Catégorie : Santé

Fermez service, entreprise non essentiels et confinez vous chez vous!

  — Communique de presse de l’A3C —

L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe a dernièrement rappelé que la seule chose à faire, face à la pandémie du coronavirus en Martinique, était de rester chez soi et de se confiner, le plus grand nombre possible, c’est-à-dire tout ceux qui ne sont pas nécessaires à la santé et au fonctionnement élémentaire d’une vie sociale et économique ramenée à sa plus simple expression.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, la situation mondiale, et encore plus en Martinique, est gravissime.

  1. Il est de plus en plus évident que la préoccupation première est le confinement du plus grand nombre pour ralentir la progression de la maladie. Tous les experts savent pertinemment que personne ne sait quand finira la pandémie, mais tous savent qu’elle ne sera finie ni en juin ni en juillet 2020 et que nous connaîtrons sans doute de nombreuses rechutes. Par ailleurs, ralentir la progression de la maladie n’est pas l’éteindre. Personne ne sait comment l’éteindre. Tout ce que l’on sait avec certitude est que la maladie progresse à toute vitesse, et qu’elle touche tout le monde.

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Coronavirus : quels commerces et établissements restent ouverts ?

Pour ralentir la propagation du virus, les structures d’accueil des enfants, les établissements d’enseignement scolaire et supérieur, certains établissements recevant du public sont désormais fermés jusqu’au 15 avril 2020. Certaines activités sont interdites. Lesquelles exactement ? Quels sont les commerces encore ouverts ? C’est ce que précisent deux arrêtés publiés au Journal officiel du 15 et du 16 mars 2020.

Les établissements recevant du public

Restent ouverts :

  • les commerces présentant un caractère indispensable : les commerces alimentaires, pharmacies, banques, stations-services ou de distribution de la presse ;
  • les services publics ;
  • les services assurant les services de transport ;
  • les établissements de culte. Cependant, tout rassemblement de plus de 20 personnes y est interdit jusqu’au 15 avril 2020, à l’exception des cérémonies funéraires.
  • garages automobiles, commerces d’ordinateurs, cavistes, quincailleries, bureaux de tabac, commerces de cigarette électronique, commerces d’aliments et fournitures pour les animaux de compagnie, blanchisseries-teintureries…
    L’arrêté paru le 16 mars donne la liste complète des établissements pouvant continuer à recevoir du public .

Les établissements qui suivent sont fermés :

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Quand la France passe au stade 3…

— Journal en ligne JÒDIA (Martinique Guadeloupe Guyane La Réunion Monde) —

Voici venu le temps… des interdictions… Ce week-end est une injonction contradictoire : restez chez-vous mais sortez voter !

Edouard Philippe a annoncé la fermeture dès minuit et « jusqu’à nouvel ordre » des lieux recevant du public « non indispensables à la vie du pays ». Cela concerne notamment les restaurants, cafés, cinémas et discothèques. Les lieux de culte resteront ouverts mais « les rassemblements et les cérémonies devront être reportés ». Les commerces sont également concernés par cette fermeture, à l’exception de ceux qui sont jugés « essentiels ». Resteront ouverts les magasins et marchés alimentaires, les pharmacies, les stations-essence, les banques et les bureaux de tabac et de presse. Les services publics restent également ouverts.

« Nous devons montrer plus de discipline dans l’application des mesures » de lutte contre la diffusion du virus, a déclaré Edouard Philippe. Il a appelé les Français à « éviter au maximum de se rassembler, limiter les réunions amicales et familiales, n’utiliser les transports en commun que pour aller au travail et seulement si la présence physique au travail est indispensable » .

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Coronavirus: combien de cas recensés en Outremer?

Alors que toutes les régions de la France hexagonale sont désormais touchées par le Coronavirus (carte interactive de france info à consulter par ici), dans les Outre-mer dix cas avérés sont dénombrés dans trois territoires.

►Saint-Martin/Saint-Barthélémy : trois cas
►La Guyane : cinq cas
►La Martinique : deux cas
Chronologie des cas
Les premiers cas dans les Outre-mer ont d’abord été dépistés à Saint-Martin et Saint-Barthélémy, dimanche 1er mars. Après qu’un résident de Saint-Barth a contacté le Samu pour des symptômes inquiétants, ses parents en partance pour Paris depuis l’aéroport international de Saint-Martin ont été interceptés par les autorités sanitaires avant leur départ vendredi. Les analyses, réalisées par le laboratoire Pasteur de Guadeloupe, ont confirmé qu’ils étaient tous les trois positifs.

C’est ensuite en Guyane, le 4 mars, que cinq cas ont été confirmés. Il s’agit de résidents de la commune de Saint-Laurent du Maroni. Tous ont été contaminés lors d’un voyage dans l’Hexagone : ils ont participé au rassemblement religieux qui s’est tenu à Mulhouse du 17 au 24 février. Trois des personnes atteintes sont des enseignants. Par mesure de précaution, la préfecture et l’Agence Régionale de Santé ont fermé une dizaine de classes dans lesquelles les enseignants étaient intervenus à leur retour de l’Hexagone.

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Coronavirus : deux cas confirmés en Martinique

Ces deux cas ont été pris en charge par le SAMU, selon les procédures prédéfinies : filières spécifiques, prélèvement en site dédié et analyses par le laboratoire de virologie de l’établissement, isolement en chambre dédiée à pression négative.

Une cellule de crise est activée au sein de l’établissement. L’ARS en lien avec Santé Publique France met en œuvre le dispositif d’identification et de suivi des cas contacts. Il a pour mission d’effectuer un recensement et un suivi actif des personnes ayant eu un contact rapproché et prolongé avec les patients infectés, pour leur transmettre des consignes claires et adaptées.

L’ARS rappelle qu’en cas de symptômes avec notion de voyage (fièvre, toux, essoufflement), il convient de contacter le 15. Les déplacements chez les médecins ou aux urgences ne sont pas recommandés, pour éviter les risques de contagion.

Les dispositifs de protection mis en place sont les suivants :

• Le contrôle systématique de tous les passagers est étendu au débarquement de tous les bateaux de croisière. Les petits navires ne sont plus autorisés à débarquer leurs passagers aux mouillages et doivent suivre la procédure de contrôle sanitaire au port.

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Coronavirus : les Américains sans couverture santé dans l’impasse

27,5 millions de personnes ne bénéficient d’aucun remboursement de frais de santé aux États-Unis. En pleine crise du coronavirus, les défaillances du système pourraient être exacerbées.

Aux États-Unis, la couverture santé est loin d’être un droit acquis pour tous les Américains. Ils sont 27,5 millions aujourd’hui à ne bénéficier d’aucun remboursement de frais de santé, dans un pays où le coût moyen des soins est de loin le plus élevé au monde. En pleine crise du coronavirus, les défaillances du système pourraient être exacerbées.

Les experts en santé publique s’inquiètent souvent plutôt de la propagation de pandémies dans des pays en développement ou sous-développés, où le système de santé est généralement insuffisant pour faire face. Mais des épidémiologistes considèrent les États-Unis comme un pays à part parmi les nations développées, où le risque de propagation est accru par une série de facteurs spécifiques.
Plusieurs facteurs

Outre les Américains non assurés médicalement, il faut prendre en compte « les gens qui ont peur d’aller à l’hôpital pour des questions d’immigration », craignant d’être interpellés puis expulsés, explique Brandon Brown, épidémiologiste à l’université de Californie à Riverside.

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3 cas de COVID-19 ont été confirmés comme Positifs dans les Antilles.

Trois cas de COVID-19 ont été confirmés comme Positifs dans les îles du Nord par le laboratoire Pasteur de la Guadeloupe qui est à présent en mesure de faire les analyses.

Il s’agit d’un résident de Saint-Barthélemy et de ses parents venus en visite. Le résident de Saint-Barthélemy se trouve actuellement confiné à son domicile avec une surveillance quotidienne. Son état de santé n’est pas inquiétant.

Ses parents se trouvent en isolement à l’hôpital de Saint-Martin et sont suivis de prés. Leur état de santé n’est pas inquiétant. Des prélèvements sur les personnes ayant été en contact sont en cours d’analyse ou de réalisation. Il existe, par ailleurs, deux autres cas possibles avec un couple de résidents à Saint-Martin rentrés de vacances dans l’Oise. Leurs prélèvements sont en cours de traitement.

A ce jour, il n’y a pas de cas possibles ou de cas confirmés en Guadeloupe. Cependant, comme l’a indiqué le directeur général de L’OMS, « le virus n’a plus de frontières » et le risque potentiel d’avoir des cas partout dans le monde est très élevé. Il est à noter que la possibilité la plus forte d’entrée du virus en Guadeloupe est l’arrivée de personnes asymptomatiques, soit en visite, soit de retour à domicile et qui ne déclareront l’infection que quelques jours plus tard.

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Quels sont les moyens de prévention contre le coronavirus

Le bilan des cas avérés de coronavirus en France ne cesse d’augmenter. L’inquiétude grandit et les Français ont tendance à se ruer dans les pharmacies pour s’équiper de masques respiratoires et de solutions hydroalcooliques, ce qui conduit à des pénuries, avérées pour les premiers et potentielles pour les secondes. Quels sont les bons réflexes pour se protéger du virus ? Doctissimo revient sur les gestes de prévention contre le coronavirus.


Bien se laver les mains, le premier geste-barrière
Comme pour toute épidémie, un lavage régulier et efficace des mains est indispensable pour réduire les risques de contamination.

Selon les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé, pour bien se laver il est recommandé de :

Les passer sous l’eau ;
Les savonner de préférence au savon liquide puis les frictionner pendant 30 secondes ;
Un lavage complet doit comprendre les ongles, le bout des doigts, les paumes et l’extérieur des mains, les jointures et les poignets ;
Les rincer à l’eau claire ;
Se sécher les mains sur une serviette propre ou à l’air libre.
Ce réflexe permet d’inactiver le virus s’il est présent sur vos mains.

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Covid-19 : Plusieurs îles de la Caraïbe refusent d’accueillir des bateaux de croisière

La Jamaïque, Sainte-Lucie, les îles Caïmans… Ces îles anglophones ont refusé d’accueillir des bateaux de croisière, ces dernières heures. En raison de suspicion de cas de Coronavirus Covid 19 à bord.

Plusieurs îles de la Caraïbe, la Jamaïque, les îles Caïmans, ainsi que Sainte-Lucie ont choisi de nepas accueillir de bateaux de croisière.
Un navire de l’entreprise MSC Cruises, le Meraviglia s’est ainsi vu interdire d’accoster en Jamaïque, puis à Grand Cayman, mardi 25 février.

Des symptômes ressemblant au COVID-19
Arrivé à Ocho Rios, à la Jamaïque, en début de matinée, avec à son bord, 4 500 passagers et 1 600 membres d’équipage, le MSC Meraviglia a dû continuer sa route. La crainte des autorités, un membre d’équipage, placé en quarantaine, présentant des symptômes semblables à ceux soit du coronavirus COVID-19.
Dans un comuniqué, le gouvernement jamaïcain a indiqué que « ce membre d’équipage avait de la toux, de la fièvre et des douleurs musculaires, en plus d’un historique de voyage d’intérêt par rapport au COVID-19 ». Interrogé part le journal The Gleaner, Angenice Whyte, porte-parole de l’autorité régionale de la santé du nord-est de la Jamaïque, a expliqué que l’homme s’est rendu aux Philippines récemment.

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Coronavirus : stop aux rumeurs en Martinique

— par l’ARS Martinique —

Des audios et des vidéos, circulent actuellement sur les réseaux sociaux en Martinique.

L’Agence Régionale de Santé de Martinique tient à rappeler qu’il n’y a actuellement aucun cas d’infection à coronavirus suspecté ou confirmé, ni patient hospitalisé au CHU de Martinique atteint de cette pathologie.

Elle précise que la semaine dernière, l’accostage d’un navire a été différé de quelques heures, au port de Fort de France. Après analyse complète de risque réalisée par l’ARS, la levée de la mesure est intervenue, avec autorisation de débarquer les véhicules contenus dans le bateau. Ce bateau a quitté la Martinique le jour même pour la Guadeloupe. A titre de précaution, l’équipage et les dockers ont été équipés de masques et de gants lors du transbordement.

Aucun cas d’infection à coronavirus n’était présent à bord

Ce type d’interventions entre dans le cadre des missions habituelles de contrôle sanitaire aux frontières de l’ARS, qui ont été renforcées pour le dispositif de surveillance appliqué au Coronavirus.

Se préparer pour anticiper le risque de Coronavirus nCoV sur notre territoire
A ce jour, aucun cas suspecté ou confirmé n’a été identifié en Martinique

Comme toutes les Agences Régionales de Santé, l’ARS Martinique est fortement mobilisée à la demande du ministère des Solidarités et de la Santé, pour renforcer les mesures de sécurité sanitaire et de prise en charge pour anticiper le risque de Coronavirus.

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« Déconseiller de venir en Italie, ça n’a aucun sens », dit le ministre des affaires étrangères

Luigi Di Maio est ministre italien des affaires étrangères depuis septembre 2019. Il a dirigé jusqu’en janvier le Mouvement antisystème 5 étoiles. Mais ce dernier accumule les revers électoraux depuis son accession au pouvoir en juin 2018, d’abord en coalition avec la Ligue de Matteo Salvini (extrême droite), puis associé au Parti démocrate (Centre gauche). M. Di Maio a reçu Le Monde à la veille du sommet franco-italien de Naples, jeudi 27 février.

Dans le contexte du coronavirus, qu’attend l’Italie de ses partenaires, et en premier lieu de la France ?
Nous remercions le gouvernement français et Emmanuel Macron pour leur venue à Naples, en ce moment difficile. C’est un geste de proximité avec l’Italie, en même temps qu’un signal envers la communauté internationale.

Avant cela, il y a eu, mardi après-midi, la visite des ministres de la santé des pays voisins de l’Italie, à Rome, qui a permis d’expliquer tout ce que nous avons fait. Nous avons pu rappeler que le virus est en grande partie circonscrit à une zone de 47 000 habitants, dans la province de Lodi, plus un deuxième foyer en Vénétie, celui de Vo Euganeo.

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La place des plats préparés sur la table

— Par Gérard Le Puill —
La consommation à domicile de plats préparés et donc prêts à servir ne représenterait que 3% des dépenses alimentaires des ménages français pour la consommation au foyer. Mais la consommation de sandwichs et de plats préparés se fait surtout hors domicile, y compris sur le lieu de travail faute de restauration collective en bon nombre d’endroits.

Une étude actualisée et publiée par FranceAgriMer sur les achats de plats préparés par les ménages français entre 2008 et 2017 nous indique que ces achats «ne représentent que 3% des dépenses alimentaires des ménages pour leur consommation à domicile (116€ sur 3.585€ dépensés annuellement par ménage français pour l’alimentaire consommé ou au moins transitant par le domicile principal). Cette proportion est stable dans le temps», nous dit FranceAgriMer. Dans ce panel de 20.000 ménages suivi par la société Kantar, on «ne prend pas en compte les achats effectués dans le circuit «café, hôtel, restaurant», ni les achats de ménages réalisés en vacances ou pour leur résidence secondaire. Il exclut également les « produits achetés pour être directement consommés hors domicile, sans transit à domicile».

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Collectif des Ouvriers Agricoles empoisonnés par les pesticides : réunion d’information

Dimanche 16 février 2020 à partir de 9 heures Bourg du Robert

Le Collectif des Ouvriers Agricoles empoisonnés par les pesticides « Doubout pou Réparasyon » s’est constitué pour rassembler les premières victimes directes de l’empoisonnement par le chlordécone et autres produits toxiques, travailleurs qui ont été contraints de les semer dans les bananeraies. Son objectif est de présenter leurs témoignages et leurs revendications afin d’obtenir des réparations. A cette fin, ce Collectif organise une réunion d’information pour exposer sa démarche :
Dimanche 16 février 2020 à partir de 9 heures
à l’école Lucien Laroche (Bourg du Robert).

Nous vous serions reconnaissants d’en informer votre public et de couvrir l’événement.
Vous en remerciant d’avance, nous vous adressons nos salutations distinguées.
Pour le Collectif : Yvon SERENUS

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« Empoisonné aux pesticides, j’ai été rejeté par la profession »

Par Arnaud Gonzague

Il fait partie de ces milliers – peut-être dizaines de milliers, le chiffre est inconnu – d’agriculteurs français qui se sont gâté la santé en utilisant des pesticides, mais qui ne bénéficient d’aucune reconnaissance officielle. Et qui donc n’existent pas dans les statistiques de la Mutualité sociale agricole (MSA), la Sécurité sociale des paysans.

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Martinique : un premier décès lié à l’épidémie de dengue

Un premier décès lié à l’épidémie de dengue qui frappe la Martinique depuis juillet 2019, a été annoncé ce mardi par l’Agence régionale de santé (ARS) de Martinique. « Le 10 février, l’ARS Martinique a été informée par le Centre hospitalier universitaire de Martinique (CHUM) de la présence de trois patients hospitalisés pour dengue, présentant des signes de gravité de la maladie. Malheureusement un décès est à déplorer parmi ces trois patients », explique l’agence dans un communiqué. Les investigations réalisées « confirment que ce décès est directement lié au virus de la dengue ». Depuis juillet 2019, « on estime à plus de 2100, le nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue » en Martinique, précise l’ARS. Infection virale transmise par les moustiques dans les zones tropicales et subtropicales du monde entier, la dengue a connu un développement accéléré ces dernières années. Elle provoque un syndrome de type grippal, avec des complications parfois mortelles. 

Entre 150 et 200 cas chaque semaine

« Au cours de la circulation du virus de la dengue on peut toujours avoir des formes sévères voire des décès, donc bien évidemment, il faut continuer les actions de prévention individuelles (…) et surtout l’élimination des gîtes à moustiques », a expliqué sur la radio RCI Jacques Rosine, de Santé Publique France Antilles. 

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Ne pas céder à la politique de l’offre pour manger autrement

— Par Gérard Le Puill —

La lecture  de « l’état des lieux »  fait par la FFAS  (voir nos deux articles précédents) nous indique que « 60 à 70% des protéines  alimentaires consommées en France proviennent  des produits animaux contre 30% à l‘ échelle mondiale». Pour réduire la part des protéines animales dans notre bol alimentaire, l’évolution des comportements individuels ne suffira pas. Car la politique de l’offre,  telle qu’elle fonctionne en France, pousse dans la mauvaise direction depuis des décennies.

Sachant  qu’un adulte de 70 kilos a besoin d’environ 70 grammes de protéines par jour, il peut les trouver en mangeant environ 100 grammes de poisson, 240 grammes de pain, 200 grammes de lentilles cuites, un yaourt et quelques fruits à coque.  Mais, à supposer qu’il ne mange que des bananes, il lui faudrait en ingurgiter une vingtaine de kilos pour avoir son compte quotidien de protéines. Pour la pomme de terre comme unique aliment, il faudrait une dizaine de kilos par jour. D’où l’intérêt  d’avoir des repas équilibrés  et diversifiés  dans lesquels la viande n’est pas indispensable tous les jours, si on  augmente notre consommation de légumes secs comme la lentille, le haricot, le pois chiche et la galette de soja.

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La Banque mondiale recommande de taxer certains aliments pour lutter contre l’obésité

Le surpoids compte parmi les trois principales causes de décès dans le monde, avec 4 millions de morts chaque année.

La Banque mondiale appelle les pays pauvres et en développement, les plus concernés par le surpoids et l’obésité, à taxer les aliments mauvais pour la santé, car trop gras, trop sucrés ou trop salés, selon un rapport publié jeudi 6 février. Ce rapport « met en lumière l’importance d’une politique fiscale forte, par exemple une taxation des produits alimentaires mauvais pour la santé », souligne l’institution de Washington dans un communiqué.

La Banque mondiale enjoint également les gouvernements à développer des mesures de prévention et d’éducation (obligation d’étiqueter les aliments transformés, de réduire sel et boissons sucrées, d’investir dans des programmes de nutrition pour la petite enfance), ainsi qu’à déployer des aires de jeux dans les écoles et des voies piétonnes et cyclables.

L’obésité, qui n’est plus seulement un problème des pays riches, a triplé depuis 1975 à l’échelle de la planète, et les coûts qui y sont liés explosent pour les pays concernés. Or, les trois quarts des adultes, et 80% des enfants touchés, vivent désormais dans des pays à revenu faible ou moyen, particulièrement an Amérique latine.

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Faut-il passer du régime omnivore au flexitarien, voire plus ?

— Par Gérard Le Puill —

Pour être en bonne santé, nous avons besoin de consommer des protéines en quantités raisonnables. On les trouve dans une grande quantité de productions végétales mais aussi dans toutes les productions animales. Toutefois, continuer de consommer des productions animales en grandes quantités accentue le réchauffement climatique. Ne plus en consommer pose aussi d’autres questions concernant le devenir des animaux d’élevage dont on ne consommerait que les produits laitiers et les œufs si on suivait les préconisations des végétariens

Lire aussi : Ne creusons pas la tombe de nos enfants avec nos dents 

Dans son « État des lieux », la Fondation Française pour l’Alimentation et la Santé (FFAS) se livre à une explication du rôle essentiel des protéines dans notre alimentation en ces termes : « Les protéines sont un constituant majeur du corps humain, dont la composition moyenne pour un adulte est de 62% d’eau, 17% de protéines, 14% de lipides, 6% de sels minéraux et 1% de glucides…». Concernant les protéines le texte ajoute : « D’une durée de vie limitée, elles doivent être renouvelées en permanence pour maintenir leur intégrité structurelle et fonctionnelle.

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Le cancer est en forte progression dans le monde

Au rythme actuel, prévient l’OMS, le nombre de cas pourrait augmenter de 60 % dans les deux prochaines décennies, avec les pays en développement comme principales sources de nouveaux cas.

Le cancer poursuit sa progression dans le monde, mais de meilleures mesures de prévention pourraient ralentir sa course et sauver plusieurs centaines de milliers de vies chaque année, en particulier dans les pays en développement et les pays émergents. Voilà, en substance, les messages clés de deux volumineux rapports rendus publics, mardi 4 février, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
Le premier constat est celui d’une forte augmentation de l’incidence du cancer au niveau mondial. Selon le rapport du CIRC, 18,1 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2018 dans le monde. L’agence ne produit pas de comparaison avec les données de son précédent rapport, rendu en 2014 et qui s’appuyait sur les chiffres estimés pour l’année 2012. Ceux-ci indiquaient un nombre total de nouveaux cas de cancers de 14 millions mais, au contraire des estimations annoncées pour 2018, excluaient certains cancers de la peau.
En corrigeant cette différence entre les deux analyses, dit-on au CIRC, l’augmentation d’incidence serait de l’ordre de 20 % entre 2012 et 2018.

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Hygiène alimentaire : encore des progrès à faire dans les DOM-TOM

Alim’confiance est un dispositif qui permet aux consommateurs d’accéder aux résultats des contrôles sanitaires réalisés depuis le 1er mars 2017 et ce, dans tous les types d’établissements impliqués dans la chaîne alimentaire. Ces contrôles concernent aussi bien les restaurants que les rayons des supermarchés ou encore les établissements agroalimentaires de transformation et de stockage. On note également la présence des différents commerces de proximité tels que les boucheries, poissonneries, traiteurs et boulangeries.

Télécharger l’enquête

Pour le consommateur…

Le consommateur peut consulter les résultats de ces contrôles et vérifier le niveau d’hygiène des établissements de la chaîne alimentaire avant de s’y rendre pour manger ou faire ses courses. C’est un gain de transparence notable que la CLCV souhaitait depuis longtemps. L’espoir nourri par la CLCV a toujours été d’inciter les professionnels à faire des efforts sur le plan sanitaire et donc de rétablir la confiance des consommateurs envers le secteur alimentaire.

Les établissements les mieux notés

Parmi les établissements les mieux notés, il y a les établissements de « pêche et vivier », de transport et d’entreposage des denrées alimentaires, de gestion des œufs et les entreprises de transformation de produits alimentaires (produits de la pêche, viande, fromage, lait et produits laitiers).

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Ne creusons pas la tombe de nos enfants avec nos dents

— Gérard Le Puill —

Les incendies qui ont brûlé les forêts et les récoltes agricoles ces derniers mois dans plusieurs régions du monde sont des signes précurseurs de ce qui nous attend au cours des prochaines décennies. Ils doivent aussi nous interroger sur notre manière de manger. Avec une population mondiale qui aura quadruplé entre 1950 et 2050, consommer moins de protéines d’origine animale devient impératif. C’est ce que suggère un « Etat des lieux » effectué récemment par le « Fonds Français pour l’Alimentation et la Santé » dont nous rendons compte dans quatre articles successifs cette semaine .

Lire aussi : Faut-il passer du régime omnivore au flexitarien, voire plus ?

Le début de l’année est souvent utilisé pour prendre de bonnes résolutions diététiques, lesquelles sont parfois abandonnées en cours de route. En cette année 2020 une décision portant sur la modification de son régime alimentaire ne doit pas seulement viser une perte de poids, comme c’est souvent le cas. Nous vivons sur une planète qui compte 7,5 milliards d’habitants aujourd’hui contre 2,5 milliards en 1950. Nous pourrions approcher les 10 milliards en 2050, soit un quadruplement de la population mondiale en un seul siècle.

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Alerte rouge aux particules fines en Guadeloupe et en Martinique

Les deux îles ont été placées en alerte rouge aux particules fines. La faute notamment aux sables venus des déserts africains.
La Martinique et la Guadeloupe ont été placées lundi en alerte rouge pour la qualité de l’air, en raison d’une concentration de particules fines liée notamment à un passage de brumes de sables sur les Antilles, ont indiqué les deux préfectures.

En Guadeloupe, « la concentration en particules fines PM10 (catégorie de particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres, ndlr) dans l’air a dépassé les 80 ?g/m3 en moyenne sur 24h, valeur correspondant au seuil réglementaire d’alerte », explique la préfecture.

Des brumes de sables provenant d’Afrique

La pollution est liée au passage des brumes de sables sur l’archipel guadeloupéen, mais également à l’activité humaine (combustion d’énergie fossile, moyens de transport, activités industrielles,…), précise le réseau de surveillance Gwadair.

La procédure d’alerte a également été enclenchée en Martinique, a indiqué la préfecture. Ce sable provient des déserts africains et plus particulièrement du désert du Sahara. Ce phénomène est visible surtout en mai et juin et a tendance à se renforcer d’année en année, avec une récurrence de plus en plus importante, selon les spécialistes.

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Nous sommes en responsabilité ou en irresponsabilité de notre devenir 

 —-Par Marie-Laurence Delor —
 Nous sommes en risque sanitaire systémique. Il serait temps que les politiques et les collectivités martiniquaises le comprennent. Il serait temps que la société civile (associations, syndicats et autres groupes d’influence) s’en préoccupent. Il serait temps que les médias et les intellectuels s’y intéressent. Le risque sanitaire systémique peut s’entendre, dans le cas martiniquais, comme un effet cumulé de pollutions délétères (chlordécone, sargasse, brume de sable…) dans un contexte de faillite des structures de traitement des déchets de toutes sortes et de crise des politiques publiques de santé. La question de la chlordécone s’inscrit dans cette configuration globale d’urgence sanitaire.  
 
Une urgence pour laquelle il faut d’abord compter sur l’intelligence collective des martiniquais et pour laquelle le message à délivrer à l’État doit être simple et clair: nous exigeons d’être les principaux acteurs et d’être financièrement accompagnés pour la recherche et la mise en place des solutions que nous estimons possibles à court, moyen et long terme. C’est dire que nous sommes, société civile et société politique, en responsabilité ou en irresponsabilité de notre devenir.

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Conseil constitutionnel :« la protection de l’environnement » peut justifier des « atteintes à la liberté d’entreprendre »

Il admet sa « valeur constitutionnelle » et acte la fin de l’exportation de pesticides interdits mais produits en France.

— Par Stéphane Mandard —

Dans le combat acharné qu’ils mènent pour continuer à produire en France des pesticides pourtant interdits en Europe en raison de leur toxicité, les géants de l’agro-chimie viennent de perdre une manche sans doute définitive. Dans une décision rendue vendredi 31 janvier, le Conseil Constitutionnel vient de rejeter la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par l’Union de l’industrie de la protection des plantes (UIPP), qui regroupe Bayer, Syngenta, BASF et tous les fabricants de produits phytosanitaires implantés en France.

Par cette décision inédite, le Conseil constitutionnel reconnaît pour la première fois que « la protection de l’environnement, patrimoine commun des êtres humains, constitue un objectif de valeur constitutionnelle » qui peut justifier des « atteintes à la liberté d’entreprendre ».

La QPC visait l’article 83 de la loi sur l’alimentation (Egalim) d’octobre 2018 interdisant, à partir de 2022, la production, le stockage et de la circulation de produits phytopharmaceutiques contenant des substances actives non autorisées en Europe pour des raisons liées à la protection de la santé humaine ou animale ou à la préservation de l’environnement.

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La dengue : risque épidémique en Martinique

La dengue progresse en Martinique

Dans son tout dernier point épidémiologique datant de vendredi, la cellule régionale Antilles signale que la circulation du virus de la dengue poursuit son intensification et sa diffusion au sein du territoire. Elle constate un dépassement du seuil des cas cliniquement évocateurs depuis quatre semaines consécutives ; la poursuite de l’augmentation du nombre de cas biologiquement confirmés depuis la recrudescence amorcée en septembre ; une dynamique spatiale qui témoigne d’une poursuite de la diffusion du virus au sein du Centre-Nord et Sud de la Martinique avec un total de 18 communes sur 34 où des cas de dengue sont biologiquement confirmés ces quatre dernières semaines ; et une prédominance du sérotype DENV-3 (71%) ;

La Martinique est actuellement placée en Phase 3 du PSAGE (Programme de Surveillance, d’Alerte et de Gestion des Epidémies) : Risque épidémique.

La dengue, aussi appelée « grippe tropicale », est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques du genre Aedes. L’incidence de la dengue progresse actuellement de manière très importante, et l’inscrit aujourd’hui aux rangs des maladies dites «ré-émergentes».

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« L’exploitation de données de santé sur une plate-forme de Microsoft expose à des risques multiples »

Alors que le gouvernement compte s’appuyer sur le géant américain pour stocker les données de santé, un collectif initié par des professionnels du secteur et de l’informatique médicale s’inquiète, dans une tribune au « Monde », de ce choix du privé. Si vous partagez leurs inquiétudes, il est toujours possible de signer cette pétition! Voici le lien : https://forms.interhop.org/node/3.

Le gouvernement français propose le déploiement d’une plate-forme nommée Health Data Hub (HDH) pour développer l’intelligence artificielle appliquée à la santé. Le HDH vise à devenir un guichet unique d’accès à l’ensemble des données de santé.

Les données concernées sont celles des centres hospitaliers, des pharmacies, du dossier médical partagé et les données de recherche issues de divers registres. La quantité des données hébergées est amenée à exploser, notamment avec l’émergence de la génomique, de l’imagerie et des objets connectés. Il est prévu que ces données soient stockées chez Microsoft Azure, cloud public du géant américain Microsoft. Ce choix est au centre de nos inquiétudes.

Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), les start-up et même les assureurs pourraient accéder aux données de santé et au pouvoir financier qu’elles représentent, si ces entreprises démontrent que leurs projets de recherche peuvent avoir un usage pour “l’intérêt public”, un concept relativement flou.

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