Catégorie : Disparitions

Décès de l’écrivain et sociologue Albert Memmi, humaniste et penseur de la judéité

L’écrivain et sociologue Albert Memmi, grand auteur français d’origine juive tunisienne, connu notamment pour ses romans humanistes dont « La statue de sel » et ses ouvrages sur la « judéité », la colonisation ou le racisme, est décédé le 22 mai à Paris, à l’âge de 99 ans, a-t-on appris dimanche.

« Il est mort extrêmement sereinement, dans la nuit de jeudi à vendredi », a déclaré à l’AFP Guy Dugas, professeur émerite à l’université de Montpellier-3, qui collaborait avec cet « écrivain de la déchirure » depuis plusieurs décennies et avait publié plusieurs ouvrages sur sa vie et son oeuvre, dont des fragments de son journal intime.

Il était né en 1920 dans la Tunisie coloniale et une famille juive arabophone très modeste.

Son talent avait été reconnu très tôt par Albert Camus et Jean-Paul Sartre qui avaient préfacé ses premiers ouvrages, notamment son roman « La Statue de sel » (1953) où il s’émerveillait et souffrait à la fois d’avoir plusieurs identités, à l’image de son personnage principal, Alexandre Mordekhaï Benillouche.

Ecrivain et chercheur reconnu, Albert Memmi n’avait jamais cessé de chercher à bâtir des ponts entre l’Orient et l’Occident, l’Europe et le Maghreb, et il aura contribué par ses écrits à développer la pensée humaniste, notamment par ses essais autour de la « judéité » — un concept qu’il avait forgé dans les années 1970 –, du colonialisme (notamment avec son « Portrait du colonisateur », 1957) et du racisme.

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L’écrivain chilien Luis Sepulveda est mort en Espagne du Covid-19

L’écrivain chilien engagé Luis Sepulveda, forcé à l’exil sous la dictature d’Augusto Pinochet, est mort à 70 ans en Espagne du Covid-19, a annoncé jeudi sa maison d’édition.

“L’écrivain Luis Sepulveda est mort à Oviedo. L’équipe de Tusquets Editores regrette profondément sa perte”, a écrit le groupe éditorial espagnol dans un communiqué.

L’auteur était hospitalisé depuis fin février à Oviedo, dans la région des Asturies (nord) où il résidait. Il avait développé les symptômes de la maladie au retour d’un festival littéraire au Portugal.

“Le personnel soignant a tout fait pour lui sauver la vie mais il n’a pas surmonté la maladie. Mes plus sincères condoléances à sa femme et à sa famille”, a assuré sur Twitter le président de la région des Asturies, Adrian Barbon.

Né en octobre 1949 à Ovalle, au nord de la capitale chilienne Santiago, l’auteur avait milité très jeune dans les jeunesses communistes puis dans une branche du Parti socialiste. Ce qui lui avait valu d’être arrêté en 1973 par le régime du général Augusto Pinochet.

Emprisonné pendant deux ans et demi, il avait finalement vu sa peine commuée en exil et avait quitté en 1977 le Chili où il n’est jamais revenu s’installer.

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Mort de la cinéaste panafricaniste Sarah Maldoror du Covid-19

Sarah Maldoror s’est éteinte lundi 13 avril 2020 à Paris, des suites du coronavirus, à l’âge de 90 ans. Cinéaste, elle a réalisé de nombreux films sur l’histoire de l’Afrique et elle a participé aux luttes des indépendances sur le continent africain, notamment en Algérie, en Guinée et Guinée-Bissau.

Sarah Maldoror naît en 1929 dans le Gers (sud-ouest de la France), d’un père guadeloupéen et d’une mère métropolitaine. La jeune Sarah Ducados, comme indique son nom de baptême, grandit à Toulouse. Très tôt, elle se passionne pour le théâtre. Installée à Paris, elle intègre une École de théâtre et après avoir lu Les Chants de Maldoror du Comte de Lautréamont, elle adopte le nom de « Maldoror », en hommage à l’écrivain.

Une femme de théâtre

Sarah Maldoror est souvent engagée pour interpréter de petits rôles et prend conscience des difficultés que rencontrent les comédiens noirs dans le milieu. En 1956, avec trois de ses amis – la chanteuse haïtienne Toto Bissainthe, l’Ivoirien Timité Bassori et le Sénégalais Ababacar Samb -, elle crée la Compagnie africaine d’art dramatique Les Griots. La troupe, composée d’acteurs africains et caribéens, interprète des pièces comme La Tragédie du Roi Christophe d’Aimé Césaire, Les nègres de Jean Genet, ou encore No Exit de l’écrivain Jean-Paul Sartre.

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Mort de Bill Withers, le soleil de la soul s’est définitivement couché

— Par Jean Talabot —
Créateur des tubes interplanétaires Ain’t no sunshine ou Just the Two of Us, la légende s’est éteinte à l’âge de 81 ans.

Un soleil de la soul s’en est allé. Bill Withers est mort lundi 30 mars à Los Angeles de complications cardiaques. Il avait à 81 ans. Auteur des titres à succès Ain’t no Sunshine, Lovely Day, ou Just the Two of Us (avec le saxophoniste Grover Washington Jr), il restera comme l’un des artistes phare de la musique soul des années 1970. Il est aussi l’un des plus repris.

Si Bill Withers s’était retiré du monde musical au milieu des années 1980 après avoir remporté trois Grammy Awards, sa musique, elle, est restée toujours aussi présente sur les ondes, lors des meetings, rassemblements, mariages… Sa mort intervient en pleine crise sanitaire, alors que le public n’avait pas hésité à reprendre à toutes les sauces Lean On Me, un autre de ses tubes incontournables, pour supporter le confinement.

«Nous sommes dévastés par la perte de notre mari et père bien-aimé et dévoué. Un homme solitaire avec un cœur voué à se connecter au monde en général, grâce à sa poésie et sa musique, il a parlé honnêtement aux gens et les a connectés les uns aux autres», a indiqué la famille de l’artiste dans un communiqué.

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Décès d’Osange Silou-Kieffer, « encyclopédie du cinéma antillais et africain »

—  Publié le 1 avril 2020 à 14h10, par Louis Otvas, sur « Outre-mer la 1ère »  —

C’est une grande dame qui a oeuvré pour le cinéma ultramarin qui vient de s’éteindre. La journaliste Osange Silou-Kieffer, née en Guadeloupe, est morte mercredi 1er avril, à Paris. Elle avait 73 ans.

Osange Silou-Kieffer s’est éteinte dans la nuit du 31 mars au 1er avril. Malade depuis plusieurs mois, elle était âgée de 73 ans.

Pour Firmine Richard, Osange Silou-Kieffer « c’était l’encyclopédie du cinéma antillais et africain. C’est comme si je perdais ma mère pour la seconde fois. Ma seule consolation est de me dire qu’elle connaissait bien Manu Dibango et qu’il saura l’accueillir », soupire la comédienne.

« Irremplaçable »

Car dans le petit milieu du cinéma ultramarin, tout le monde connaissait cette Guadeloupéenne, journaliste, productrice, toujours disponible et« irremplaçable dans le domaine dans  lequel elle évoluait », juge Marijosé Alie. « C’était une soeur d’une extrême solidité intellectuelle et morale et d’une extraordinaire générosité. Elle voyait tout le temps ce qu’elle pouvait faire pour les autres ».

A tel point que la phrase qu’elle a le plus entendue est : « Osange que penses-tu de mon scénario? 

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Le saxophoniste Manu Dibango est mort des suites du Covid-19

Les hommages se multiplient en Martinique et dans le monde.

Le 18 mars, un communiqué publié sur sa page Facebook annonçait son hospitalisation, à la suite d’une infection par le coronavirus.

Âgé de 86 ans, ce musicien de légende, auteur de « Soul Makossa », avait été testé positif au Covid-19 et était hospitalisé près de Paris. Manu Dibango « est décédé au petit matin, dans un hôpital de la région parisienne », a annoncé Thierry Durepaire, gérant des éditions musicales du ponte de la musique world, à l’AFP. 

Ses fans l’appelaient « Papa Manu », « Le Doyen » ou simplement « Manu ». Le 18 mars, un communiqué publié sur sa page Facebook annonçait son hospitalisation, à la suite d’une infection par le coronavirus. Les mots se voulaient rassurants (« Il se repose et récupère dans la sérénité »). Manu Dibango, saxophoniste et vétéran des musiciens africains en France est mort mardi 24 mars, a annoncé sa famille. Il avait 86 ans.

« Chers parents, chers amis, chers fans,

Une voix s’élève au lointain…

C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans, des suites du Covid-19.

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Mort de Pierre Guyotat, l’écrivain qui racontait les corps dans la guerre et la guerre des corps

En 1970, Éden, Éden, Éden avait été interdit de publicité et avait manqué le Médicis. Il recevra ce même prix en 2018 pour L’Idiotie.

L’écrivain Pierre Guyotat, lauréat du prix Médicis en 2018, est mort dans la nuit de jeudi à vendredi à l’âge de 80 ans, a annoncé sa famille vendredi à l’AFP. Il est décédé «dans la nuit de jeudi à vendredi» à l’hôpital, a indiqué à l’AFP son neveu Florent Guyotat.

Premier à réagir, l’ancien ministre de la Culture Jack Lang a fait part de son «immense chagrin» après la disparition de son «très cher ami». «Cet orfèvre des lettres, véritable virtuose, poète possédé par les mots, était un artiste unique, déterminé et exigeant», a posté Jack Lang sur ses comptes Twitter et Facebook.

Préférant la discrétion à la lumière, l’écrivain restera comme l’auteur de deux œuvres majeures de la littérature française du XXe siècle: Tombeau pour cinq cent mille soldats (1967), peut-être le plus grand livre sur la guerre d’Algérie (adapté par Antoine Vitez à Chaillot en 1981) et Éden, Éden, Éden (1970), livre jugé pornographique par les autorités françaises de l’époque, interdit de publicité, d’affichage et de vente aux mineurs.

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Caprice (à Alain Caprice)

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Ta vie n’en fut pas un !
Car toujours tu as su,
fait c’que tu as voulu :
photo, peinture et poésie,
touche-à-tout de génie…

Ton art, pas un non plus !
Car il a défendu
contre injustices, abus
tout ce que tu étais :
noir, fier et Antillais
profondément humain…

La muse par nature
est femme capricieuse !
C’est sans doute pourquoi
tant elle t’inspira
poétiques paroles,
reflets d’âme créole,
sonnant puissantes et vraies !

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Jean-Michel Martial est mort

Jean-Michel Martial, comédien et metteur en scène d’origine guadeloupéenne est décédé des suites d’une longue maladie. Depuis septembre 2016, il était également président du Conseil représentatif des Français d’outre-mer. Il était aussi le frère aîné de l’acteur Jacques Martial, président du Mémorial ACTe.

Jean-Michel Martial s’est notamment illustré dans la pièce Edmond d’Alexis Michalik. récompensée par 5 molières en 2017 et portée ensuite sur le grand écran.

Jean-Michel Martial jouait le rôle d’Honoré, un patron de taverne amoureux des belles lettres et narrateur. « Je reprends la tradition des conteurs, je suis le porteur de paroles et la parole c’est la vie d’Edmond Rostand alors qu’il est en train d’écrire Cyrano », confiait le comédien.

Jean-Michel Martial a été remarqué au Festival de Cannes en 1993 dans L’homme sur les quais de Raoul Peck présenté en sélection officielle. Il double notamment le Chef dans la série d’animation South Park et a participé aux doublages de Pulp Fiction et Le Cinquième Élément.

Jean-Michel Martial est le fondateur de la compagnie « L’Autre Souffle » en 1997. À travers elle, il produit, coproduit, ou met en scène des pièces de théâtre comme Liens de sang ou Martin Luther King Jr – La force d’Aimer.

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La mort de la cantatrice américaine Jessye Norman

La cantatrice Jessye Norman, icône américaine de l’opéra, est décédée d’une septicémie lundi à New York à l’âge de 74 ans. Sa voix remarquable a inspiré le monde entier, notamment l’Europe où elle s’est installée à la fin des années 1960.

Elle avait chanté la Marseillaise en 1989 en France, drapée en tricolore pour le bicentenaire de la Révolution. La légendaire cantatrice américaine Jessye Norman est décédée, lundi 30 septembre à New York, à 74 ans. Elle a succombé à une septicémie consécutive aux complications d’une blessure à la colonne vertébrale en 2015.

« C’est avec une profonde tristesse et chagrin que nous annonçons la mort de la star internationale de l’opéra Jessye Norman », a indiqué la famille dans un communiqué transmis à l’AFP. « Nous sommes fiers de ses réussites musicales et l’inspiration qu’elle a donnée aux publics du monde entier continuera à être une source de joie », souligne le texte. « Nous sommes également fiers des causes humanitaires qu’elle a défendues, telles que la faim, les sans-abris, le développement des jeunes et l’éducation artistique et culturelle. »

Née dans l’État américain de Géorgie, Jessye Norman s’était fait connaître en s’installant à la fin des années 1960 en Europe, où elle s’est produite dans les plus grandes salles.

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La mort de Nancy Holloway

La chanteuse de jazz et de soul Nancy Brown, née le 11 décembre 1932 à Cleveland aux États-Unis, est décédée mercredi 28 août à Paris où elle vivait depuis cinquante ans. Elle a connu un grand succès en 1963 avec l’adaptation en français de Don’t Make Me Over, créée par Dionne Warwick.

Nancy Holloway, de son vrai nom Nancy Brown, est une chanteuse américaine de jazz et de rock, née le 11 décembre 1932 à Cleveland (Ohio), aux États-Unis, et morte le 28 août 2019 à Paris, a été populaire en France notamment dans les années 1960.

Après avoir débuté comme danseuse, Nancy Holloway profite d’une tournée en Europe pour se faire remarquer à Paris comme chanteuse. Elle poursuit sa tournée, mais revient en France, où elle est engagée en vedette dans une boîte de jazz, le Mars Club.

Elle décide de s’établir définitivement à Paris en 1960. C’est là qu’elle rencontre Elvis Presley à l’occasion de plusieurs permissions du rockeur américain qui effectue alors son service militaire en Allemagne.

Son plus grand succès est T’en va pas comme ça !,

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DJ Arafat, légende ivoirienne du coupé-décalé, est mort dans un accident de la route

Des « hommages et des obsèques » au niveau national sont prévus pour Ange Didier Huon, mort lundi à 33 ans.

DJ Arafat, de son vrai nom Ange Didier Houon, parfois appelé Yôrôbô, Commandant Zabra, anciennement Sao Tao le Dictateur et aussi surnommé Le Roi du Coupé-décalé, né le 26 janvier 1986 à Yopougon et mort accidentellement le 12 août 2019 à Abidjan, est un chanteur, compositeur, producteur et arrangeur musical ivoirien.

Il est considéré par beaucoup comme l’un des plus grands chanteurs d’Afrique subsaharienne et un ambassadeur du coupé-décalé, ayant eu sur la culture musicale ivoirienne une influence considérable.

Début
DJ Arafat, en duo avec Debordo Leekunfa, sort un nouvel opus, accompagné d’une nouvelle danse appelée le « Kpangor ». Le concept et les singles qui s’ensuivent deviennent des succès sur le continent africain, du Gabon au Burkina Faso en passant par le Cameroun. Des tubes naissent dans un bref laps de temps : Kpangor, Confirmation Kpangor, Lebede 2, 25 25 Arachide, Bouddha. Ces tubes s’imposent très vite et arrivent en tête des classements congolais. Entre-temps, il sort des freestyles qui rencontrent un tel succès qu’après leurs sorties, toutes les dix minutes en moyenne, un média musical ou un maquis les diffusaient[réf.

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La mort de Maurice Jallier à l’âge de 90 ans

Le pianiste Maurice Jallier s’est éteint ce vendredi 9 août à son domicile de Fort de France. L’artiste avait 90 ans. Artiste aux multiples talents, il était le plus ancien sociétaire martiniquais de la SACEM.
On a appris ce samedi (10 août 2019) la disparition d’une grande figure de la culture martiniquaise. Maurice Jallier, « Moy » comme l’appelaient ses intimes, s’est éteint à l’âge de 90 ans à son domicile de Fort-de-France.

Maurice Jallier est né le 12 janvier 1929. Son parcours artistique l’emmènera de la création du groupe « Créolita » en 1950 au Carnaval de Paris en 1985. Entre temps de nombreuses aventures musicales et théâtrales l’ont amené sur les scènes des différents Concours de la Chanson Créole, où durant plusieurs années il rafla les premiers prix dont notamment le fameux « A la zazou » en 1952, puis sur les ondes (l’ORTF) et sur les planches avec la pièce « Cancan Case Marsabé » (1960) comme le raconte son ami Jean Trudo.

Ses nombreuses compositions, parmi lesquelles « A lazazou », « Céfilon », « Miprogréa », « Couvèdifé », « Achetélocal », « Tounanaa », « Malgrélaviachè », « Kakocaillepoté » ou encore « Au revoir les amis » resteront parmi les chefs d’œuvre de la musique antillaise.

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7e art. Mocky, l’enfant terrible du cinéma français, est décédé

— Par Caroline Constant —

Le cinéaste iconoclaste est mort hier après-midi, à l’âge de 86 ans, après soixante films et beaucoup de télévision.

Il était l’un des personnages les plus truculents et les plus irrévérencieux du cinéma français : le cinéaste Jean-Pierre Mocky est décédé hier après-midi, à l’âge de 86 ans, ont annoncé son gendre Jérôme Pierrat et son fils le metteur en scène Stanislas Nordey. Avec ses soixante films, qui ont connu des succès critiques et publics variables, le réalisateur a toujours revendiqué son désir de totale indépendance et sa boulimie d’histoires, parfois outrancières, sur le monde contemporain.

L’indépendance était le prix de sa liberté de créateur

Sa vie même est une fiction : il est certes né en 1933 à Nice. Mais ses parents, juifs, qui voulaient l’exiler en Algérie pendant la guerre, lui ont fourni de faux papiers, qui le font naître en 1929. Il a eu son bac à 13 ans, s’est marié et a eu son premier enfant la même année. À la fin de sa vie, bravache, il revendiquait dix-sept enfants. Mais l’essentiel est évidemment ailleurs.

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Toni Morrison, Prix Nobel de littérature, est morte

Toni Morrison (de son vrai nom Chloe Ardelia Wofford), née le 18 février 1931 à Lorain en Ohio et morte le 5 août 2019, est une romancière, essayiste, critique littéraire, dramaturge, librettiste, professeure de littérature et éditrice américaine. Elle est lauréate du prix Pulitzer en 1988, et du prix Nobel de littérature en 1993. Elle est à ce jour la huitième femme (et seul auteur afro-américain) à avoir reçu cette distinction.

C’est le roman Beloved, dont l’édition française remonte à 1989, qui a fait connaître Toni Morrison en France. Mais sa notoriété américaine était venue dix ans plus tôt, coup sur coup, en l’espace de deux romans : Sula (1973) et Le Chant de Salomon (1977).

Biographie
Née dans une famille ouvrière de quatre enfants, Toni Morrison s’intéresse très tôt à la littérature et se passionne en particulier pour les œuvres de Jane Austen et de Léon Tolstoï. Elle s’inscrit à l’université Howard en 1949 pour étudier la littérature et soutient un mémoire sur le thème du suicide chez William Faulkner et Virginia Woolf en 1953 à l’université Cornell.

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Asimbonanga

Mofwazaj chanté misié Johnny Clegg

— Par Daniel M. Berté —
Rèfren (x2)
Nou pa wè’y
Nou pa wè Mandela
Koté-a i yé-a
Koté-a YO ka ritjenn-i lajol

O lanmè-a frèt ek siel-a gri
Gadé pa lòtbò zil-a dan bé-a
Nou tout sé dé zil jiktan jou-a ka’y rivé
Eti nou ké travèsé lanmè difé-a Rèfren (x2)

An goélan pran lavol pa lòtbò lanmè-a
Man ka révé ki silans-la fini
Ki moun ki ni mo pou fè tonbé ladistans
Ant wou ek mwen ? Rèfren (x2)

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Le zoulou blanc, Johnny Clegg est décédé

Le musicien sud-africain Johnny Clegg, surnommé le « Zoulou blanc », est décédé mardi des suites d’un cancer à l’âge de 66 ans.
« Johnny est décédé paisiblement aujourd’hui, entouré de sa famille à Johannesburg (…), après une bataille de quatre ans et demi contre le cancer », a déclaré son manager, Roddy Quin sur la chaîne de télévision publique SABC. « Il a joué un rôle majeur en Afrique du Sud en faisant découvrir aux gens différentes cultures et en les rapprochant », a-t-il ajouté dans un communiqué. « Il nous a montré ce que cela signifiait d’embrasser d’autres cultures sans perdre son identité ».
Johnny Clegg a puisé dans la culture zoulou son inspiration pour concevoir une musique révolutionnaire où les rythmes africains endiablés cohabitent avec guitare, clavier électrique et accordéon. Son album « Scatterlings of Africa » en 1982 l’avait propulsé en tête des hit-parades en Grande-Bretagne et en France. L’un de ses plus grands tubes planétaires, « Asimbonanga » (« Nous ne l’avons pas vu », en langue zoulou), est dédié à Nelson Mandela, le héros de la lutte anti-apartheid.

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Décès de Yannick Bellon, cinéaste de la «réalité féminine» et de la «condition de la femme»

— Par Michaël Naulin —

La réalisatrice et productrice, qui a marqué les années 1970 et 1980 avec des films comme L’Amour violé ou L’Affût, est décédée dimanche à l’âge de 95 ans, a indiqué lundi son entourage.

«Le regard que portait Yannick Bellon sur le monde va nous manquer. Son cinéma restera comme le témoignage de ses combats», a salué le ministre de la Culture Franck Riester sur Twitter. Yannick Bellon est décédée dimanche à l’âge de 95 ans. Celle qui était également monteuse et productrice a tourné huit longs-métrages et une dizaine de formats courts, abordant des questions sociétales, du viol au cancer du sein, en passant par la bisexualité. «J’ai traité à plusieurs reprises dans mes films certains aspects de la réalité féminine parce que je me sens complètement concernée par la condition des femmes», disait, à la revue 24 images, la cinéaste qui se voyait comme «le contraire de la résignation».

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Michel Serres ( 1930-2019)

Michel Serres, né le 1er septembre 1930 à Agen et mort le 1er juin 2019 à Vincennes, est un philosophe et historien des sciences français.

Membre de l’Académie française et de l’Académie européenne des sciences et des arts, il a notamment publié en tant qu’enseignant-chercheur des ouvrages faisant autorité en matières d’histoire des sciences, philosophie des sciences et épistémologie.

Présentation de l’œuvre

La première partie de l’œuvre de Michel Serres, consacrée à la philosophie des sciences, se concentre sur la problématique morale des progrès de la science et de ses effets. Comment créer une éthique, envisager une déontologie quand science et violence s’allient ? Réfutant tout déterminisme scientifique, la philosophie de Michel Serres s’appuie sur le principe d’incertitude de Werner Heisenberg comme métaphore de la liberté et de l’inattendu. Après avoir participé à la réédition du Cours de philosophie positive d’Auguste Comte, en 1975, le premier livre publié de Michel Serres est consacré à Leibniz et au calcul différentiel. Il donne l’ouverture de son approche philosophique du côté des sciences, et se place sous l’égide de la philosophe Simone Weil et de Henri Bergson pour aborder les problèmes moraux de la violence, de la condition ouvrière et du messianisme marxiste face à la science.

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Le musicien de jazz américain Leon Redbone est mort à l’âge de 69 ans

Le chanteur et compositeur de jazz Leon Redbone est mort ce jeudi 30 mai, à l’âge de 69 ans. L’Américain était connu pour arranger à sa sauce des morceaux d’avant-guerre

Leon Redbone, de son vrai nom Dickran Gobalian, musicien de jazz particulièrement populaire dans les années 1970, est mort ce jeudi 30 mai, à l’âge de 69 ans. Le musicien américain Leon Redbone était connu pour son interprétation des morceaux d’avant-guerre, dans le style du théâtre de vaudeville qui était très populaires dans les années 1920-1930. Ce sont ses proches qui ont annoncé son décès sur internet.
Chapeau l’artiste !

« C’est le cœur lourd que nous annonçons que tôt ce matin, Leon Redbone a traversé le delta vers cette rive magnifique, à l’âge de 127 ans », pouvait-on lire sur son site officiel, dans un hommage en forme de clin d’œil à un musicien qui entretenait volontiers le mystère sur sa personne.

« Il a quitté notre monde avec sa guitare, son fidèle compagnon Rover, en saluant d’un coup de chapeau », ajoutait ce communiqué, rédigé de façon si badine que certains y ont vu la plume du musicien lui-même.

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Mort d’un savant : Alain Anselin

— Par Gerry L’Étang, Anthropologue —

La Martinique vient de perdre un de ses intellectuels les plus féconds et également des plus discrets : Alain Anselin. Alain Anselin a eu deux vies. Celle d’un professeur de lycée professionnel qui s’est voué pendant des décennies à l’intérêt de ses élèves, lesquels se souviennent aujourd’hui avec émotion, reconnaissance, de son investissement pédagogique, de sa disponibilité, de l’énergie qu’il déploya à les faire réussir et aussi à préparer leur devenir de citoyens. Son autre vie fut celle d’un chercheur qui, pour l’essentiel hors institution, depuis son appartement de Dillon, quartier populaire de Fort-de-France où il vivait entouré de milliers de livres, construisit consciencieusement une oeuvre exigeante, majeure, d’anthropologue à la fois africaniste, mythologue et spécialiste de l’émigration antillaise en France, de revuiste et surtout d’égyptologue.

L’anthropologie lui doit des ouvrages comme La question peule (1981), Le mythe d’Europe. De l’Indus à la Crête (1982), Le refus de l’esclavitude. Résistances africaines à la traite négrière (2009), L‘émigration antillaise en France. Du bantoustan au ghetto (1979), L’émigration antillaise en France. La troisième île (1990), etc.

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Décès de l’écrivain et dramaturge algérien Aziz Chouaki

On vient d’apprendre la disparition du dramaturge et écrivain algérien Aziz Chouaki. Décédé brutalement ce mardi 16 avril à l’âge de 67 ans, il laisse une œuvre abondante composée de nouvelles, romans et surtout de nombreuses pièces de théâtre, dont Les oranges, un texte régulièrement joué sur scène, jusqu’à plus récemment Nénesse, grand succès populaire et Esperanza, qui était à l’affiche il y a encore quelques semaines.

L’écrivain et dramaturge franco-algérien Aziz Chouaki, auteur de textes avec comme toile de fond le fondamentalisme islamiste dans son pays d’origine mais aussi la migration clandestine, est décédé mardi à l’âge de 67 ans, a indiqué son épouse à l’AFP.

L’auteur francophone de “L’étoile d’Alger”, “Les Oranges” ou encore “Esperanza” est mort “d’un arrêt cardiaque en région parisienne”, a précisé Yasmine Chouaki, journaliste à RFI.

Installé en France depuis 1991, ce fils d’instituteurs né à Tizi Rached et qui a fait des études de lettres anglaises, avait dû quitter l’Algérie en raison de menaces d’islamistes.

Dans les années 80, “il signait chaque semaine dans le Nouvel Hebdo une nouvelle inspirée de la montée de l’islamisme.

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L’acteur Mabô Kouyaté, est mort à 29 ans

En 2003, il jouait le rôle de Morgan dans « Moi César, 10 ans 1/2, 1,39 m ». TFM Distribution
Le jeune homme avait obtenu son premier rôle au début des années 2000 dans le film de Richard Berry.

« Mabô Kouyaté vient de nous quitter ». C’est par ces mots que le maire des Lilas (Seine-Saint-Denis) a annoncé mercredi le décès à 29 ans, de ce jeune acteur, connu notamment pour son rôle dans « Moi César, 10 ans 1/2, 1m39 » (2003). Dans ce film réalisé par Richard Berry, il y interprétait Morgan, acolyte de Jules Sitruk. Ce dernier lui a rendu hommage sur Instagram jeudi.

Depuis ce film, on avait pu voir jouer Mabô Kouyaté dans le téléfilm « Écoute Nicolas » (2003), dans « Tour de France » avec Gérard Depardieu (2016) et plus récemment dans des épisodes de séries françaises comme « Munch » ou « Sections de recherches ».

Mabô Kouyaté avait également joué au théâtre par exemple dans « Les Liaisons dangereuses », mis en scène par John Malkovich entre 2011 et 2013.

Il avait aussi posé pour quelques campagnes de pub et récemment diffusait sur sa chaîne Youtube des clips de rap qu’il avait écrit.

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La mort de Félix Chauleau

Nécrologie
Tropiques Atrium Scène nationale salue la mémoire de Maître Félix Chauleau.
Président fondateur du CMAC (Centre Martiniquais d’Action Culturelle), il en assura la présidence de 1974 à 1977 et de 1994 à 2012.
De son engagement dans la vie associative tant pour la culture que pour le sport, notamment en tant que Président de la Ligue de Football de Martinique ou membre de l’ex CCEE, nous garderons l’image d’un homme de dialogue, affable, épris de justice et ouvert aux mutations technologiques. Il avait, avec d’autres, oeuvré pour la fusion entre le CMAC et l’Atrium.
Tropiques Atrium Scène nationale adresse à sa famille et à ses proches ses sincères condoléances et son soutien dans cette épreuve.

Le Conseil d’Administration, la Direction et l’équipe de Tropiques Atrium –Scène nationale de Martinique

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La mort de Michel Legrand

Le compositeur français Michel Legrand est mort dans la nuit à l’âge de 86 ans, a annoncé son attaché de presse à l’AFP.

Michel Legrand, né le 24 février 1932 à Paris 20e, dans le quartier de Ménilmontant et mort dans la même ville le 26 janvier 2019, est un musicien, compositeur, chanteur et arrangeur français. Sa carrière de compositeur pour le cinéma lui a valu de remporter trois Oscars.

Ses parents, le compositeur Raymond Legrand (1908-1974) et Marcelle Der Mikaëlian (sœur du chef d’orchestre Jacques Hélian, d’origine arménienne) divorcent quand il a trois ans.

Michel Legrand étudie le piano et l’écriture au Conservatoire de Paris de 1942 à 1949, dans les classes de Lucette Descaves, Henri Challan et Nadia Boulanger notamment, tout comme sa sœur aînée Christiane Legrand, qui sera successivement membre de groupes de jazz vocal tels que les Blue Stars, les Double Six et les Swingle Singers. Il se prend de passion pour le jazz après avoir assisté en 1947 à un concert de Dizzy Gillespie avec lequel il collaborera quelques années plus tard, écrivant en 1952 les arrangements pour l’orchestre à cordes qui accompagne le trompettiste dans ses concerts européens.

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