A l’initiative de deux journalistes, une pétition circule sur l’absence de Tep Scan, (TEP pour Tomographie par émission de positrons-PET Scan en anglais) en Guadeloupe. En fait, c’est dans toute la zone antillo-guyanaise que manque cet équipement d’imagerie médicale. En Martinique des médecins hospitaliers ont, quelque peu timidement, relayé la protestation.
Le passage en Guadeloupe et Martinique de la ministre de la Santé a été aussi l’occasion de dénoncer l’absence de l’équipement le plus performant et fonctionnel dans le diagnostic et la prise en charge des cancers en Guadeloupe et Martinique. Selon le journal Justice du 17 juillet, les chiffres connus du nombre de cancers diagnostiqués ou pris en charge chaque année sont de 1600 en Guadeloupe et 1200 en Martinique. Mais la ministre Marisol Touraine interrogée au journal télévisé de Martinique 1 a répondu que le gouvernement est conscient de la situation et que des projets sont en cours d’étude… Rien de plus précis.
Le nouvel équipement est complémentaire de ceux qui sont en place et beaucoup plus performant. Il s’agit du TEP-Scan. Ce scanner est utilisé avec un traceur faiblement radioactif, qui, injecté dans le sang du patient, permet de détecter et analyser l’activité des cellules.
Catégorie : Santé
Santé
Chikungunya : le prix de l’inconsistance
— Par René Bernard —
Et si on n’avait pas encore bien assimilé la culture de l’environnement sur cette île ? Et si pour certains, le cadre de vie n’avait aucune importance ? Que les problèmes de santé publique étaient relégués au second plan par nos élus locaux ? Que les règles élémentaires d’hygiène étaient méconnues par un certain nombre. Que nos premiers magistrats, c’est-à-dire nos Maires ignoraient les réglementations, ne les faisaient pas ou avaient peur de les faire appliquer ? Il suffit de circuler dans toute la Martinique pour constater l’état désastreux de notre environnement. Entre les carcasses de véhicules, les garagistes sauvages, les carcasses d’appareils électroménagers, les pneus usagés, des réservoirs d’eau sans aucune protection, les feuilles de tôle jetées ici ou là, et la liste est encore longue… Tous ces détritus sont souvent des nids à larves de moustiques.
Les communautés de communes font des efforts pour améliorer notre cadre de vie. L’ONF s’implique dans l’entretien et la préservation de nos forêts. Ces communautés de communes ont mis en place un service permettant de collecter les ordures, les encombrants, les carcasses usagées.
Santé
Chikungunya : 6 décès en Guadeloupe, l’épidémie se développe
— par NouvelObs et AFP —
La ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Touraine, doit arriver en Guadeloupe et en Martinique, touchées par l’épidémie de chikungunya
Six décès « en lien avec le chikungunya » ont été enregistrés en Guadeloupe depuis le début de l’épidémie en décembre, mais un seul de ces décès « est directement lié à la maladie », celui « d’un sujet âgé chez qui l’infection a provoqué des vomissements et conduit à une infection pulmonaire mortelle », ont annoncé mardi 15 juillet l’Agence régionale de santé (ARS) de Guadeloupe et de l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans un communiqué commun.
L’ARS de Guadeloupe et l’InVS rappellent que 6 autres décès ont par ailleurs été attribués en Guadeloupe au chikungunya: « des données cumulées tirées de l’exploitation simple des certificats de décès signés par des médecins de ville ou le SAMU font état de 6 décès où la mention du chikungunya est avancée dans les causes de la mort », indique le communiqué.
Il souligne que parmi les 199 hospitalisations en rapport avec le chikugunya « recensées à ce jour » en Guadeloupe, « 165 ont été évaluées et classées (et) 24 des personnes hospitalisées présentaient une forme sévère de la maladie, soit un taux de 15 % ».
Santé
Chikungunya : « une épidémie majeure » aux Antilles, selon Marisol Touraine
Sur BFMTV ce jeudi, la ministre de la Santé a évoqué le chiffre de 5000 nouveaux cas de chikungunya par semaine aux Antilles. 33 décès ont déjà été recensés sur près de 100 000 personnes touchées⋅
[…]Le chikungunya qui sévit aux Antilles-Guyane depuis décembre dernier est une « épidémie majeure », a qualifié jeudi, sur BFM TV, la ministre de la Santé, Marisol Touraine⋅ Elle a évoqué le chiffre de « 5000 nouveaux cas chaque semaine »⋅
Selon le ministère, « la maladie a provoqué indirectement 33 décès chez les personnes âgées fragilisées, touché près de 100 000 personnes et donné lieu à 1000 hospitalisations dans les départements français d’Amérique ».
Santé
Chikungunya : mobilisation pour l’arrivée des vacanciers
Tout faire pour empêcher le chikungunya de ruiner les vacances des 400 000 métropolitains qui devraient passer l’été sous les tropiques. C’est la mission que se sont fixée les pouvoirs publics alors que l’arrivée massive des vacanciers dans les Antilles augmente le risque du retour du virus dans l’Hexagone à la fin de l’été.
Beaucoup sont des ultramarins en visite dans leur famille, connaissant déjà la dengue et n’ayant donc pas changé leurs plans, indiquent les compagnies aériennes qui n’enregistrent pas de baisse notable de réservations⋅
Pour les voyageurs, la prévention commence dans l’avion avec la diffusion d’un message du ministère de la Santé, avant l’atterrissage, invitant à se protéger des moustiques avec des répulsifs et à consulter en cas de symptômes.
Santé
Le burn out des soignants
— Par le Docteur E.Feldman —
Parler de la souffrance des soignants, c’est tout d’abord énumérer quelques évidences.
« Énumérer », c’est-à-dire additionner des raisons qui font de ce métier un métier à risques.
Première évidence : on ne côtoie pas la souffrance, la maladie et la mort d’autrui, à longueur de carrière, sans que cela produise des effets.
Deuxième évidence : cette souffrance de l’autre, dont le soignant est le témoin n’est pas sans écho dans l’histoire, passée, présente, et en tous cas à coup sûr future dudit soignant.
Pour ce qui est du passé, des études ont montré la fréquence de l’impact de l’histoire personnelle ou familiale du soignant : que répare-t-il à longueur de journée de la souffrance de l’autre certes, mais sans doute aussi d’une expérience douloureuse ancienne, personnelle ou affective ? Expérience de la maladie pour soi même ou pour un proche…
Santé
L’épidémie de chikungunya et les rumeurs…
Suite à l’apparition et à la propagation de nombreuses rumeurs plus folles les unes que les autres sur les médias notamment lors d’émissions antennes ouvertes ou chacun y va de son imagination sans que personne ne puisse lui répondre ni le détromper et devant la situation de l’épidémie, qui maintenant généralisée se poursuit, la cellule de gestion du Chikungunya présidée et réunie par le Préfet chaque semaine a élaboré le document ci-dessous, sous la forme de questions / réponses pour préciser un certain nombre de choses..
Un des objectif est d’inciter la population à accomplir les mesures préventives nécessaires à la limitation de l’épidémie..
Le Chikungunya fait naître les rumeurs les plus folles [Vrai]
1. LA MALADIE EST DANS L’AIR [Faux]
Le chikungunya se transmet exclusivement par le moustique Aedes Aegypti. Ce virus est uniquement transmis à l’homme par le moustique (genre Aèdes et principalement Aèdes Aegypti appelé moustique tigre pour sa couleur). Il s’agit du même moustique que pour la dengue.
2. LE MOUSTIQUE NE JOUE AUCUN RÔLE DANS L’ÉPIDEMIE [Faux]
Le moustique se contamine en piquant un malade du chikungunya, ensuite chacune de ses piqûres transmettra la maladie.
Ecologie, Santé
Les pesticides pourraient avoir un lien avec la survenue de l’autisme
— Le Monde.fr avec AFP —
Touchant un enfant sur 68 en 2014, au lieu d’un sur 150 en 2000, l’autisme a fortement augmenté ces dernières décennies aux Etats-Unis. Une progression qui serait en partie corrélée au développement des pesticides. D’après une étude de chercheurs californiens publiée lundi 23 juin, une femme enceinte qui vit près d’une ferme utilisant ces produits chimiques a un risque 66 % plus élevé de voir son enfant développer la maladie.
Lire : Un enfant américain sur 68 est autiste, soit 30 % de plus qu’en 2012
Les chercheurs de l’université Davis ont confronté des données sur les utilisations de pesticides en Californie aux adresses de 1 000 personnes. La loi en Californie requiert de préciser les types de pesticides pulvérisés, où, quand et dans quelles quantités. « Nous avons constaté que plusieurs types de pesticides ont été plus couramment utilisés près des habitations où les enfants ont développé le syndrome de l’autisme ou ont eu des retards » de développement, a expliqué l’un des auteurs, Irva Hertz-Picciotto, vice-présidente du département de sciences et de santé publique à l’université.
Santé
Chikungunya : analyse de la situation épidémiologique
6.600 nouveaux cas de chikungunya durant la première semaine de juin en Guadeloupe.
3.260 dans le même temps en Martinique
12 décès ont été enregistrés depuis le début de l’épidémie : 8 sont indirectement liés au chikungunya, les autres sont en cours d’évaluation, alors que la maladie progresse encore dans l’île.
Un nouveau foyer de contamination identifié à Saint-Barthélemy... La situation sur le front de l’épidémie devient franchement inquiétante.
En Guadeloupe, La préfet du département, les présidents des Conseils régional et général et le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) ont tenu une conférence hier. Selon la préfet, Marcelle Pierrot, « les moustiques sont devenus résistants aux insecticides que nous utilisons ». Elle a annoncé sa décision de transformer la « cellule de suivi » du chikungunya en « cellule de crise ». Cette cellule se réunira non plus tous les quinze jours mais chaque semaine, tandis que le « comité de gestion » réunissant les communes se réunira tous les quinze jours au lieu d’une fois par mois.
Sur le terrain, une « brigade anti-chik » composée de 250 jeunes en insertion, vont faire du « porte-à-porte pédagogique » et faire la démonstration de la capacité des moustiques à se reproduire dans les eaux stagnantes des vases à fleurs, des coupelles de pots à plantes, les réservoirs de vidage des cafetières ou les gouttières.
Psy_choses etc., Santé, Sciences Sociales
Un nouveau regard sur les maladies mentales
Où se trouve la frontière entre la tristesse et la dépression, la timidité et une anxiété généralisée ?
Où se trouve la frontière entre la tristesse et la dépression, la timidité et une anxiété généralisée ? Les pathologies mentales sont-elles en augmentation ou est-ce notre conception de la « normalité »qui a changé ?
Dossier réalisé par Katia Vilarasau
Assistons-nous à une épidémie de troubles de la bipolarité ? Les enfants sont-ils réellement de plus en plus touchés par l’hyperactivité? Pour le Professeur Bruno Falissard, psychiatre et épidémiologiste à l’lnserm, si les manifestations des plaintes changent, le paysage de la santé mentale a peu évolué dans son ensemble depuis une vingtaine d’années. « L’incidence de la schizophrénie a tendance à diminuer un peu, du fait, sans doute, d’une plus grande surveillance des grossesses et d’une meilleure protection contre les virus due à la vaccination. L’anorexie mentale est en légère hausse selon les données épidémiologiques, mais sans que ce syndrome explose comme on peut l’entendre. » Les vraies modifications tiennent plutôt à la définition des maladies et à la façon de les conceptualiser.
Santé, Sciences Sociales
Portable à haute dose : le danger se confirme
— Par Frédéric Mouchon —
Une nouvelle étude française pointe une augmentation du risque de tumeurs cancéreuses chez ceux qui utilisent leur téléphone plus de quinze heures par mois.
À consommer avec modération. Faudra-t-il bientôt apposer sur les téléphones portables cet avertissement à l’attention des accros du mobile ? Une étude réalisée par une équipe de chercheurs français, publiée dans la revue scientifique « Occupational and Environmental Medicine », associe utilisation intensive du téléphone portable et risque accru de contracter une tumeur au cerveau.
Après avoir mené une enquête épidémiologique auprès de personnes atteintes de méningiomes et gliomes (des tumeurs cancéreuses) en Gironde, dans le Calvados, la Manche et l’Hérault, les chercheurs ont établi un lien entre l’apparition de gliomes et l’utilisation massive, et pendant plusieurs années, du téléphone portable chez certains sujets.
Santé, Sciences Sociales
L’épandage de pesticides bientôt interdit le jour pour protéger les abeilles
Le ministère de l'Agriculture ne tolèrera plus aucune dérogation. Même aux Antilles?
—Par Lefigaro.fr avec Reuters —
Les épandages de produits phytosanitaires seront bientôt totalement interdits en journée et plus aucune dérogation ne sera tolérée afin de protéger les abeilles, a annoncé aujourd’hui le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, lors d’une conférence de presse.
« Une étude qui a été rendue de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, ndlr) sur les épandages de pesticides conclut de manière claire que les abeilles sont sensibles à la lumière, il va falloir qu’on modifie les pratiques d’épandage vers des épandages le soir », a expliqué le ministre lors d’un point d’étape sur son plan (2013-2015) pour une apiculture durable. Selon lui, l’Anses a conclut que « la luminosité est ce qui fait sortir les abeilles et tout ce qui est épandage du matin a des conséquences importantes » car il « laisse des traces de pesticides dans l’eau, dans la rosée » qui peuvent perturber les abeilles lors des périodes de floraison de printemps et de l’été.
Un arrêté inter-ministériel d’interdiction des épandages en journée est en cours de rédaction et devrait être publié au Journal Officiel d’ici trois/quatre mois.
Santé, Sciences Sociales
Dengue : résultats encourageants pour le vaccin de Sanofi
Le laboratoire pharmaceutique français a diffusé des résultats présentés comme positifs
— Par Pauline Fréour —
Le laboratoire pharmaceutique français Sanofi-Pasteur a annoncé lundi avoir obtenu des résultats satisfaisants de son vaccin contre la dengue, lors de l’un des essais cliniques finaux.
Selon la firme, le vaccin a permis de réduire de 56% l’incidence de la maladie dans une population de 10.000 enfants de 2 à 14 ans, en Asie du Sud-Est, où la maladie est endémique. Pour Sanofi-Pasteur, ce niveau de protection, bien qu’il ne soit pas total, correspond bien à l’objectif fixé. Le vaccin protègerait contre trois des quatre types de virus propageant la maladie, rapporte le New York Times. D’autres résultats, sur une population de 20.000 individus en Amérique Latine, sont attendus au troisième trimestre cette année, ajoute le quotidien américain.
Le communiqué de presse de Sanofi précise que «les données complètes seront analysées dans les semaines à venir et soumises à des spécialistes extérieurs, avant d’être présentées lors d’un congrès scientifique international et publiées dans une revue de référence», rapporte la presse étrangère.
Les résultats de la phase antérieure d’essais cliniques (dite phase II), présentés en 2012 par Sanofi-Pasteur, étaient moins bons, avec une protection dans seulement 30,2% des cas (étude réalisée en Thaïlande auprès de 4000 enfants).
Santé, Sciences Sociales
La Martinique, royaume des fast food
Ouverture cette semaine des 18ème et 19ème fast food. Par rapport au nombre d'habitants, l'île est le plus gros marché de la Caraïbe
Les fast food sont très souvent associés à la malbouffe, à une mauvaise alimentation : quels sont les effets, les conséquences sur la santé des fast food ?
Au mépris des besoins diététiques, différents par rapport à l’âge et à l’activité des personnes, la nourriture des fast food est une vaste étendue d’homogénéité.
En effet, que vous soyez un enfant, un adolescent, un adulte, une personne âgée, malade ou en bonne santé, actif ou sédentaire, enceinte, etc.
Le célèbre hamburger – frites est à la base de tous les repas dans la restauration rapide. Danger!
Santé, Sciences Sociales
L’obésité des ados variable selon l’origine ethnique?
Les ados noires, hispaniques et indiennes d’Amérique auraient deux à trois fois plus de probabilités d’être en surpoids que les adolescentes blanches, révèle une étude américaine.
La prévalence de l’obésité chez adolescentes afro-américaines a augmenté au cours des dix dernières années. Elle s’est stabilisée chez les hispaniques et a diminué chez les adolescentes blanches, révèle une étude publiée lundi aux Etats-Unis.
Les chercheurs ont étudié des données sanitaires de plus de huit millions d’élèves âgés entre 8 et 17 ans, collectées entre 2001 et 2008 en Californie.
L’étude, publiée dans la revue Pediatrics, révèle que les adolescentes noires, hispaniques et indiennes d’Amérique ont deux à trois fois plus de probabilités d’être en surpoids que les adolescentes blanches.
Santé, Sciences Sociales
Il faut diviser notre consommation de sucre par trois !
Le professeur Didier Raoult nous sensibilise une nouvelle fois aux ravages du sucre, deuxième cause de mortalité dans les pays développés.
L’Organisation mondiale de la santé a récemment recommandé de freiner notre consommation de sucre. Soit, pour un adulte, six cuillères à thé par jour – moins que le contenu d’une canette de soda – et, pour un enfant, à peine trois cuillères à thé par jour ! Pas étonnant. Le sucre constitue probablement, après le tabac, la première cause de mortalité dans le monde développé.
Une étude édifiante vient de mettre en évidence que l’apport de quantité importante de sucre chez les drosophiles – une espèce de mouches qui figure parmi les animaux les plus utilisés dans les laboratoires – suffisait à leur donner du diabète de « type 2 » ou diabète sucré (1) ! Cette fois, il ne s’agit plus d’un simple lien statistique, mais d’un modèle expérimental, qui démontre que le sucre suffit à lui tout seul à transformer un animal (ou un homme donc) en diabétique !
À partir du XVIIe siècle, la production massive de sucre en Amérique et aux Antilles a entraîné l’explosion de sa consommation, justifiant l’esclavage et la traite négrière.
Santé, Sciences Sociales
Sida: de plus en plus de personnes âgées découvrent leur séropositivité
Les plus de 50 ans davantage touchés. Les DOM-TOM surexposés.
C’est l’un des enseignements d’une étude de l’Institut national de veille sanitaire parue ce mardi. Elle détaille l’évolution des diagnostics de séropositivité en France. Et montre que les découvertes de contaminations ne diminuent pas depuis 2008.
Qui sont les personnes qui se découvrent séropositives en France? Une récente étude de l’Institut national de veille sanitaire (InVS) publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) dresse le portrait de ces nouveaux séropositifs.
Le nombre de personnes découvrant leur contamination ne baisse plus
Quelque 6372 Français ont appris qu’ils étaient séropositifs en 2012, année sur laquelle porte l’étude. Après avoir « diminué significativement entre 2004 et 2008 », leur nombre s’est stabilisé autour des 6200 par an ces dernières années, souligne l’étude. Ils étaient 6087 en 2011, 6247 en 2010 et 6320 en 2009.
Santé, Sciences Sociales
Dégradation inquiétante de la santé en Martinique
— Par l’Association Médicale de Sauvegarde de l’Environnement et de la Santé (AMSES-Martinique) —
L’Association Médicale de Sauvegarde de l’Environnement et de la Santé composée exclusivement de médecins exerçant en Martinique adresse à la presse le message suivant :
1/Notre exercice professionnel médical de généralistes ou de spécialistes nous a amenés à constater une dégradation inquiétante de l’état de santé des martiniquais depuis une vingtaine d’années.
2/Cette dégradation concerne la montée des cancers, des maladies métaboliques et neurologiques.
a/ le cancer de la prostate, 1e cancer masculin, touche 500 nouveaux martiniquais chaque année, parfois dès l’âge de 40 ans, et 125 hommes vont décéder chaque année.Nous atteignons avec la Guadeloupe le triste record mondial d’incidence standardisée soit 178 cas pour 100.000habitants. L’étude KARUPROSTATE a permis d’établir un lien entre ce cancer et la pollution au chlordécone.
Santé, Sciences Sociales
Au Lamentin, un handicapé enchaîné dans sa chambre pendant 45 ans
Cet homme, souffrant de graves troubles mentaux, était maintenu dans un état proche de celui d’un prisonnier.
Lorsque les secours l’ont trouvé lundi matin, l’homme, hirsute, était «couvert de poils comme un animal», selon Martinique 1ère qui a révélé l’information. Daniel, 51 ans, aura passé quarante-cinq ans enfermé dans une petite chambre transformée en cellule au domicile de sa mère, dans le quartier Acajou du Lamentin, deuxième plus grande ville de la Martinique après Fort-de-France.
C’est la sœur de Daniel qui a donné l’alerte. Elle a découvert la situation de son frère il y a cinq ans, lors d’une visite à sa mère. Celle-ci, bien que trop âgée pour s’occuper de son fils mentalement dérangé, continuait de le considérer comme un enfant. Mais avec ses chaînes, ses barreaux et sa porte cadenassée, la chambre de Daniel ressemblait davantage à une geôle de prison qu’à une chambre d’enfant. La sœur avait déjà prévenu les services sociaux. Le médecin de famille, au courant de la situation et qui venait «de temps en temps», aurait déclaré aux médias locaux que «beaucoup de choses avaient été faites.»
Santé, Sciences Sociales
Plaidoyer pour les sages-femmes !
— Gracienne LAURENCE —
Trop longtemps silencieuses !
Bonnes filles, obéissantes, patientes à l’infini, les sages-femmes ont jusqu’à ce jour accepté avec une satisfaction contrainte un strapontin dans la hiérarchie médicale, bien évidemment loin derrière les médecins, les dentistes et les pharmaciens. Ont-elles jamais été admises dans ce monde élitiste (moins actuellement, démocratie oblige) fait de corporations jalouses de leur statut et de leur pouvoir ? Rien n’est moins sûr !
Pendant longtemps, cette profession dont l’origine se confond avec la nuit des temps a été pratiquée essentiellement par des femmes, appelées ventrières. En ces temps là, les filles n’allaient guère à l’école. Certes elles n’étaient pas alphabétisées, mais elles n’étaient pas pour autant dénuées d’intelligence. C’est pourquoi le temps passant, elles vont concevoir un art de l’accouchement qui se transmettra oralement de mère en fille, de génération en génération et ceci pendant des temps immémoriaux.
Santé, Sciences Sociales
Association France Alzheimer Martinique : conférence le 20-09-2013 à 20 h à l’Atrium.
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative (perte progressive de neurones) incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. C’est la forme la plus fréquente de démence chez l’être humain. Elle fut initialement décrite par le médecin allemand Alois Alzheimer en 1906].
Les causes exactes de la maladie d’Alzheimer restent encore inconnues. Des facteurs génétiques et environnementaux contribueraient à son apparition et à son développement. Il existe cependant des facteurs de risques connus : certaines anomalies génétiques, des facteurs de risque cardio-vasculaires ou encore l’intoxication à certains métaux lourds.
Le premier symptôme est souvent des pertes de souvenirs (amnésie), se manifestant initialement par des distractions mineures, qui s’accentuent avec la progression de la maladie. Les souvenirs plus anciens sont cependant relativement préservés. L’atteinte neurologique s’étend par la suite aux cortex associatifs frontaux et temporo-pariétaux, se traduisant par des troubles cognitifs plus sévères (confusions, irritabilité, agressivité, troubles de l’humeur et des émotions, des fonctions exécutives et du langage) et la perte de la mémoire à long terme. La destruction des neurones se poursuit jusqu’à la perte des fonctions autonomes [réf.
Patrick Chamoiseau, Santé, Sciences Sociales
Alzeimer : une guerre à gagner !
— Par Patrick Chamoiseau —
Ecologie, Santé, Sciences Sociales
Mourir par dérogation
— Par Docteur Josiane Jos-Pelage, présidente de l‘Association Médicale pour la Sauvegarde de l’Environnement et de la Santé (AMSES) —
Aux Antilles françaises, l’on meurt par dérogation. Le plus grave est que l’Etat y apporte sa caution puisqu’après les Ministres, ce sont les Préfets qui dérogent.
A votre niveau de responsabilité, en charge de la santé du peuple français, vous ne pouvez méconnaître le chlordécone, insecticide utilisé contre le charançon des bananiers, dont la toxicité a été reconnue par de nombreux scientifiques et dont les conséquences sur la santé des Antillais ne font plus aucun doute. On lui attribue à juste titre la croissance exponentielle des cancers de la prostate en Guadeloupe et en Martinique. Ces deux îles largement polluées par cet organo-chloré, détiennent depuis 2008 le triste record du monde d’incidence standardisée de ce cancer. Les USA en ont interdit la fabrication et l’usage depuis 1976. La France a imprudemment continué de l’utiliser jusqu’en 1990, date de sa prohibition officielle. Mais les Ministres de l’Agriculture ont pris des arrêtés dérogeant à cette interdiction jusqu’en 1993, transformant nos pays en « monstres chimiques » cf Le Monde du 17/04/2013.
Echos d'éco, Education Formation, Santé, Sciences Sociales
Défendre et valoriser nos associations
— Par Charles Celénice, Pour l’URASS (Union Régionale des Associations du secteur Social et Médico-Social) de Martinique, le vice-président chargé de la vie associative —
La grave crise que connaît la Martinique depuis plusieurs décennies ne s’estompe pas, bien au contraire. Dans ce contexte, les associations d’action sociale et solidaire ont fort à faire. Les soutenir concrètement est devenu un impératif, car elles ont conquis une place incontournable dans l’activité socio-économique, au gré d’une courte histoire de seulement quatre siècles.
La société primitive, dans le cadre de laquelle la vie s’organisait en Martinique, a dû céder aux forces esclavagistes. Les capacités productives ont fait un bon, au prix d’une féroce exploitation et de la vie de millions d’africains déportés. Cela a contribué de façon significative à la richesse des classes dominantes européennes, et à la relative prospérité des populations de ces puissances colonisatrices. En brisant les chaînes qu’on leur avait mises, nos ancêtres ont imposé le passage de la société de plantation esclavagiste, à une société où dominent des rapports sociaux capitalistes plus contemporains. Cela a été un mouvement d’affranchissement social.
Santé, Sciences Sociales
Les pénis rétrécissent
—Par LEXPRESS.fr,—
Selon une étude anglaise, la taille du pénis en érection serait passée de 15,4 cm à 12,95 cm en dix ans. En cause notamment, les ondes et les pesticides. De quoi complexer tous les hommes de la planète?
La taille du sexe masculin diminuerait au fil des ans. C’est ce que montre une étude réalisée à partir de la base de données du site anglais TheyFit, qui commercialise quelque 95 tailles de préservatifs différentes.
Selon Gentside, qui relaye l’étude, il y a 10 ans, la taille moyenne d’un pénis britannique en érection atteignait 15,4 cm. En 2013, elle n’est « plus » que de 12,95 cm. Les chiffres, qui émanent d’une société de préservatifs, sont évidemment à prendre avec des pincettes, mais ils confirment de nombreuses études sur le sujet. En 2012, une étude italienne menée par l’hôpital universitaire de Padoue constataient que la taille du pénis avait diminué de 10% en soixante ans.