Catégorie : Santé

E-cigarette, dans quels lieux est-il interdit de vapoter et de fumer ?

— Par Daniel Roucous —

Document Ministère de la santé

Depuis dimanche 1er octobre, il est interdit de vapoter au travail et bien entendu de fumer. Le point sur les lieux publics interdits de vapoteuses et de cigarettes et sur les pauses « cigarettes ».

Où est-il interdit de vapoter ?

A compter du 1er octobre 2017, il est interdit de vapoter (même si l’e-cigarette ne contient pas de nicotine), en application de l’article L3513-6 du code de la santé publique dans les lieux suivants où il est déjà interdit de fumer :

– les établissements scolaires et ceux destinés à l’accueil, la formation et l’hébergement des mineurs,

– tous les moyens de transport collectif fermés,

– tous les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif (open space, salles de réunion ou de formation ou de repos, ateliers, chaînes de montage, cantines, cafétarias, hall d’accueil, vestiaires, toilettes etc. ) comme précisé par décret du 25 avril 2017

Le décret précise bien que l’interdiction s’applique aux locaux fermés et couverts, où sont situés les postes de travail et affectés à un usage collectif.

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 » Santé des femmes et sexisme médical – De quoi parle-t-on? »

Vendredi 13 octobre de 16h a 18h au stade Louis Achille

Dans le cadre des Ateliers du coeur, l’association Coeur et Santé à le plaisir de recevoir L’Union des Femmes de Martinique pour un échange sur le thème
 » Santé des femmes et sexisme médical – De quoi parle-t-on? »
Au stade Louis Achille
2e batiment vers le fond

Participation:
– Adhérent-e-s de coeur et santé: gratuit
– Adhérent-e-s ufm : 3€
– Invité-e-s et grand public : 5€.
Infos : 0696 23 32 83
Nous vous attendons nombreuses et nombreux!

Une nouvelle fois nous contribuons à la connaissance de l’Histoire de Martinique en expliquant l’apport des femmes à cette histoire.
Vouloir parler du rôle des femmes, c’est revisiter l’Histoire autrement.
L’Histoire, et singulièrement l’histoire sociale de notre pays, est faite aussi de ces travailleuses et travailleurs anonymes du quotidien, qui ont marqué leur époque et qui imprègnent encore notre vie d’aujourd’hui.
Les femmes, en tant que groupes sociaux, ont joué un grand rôle dans notre histoire.
Parler d’elles, c’est leur rendre hommage, les faire connaitre et reconnaitre, et aller contre les oublis de l’Histoire pour les femmes, mais aussi pour les classes laborieuses de notre pays.

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Face aux Etats généraux de l’alimentation

— Par Gérard Le Puill, Journaliste et auteur —

Le réseau Syrpa des « agri-communicants » a donné semaine dernière à Paris son analyse sur le premier mois des débats qui se sont tenus au sein des ateliers mis en place dans le cadre des Etats généraux de l’alimentation.
La seconde phase a débuté le 2 octobre tandis que le président Macron doit s’exprimer sur le sujet le mercredi 11. Les ateliers 5 et 7 étaient les lieux de débats les plus attendus en septembre. Il s’agissait pour le premier de « rendre les prix d’achat des produits agricoles plus rémunérateurs pour les agriculteurs ». Encore faut-il pour cela convaincre les enseignes de la distribution et leurs centrales d’achat de payer le juste prix d’où le rôle de l’atelier 7 dans lequel on débattait pour « améliorer les relations commerciales et contractuelles entre les producteurs, les transformateurs et les distributeurs ».

Scrutant ce qui s’est dit sur le sujet via internet et dans les journaux durant ce mois d’échanges dans les salons feutrés du ministère de l’Agriculture, le réseau Syrpa a compté 50.000 mentions sur internet, ce qui est relativement faible.

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Les perturbateurs endocriniens affectent le comportement des petits garçons

— Par Delphine Perez —
Hyperactivité et troubles relationnels… Les dangers de l’exposition pendant la grossesse aux phénols et phtalates sont confirmés par l’Inserm.

L’exposition pendant la grossesse à certains phénols et phtalates est associée à des troubles du comportement des garçons entre 3 et 5 ans, révèle une étude de l’Inserm, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale français. Les composés «les plus préoccupants à cet égard sont le bisphénol A, le triclosan et le di-n-butyl phtalate ou DBP», précise l’Inserm dans un communiqué.

Des composants que l’on retrouve dans les vernis, savons, PVC et colles

Le bisphénol A a été interdit de tous les contenants alimentaires en France en janvier 2015, une date ultérieure à la réalisation de cette étude. Le triclosan est un agent antibactérien retrouvé dans certains dentifrices et savons. Le DBP est utilisé comme plastifiant dans les plastiques de type PVC, certaines colles, vernis à ongles et laques pour les cheveux.

L’étude, menée par l’équipe de Rémy Slama, de l’Institut pour l’avancée des biosciences à Grenoble, a porté sur 529 petits garçons de la cohorte mère-enfant Eden, mise en place par l’Inserm.

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« Monsanto papers », désinformation organisée autour du glyphosate

« Le Monde » montre comment la puissante firme américaine a fait paraître des articles coécrits par ses employés et signés par des scientifiques pour contrer les informations dénonçant la toxicité du glyphosate.

Mémos stratégiques, courriels, contrats confidentiels… Les « Monsanto papers » continuent de livrer petits et grands secrets. Après un premier volet publié en juin dernier, Le Monde s’est à nouveau plongé dans ces dizaines de milliers de pages de documents internes que le géant de l’agrochimie a été contraint de rendre publics à la suite de procédures judiciaires engagées aux Etats-Unis.

Lire aussi : « Monsanto papers » : la guerre du géant des pesticides contre la science

Monsanto est poursuivi dans ce pays par un nombre croissant de plaignants – aujourd’hui 3 500 –, victimes ou proches de victimes décédées d’un lymphome non hodgkinien, un cancer du sang rare, et qu’ils attribuent à une exposition au glyphosate. Ce désherbant, mis sur le marché en 1974, notamment sous le nom de Roundup, s’est imposé comme un best-seller mondial en étant l’auxiliaire essentiel des semences génétiquement modifiées pour le tolérer.

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Des nuées de moustiques lâchés dans la nature

— Par Alexandra Bourcier. —

La société de biotechnologie Oxitec va construire une immense installation au Royaume-Uni. Son but : produire chaque semaine un milliard de moustiques « sans danger » pour lutter contre le moustique Aedes aegypi, vecteur principal du virus Zika, du chikungunya, de la dengue et de la fièvre jaune.

Chaque année, dans le monde, environ un million de personnes décèdent, après avoir été piquées par un moustique. Les moustiques Anophèle, vecteurs du paludisme, sont les plus redoutés. Mais les moustiques appartenant au genre Aedes ne sont pas en reste : ils sont le principal vecteur de la fièvre jaune, de la dengue, du virus Zika et du chikungunya…

Seules les femelles piquent. On estime les Aedes responsables de 52 000 morts chaque année. Si le moustique tigre (Aedes albopictus) est devenu célèbre en raison de l’épidémie de chikungunya, l’espèce Aedes aegypi est particulièrement étudiée par les scientifiques. Car les chiffres pourraient devenir exponentiels, tant cette espèce est invasive : ses œufs peuvent éclore en 24 heures et les individus atteignent la taille adulte en 7 à 12 jours.

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Amazone blues

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Cancer naissant comme une rumeur maligne
qui porte atteinte à ma ligne.
Blanc-seing pour chant de rouge gorge déployée
car, à cent pour cent, mieux vaut en fou-rire qu’en mourir !
Concert du sang en cacophonie de cellules
emprisonnant, empoisonnant doucement mon existence…
Un essaim d’abeilles tueuses de rêves.
Le serpent croquant les pommes d’Ève
à lui en faire perdre la tête et l’Éden…
Et même si je suis de tumeur noire
parce que m’envahit la peur,
j’essaie néanmoins, sein en moins, de garder l’espoir
d’une vie meilleure grâce au soutien de mes sœurs…
Amazone pour un A.R.C. qui n’est pas en ciel,
qu’allais-je faire dans un coupe-gorge tel
que je ne m’en sortirai pas sans soutien ?

 

Lire le dossier Villa Woz

 

 

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Drépanositoz sé zafè nou tout

Drépaction Martinique, c’est parti !!!
Notre association, l’APIPD (Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose), agit pour les malades et au nom des malades depuis près de 30 ans en apportant au quotidien aide, soutien, conseils, information et réconfort moral aux malades, enfants malades et à leurs familles.

Notre priorité est de sensibiliser la population, mais surtout les jeunes gens en âge de procréer. Cette pathologie génétique, très répandue en Martinique, est paradoxalement si mal connue de la plupart de nos concitoyens. Même si elle est la plus dépistée, les chiffres les plus récents sont particulièrement alarmants : 2000 Martiniquais sont touchés par ce fléau ; près de 40 000 porteurs sains donc des transmetteurs ont été recensés ; 1 couple sur 60 a un risque de mettre au monde un enfant malade.

Dans le monde, plus de 50 millions de personnes sont concernées, ce qui a fait de la drépanocytose un véritable problème de santé publique.
Elle a été classée en quatrième priorité de santé publique et une journée mondiale lui a été consacrée, pourtant on en parle peu et la maladie continue inlassablement de faire des ravages.

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« Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire »

États Généraux de l’Alimentation Les organisations de la « Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire » rendent publiques leurs demandes

22 septembre 2017 – A l’occasion des Etats Généraux de l’Alimentation, 50 organisations de la société civile se sont rassemblées au sein d’une « Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire » pour porter ensemble des propositions concrètes à la table des concertations.

Les Etats Généraux de l’Alimentation doivent être un processus de co-construction des solutions afin de bâtir des filières relocalisées et équitables et obtenir un juste revenu paysan -tout en préservant la santé des agriculteurs et des consommateurs. Ils doivent ainsi permettre la mise en place d’une véritable transition agroécologique et alimentaire, ainsi que l’adaptation de l’agriculture française au changement climatique. De plus, il est nécessaire de voir plus loin que nos propres frontières et d’appuyer cette transition dans les pays du Sud.

Pour cela, nous proposons 63 mesures concrètes autour de 7 thématiques. Ces propositions s’appuient sur des initiatives locales exemplaires et sur l’expertise croisée de nos réseaux d’acteurs. Elles s’adressent aux participants et présidents des ateliers, ainsi qu’au gouvernement qui organise les États Généraux et au Président Emmanuel Macron qui en a fait l’un de ses engagements de campagne.

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« Ouvrons dès maintenant l’accès à la PMA à toutes les femmes »

— Par Collectif —

L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes est un engagement de campagne d’Emmanuel Macron. « Le fait que la PMA ne soit pas ouverte aux couples de femmes et aux femmes seules est une discrimination intolérable », affirmait-il en février. La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a déclaré mardi 12 septembre qu’« ouvrir la PMA à toutes les femmes est une question de justice sociale ».

Elle préconise d’utiliser la révision des lois de bioéthique, prévue en 2018, pour proposer des modifications législatives au Parlement, probablement au premier trimestre 2019. La PMA pour toutes les femmes n’est pas une question d’éthique, mais d’émancipation des femmes, d’égalité des droits et de lutte contre les discriminations. Attendre les lois de bioéthique signifie courir le risque de revoir, dans le pays, une vague d’homophobie et de haine que nous ne souhaitons pas revivre.

L’ouverture de la PMA à toutes les femmes est une mesure de liberté et d’égalité des droits d’accès aux techniques reproductives. Elle donne le choix à toutes celles qui le souhaitent, et qui ne le peuvent pas aujourd’hui, de fonder une famille.

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Mon combat pour les enfants autistes en Martinique

L’expérience du centre Atoumaux, structure d’accueil de jour pour enfants : les raisons d’un échec

Gisèle Armange-Marbœuf
Avec la collaboration de Jean-Jacques Fouquet / Préface de Josef Schovanec

Après une vie active passée en France métropolitaine, l’auteure choisit, en 1994, de retourner en Martinique. À la faveur de sa rencontre avec le petit Benjamin, elle a découvert l’univers des enfants autistes. Son idée : créer pour eux un centre de loisirs éducatifs. Mais dans l’île aux fleurs, son projet baptisé Atoumaux n’était pas le bienvenu dans le milieu médical, ni souhaité par les services de l’administration. Récit d’un parcours du combattant.

Lire aussi : Pour une prise en charge adaptée des centres de Relais, de Répit, et Loisirs pour enfants autistes, en Martinique

Broché
ISBN : 978-2-343-12614-2 • août 2017 • 212 pages
EAN PDF : 9782140042645

Prix éditeur
21,5 € 20,43 € Commander la version papier

Version numérique*
15,99 € Commander la version numérique au format PDF

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À propos des perturbateurs endocriniens

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique PUMA (Pour une Martinique autrement) —

Depuis plus de vingt ans, le Pr Sultan (1) travaille sur les conséquences des perturbateurs endocriniens sur l’Homme et, comme bon nombre de chercheurs, il a toujours accompagné PUMA dans sa démarche de protection écologique de notre environnement. Tous ces chercheurs ont pu mettre en évidence les différentes molécules très dangereuses pour la population et son milieu naturel. Grâce à ces informations, nous avons accompagné des professionnels de l’agriculture qui ont pris conscience de ce péril ; ce qui leur a permis de procéder au retrait des différents produits dangereux, singulièrement dans la production de la banane.

Très récemment notre environnement a radicalement changé : alimentation industrielle, hygiène, mondialisation et standardisation de tous les objets courants, mélange des populations ; et pourtant ces dernières sont sujettes à de nouvelles pathologies insidieuses dites « émergentes » que les enquêtes épidémiologiques attribuent, pour une très grande part, à l’action de ces perturbateurs chimiques.

Les plus sournois d’entre eux agissent sur notre système endocrinien ; ce système d’organes présents dans le corps humain, mais qui agissent de concert pour adapter en permanence notre fonctionnement aux besoins et contraintes de l’environnement.

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Outre le moustique tigre, le virus Zika se transmet par voie sexuelle, selon des chercheurs de Toulouse

En collaboration avec l’hôpital de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et l’Institut Pasteur de Guadeloupe, le CHU de Toulouse a réalisé une étude portant sur 15 hommes touchés par le virus Zika lors d’une épidémie dans les Antilles, entre avril et novembre 2016. Les résultats, publiés mardi 22 août 2017, confirment que ce virus est potentiellement sexuellement transmissible.

Un virus très persistant…

Grâce à des prélèvements réguliers réalisés chez ces 15 patients pendant quatre mois, les chercheurs toulousains ont pu démontrer que ce virus tropical peut rester très actif dans les organes génitaux masculins. Le professeur Louis Dujan, directeur de l’étude, précise :

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Premier cas de fièvre jaune en Guyane depuis 19 ans: la personne est décédée

Cayenne – Un cas de fièvre jaune a été recensé en Guyane pour la première fois depuis 1998, et a entraîné le décès de la personne infectée, a indiqué mardi l’Agence régionale de santé de la Guyane dans un communiqué.

« L’institut Pasteur de Guyane a confirmé lundi une infection par le virus de la fièvre jaune sur le territoire guyanais, pour la première fois depuis 1998 », a indiqué L’ARS.

La personne infectée « est décédée le 9 août », a-t-elle précisé.

« Cette personne aurait pu être contaminée dans la zone de Oiapoque (commune frontière de la Guyane) au Brésil », ajoute le communiqué qui note que « la patiente » avait « des antécédents de séjour en forêt près de Saint-Élie et dans la vallée de l’Oyapock (fleuve frontière avec le Brésil). »

De source médicale, la précédente personne décédée de la fièvre jaune en Guyane (en 1998) était une Amérindienne originaire du territoire de Maripasoula (sud-ouest guyanais).

« L’Agence régionale de santé et ses partenaires locaux (…) rappellent que la vaccination est la principale mesure de prévention contre la fièvre jaune », insiste le communiqué de l’ARS.

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Le niveau sonore légal en boîte et en festival passe de 105 à 102 décibels

En France, 12 à 13% de la population, soit 6 à 8 millions de personnes sont touchées par des problèmes d’audition, selon l’association JNA, qui organise tous les ans une campagne de prévention sur les risques liés au bruit, à l’occasion de la Journée nationale de l’audition.

L’annonce risque de faire du bruit chez les professionnels du secteur. Discothèques et festivals vont devoir se soumettre à une réglementation plus stricte concernant le niveau sonore de la musique qu’ils diffusent, selon une série de mesures publiées mercredi 9 août au Journal officiel, qui visent à « protéger l’audition du public ».

Le niveau sonore moyen, mesuré sur quinze minutes, ne pourra plus dépasser 102 décibels, détaille le décret, alors que le niveau maximal était fixé depuis 1998 à 105 décibels. Une différence sensible, car l’échelle des décibels n’est pas linéaire : retirer 3 décibels correspond à diviser l’intensité sonore par deux. Lorsque le public visé est constitué d’enfants jusqu’à 6 ans, la limite sera désormais établie à 94 décibels.

Les sanctions encourues en cas d’infraction restent une contravention de 1 500 euros (3 000 en cas de récidive) et la confiscation du matériel de sonorisation…

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Œufs contaminés : nouvelle dérive de l’agro-industrie ?

— par La Confédération Paysanne —
Le scandale des œufs contaminés au Fipronil, qui a éclaté la semaine dernière, prend chaque jour plus d’ampleur. Nous découvrons qu’il touche aujourd’hui la France. En réalité, ce scandale n’est pas seulement celui de la filière œuf, c’est bien celui de tout un système, celui de l’agro-industrie et du modèle économique de libre-échange dans lequel elle prospère.

Dans ce jeu fait de concurrence souvent déloyale et de tricherie généralisée, toutes les parties sont fautives. Des entreprises qui, aux règles sanitaires, préfèrent leur chiffre d’affaire et n’hésitent pas à commercialiser des produits frauduleux. Des Etats qui, sous couvert de compétitivité et de performance économique, se rendent coupable de laxisme voire de complicité avec ces entreprises. Enfin, des importateurs qui, pour baisser toujours plus les prix d’achat, préfèrent importer de l’étranger des œufs à la qualité incertaine, au mépris de la production paysanne de très grande qualité qui existe dans notre pays.

Les perdants eux, sont toujours les mêmes. Les producteurs, sur lesquels s’exerce la pression sans limite de la compétitivité économique. Les animaux, considérés comme de simples générateurs de matière première agricole, et que l’on n’hésite pas à abattre par millions lorsqu’ils ne sont plus rentables.

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OX513A, le moustique OGM qui doit éradiquer l’Aedes Aegypti

— par RFI —

Pour lutter contre le moustique Aedes Aegypti, qui transmet des fièvres parfois mortelles, l’institut néerlandais de santé publique vient d’autoriser le lâcher de 15 millions de moustiques génétiquement modifiés sur l’île de Saba, aux Antilles néerlandaises.

Pour remplacer les insecticides, peu efficaces et dangereux pour la santé, l’entreprise britannique Oxitec, proche du géant de l’agrochimie Syngenta, a développé un moustique génétiquement modifié. Son nom : OX513A.

L’idée est de changer le patrimoine génétique de moustiques tigres mâles pour qu’ils transmettent à leurs descendants un gène qui les tue avant la reproduction. La modification génétique rend le moustique dépendant d’un antibiotique, la tétracycline, sans lequel il meurt. Les moustiques mâles modifiés, qui ne piquent pas, sont lâchés dans la nature où ils vont s’accoupler avec des femelles sauvages. Les petits, privés de l’antibiotique, ne survivront pas et l’espèce pourrait s’éteindre peu à peu.

Cette technique a déjà été employée, notamment au Brésil. La Malaisie, qui avait donné le feu vert pour un essai en 2010 afin d’endiguer une épidémie de dengue, a finalement renoncé à utiliser une méthode estimée coûteuse et peu efficace.

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Guyane : faute de personnel, des femmes enceintes sont évacuées aux Antilles

—Par franceinfo avec AFP—

La situation est critique à l’hôpital de Cayenne, en Guyane française. Des femmes accouchant avant terme et des nouveau-nés prématurés du département sont actuellement évacués vers les Antilles, en raison d’un manque de personnel, ont annoncé des sources médicales mercredi 19 juillet.

Depuis fin juin, cinq femmes enceintes et quatre grands prématurés suivis par le centre hospitalier de Cayenne ont été évacués, rapporte la direction de l’hôpital, car son service de réanimation néonatale est dans l’incapacité d’accueillir l’ensemble des patientes.

Des transferts sont donc « organisés sur les Antilles et concernent des transferts in utero [après l’accord de la femme en train d’accoucher] et des bébés », a précisé la direction. « Tous les jours, il y a une réunion de crise », a ajouté un médecin.
La moitié du personnel n’est pas à son poste

Depuis le 30 juin, plusieurs médecins de l’hôpital de Cayenne et des médecins réservistes du Centre opérationnel de réception et de régulation des urgences sanitaires et sociales (Corruss) sont mobilisés. La raison ? La moitié – voire plus – de la dizaine de praticiens du service de réanimation néonatale n’est pas à son poste.

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Épidémie de conjonctivite

— Par l’ARS Martinique —

Une épidémie de conjonctivite d’origine virale est en cours : l’ARS rappelle les mesures de précaution afin de prévenir la transmission.

Les indicateurs de surveillance sanitaire suivis en routine font état d’une augmentation importante de cas de conjonctivite infectieuse sur nos territoires depuis cinq semaines. Les prélèvements réalisés en Guadeloupe ont mis en évidence de l’entérovirus et en Martinique ainsi que de l’adénovirus en double circulation en Martinique.
En Guadeloupe, l’éclosion épidémique a débuté à Marie-Galante et a ensuite diffusé sur la Grande-Terre puis la Basse-Terre récemment.
En Martinique, l’épidémie qui à ses début s’était concentrée sur le Centre et le Sud de l’île a depuis diffusé à une grande partie du territoire.
A Saint-Martin, l’épidémie a démarré il y a deux semaines tandis que la situation épidémiologique de la conjonctivite à Saint-Barthélemy reste calme.
Dans la zone Caraïbe et d’Amérique du Sud, une épidémie sévit en Guyane depuis la fin du mois d’avril (Semaine 2017-17). Le Surinam, la République Dominicaine et Haïti font également état d’une épidémie de conjonctivite de grande ampleur depuis plusieurs semaines.

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ARS Guadeloupe : « Trop de femmes enceintes ont été infectées par le virus Zika »

L’Agence Régionale de Santé (ARS) de Guadeloupe a publié lundi un bilan en demi-teinte de la gestion de la crise du Zika, notant dans un communiqué que « trop de femmes enceintes ont été infectées par le virus malgré l’état de vigilance ».

L’épidémie de l’an dernier a duré « cinq mois, touché plus de 30.000 personnes dont 700 femmes enceintes, et entraîné la découverte de 15 malformations foetales à ce jour » en Guadeloupe, a récapitulé l’ARS.

« Comparé aux chiffres du Brésil », où l’épidémie fut très forte, « ce n’est pas énorme, mais c’est toujours trop », indique Joël Gustave, responsable du service Lutte Anti-vectorielle à l’ARS.

« Beaucoup d’actions de prévention et de lutte prévues ont pu se dérouler correctement grâce à la mobilisation rapide d’acteurs clés », parmi lesquels les organismes d’Etat, et les collectivités, note l’ARS, qui souligne notamment l’impact positif des « renforts matériels et humains » pour la prise en charge médicale et « des actions de communication en amont de l’épidémie ».

En outre, « des infirmiers ont été recrutés spécialement pour oeuvrer à la prévention, des gynécologues et sage-femmes formés pour alerter les femmes enceintes sur les risques », a noté Joël Gustave.

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Journée mondiale de la sclérose en plaques 2017

Bouger avec la SEP le 28 mai 2017

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie émergente, qui se développe en Martinique. Ni héréditaire, ni contagieuse, elle provoque chez l’adulte jeune une inflammation du système nerveux et en particulier des nerfs optiques, du cerveau et de la moelle.
Les informations nerveuses conduites vers différents organes sont perturbées entrainant des signes cliniques isolés ou associés.
Ainsi les personnes peuvent elles ressentir une altération de la vue, des douleurs, des faiblesses musculaires voire des paralysies, des engourdissements, des problèmes d’équilibre, des modifications de l’élimination des urines ou des selles, une fatigue, voire des changements de caractère ou du moral, des difficultés à se concentrer, à mémoriser… Cette maladie évolue souvent d’abord par poussées suivies de phases de récupération : c’est la phase dite « par poussée ou rémittente » . 80% des malades en sont atteints.

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Protégez Denis Mukwege, « l’homme qui répare les femmes » !

— Par Laurence Mauriaucourt —

Six parlementaires écrivent au Secrétaire général de l’ONU pour que le gynécologue congolais qui « répare » les femmes violées, torturées, martyrisées puisse de nouveau bénéficier d’une protection permanente.

Six députés, députés européens et sénateurs ont adressé un courrier à Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU. Un appel d’urgence à intervenir en faveur du Docteur Denis Mukwege, gynécologue, surnommé « l’homme qui répare les femmes ». Ce médecin a déjà oeuvré sur les corps de dizaines de milliers de femmes victimes de violences sexuelles subies par les femmes en République Démocratique du Congo (RDC). Un reportage de France 24 réalisé en 2013 permet de mesurer l’ampleur des tortures infligées aux femmes de ce pays. Il offre aussi de mettre en lumière le combat d’un homme, indigné, courageux, actif. « Son combat courageux lui a valu de nombreux prix internationaux dont le prix Sakharov. Mais cet engagement humaniste est extrêmement dangereux, il dérange, et le Docteur Mukwege est régulièrement menacé », écrivent Laurence Cohen, Sénatrice du Val-de-Marne, Membre de la Délégation Droits des Femmes, Eliane Assassi, Sénatrice de Seine-Saint-Denis, présidente du Groupe Communiste, Républicain et Citoyen, André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, Président du Groupe Gauche Démocrate et Républicaine Pierre Laurent, Sénateur de Paris, Secrétaire National du Parti Communiste Français, Patrick Le Hyaric, Député Européen, Gauche Unitaire Européenne Marie-Christine Vergiat, Députée Européenne, Gauche Unitaire Européenne, Pierre Laurent, Sénateur de Paris, Secrétaire National du Parti Communiste Français et Marie-Christine Vergiat, Députée Européenne, Gauche Unitaire Européenne.

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Ces abeilles qui nous aident à mieux manger

— Par Gérard Le Puill —

Apiculteur dans la partie cévenole du département de la Lozère, secrétaire général et porte parole de l’Union nationale de l’apiculture française, Henri Clément se bat en France depuis des décennies pour sensibiliser les français sur le rôle irremplaçable des insectes pollinisateurs que sont les abeilles. Né en 1960 et titulaire d’une maîtrise d’histoire, il choisira d’être apiculteur avec 350 ruches installées sur des zones propices à la production de miel sur quatre départements: l’Aude, le Gard , l’Hérault ,la Lozère .
Le 10 mai dans les locaux de la Maison de l’Amérique latine à Paris , en compagnie de plusieurs dirigeants du Mouvement national de lutte pour l’environnement (MNLE) dont le président Christian Pellicani et Pierre Lenormand, il est intervenu , devant une cinquantaine de responsables associatifs et de journalistes pour expliquer le combat qu’il mène sans relâche depuis plus de vingt ans sur l’importance des abeilles pour notre futur. Leur mise en danger par les produits toxiques que les firmes de l’agrochimie ne cessent de proposer aux agriculteurs pour favoriser les monocultures de rente, fait reculer la biodiversité.

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De la famine en Afrique… aux stocks céréaliers dans le monde!

— Par Gérard Le Puill —
L’appel lancé le 25 avril à Genève par le secrétaire général de l’ONU pour trouver des fonds afin de venir en aide aux millions de personnes victimes de la famine en Afrique n’a guère trouvé d’écho cette semaine dans les médias français. Alors que des millions de tonnes de céréales dorment dans les silos, seuls 15% des fonds attendus par l’ONU depuis son appel de février dernier ont été collectés pour venir en aide à 30 millions d’Africains dont la vie est mise en danger par le manque de nourriture.

Les débats qui se déroulent en France dans le cadre de l’élection présidentielle ont relégué au second plan des questions comme la chute des cours pour les principaux produits agricoles dans le cadre du marché mondial d’une part et la famine qui sévit dans la Corne de l’Afrique d’autre part. Le 25 avril, le secrétaire général de l’ONU a lancé un cri d’alarme à propos d’une famine qui frappe désormais 17 millions de personnes au Yémen, soit environ 3 millions de plus qu’au mois de février dernier.

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Le programme nutrition de Michelle Obama supprimé par l’administration Trump

— Par Esther Paolini —
L’initiative lancée par l’ancienne Première dame visait à instaurer de nouvelles habitudes alimentaires dans les cantines scolaires. Un objectif de repas sain et équilibré qui vient d’être remis en cause par l’actuel locataire de la maison blanche.

Dans un pays où 17% des enfants souffrent d’obésité, la symbolique est forte. L’administration Trump vient d’annuler un programme, lancé par Michelle Obama, de promotion des repas sains dans les cantines scolaires. Pour cet enjeu de santé publique majeur, l’ancienne Première dame avait initié de nouveaux menus avec moins de sel, de graisses et de sucre.

Dans un communiqué publié lundi, le département de l’Agriculture indique que ces repas vont être supprimés afin de donner aux écoles américaines une «plus grande souplesse».

Un programme à 1,2 milliard de dollars

Selon le nouveau ministre de l’Agriculture, Sonny Perdue, si le programme est supprimé, c’est avant tout à cause de son coût. Ces exigences nutritionnelles ont nécessité un investissement d’1,2 milliards de dollars aux districts scolaires et aux États, sur les cinq dernières années.

Sonny Perdue assure aussi que sans ces règles de nutrition, les enfants déjeuneront avec plus d’enthousiasme plutôt que de jeter leur repas.

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