Catégorie : Santé

Passe vaccinal valide : quels changements à partir du 15 février ?

À partir du 15 février 2022, pour conserver un passe vaccinal valide, le délai pour effectuer sa dose de rappel passe à 4 mois maximum au lieu de 7 mois. La validité du certificat de rétablissement (test positif au Covid) est portée à 4 mois au lieu de 6 mois. Service-Public.fr fait le point sur ces nouvelles règles qui s’appliquent aux personnes âgées de plus de 18 ans et 1 mois.

Passe vaccinal valide : dans quel délai faut-il effectuer sa dose de rappel ?

À partir du 15 février 2022, pour les personnes de plus de 18 ans et 1 mois, la dose de rappel devra être réalisée dans un délai de 4 mois maximum après la fin du schéma vaccinal initial (3 mois pour l’éligibilité au rappel plus 1  mois de délai supplémentaire pour réaliser son rappel).

Cette mesure s’applique uniquement aux personnes de plus de 18 ans et 1 mois. En effet, les mineurs âgés de 16 et 17 ans n’ont pas l’obligation de faire leur rappel pour conserver leur passe vaccinal valide. Les adolescents de 12 à 15 ans ne sont pas soumis au passe vaccinal.

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Pour ou contre la vaccination obligatoire ? Des clivages anciens et profonds

Paris – Faut-il forcer les gens à se faire vacciner ? L’idée, aussi ancienne que les vaccins eux-memes, ressurgit actuellement face au Covid et creuse toujours de profonds clivages entre gardiens des libertés publiques et défenseurs de la sécurité sanitaire

L’Autriche imposera début février à tous les adultes de se faire vacciner contre le Covid, devenant le premier pays européen à le faire, après d’autres nations comme l’Indonésie. 

Le sujet « fait l’objet d’un débat très intense« , a reconnu fin janvier le chancelier autrichien, Karl Nehammer. 

Comme dans d’autres pays, la vaccination obligatoire cristallise la polémique entre ses adversaires, qui y voient une profonde atteinte à la liberté individuelle, et ses partisans, dont nombre de soignants épuisés qui mettent en cause la responsabilité des non-vaccinés. 

Ce débat n’a pas attendu la crise du Covid. Il ressurgit régulièrement depuis deux siècles, soit quasiment depuis l’invention du premier vaccin, contre la variole, à la fin du XVIIIe siècle. 

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Les homosexuels autorisés à donner leur sang, sans période d’abstinence, à partir du 16 mars 2022

À partir du 16 mars 2022, les hommes ayant des relations homosexuelles ne devront plus respecter une période d’abstinence pour pouvoir donner leur sang. Un arrêté publié au Journal officiel du 13 janvier 2022 supprime toute référence au genre des partenaires sexuels dans la sélection des candidats au don. Cette décision s’inscrit dans le prolongement de la loi bioéthique et rend le don du sang accessible à tous sur la base des mêmes critères.

Des dons soumis à une période d’abstinence sexuelle depuis 2016

De 1983 à 2016, le don du sang était interdit aux hommes homosexuels. La loi a changé en juillet 2016, leur permettant de donner leur sang, mais cette possibilité restait soumise jusqu’ici à une période d’abstinence sexuelle d’abord fixée à un an, avant d’être ramenée en 2019 à quatre mois. Celle-ci devait être déclarée lors de l’entretien préalable.

Ce qui change concrètement ?

À partir du 16 mars 2022, il n’y aura « plus aucune référence à l’orientation sexuelle », dans les questionnaires préalables au don du sang distribués par l’Établissement français du sang (EFS) . Cependant, un nouveau critère sera ajouté : le donneur devra déclarer s’il prend un traitement pour la prophylaxie pré ou post-exposition au VIH, auquel cas le don sera reporté quatre mois plus tard.

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Pourquoi j’ai voté pour le pass vaccinal

— Par Catherine Conconne, sénatrice de la Martinique —

Parce que la Martinique ne peut continuer à pleurer ainsi, impuissante, la perte de ses enfants, Parce que le 5e vague est déjà là, Parce que notre CHU est en surtension et ne pourra pas accueillir tous les malades dans les conditions nécessaires au bon déroulement des soins, Parce que les équipes soignantes n’en peuvent plus de voir les vagues de Covid se succéder, Parce qu’on ne peut pas leur demander continuellement de faire l’impossible face au déni, Parce que notre économie meurt à petits feux, Parce que nos entrepreneurs angoissent à l’idée de nouvelles mesures de confinement, Parce que le secteur du tourisme, après des années d’essor, doit affronter une deuxième saison de crise, Parce que trop de Martiniquais ont perdu leur travail, Parce que trop de familles se sont appauvries, Parce que nos enfants doivent reprendre définitivement le chemin de l’école, Parce que nous avons un outil qui protège des formes graves de la maladie, Parce que le courage politique implique de prendre des positions fermes dans l’intérêt de la société, Pour tout cela, j’ai voté, en conscience, le dispositif du pass vaccinal.

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Les riches sont encore plus riches deux ans après le début de la pandémie de Covid-19.

Selon l’ONG Oxfam, la richesse des dix hommes les plus fortunés du monde a doublé depuis le début de l’année 2020. « L’accroissement des inégalités économiques, de genre et raciales et les inégalités entre pays détruisent notre monde », dénonce l’ONG de lutte contre la pauvreté, dans un rapport intitulé « Les inégalités tuent », publié lundi 17 janvier, quelques jours avant l’ouverture du Forum économique mondial de Davos.

Illustration d’après « Pourquoi les riches sont-ils de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres ? » de Michel Pinçon & Monique Pinçon-Charlot 

La fortune cumulée de l’ensemble des milliardaires a connu depuis le début de la pandémie de Covid-19 « sa plus forte augmentation jamais enregistrée », de 5 000 milliards de dollars, pour atteindre son niveau le plus élevé à ce jour, 13 800 milliards. Le monde compte désormais un nouveau milliardaire toutes les vingt-six heures, alors que 160 millions de personnes sont tombées dans la pauvreté au cours de la même période, calcule l’ONG.

Lire aussi : Pourquoi l’étude d’Oxfam sur les personnes les plus riches est à prendre avec précaution

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Quand effectuer sa dose de rappel pour conserver son passe sanitaire valide ?

À compter du 15 janvier 2022, le passe sanitaire est conditionné à la dose de rappel pour toutes les personnes âgées de 18 ans et plus. Si le délai pour être éligible au rappel vaccinal a été réduit à 3 mois, votre passe sanitaire reste valide 7 mois après votre dernière injection. Et si vous avez contracté le Covid, quel est le délai prévu ? Service-Public.fr vous détaille cette mesure.

Dans quel délai la dose de rappel doit-elle être faite ?

Depuis le 28 décembre 2021, la dose de rappel peut être administrée 3 mois après la dernière injection d’un vaccin à double dose (Pfizer, Moderna, Astrazeneca).

Les personnes vaccinées avec Janssen doivent recevoir une injection additionnelle de vaccin à ARN messager dès 4 semaines après leur vaccination, puis une dose de rappel dès 3 mois après cette dernière.

Un délai supplémentaire après votre date d’éligibilité à la dose de rappel ou à la dose additionnelle (4 mois ou 1 mois après la dernière injection selon le vaccin) est accordé pour effectuer cette dose supplémentaire de vaccin.

Depuis le 15 décembre 2021 :

  • Les personnes de 65 ans et plus vaccinées avec des vaccins à double dose (Pfizer, Moderna, Astrazeneca) doivent avoir reçu leur dose de rappel (3e dose) 7 mois après leur dernière injection (3 mois pour l’éligibilité plus 4 mois pour le délai supplémentaire).

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Covid-19 : feu vert à un 5e vaccin en France, celui, classique, de Novavax.

Récap : Entre 5 et 17 millions de morts?

–  Officiellement plus de 5,5 millions de morts. La pandémie a fait au moins 5 511 146 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP jeudi à partir de sources officielles. En valeur absolue, les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 846 319 morts, suivis par le Brésil (620 545), l’Inde (485 035) et la Russie (319 172). L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.

En Martinique au 13 janvier 2022, on comptait 802 personnes décédées à l’hôpital depuis le début de l’épidémie. soit un taux de décès de 17.8 %.
* Taux de décès = nombre de décès suite à une hospitalisation sur le nombre total d’hospitalisations.

Lire aussi : Pour un accès aux vaccins Novavax — Par Christian Rapha, maire de Saint-Pierre, pharmacien-biologiste —

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Le collectif citoyen contre la violence

— Communiqué de presse —

Depuis le 19 novembre 2021, la Guadeloupe est sous les feux d’inacceptables violences… Le 8 janvier 2022, des Guadeloupéennes et des Guadeloupéens se sont rassemblés au Mémorial ACTe pour dire NON aux violences exercées dans l’enceinte du CHU de Pointe-à-Pitre. Nous remercions toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés et qui ont signé notre appel. Cette manifestation pacifique a permis à de nombreux concitoyens dont des soignants, de sortir du silence en s’exprimant sur les difficultés de leur quotidien. Aucun des acteurs de notre vie citoyenne ne doit être menacé ou agressé. Ni les agents du service public, et notamment hospitalier, quelles que soient leurs fonctions au service de tous. Ni les professionnels de la justice comme les avocats, quels que soient leurs engagements au service du droit.

Sensibles au drame humain vécu par les 300 à 400 personnels de la santé qui ne souhaitent pas accepter les contraintes légales relatives à leur profession, nous pensons qu’il est vivement souhaitable que les dispositifs d’écoute et d’orientation soient encore prorogés quelque temps, et en particulier la plateforme « d’écoute et de dialogue », afin de ne laisser personne sans solution.

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La violence dans cadre du travail doit être taboue

— Collectif —

La violence physique dans le cadre du travail, sous toutes ses formes, est et doit être interdit absolu, pour aujourd’hui et pour demain, si nous voulons avoir des dirigeants et cadres à haut potentiel

L’agression du DG du CHUde Pointe à Pitre G Cotellon, de son Adjoint et de leur assistante , par des personnes qu’il faut absolument identifier et sanctionner , n’est pas acceptable et doit être condamnée sans détour et avec force.

Cet acte de Groupe ne peut être une méthode de négociation car il est lâche, et au-delà du caractère odieux de la méthode, il est choquant de voir des Antillais vouloir lyncher leurs propres frères sur leur lieu de travail. De plus il est contre-productif quant au but recherché .

Il accélère l’isolement de ses auteurs dans l’opinion, il renforce la fermeté du pouvoir face aux revendications du mouvement social et aux exigences de négociation. Il est donc inacceptable à tout point de vue, y compris celui de l’intérêt des acteurs du mouvement.

Nous déplorons l’aveuglement des auteurs et des commanditaires de ces agressions qui savent pertinemment que G Cotellon, fonctionnaire des Hôpitaux, n’est ni le décideur, ni l’autorité principale, ni le centre du pouvoir sur place, ni le législateur à l’origine des mesures à mettre en œuvre.

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« Le Malade Imaginaire » de Molière au temps du Covid-19 !

Cet extrait de LE MALADE IMAGINAIRE (acte III, scène 3) mise en scène il y a 3 siècles et demi, par la controverse qui s’y déroule, résonne en ces temps de pandémie d’une incontestable actualité… Aujourd’hui, les Argan adeptes de la « science » vaccinale et les Béralde détracteurs de cette nouvelle religion sont en quelque sorte les clones de ces personnages de la comédie de Molière.

Daniel Boukman

(…)

Le Malade Imaginaire (acte III, scène 3)

Béralde : Est-il possible que vous serez toujours embéguiné de vos apothicaires et de vos médecins , et que vous vouliez être malade en dépit des gens et de la nature ?

Argan : Comment l’entendez-vous, mon frère ?

Béralde : J’entends, mon frère, que je ne vois point d’homme qui soit moins malade que vous, et que je demanderais point une meilleure constitution que la vôtre. Une grande marque que vous vous portez bien, et que vous avez un corps parfaitement bien composé, c’est qu’avec tous les soins que vous avez pris, vous n’avez pu parvenir encore à gâter la bonté de votre tempérament, et que vous n’êtes point crevé de toutes les médecines qu’on vous a fait prendre.

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Guadeloupe : du passe vaccinal au conflit social

Alors que le couvre-feu décrété par le gouvernement pour lutter contre la propagation du variant Omicron a encore été avancé à 20h, les Enjeux mettent le cap sur l’île où les oppositions au passe vaccinal se transforment en un mouvement social puissant, qui semble appelé à durer.

La Guadeloupe est dans une phase de fortes réactions face au durcissement des positions Covid. Si la mobilisation s’est toutefois apaisée sur le plan des tensions liées aux barrages, elle reste importante. Retour sur ce mouvement porté par le collectif LKP, parti des problèmes liés à l’hôpital.

Avec Olivier Dehoorne, géographe, spécialiste du développement insulaire et maître de conférences à l’Université des Antilles.

Un lieu cristallise toutes les tensions, le centre universitaire hospitalier de Point-à-Pitre.“imaginer que ce lieu puisse être contrôlé par des forces de police dans le contexte guadeloupéen, puis des Antilles représente en fait des forces coloniales qui contrôlent l’accès à ce centre de santé. C’est quelque chose qui est insupportable. » dénonce Olivier Dehoorne. Le personnel soignant est lui-même peu vacciné « selon les chiffres officiels plus de 90% du personnel est vacciné mais selon les syndicats, seulement 8 à 18% le serait. 

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Du faux sang, nouvelle arme pour vaincre moustiques et paludisme

Stockholm – La petite fiole de liquide rouge est à peine dans la cage que les moustiques viennent s’y agglutiner: avec un faux sang inoffensif pour l’homme et les autres insectes, des scientifiques basés en Suède espèrent porter un coup mortel au nuisible et au paludisme.

Le produit mis au point avec du jus de betterave par une équipe de l’université de Stockholm se veut une alternative à l’utilisation de pesticides nuisibles à l’environnement et à la santé humaine, en complément des progrès effectués pour mettre au point un vaccin contre le « palu » et ses quelque 630.000 morts en 2020. 

En ouvrant la porte de ce qui ressemble à un grand réfrigérateur de son laboratoire de l’université de Stockholm, Noushin Emami, 44 ans, révèle un élevage inhabituel. 

A une température maintenue à 27 degrés, des cages improvisées fabriquées avec des collants pour femmes contiennent des colonies de moustiques, tandis que dans des réservoirs d’eau nagent des larves du douloureux parasite. 

Il faut les nourrir tous les jours « donc c’est un peu comme avoir un chien ou un chat« , plaisante la chercheuse d’origine iranienne. 

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À propos de l’affaire Gérard Cotellon

Choisir son camp, telle est la véritable question!

— Par Raphaël Cécé, pour Combat ouvrier —
La véritable question qui est posée dans l’affaire de l’attaque dont aurait été victime le directeur du CHU de Pointe-à-Pitre – Abymes n’est pas d’être pour ou contre la violence. Ce n’est pas non plus la défense du CHU de Guadeloupe face aux violences. Ce problème est posé autant en Guadeloupe qu’en Martinique.
On ne nous fera pas croire que tous ceux qui volent au secours de Gérard Cotellon ne sont soucieux que de la sécurité des personnels de l’hôpital, de la population de Guadeloupe et de la santé publique.
En réalité, il s’agit de gens qui dans leur grande majorité prennent parti politiquement. Ils prennent parti politiquement contre le collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire.
Beaucoup parmi eux profitent d’une occasion pour régler des comptes avec l’UGTG, la CGTG, leurs dirigeants, les militants indépendantistes et d’extrême-gauche ! Leur véritable souci n’est pas cette « pauvre victime » de Gérard Cotellon. Ne soyons pas naïfs !
Ce faisant, dans quel camp se trouve ces bien-pensants dans cette affaire ?

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Guyane: le couvre-feu de retour, le carnaval maintenu samedi

Cayenne – La majeure partie de la population guyanaise est de nouveau soumise à un couvre-feu depuis vendredi, pour faire face à un raz-de-marée de contaminations au Covid-19, alors que la vaccination stagne à moins de 40%, mais le lancement du carnaval est maintenu samedi.

De Cayenne à Kourou, en passant par Saint-Laurent-du-Maroni, les habitants doivent se soumettre depuis le 7 janvier à un couvre-feu quotidien de 20H30 à 05H00. 

Les restaurants, salles de sport et cinémas bénéficient cependant de dérogations jusqu’à 22H30. 

Les rassemblements sur la voie publique sont également limités à dix personnes dans ces six principales villes de Guyane, qui rassemblent 76% de la population. 

Cela ne doit pas empêcher le carnaval, véritable institution en Guyane, de démarrer samedi, avec la traditionnelle arrivée du roi Vaval, le roi du carnaval.  

Le préfet a assuré que les festivités, dont les plus importantes sont à Cayenne, Kourou et Saint-Laurent, ne seraient pas annulées comme l’an dernier. Mais l’entrée dans les dancings sera soumise au pass sanitaire.  

Les défilés de rues sont aussi maintenus, mais les groupes carnavalesques doivent se conformer à des protocoles stricts. 

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Guadeloupe, Martinique : l’obscurantisme et la désespérance

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Quid en 2022 d’un obscurantisme qui condamne clairement à terme la Guadeloupe et la Martinique à la désespérance ?

Depuis la crise sociale de 2009 et les émeutes contre la vie chère , après deux décennies de déni de réalité , dans un contexte actuel de crise sanitaire, économique, sociétale, sociale et politique, une partie des guadeloupéens et martiniquais ne croient plus à un possible changement et donc ne pensent plus qu’à partir des vieux schémas du passé. On assiste aujourd’hui à des raccourcis d’analyse, des préjugés inconscients, des procès d’intention qui polluent de part et d’autre les échanges périphériques ainsi par exemple, avec la question du vaccin et plus largement de l’obligation vaccination. Le malaise est grand, car l’avenir de la Guadeloupe et plus encore de la Martinique est désormais grippé, et je crains fort une disruption de la société Antillaise sous l’effet de la quatrième révolution technologique . Et nul se sait sur quoi tout ce chaos va déboucher dans les prochaines années. Pour autant, c’est pourquoi, une grande partie de la jeunesse des Antilles consciente ne pense qu’à partir, même si une partie seulement de l’autre jeunesse désœuvrée passe à l’acte.

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Non au paiement au passage aux urgences !

— Par Max Dorléans (GRS) —
Après toute la série d’attaques menée depuis des décennies contre notre droit à toutes et tous à la santé (forfait hospitalier, franchises et déremboursement, déserts médicaux…), voici la dernière en date – en plus récemment des tests et masques payants – avec fermeture de la dernière petite porte qui permettait encore un droit encore non directement payant.

A compter du 1er janvier 2022, avec la mise en place d’un « forfait patient urgence » de 19,61 €, une nouvelle étape dans la privatisation de la santé, et vers l’exclusion des plus précaires de l’accès aux soins, se met en place. Dorénavant, tout patient non hospitalisé après son passage aux urgences, devra s’acquitter de ce nouveau forfait non remboursé par la sécurité sociale, mais uniquement par la mutuelle (à condition d’en avoir une) ou la CMU, ce qui exclura les plus précaires des précaires.

En effet, si pour le gouvernement, il s’agit avec ce nouvel outil partie prenante du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2021, de « désengorger les urgences », pour celles et ceux qui ne pourront pas payer ce « forfait », ce sera l’absence de possibilité de se faire soigner.

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Pour un accès aux vaccins Novavax

— Par Christian Rapha, maire de Saint-Pierre, pharmacien-biologiste —

Il est difficile de l’entendre, mais c’est ainsi : la vaccination est la seule parade disponible contre le virus SARS-CoV-2. Une parade certes imparfaite, mais une parade indéniable.

Aujourd’hui, le Nuvaxovid, produit par Novavax, désormais autorisé depuis le 20 décembre par les autorités sanitaires européennes, offre une alternative aux vaccins à ARN Messager qui suscitent encore la méfiance de certains de nos compatriotes. Ce nouveau vaccin, de technologie classique, devrait leur être proposé en priorité.

Nous aurions tous souhaité que, pour marquer le deuxième anniversaire du début de la pandémie qui touche l’humanité entière (5,4 millions de morts 283 millions de cas), les chercheurs nous annoncent avoir trouvé un médicament qui permettrait de combattre ce virus qui bouleverse nos vies !

Pour l’instant, les efforts conjugués de dizaines d’équipes de scientifiques à travers le monde n’ont pas encore permis de trouver ce médicament qui, à défaut de nous protéger de l’infection, nous permettrait au moins d’en guérir. Cela viendra probablement, et nous en formulons le vœu sincère pour 2022.

En attendant, ces chercheurs ont mis au point, en un temps record, un vaccin qui a démontré, partout dans le monde, qu’il protège efficacement contre les formes graves de la maladie.

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Positif au Covid-19 ou cas contact : les nouvelles règles d’isolement

Compte tenu de la contagiosité du variant Omicron et de la forte augmentation des contaminations et afin d’éviter une désorganisation de la société, les durées d’isolement des personnes infectées au Covid ou cas contacts évoluent à partir du 3 janvier 2022. Les règles et les durées d’isolement ne sont pas les mêmes pour les personnes qui disposent d’un schéma vaccinal complet ou non. Service-Public.fr vous explique ces nouvelles mesures.

Depuis la fin de l’année 2021, avec plus de 200 000 nouveaux cas par jour, la France enregistre une très forte augmentation des contaminations au Covid-19. Afin d’éviter d’importantes perturbations sociales et économiques, le Gouvernement a décidé de mettre en place dès le 3 janvier 2022 les mesures d’isolement et de quarantaine correspondant aux recommandations du Haut conseil de la Santé publique (HCSP) dans un avis rendu le 31 décembre 2021. Les règles d’isolement sont les mêmes pour les personnes positives quel que soit le variant (Delta ou Omicron).

Voici les nouvelles règles d’isolement en vigueur à partir du 3 janvier 2022.

Personnes positives ayant un schéma vaccinal complet et enfants positifs de moins de 12 ans

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Non au « suicide collectif »

Appel solennel des membres de la société civile Pour un rassemblement pacifique ce samedi 8 janvier 2022 à 10h, sur l’Esplanade sur Mémorial ACTe (le port du masque est obligatoire)

Depuis plusieurs semaines, les personnels soignants et administratifs du CHU de Guadeloupe, sont victimes de violences graves et répétées : entraves à la libre circulation, menaces de mort, insultes, dégradations de véhicules des personnels soignants, saccage de bureaux et de matériel. Mais ce mardi 4 janvier 2022, un cap supplémentaire dans l’intolérable a été franchi : le directeur du CHU, Monsieur Gérard COTELLON, ainsi que le directeur adjoint, Monsieur Cédric ZOLEZZI, ont subi de graves agressions physiques, au moment où des membres de la police nationale tentaient de les exfiltrer de leurs bureaux, assiégés par des membres des organisations syndicales opposées à l’obligation vaccinale des professionnels de santé. A ce stade, il est à craindre qu’en l’absence des forces de l’ordre, ces deux fonctionnaires auraient pu être lynchés. Nous sommes profondément attachés au droit de grève garanti par la Constitution, ainsi qu’aux libertés publiques et individuelles.

Mais la liberté va toujours de pair avec la responsabilité.

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Le triage médical et ses fantômes : a-t-on décidé de sacrifier les vieux ?

Les soignants font-ils le tri parmi les patients à sauver du Covid-19 comme on criait « Les femmes et les enfants d’abord! » en plein naufrage ? Comme pour les canots de sauvetage, l’histoire du triage des malades est d’abord celle d’une réponse organisée à la pénurie.

Le Conseil d’Etat examine ce vendredi 10 avril [2020] la requête d’une association, Coronavictimes, qui réclame des critères plus transparents pour l’hospitalisation des malades du Covid-19 et craint une inégalité d’accès aux soins hospitaliers. La démarche (techniquement, un référé qui implique une décision en urgence), vise plus précisément les résidents des Ehpad et, au-delà, les malades les plus âgés, dont on a découvert depuis le début de l’épidémie que, faute de lits, ils étaient bien souvent maintenus à domicile, ou dans leur structure, plutôt que d’être hospitalisés. C’est-à-dire, privés de soin.

La question d’une sélection parmi ceux qui pourront survivre à l’épidémie et ceux dont on sait qu’ils ne s’en sortiront pas faute d’accès aux soins est lancinante depuis le début de la pandémie de Covid. Elle a quelque de chose de sidérant, et aussi de spectaculaire.

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Covid-19 : « Pourquoi ne pas avoir donné les moyens aux soignants d’éviter que se répètent les situations de tri tragique ? »

— Par Philippe Bizouarn, Médecin anesthésiste-réanimateur —

Médecin anesthésiste et philosophe, Philippe Bizouarn regrette, dans une tribune au « Monde », qu’aucune réflexion éthique n’ait encore été menée ouvertement sur le tri des patients face à l’engorgement des services de réanimation pendant la pandémie.

D’après un document de travail élaboré par des réanimateurs marseillais [révélé par le média en ligne Mediapart le 24 décembre 2021], un tri pourrait se faire parmi les patients atteints du Covid-19, du fait du manque de places disponibles en réanimation. Dans le scénario catastrophe envisagé par les réanimateurs, les patients de plus de 65 ans jugés fragiles pourraient ne pas être admis. Le débat sur la priorisation des patients atteints du Covid-19 n’est hélas pas nouveau. La situation en fin d’été aux Antilles a encore révélé que, faute de place, tous les patients ne pouvaient être admis en réanimation. La situation en métropole risque, une nouvelle fois, de souligner combien ce problème à la fois éthique – qui admettre ? – et politique – de combien de lits disposons-nous ? – risque d’entraîner des conflits au sein des hôpitaux et de la société civile.

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Hippocrate assassiné ou quand le virus rend fou…

— Par Francis Carole —
Rares sont les responsables politiques à avoir dénoncé la stratégie gouvernementale de criminalisation des personnes non-vaccinées.

Alors que l’on sait aujourd’hui, avec certitude, que la vaccination contre le Covid-19 n’empêche ni la contamination ni la transmission du virus, le gouvernement a délibérément organisé, contre les « récalcitrant.e.s », un véritable système d’exclusion qui connaîtra sans doute son apogée avec le vote, très probable, dans les prochains jours, du pass vaccinal.

Même quand il est devenu manifeste, ces dernières semaines, en Martinique, en France, en Israël ou ailleurs, que des personnes avec un schéma vaccinal complet se retrouvaient en réanimation et pouvaient décéder -« en proportion moindre », pour reprendre l’avis scientifique dominant- le gouvernement et ses thuriféraires ont cherché à faire porter la responsabilité de l’épidémie exclusivement à celles et ceux qui, pour des raisons très diverses, ont refusé les vaccins proposés.

Gabriel ATTAL, le petit porte-flingue du président de la République, n’est-il pas allé jusqu’à se féliciter bruyamment et publiquement que d’ici fin janvier « les non-vaccinés vont vivre en quasi confinement » ?

Le cynisme d’autosatisfaction de ce monsieur s’avère d’autant plus stupide et effrayant à la fois que l’on sait que ce ne sont pas les vaccins dont nous disposons pour le moment qui mettront un coup d’arrêt définitif à la pandémie.

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Au Kenya, le vaccin contre le paludisme commence à faire ses preuves

Le RTS,S (Mosquirix), recommandé en octobre par l’Organisation mondiale de la santé, est testé depuis 2019 dans le pays, dans le cadre d’un programme pilote.

Par Chloé Alramamneh(Yala (Kenya) —

Les cris résonnent entre les murs vétustes du service pédiatrique de l’hôpital de Yala, dans l’ouest du Kenya. La piqûre du vaccin contre le paludisme fait pleurer les enfants. Un moindre mal pour lutter contre cette maladie, issue de parasites transmis par les moustiques, qui fait 409 000 morts par an dans le monde, dont 260 000 enfants de moins de 5 ans en Afrique. « Une fois, j’ai vraiment eu peur de perdre l’un de mes garçons. Il avait 3 ans et ses symptômes étaient très forts », raconte Maureen Atieno, assise à l’arrière de la salle de consultation.

En ce jour de décembre, cette mère de huit enfants s’est rendue à l’hôpital pour faire vacciner ses deux petits derniers, des jumeaux de 9 mois. Dans cette région voisine du lac Victoria, où les moustiques trouvent de nombreux espaces de reproduction, le paludisme est endémique. Pour les plus jeunes, il peut devenir mortel en vingt-quatre heures.

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Guadeloupe : le patron de l’hôpital de Pointe-à-Pitre exfiltré par la police

Le bâtiment administratif du CHU, théâtre des tensions autour de la question de l’obligation vaccinale des soignants, a été assiégé mardi et la direction «séquestrée» dans ses bureaux avant d’être «exfiltrée».

Le directeur du CHU de Guadeloupe et ses deux adjoints ont dû être exfiltrés par la police de leurs bureaux assiégés mardi 4 janvier par des militants contre l’obligation vaccinale des soignants, a annoncé à l’AFP la direction de l’hôpital.

À LIRE AUSSI En Guadeloupe, le mouvement social contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire s’essouffle

Le bâtiment administratif du CHU de Guadeloupe, théâtre des tensions autour de la question de l’obligation vaccinale des soignants, a été assiégé mardi et la direction «séquestrée» dans ses bureaux avant d’être finalement «exfiltrée» par la police, a expliqué à l’AFP le directeur général du CHU, Gérard Cotellon. «J’ai été extrait avec un coup de poing dans les côtes et un énorme coup sur la tête, j’ai perdu connaissance pendant 10 secondes je pense», a précisé Gérard Cotellon. Son adjoint, Cédric Zolezzi, a également indiqué avoir été molesté. «On m’a déchiré ma chemise, j’ai reçu de l’urine sur moi pendant que je courais vers une voiture de police», a-t-il assuré, se déclarant «choqué».

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 « Les non vaccinés doivent-ils assumer aussi leur libre choix de ne pas être réanimés? »

Covid-19 : les non-vaccinés devraient pouvoir dire s’ils souhaitent ou non être réanimés, estime le Pr Grimaldi

Dans une tribune au Journal du Dimanche, le professeur émérite au CHU Pitié-Salpêtrière évoque la question du tri des patients induite par la cinquième vague. Il appelle les non-vaccinés à la «cohérence».

Face à l’afflux de malades du Covid-19 en réanimation, et à la question du tri des patients, il faudrait pouvoir conseiller systématiquement aux adultes non vaccinés de rédiger des directives anticipées pour dire s’ils souhaitent ou non être réanimés, estime dans une tribune au Journal du dimanche le professeur André Grimaldi, une des figures de la défense de l’hôpital public.

À LIRE AUSSI : De profondes questions éthiques soulevées par le «tri» des patients

«La question que posent la 5e vague en cours et la 6e vague annoncée est à nouveau celle du tri des patients à admettre en réanimation», écrit ce professeur émérite en diabétologie de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpétrière, rappelant que «d’ores et déjà, l’activation des plans blancs amène à reporter des opérations et des hospitalisations non urgentes pour donner la priorité aux patients Covid devant être intubés et ventilés».

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