la manière dont le pouvoir établit une hiérarchie entre humains, traitant certains comme des êtres inférieurs, réduits à l’animalité. Cet événement devient un exemple frappant de la façon dont « l’animalisation des minorités » a été et demeure un « instrument de domination sociale« .

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Les Petites Tables fêteront leurs 5 ans au printemps 2025!

Nous soufflerons nos 5 bougies sur la place de l’Abbé Grégoire, à Terres Sainville, à Fort de France le 27 septembre 2024 à 13h30, autour d’un cocktail convivial et d’un pain au beurre avec nos amis et partenaires !

Nous nous trouvons dans l’obligation de devoir reporter la célébration de l’anniversaire des 5 ans des Petites Tables à laquelle nous avions eu le plaisir de vous convier.
En effet, comme vous le savez, le mouvement contre la vie chère occasionne un certain nombre de troubles qui vont être incompatibles avec une réunion festive en extérieur et ouverte au public.
Nous sommes donc au regret de reporter à une date ultérieure cette manifestation ; probablement au printemps prochain.
Nous vous préviendrons à l’avance de cette nouvelle date.

En 2019, nous avons ouvert la structure d’accueil de jour Les Petites Tables, atelier table d’hôtes original où nous accueillons toute la semaine 27 adultes en situation de handicap et proposons un programme inscrit dans la dynamique de notre quartier des Terres Sainville. Aux Petites Tables, tout le monde participe : courses, cuisine et rangement, nous vivons ensemble !

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Conseil des Jeunes Citoyens de la C.T.M. : appel aux candidatures

Jusqu’au 19 octobre 2024

Le Conseil des Jeunes Citoyens (CJC) de la Collectivité Territoriale de Martinique, mis en place à la fin de l’année 2022, est une instance participative qui permet aux jeunes Martiniquais, âgés de 16 à 25 ans, de s’impliquer activement dans la vie politique et sociale de leur territoire. Composé de 22 membres, ce conseil est une plateforme de réflexion et d’action sur les politiques publiques locales, ouverte aux jeunes issus de toutes les communes du Nord, du Sud, du Centre, ainsi que des régions Nord Atlantique et Nord Caraïbes de l’île.

La démarche du CJC s’inscrit dans une volonté de renforcer la démocratie participative, en favorisant l’implication des jeunes dans les projets de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique). Le CJC permet aux jeunes de formuler des avis, de monter des projets spécifiques à destination de leurs pairs, et de prendre part à des discussions qui influencent directement leur avenir.

En parallèle, la CTM et la CAF Martinique organisent depuis novembre 2023 les États Généraux de la Jeunesse, une initiative permettant de recueillir les opinions des jeunes Martiniquais à travers plusieurs ateliers participatifs.

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Couvre-feu en Martinique : violences urbaines et mobilisation contre la vie chère

Un couvre-feu a été instauré à partir du mercredi 18 septembre dans plusieurs quartiers de Fort-de-France et du Lamentin, en Martinique, à la suite de plusieurs nuits de violences urbaines. Ces troubles sont survenus dans le cadre d’un mouvement de contestation contre la vie chère, qui paralyse l’île depuis début septembre. Le préfet de Martinique, Jean-Christophe Bouvier, a pris la décision d’imposer cette mesure exceptionnelle afin de restaurer l’ordre et de protéger les habitants. Le couvre-feu est en vigueur de 21h à 5h du matin et se poursuivra jusqu’au lundi 23 septembre 2024, avec la possibilité d’être prolongé si la situation ne s’améliore pas.

Voir les réactions politiques ci-après

Les communes de Fort-de-France et du Lamentin sont particulièrement touchées par les violences, et certains quartiers, comme celui de Sainte-Thérèse, sont exemptés du couvre-feu pour éviter de doubler la pénalisation de leurs résidents, déjà affectés par les troubles. Les déplacements nocturnes y sont interdits, sauf pour les personnes assurant des missions de service public, celles nécessitant des soins médicaux, ainsi que pour les professionnels devant se rendre à leur travail, à condition de pouvoir justifier de leurs déplacements.

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Semaine Kalinago 2024 : une célébration de résilience et de renouveau sous la première cheffe Anette Sanford

— Par Sarha Fauré —
La semaine Kalinago est un événement majeur célébré chaque année en Dominique, particulièrement sur le territoire Kalinago, une réserve de 15 km² dédiée aux descendants des premiers habitants de la Caraïbe. Créée pour préserver la culture et les traditions du peuple Kalinago, cette célébration, qui remonte au 19 septembre 1930, est devenue un symbole de résilience, de fierté et d’unité pour cette communauté.
La commémoration de la guerre de 1930, qui marque un tournant dans l’histoire des Kalinagos, honore leur lutte contre l’oppression et rappelle la mémoire des hommes tombés lors de ces affrontements tragiques. Depuis 1981, chaque année, des événements comme des débats, des hommages aux anciens, ainsi que des concours, tels que Miss Kalinago et Princess Natari, sont organisés pour renforcer les liens entre les membres de la communauté.
En 2024, cet événement a pris une tournure historique avec l’installation d’Anette Sanford comme première femme cheffe du peuple Kalinago. Lors d’une cérémonie marquante sous le grand Karbay, en présence de figures politiques dominicaines, Sanford a prononcé un discours puissant. En saluant ses invités par le mot amérindien « Mabrika », elle a rappelé l’esprit de résilience et de détermination de son peuple face à des siècles de colonialisme, de génocides et d’oppression.

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Impasse des négociations à EDF-PEI : la Guadeloupe plongée dans des délestages massifs

Les négociations entre EDF Production Électrique Insulaire (EDF-PEI) et le syndicat FE-CGTG sont dans l’impasse à la centrale de Pointe Jarry, située à Baie-Mahault, en Guadeloupe. Malgré la médiation de la Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS), les discussions peinent à avancer. Ce blocage est survenu après une interview radiophonique de la directrice d’EDF-PEI, Gaëlle Paygambar, qui a suscité l’indignation des grévistes. Lors de cette intervention, la directrice a évoqué une indemnité de transport de « 1000 euros en moyenne » versée à chaque agent, une déclaration vivement contestée par la FE-CGTG, qui exige un démenti avant toute reprise des pourparlers.

Pendant ce temps, la situation électrique sur l’île se dégrade. Depuis le début de la grève, le 16 septembre 2024, huit des douze moteurs de la centrale de Pointe Jarry sont à l’arrêt, entraînant un déficit de production. Ce manque a des répercussions directes sur la distribution d’électricité, avec des délestages qui s’intensifient au fil des jours. Ce mardi 17 septembre, EDF Archipel Guadeloupe signalait que 12 300 foyers, principalement situés aux Abymes, à Trois-Rivières, à Morne-à-l’Eau et au Moule, étaient privés de courant dès l’après-midi.

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Où va la Martinique ?

— Par Jean-Pierre Maurice —
En cette rentrée de septembre, dans cette crise de la vie chère que connaît notre île aujourd’hui, une question se pose : où va la Martinique ?
Car trop d’abus, trop d’irrégularités gangrènent notre société martiniquaise : telles sont, en vérité, les raisons principales du mouvement actuel qui secoue la Martinique au nom de la lutte contre la vie chère.
Un mouvement que personne n’avait vu venir, animé par une nouvelle génération. Un mouvement qui traduit en réalité une certaine souffrance de la société martiniquaise à la recherche de moyens de lutter contre l’injustice et l’anarchie ambiantes.
Anarchie des transports, anarchie de la santé, anarchie de la décentralisation, anarchie des services publics, anarchie dans le domaine de l’environnement, anarchie des terres volées, anarchie des constructions illégales, anarchie de la vie chère… : le désordre est partout, l’intérêt collectif nulle part, dans l’indifférence de l’État, de ses services publics et des élus locaux.
Juste un exemple : un récent rapport de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a dénoncé, en ce mois de septembre 2024, des « défaillances » en matière de radioprotection dans les services de radiothérapie et de médecine nucléaire de Martinique.

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Souvenirs de Mai 68

— Par Gary Klang—

En mai 68, j’habitais au 34, rue Gay-Lussac, à Paris, avec mon frère Serge et mon complice Bobby Labrousse. Un immeuble typiquement parisien, avec une minuterie faiblarde qui nous donnait à peine le temps de monter et, à l’entrée, une vieille concierge qui observait tous les mouvements, en tenant un gros chat dans ses bras. Au-dessous de mon appartement, une dame pleine de gaieté : Madame Paul Fort, la femme du poète, jeune fille de 85 ans.

Pourquoi cette digression sur le 34 ? Parce que la première barricade fut érigée dans la nuit du 10 au 11 mai, juste en face de mon immeuble. Les policiers campaient au bas de la rue, matraque en main, tout près du jardin du Luxembourg et un peu plus loin, leur faisant face, je me trouvais devant le 34 avec quelques copains qui avaient, tout comme moi, fui la dictature du médecin malgré lui : Bobby Labrousse, Gérard Aubourg, Ernst Wilson, Jean-Claude O’Garro…

La grande révolte de 68 commença dans l’improvisation. Un quidam, devant le 34, proposa en souriant de dépaver la rue et d’ériger des barricades afin de se protéger des CRS appelés SS.

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Un partenaire de Pacs peut-il abandonner le domicile « conjugal » ?

Isabelle vient d’avoir une violente dispute avec son amie Nelly avec laquelle elle est pacsée depuis 2008. Nelly lui annonce qu’elle quitte leur domicile pour s’établir à une autre adresse. Isabelle ne s’oppose pas à son départ. L’achat de la maison dans laquelle elles vivent est financé par un crédit solidaire pour lequel il reste de nombreuses échéances à régler. Isabelle aimerait savoir si sa partenaire de PACS a le droit de partir et de la laisser seule et si, une fois partie, elle continuera de régler les échéances du crédit et les dépenses liées à ce logement.

On vous répond :

Lors de la conclusion du PACS, et pendant toute la durée de ce contrat, les partenaires s’obligent mutuellement à déclarer une résidence commune aux autorités concernées (mairie, services fiscaux). Cela ne les empêche pas d’avoir des résidences distinctes et de vivre séparément. Dans le PACS, il n’y a pas comme dans le mariage cette notion de domicile conjugal obligeant les époux à une communauté de vie.

Un des partenaires peut tout à fait avoir une résidence autre que la résidence commune.

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Droit à l’oubli : quand l’IA complique la suppression de vos données

— Par Martin Van Waerebeke & Marco Lorenzi —

Vos données vous appartiennent. Du moins, c’est ce que prévoit la loi européenne sur la régulation des données (RGPD). D’une part, elle limite la collecte de vos données par les entreprises privées à ce que vous avez consenti. D’une autre, elle vous permet de demander l’effacement total des informations vous concernant des serveurs de cet acteur : il s’agit du droit à l’oubli. C’est ce second volet qui nous intéresse ici, et son applicabilité dans le monde moderne. Si supprimer quelques lignes d’une base de données n’a rien de compliqué, la tâche devient nettement plus périlleuse quand l’intelligence artificielle (IA) entre en jeu.

En effet, des modèles d’IA de plus en plus complexes, fondés sur des réseaux de neurones artificiels, sont déjà déployés par de nombreux acteurs privés. Ces modèles ont besoin d’apprendre à partir d’un maximum de données pour être performants. Ainsi, la présence d’informations vous concernant dans les serveurs d’une entreprise implique souvent son utilisation pour l’entraînement de ses modèles d’IA. Dès lors, l’oubli de vos données passe de la simple suppression d’une ligne dans un tableau à une opération complexe s’approchant plus de la neurochirurgie appliquée à des « cerveaux » artificiels.

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James Earl Jones : Une voix légendaire s’éteint à 93 Ans

— Par Hélène Lemoine —

James Earl Jones, l’une des voix les plus emblématiques de l’histoire du cinéma, s’est éteint le 9 septembre 2024 à l’âge de 93 ans, dans sa maison du comté de Dutchess, New York. Né le 17 janvier 1931 à Arkabutla, Mississippi, il a laissé derrière lui un héritage colossal marqué par plus de soixante ans de carrière dans le cinéma, la télévision et surtout au théâtre. Acteur aux talents multiples, il est mondialement connu pour avoir prêté sa voix à Dark Vador dans la saga Star Wars, ainsi qu’à Mufasa dans Le Roi Lion.

Une enfance difficile et un destin peu probable

Rien ne semblait prédestiner le jeune James Earl Jones à devenir l’une des figures les plus marquantes du paysage artistique américain. Fils de Robert Earl Jones, acteur et boxeur, et de Ruth Connolly, une enseignante, James est né dans un contexte difficile marqué par la ségrégation raciale du sud des États-Unis. Abandonné par son père peu après sa naissance, il grandit dans la ferme de ses grands-parents maternels dans le Michigan. C’est là que l’une des batailles les plus ardues de sa vie commence : le bégaiement.

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L’éphéméride du 10 septembre

Lancement en pleine 1ère Guerre Mondiale du Canard enchaîné le 10 septembre 1915

« La liberté de la presse ne s’use que quand on ne s’en sert pas »

Le Canard enchaîné est un hebdomadaire de la presse satirique en France paraissant le mercredi. Fondé le 10 septembre 1915 par Jeanne et Maurice Maréchal, aidés par Henri-Paul Deyvaux-Gassier, c’est l’un des plus anciens titres de la presse française actuelle, notamment le plus ancien titre de presse satirique encore actif. Depuis les années 1960, c’est aussi un journal d’enquête qui révèle nombre d’affaires scandaleuses.

Pour l’historien Laurent Martin, ce journal, très attaché à la protection des sources d’information des journalistes, représente « une forme alternative de presse qui n’a guère d’équivalents en France et dans le monde ».

Histoire
Son nom fait allusion au quotidien L’Homme libre édité par Georges Clemenceau, qui critiquait ouvertement le gouvernement lors de la Première Guerre mondiale. Il subit alors la censure de la guerre5 et son nom fut changé pour L’Homme enchaîné. S’inspirant de ce titre, les journalistes Maurice et Jeanne Maréchal, aidés par le dessinateur H.-P.

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Journalisme en deçà et au-delà …

— Par Yves-Léopold Monthieux 

Dans un article paru en 2018, on relève l’anecdote mettant en scène un journaliste communiste résidant dans la banlieue parisienne qui avait été invité par le PPM. Celui-ci venait de participer à un repas plantureux organisé en son honneur par un dignitaire du parti. Surpris, il n’avait pas reconnu la situation misérabiliste qu’on lui avait annoncée. En regagnant son hôtel, il manifesta quelque agacement pour l’abondance des agapes auxquelles il venait de prendre part. Le militant qui l’accompagnait l’avait bien compris et avait cru devoir faire un crochet au quartier Volga Plage pour remettre l’opinion de son hôte dans le bon sens. « Je vois bien, dit-il sur le ton de l’énervement, que vous voulez me montrer un quartier pauvre ». En passant devant l’épicerie du coin, il demanda au chauffeur de s’arrêter, puis tous deux pénétrèrent dans le lolo. « Voyez ces marchandises, dit-il à son interlocuteur (une bonne dizaine de produits), en Russie, on ne peut les trouver que dans des magasins réservés aux riches. Et encore ! »

Ce samedi 7 septembre 2024, un reportage télévisé sur la cherté des prix fut consacré au relevé, par leurs victimes, des misères individuelles de certains manifestants de Genipa.

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Soutenir Boukan Bistrot Caribéen

Préserver l’âme caribéenne au cœur de Paris

— Par Charles de Boukan Bistrot Caribéen —

Je m’appelle Charles, et je suis l’un des co-fondateurs de BOUKAN Bistro Caribéen, aux côtés de mes associés Meidhy et Nicolas. Il y a un an, nous avons ouvert ce restaurant avec un rêve en tête : offrir un espace au cœur de Paris, entre Temple et République, où la richesse et les saveurs authentiques de la Guadeloupe, notre terre natale, seraient à l’honneur pour tou.te.s.

Depuis notre ouverture, nous avons accueilli près de 10 000 convives, reçu des avis élogieux, et maintenu une note de 4,9/5 sur Google. Notre communauté en ligne compte aujourd’hui près de 12 000 personnes qui partagent notre passion. Malgré ces succès, nous faisons face à des défis de taille. Les charges élevées, l’inflation galopante, et des saisons difficiles ont fragilisé notre jeune entreprise. Aujourd’hui, la possibilité de fermer nos portes n’est plus une simple hypothèse, mais une réalité que nous devons envisager. Cependant, nous refusons d’abandonner. Nous sommes déterminés à poursuivre notre mission : faire vivre la générosité et la convivialité de la culture caribéenne à travers chaque plat que nous servons.

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Décès de Maître Henri Leclerc

Avocat au barreau de Paris

—Communiqué de presse de l’ UPLG —

Défenseur de la cause anticolonialiste guadeloupéenne depuis le procès des Guadeloupéens devant la cour de sureté de l’état en mars 1968 après les massacres de mai 1967

L’UPLG a appris avec énormément de tristesse la disparition de Maître Henri LECLERC, avocat au barreau de Paris, l’un des défenseurs des emprisonnés Guadeloupéens au procès devant la cour de sureté de l’état en mars 1968, après les massacres de mai 1967 en Guadeloupe.

L’UPLG salue le travail militant accompli par cette grande figure de l’anticolonialisme et des droits humains. Il a répondu présent à chaque occasion où la cause guadeloupéenne a fait appel à lui pour défendre des patriotes contre l’injustice coloniale .

L’UPLG appelle ses militants et sympathisants et tous les amis épris de justice sociale et de volonté de lutte à saluer la mémoire de ce grand avocat des causes justes.

La Guadeloupe qui lutte et qui veut s’émanciper du joug colonial ne vous oubliera pas.

Nous adressons nos sincères condoléances à ses enfants et petits-enfants ainsi qu’à toute sa famille.

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