Catégorie : Santé

Lire, côté drive et côté télévision : François Busnel et ses « librairies »…

Lire, toujours…

Selon un communiqué de la Préfecture, deux librairies ont pu depuis le 20 avril reprendre leurs activités à la Martinique, dans des conditions bien précises liées à la pandémie. L’une, « La Kazabul », est au centre-ville à Fort-de-France. L’autre se trouve à Ducos, c’est « Anolivres », une librairie-jeunesse.

Les commandes se font :

— sur les comptes Facebook des librairies

— par courriel : librairie@kazabulmartinique.fr — anolivres@gmail.com

— sur site : http://www.kazabulmartinique.fr

— par téléphone : Le libraire de Kazabul propose une permanence téléphonique les lundi, mercredi et vendredi de 10h à 13h au 0596.71.10.08

Les livres commandés seront ensuite récupérés depuis les voitures dans la zone drive de chacune des librairies. Les horaires proposés par Anolivres sont : 9h à 14h les lundi, mercredi, vendredi et samedi.

Pour de plus amples renseignements :

https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/coronavirus-deux-librairies-de-martinique-se-lancent-dans-le-drive-824936.html

 

À la télévision, en attendant…

Et pour patienter, ou quand on ne peut pas sortir de chez soi, ou quand on demeure trop loin, ou qu’on n’a pas de moyen de transport, on regarde la télévision, avec François Busnel : 

Alors que les librairies sont fermées, François Busnel ouvre sa “P’tite librairie”.

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Nos vies confinées : « Les femmes accomplissent 70 %, en moyenne, du travail familial et domestique »

La présidente de l’association Parents et féministes, Amandine Hancewicz, a répondu à vos questions.

Amandine Hancewicz, présidente de l’association Parents et féministes et consultante sur l’égalité femmes-hommes pour les collectivités territoriales, rappelle l’influence sociale et la charge mentale qui pèsent sur les femmes au quotidien.

KJR : Comment faire pour avoir une vraie répartition égalitaire des tâches à la maison durant le confinement ?
La question n’est pas si simple. Si on prend un couple hétérosexuel, statistiquement, on a de très fortes chances pour que la personne de sexe féminin fasse 70 % du travail familial et domestique. Pour que cela change et obtenir un 50-50, on doit réunir plusieurs conditions :

un travail intellectuel et émotionnel de la part de la personne qui se trouve lésée : réfléchir, constater une insatisfaction, négocier ;
de l’écoute de la part des deux personnes. Or, on a un double problème avec cela : les hommes ne sont généralement pas éduqués à être dans l’écoute et la parole des femmes est décrédibilisée depuis des siècles ;
pour l’homme, un travail de déconstruction qui implique : primo, un minimum de volonté – il doit accepter de prendre conscience qu’il est privilégié, tout en vivant dans une société qui lui envoie des tonnes de messages qui normalisent ses privilèges – ; secundo, une remise en question de schémas de vie, qui ramène à sa propre histoire d’enfant, celle de ses parents.

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L’être, l’avoir et le pouvoir dans la crise

Article de Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre de l’Économie et des Finances, Ancien directeur-général du FMI

Le 5 avril
 Une exclusivité Politique Internationale : voici, en avant-première, l’article que Dominique Strauss-Kahn vient de consacrer à la crise actuelle et à ses conséquences. Article qui paraîtra dans le numéro de printemps de Politique Internationale.

La crise sanitaire que nous vivons est différente de toutes celles que les générations précédentes ont pu connaître. Les convocations de la grande peste noire de 1348 ou de la grippe espagnole de 1918-1919 sont intéressantes en ce qu’elles nous permettent de repenser les conséquences des pandémies. Mais elles ne disent rien, pour autant, de la capacité de résilience d’une société dont l’économie est mondialement intégrée, et qui avait perdu presque toute mémoire du risque infectieux.

Si la crise actuelle est de prime abord différente, ce serait par la vitesse de propagation de cette maladie. Trois mois après le début de la crise sanitaire, près de la moitié de la population de la planète est appelée au confinement. Même si la contagiosité du virus a vraisemblablement joué un rôle dans ce basculement, du stade épidémique à celui de pandémie, la mondialisation marquée par l’accélération de la circulation des personnes est au cœur du processus de propagation (1).

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L’UFM, toujours sur le pont !

Accompagner les femmes en difficulté et victimes de violences pendant le confinement : un défi relevé par l’UFM, Union des Femmes de Martinique !

Depuis le 17 mars, les équipes de l’UFM, et plus particulièrement de la Maison de Solange, Espace d’Écoute, d’Information et d’Accompagnement de l’UFM, se sont organisées pour poursuivre leur activité en mode confinement.

Si elles ne reçoivent plus sur place, l’accueillante, les intervenantes sociales avec leur responsable, ont mis en place la permanence téléphonique à distance.

Tenant compte de la situation exceptionnelle, les horaires ont été étendus : de 8h à 18h et le samedi matin de 8h à 12h30.

Si les premiers jours le nombre d’appels au standard n’a pas évolué, l’équipe a constaté une augmentation progressive dès la seconde semaine. De 15 appels la 1° semaine, on est passé à 30, voire 40 appels les autres semaines

 

HÉLÈNE, LA RESPONSABLE, NOUS EN PARLE

Pour l’équipe, c’est un vrai challenge !

Nous nous attendions à ce que cette période exacerbe les tensions. Il a fallu être très réactives pour nous adapter au travail à distance, et nous préparer à recevoir de nombreux appels.

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Aux Antilles : Le problème criant du fret aérien

France-Antilles, journal web du 20 avril, informe sur le problème criant du coût du fret aérien, lié à la pandémie actuelle.

Jean-Claude Florentiny, le président du Syndicat des Commissionnaires en Douane et Transitaires de Martinique (SCDTM) tire la sonnette d’alarme sur les hausses brutales pratiquées par Air France, seule compagnie, depuis le 30 mars dernier, à relier l’Hexagone à la Martinique. Une augmentation qui impacte les prix à la consommation.

France-Antilles :

En tant que président du SCDTM, vous avez constaté une hausse des coûts du fret aérien qui peut atteindre jusqu’à 120%, y compris sur du matériel médical. Comment est-ce possible ?

Jean-Claude Florentiny :

C’est en effet une vraie problématique. Depuis le 30 mars, il n’y a plus de concurrence sur les Antilles mais également dans l’Océan Indien. Tous les parcs des compagnies aériennes sont cloués sur les tarmacs. En Martinique, seule la compagnie Air France assure deux liaisons hebdomadaires, entre Paris et l’aéroport du Lamentin. Le problème qui se pose pour notre syndicat, qui représente 80 % des chargeurs et assure 90 % de la collecte de l’octroi de mer, c’est la politique tarifaire appliquée par Air France.

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Revue Minorit’Art : Appel aux artistes – Call for artists

Minorité visible : un créateur local face à la pandémie

Visible minority : a local creator facing the pandemic

Œuvre de Ronald Cyrille « Sans titre »  – 147 x 199 cm, acrylique sur toile, 2020

*** FRANÇAIS ***

Artistes des minorités visibles, des Amériques, d’Europe et d’ailleurs dites-nous avec un texte, une image ou des mots (vidéo, installation, poème, nouvelle, texte déclamé, texte en musique, peinture, etc.) votre expérience de ce confinement. Parce que vous êtes aussi des créateurs participant à la vitalité culturelle de l’espace où vous vivez, faites-nous part de vos craintes et de vos espoirs. Partagez avec nous vos épiphanies, vos découvertes, vos doutes et réponses décoloniales.

 

Contexte

Depuis près d’un mois, la planète s’est contractée de nouveau. Désormais, ici, quelqu’un tousse dans son coude, et là, dans un autre pays, quelqu’un meurt de cette expectoration. La vieille théorie des six poignées de main (ou six degrés de séparation) qui veut que six contacts séparent les individus des uns des autres sur le globe est devenue aujourd’hui 4,7, voire même 3,5 poignées de main si vous êtes sur Facebook (comme nous le rappelle Pierre Haski-1).

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Propositions pour un retour sur Terre

— Par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton —

Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourrir le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton et mises en ligne d’abord sur le site La Pensée Écologique.

La pandémie du Covid-19, et plus précisément la façon dont un grand nombre de pays tentent d’y répondre, peuvent nous permettre d’analyser la donne plus générale qui nous échoit. L’enjeu est une véritable bascule de civilisation avec un socle commun, consensuel, à partir duquel l’adversité démocratique – le jeu majorité et opposition – peut à nouveau se déployer et s’exprimer. Quel est ce socle commun ? De quelle bascule s’agit-il ?

La pandémie : une conséquence de notre rapport au vivant

Ce que tout le monde pensait impossible, un arrêt partiel des économies, s’est imposé à la quasi-totalité des nations sur Terre.

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« L’état d’urgence sanitaire ne justifie pas une telle disproportion dans l’atteinte aux droits »

Pour recenser d’éventuelles violations, la Commission nationale consultative des droits de l’homme a mis en place un observatoire.

— Propos recueillis par Camille Bordenet —

La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) vient de mettre en place un Observatoire de l’état d’urgence sanitaire et du confinement visant à contrôler la mise en œuvre des mesures coercitives qu’autorise cet état d’exception et à évaluer les éventuelles violations des droits et libertés qui en résulteraient. Le président et la vice-présidente de l’institution, Jean-Marie Burguburu et Laurène Chesnel, partagent leurs premières observations.

 Lire aussi  Coronavirus : L’état d’urgence sanitaire ouvre des brèches dans l’Etat de droit

Quelle est la vocation de cet observatoire ?

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News de Martinique

Deux articles de France-Antilles ce vendredi 17 avril, pour nous parler de confinement.

La quarantaine, condition nouvelle d’une entrée à la Martinique : 

À compter de lundi, tout voyageur arrivé en Martinique passera par la case confinement obligatoire. Le centre d’hébergement Zobda-Quitman situé route de la Pointe Faula, au Vauclin, sera à nouveau réquisitionné.

Les prochains voyageurs en provenance de Paris prévus ce lundi 20 avril sont d’ores et déjà informés qu’ils seront dirigés, une fois qu’ils auront foulé le sol de Martinique, vers un centre de confinement. Ils seront hébergés au Centre de vacances des Oeuvres hospitalières situé à la Pointe Faula. C’est la deuxième fois en moins de deux mois que ce centre de vacances hébergera des personnes mises en quarantaine, dans le cadre des mesures préventives pour lutter contre l’expansion de la pandémie Covid-19. Une mesure sanitaire pour une durée de quatorze jours. Si au mois de mars dernier, la décision avait été prise dans l’urgence, avec l’arrivée annoncée en Martinique du retour des croisiéristes du Costa Magica et du Costa Favolosa, cette fois les autorités préfectorales, avec à leur tête le préfet Stanislas Cazelles, ont voulu préparer minutieusement l’arrivée des passagers du premier vol de la semaine prochaine.

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Le confinement prolongé des seniors est écarté

Le Chef de l’État s’en remet à la «responsabilité individuelle» de chacun, alors que les critiques sur un possible confinement à rallonge pour les plus de 65 ans se multiplient.

— Par Agnès Leclair —

La pression était devenue trop forte. Face à la montée en puissance de la polémique sur le maintien du confinement pour les plus de 65 ans après le 11 mai, Emmanuel Macron a décidé d’éteindre rapidement l’incendie. L’annonce est tombée vendredi, en début de soirée, directement de l’Elysée. Sans attendre la conférence de presse du premier ministre, prévue dimanche. Le président de la République «ne souhaite pas de discrimination» des personnes âgées dans le cadre du déconfinement progressif après le 11 mai et «en appellera à la responsabilité individuelle» de chacun, a précisé l’Elysée vendredi soir.

Cette mise au point est intervenue alors que «les déclarations du professeur Jean-François Delfraissy» avaient enflammées le débat. Mercredi, devant le Sénat, le président du Conseil scientifique sur le Covid-19, avait indiqué d’un ton affirmatif que 18 millions de personnes, les plus à risque de développer une forme grave du coronavirus, dont les «personnes d’un certain âge, au-dessus de 65 ou de 70 ans», resteraient confinées après le 11 mai.

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Enquête sur le laboratoire de Wuhan

Le très sensible « laboratoire de virologie P4 de Wuhan », fait aujourd’hui l’objet de beaucoup de spéculations, voire de rumeurs, fondées ou infondées Une enquête parue ce jour tente de faire le point, et de nous informer davantage.

Enquête ( Philippe Reltien et Cellule investigation de Radio France)

Avec ses 11 millions d’habitants, on dit de Wuhan que c’est la plus française des villes de Chine. On y trouve un musée de l’urbanisme français et une gare TGV dont le toit évoque un oiseau migrateur. Anne-Isabelle Sigros, qui était chef de chantier pour l’agence d’architecture AREP, s’en souvient : « On était dans des marais et des champs. On a planté la gare là, et aujourd’hui la ville l’a rejointe ». Sur la rive Nord, on trouve encore des traces de la concession française, non loin du désormais célèbre marché couvert aux poissons de Huanan. Sur l’autre rive, les avenues rectilignes, qui filent vers l’aéroport, aboutissent à une zone industrielle où prospèrent une centaine d’entreprises françaises, parmi lesquelles Peugeot-Dongfeng, Renault, Eurocopter, Schneider Electric, L’Oréal ou encore Pernod-Ricard…

Une coopération prometteuse

Dans les années 2000, la coopération franco-chinoise à Wuhan se poursuit dans le domaine médical.

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Imaginer « le monde d’après »

« Il est beaucoup question ces temps-ci de « jour d’après » ou de « monde d’après ». Les initiatives où chacun s’essaye à penser le monde de « l’après-Covid-19 » tendent à se multiplier…

Le rapport au confinement n’est pas vécu de la même manière selon que l’on habite dans une grande agglomération, dans une banlieue sensible ou à la campagne, que l’on réside dans un petit appartement ou une maison avec jardin, que l’on soit seul, en couple ou en famille, que l’on soit âgé ou jeune, que l’on puisse continuer à travailler à distance et à percevoir un revenu ou pas, que l’on ait accès à internet ou pas, etc.

Il est évident que « l’après » sera aussi très différemment vécu selon les individus. Les éléments-clefs à prendre en compte en la matière seront sans aucun doute la façon dont ils ont géré ou gèrent les divers “chocs” qui se sont produits récemment, ou qui vont ou pourraient se produire (épidémie, confinement, récession économique, éventuelle « seconde vague » épidémique), mais aussi leur rapport au monde d’avant ».

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UFM : les femmes en première ligne !

Confinement : les femmes en première ligne

Les femmes sont encore en première ligne … c’est le constat que fait l’Union des Femmes de la Martinique, pendant cette épidémie du Coronavirus, une situation particulièrement difficile. Si toutes et tous sont visé-es par le même virus, la situation met en lumière, s’il en était encore besoin, les différences de genre et de classe dans sa gestion à tous les niveaux. Petit tour d’horizon :

Dans les activités « incontournables », indispensables au fonctionnement de la société, les femmes sont souvent en première ligne

Dans les activités médicales et para-médicales

— Le personnel soignant des établissements de santé et de personnes âgées (majoritairement féminin : médecins, infirmières, aides-soignant·es, ASH, auxiliaires, animateurs·trices …) : dont nous saluons le dévouement et l’esprit de responsabilité, présent-es malgré l’épuisement. Dans les Ehpad, le personnel qui redouble d’efforts pour assurer la survie des personnes âgées et dépendantes, population la plus fragile face au Coronavirus, par les soins et l’animation à intensifier, en raison de l’interdiction des visites, doit conjuguer bienveillance et distanciation sociale.

— Les infirmières à domicile : qui se déplacent sans compter vers leurs patient·es, malgré les risques sanitaires et les dangers d’agressions qui les guettent.

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Sécheresse et réseau défectueux : en pleine épidémie, la Martinique manque d’eau

Le phénomène des coupures d’eau en Martinique a fortement augmenté ces derniers jours. Une situation qui angoisse une population déjà touchée par l’épidémie.

En pleine épidémie de coronavirus, la Martinique fait face à des coupures d’eau de plus en plus nombreuses, liées à la sécheresse et à des canalisations défectueuses. De quoi laisser la population dans l’angoisse. La coupure d’eau « devait durer de 8h à 22h », mais chez Nicole par exemple, qui habite Sainte-Luce (sud) elle a duré trois jours. Sa commune a bien mis une citerne à disposition, mais à 68 ans, la retraitée estime l’opération trop risquée: « à mon âge, me retrouver à faire la queue sans distanciation. Et puis je n’ai pas les muscles, les bras nécessaires pour me mettre accroupie et récupérer des bidons ».

À Ducos, Nicolas est privé d’eau depuis quatre jours. Dans son quartier, deux citernes ont été mises en place. « J’ai un peu d’eau de pluie, des jerricanes, des contenants mais c’est quand même quatre robinets pour tout un quartier, c’est la folie », confie cet enseignant. « C’est assez anxiogène.

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Disparition de l’écrivain Luis Sepúlveda

« Son œuvre, fortement marquée par l’engagement politique et écologiste ainsi que par la répression des dictatures des années 1970, mêle le goût du voyage et son intérêt pour les peuples premiers » (Wikipédia)

Le Chili perd l’une de ses plus célèbres plumes. L’écrivain chilien engagé Luis Sepúlveda forcé à l’exil sous la dictature d’Augusto Pinochet, est mort à 70 ans en Espagne du Covid-19. « L’équipe de Tusquets Editores regrette profondément sa perte », a écrit sa maison d’édition dans un communiqué. Le romancier était hospitalisé depuis fin février à Oviedo, dans la région des Asturies, où il résidait. Il avait développé les symptômes de la maladie au retour d’un festival littéraire au Portugal. « Le personnel soignant a tout fait pour lui sauver la vie, mais il n’a pas surmonté la maladie. Mes plus sincères condoléances à sa femme et à sa famille », a assuré sur Twitter le président de la région des Asturies, Adrian Barbon.

Luis Sepúlveda est l’auteur d’une vingtaine de romans (dont des thrillers), chroniques, récits, nouvelles et fables pour enfants traduits dans une cinquantaine de pays.

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Une bien cruelle histoire d’eau !

Le problème récurrent de l’eau fait couler en ces temps de confinement… beaucoup d’encre ! Problème récurrent puisqu’il semblerait qu’il se pose chaque année, avec plus ou moins d’acuité,  lorsque revient la saison qu’ici l’on nomme « Le Carême » ; une sécheresse qui devrait prendre fin au cours de « L’Hivernage ». Hélas ! La situation s’avère particulièrement criante pour la commune du Lamentin par exemple, où déjà en temps normal, celui d’avant l’épidémie, les coupures d’eau pouvant entraîner la fermeture provisoire de certains établissements scolaires étaient fort dommageables. Sur les réseaux sociaux se voient ces jours-ci des déclarations de ce style, non dénuées d’humour mais qui prouveraient, si besoin en était, combien est plus cruelle encore l’absence d’eau en cas d’épidémie : « Donc j’ai eu de l’eau pendant 2h30 après trois jours de coupure. La joie a été de courte durée ». Et chacun de se rejeter hardiment la responsabilité du problème ! Mais comment s’y retrouver, comment faire le tri entre tous ces sons de cloche, qui tintent à nos oreilles incrédules ? (Janine Bailly)

 

Communiqué du jour

FRANCE-ANTILLES

« La Société martiniquaise des eaux (SME) informe les usagers qu’en raison du très faible débit des cours d’eau, les ressources en eau potable sont inférieures à la demande actuelle.

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Crise due au coronavirus : « Agir collectivement pour changer de modèle politique »

Collectif —

Un collectif d’intellectuels, d’artistes et d’acteurs du milieu associatif, dont Boris Cyrulnik, Dominique Sopo et Ariane Ascaride, souhaite, dans une tribune au « Monde », un rassemblement de la gauche pour rebâtir la société en tirant les leçons de la crise du coronavirus.

Tribune. Le désastre sanitaire que nous vivons révèle l’absurdité funeste des modèles de gestion et d’organisation de nos sociétés. Cette crise ouvre le champ des possibles, ne ratons pas l’occasion d’en tirer des leçons durables. Cinq orientations paraissent prioritaires :

1. La pandémie du Covid-19 fait la preuve que ce ne sont pas les « premiers de cordée » qui aujourd’hui assurent la survie sanitaire, sociale et économique du pays. Mais celles et ceux dont les dirigeants du pays semblaient penser qu’ils n’étaient rien : aides-soignants, infirmiers, agents d’entretien, ambulanciers, pompiers, agriculteurs, postiers, employés de l’industrie agroalimentaire, employés de la grande distribution, chauffeurs routiers, livreurs, marins pêcheurs, éboueurs… Toutes celles et ceux qui ne peuvent ni télétravailler ni s’absenter parce qu’ils soignent et nourrissent au risque de leur santé, et pour certains de leurs vies, pour préserver la nôtre.

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Les Afro-Américains, principales victimes du Covid-19 aux États-Unis

Aux États-Unis, les Afro-Américains sont particulièrement touchés par le nouveau coronavirus. Dans plusieurs États, ils sont surreprésentés parmi les victimes.

— Par Laura Mousset —

Alors qu’aux États-Unis, plus de 23 500 personnes sont décédées du Covid-19, les Afro-Américains apparaissent comme une des catégories de la population les plus touchées par le nouveau coronavirus. Dans certains États, ils sont largement surreprésentés parmi les victimes.

Selon les statistiques fournies par l’agence de santé publique de l’Illinois, les Noirs représentent 40 % des décès dus au Covid-19, alors qu’ils sont moins de 15 % de la population dans cet État. Même constat dans le Michigan ou encore en Louisiane, où 60 % des près de 900 morts sont afro-américains.

Seules les données d’une quinzaine d’États ont été publiées pour le moment, mais Donald Trump a reconnu des disparités raciales parmi les victimes du Covid-19. « Il y a un vrai problème et il apparaît très fortement dans nos données sur la communauté afro-américaine, a déclaré le président américain le 7 avril. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour relever ce défi, c’est un énorme défi.

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Le ras le bol du confinement… surtout chez les bac +5

— Par Chloé Morin—

Encore un mois de confinement vient d’annoncer le président de la République. Les Français n’en pouvaient déjà plus. Enfin, surtout les plus diplômés enseigne avec surprise une étude des politologues du Cevipof. Les plus modestes – qui sacralisent moins la liberté d’aller et venir – se montrent plus consentants.

Le 11 mai. Une date répétée, martelée, comme destinée à se graver dans nos mémoires. Emmanuel Macron, le sait, les Français s’impatientent, et fixer une échéance le propulse au rang de Libérateur d’un pays confiné. Seulement, et il le sait aussi, les Français ne sont pas égaux devant le « restez chez vous ». Beaucoup d’articles, de tribunes et d’interviews soulignent que ce sont avant tout les conditions sociales qui rendent le confinement difficile à respecter. Une étude du CEVIPOF va plus loin, affine en quelque sorte l’analyse du « ras le bol » : la problématique du consentement se pose en des termes totalement opposés à celle de la capacité physique des uns et des autres à respecter le confinement.

Derrière une approbation globalement majoritaire, bien qu’en baisse entre le 16 mars et le 1er avril, de la mesure de confinement, se trouvent en particulier des divergences de consentement selon le niveau de diplôme.

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Au cœur des favelas brésiliennes

Brésil : dans la favela, la vie est encore plus dure avec le coronavirus !

D’après « Challenges »

Par AFP le 08/04/2020- Mauro Pimentel

Les habitants de la Cité de Dieu, une favela emblématique de Rio de Janeiro, au Brésil, sont face à un choix impossible : s’ils sortent, ils s’exposent au coronavirus, s’ils restent chez eux, ils risquent de mourir de faim.

Ce quartier populaire de l’ouest de Rio, situé non loin du Parc Olympique qui a accueilli les JO-2016, est devenu célèbre dans le monde entier grâce au film éponyme de 2002. Sur l’affiche originale du film « Cidade de Deus » (« La Cité de Dieu »), on pouvait lire en sous-titre: « Si tu t’enfuis, la bête va t’attraper, si tu restes, elle te dévore ». Un slogan tristement actuel en ces temps de pandémie de Covid-19. Aujourd’hui, dans cette favela on survit grâce à l’aide alimentaire fournie par une ONG, qui distribue les denrées nécessaires aux habitants affectés par les restrictions dues au coronavirus. 

Les favelas regroupent près d’un quart de la population de la ville de Rio de Janeiro, soit 1,5 million de personnes vivant pour la plupart dans des conditions insalubres.

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La course à la Maison Blanche : Obama sort du bois

Ce n’est bien sûr pas une surprise, mais c’est un moment important dans la campagne présidentielle américaine, reléguée au second plan par la pandémie de coronavirus. Barack Obama, dans un message vidéo, a apporté officiellement ce mardi son soutien à son ancien vice-président, Joe Biden. Un appui de poids pour celui qui devra rassembler le parti démocrate après l’abandon de son rival Bernie Sanders, et fera face à Donald Trump lors de la présidentielle de novembre. L’ancien président, toujours très populaire auprès de l’électorat démocrate, s’était tenu à un quasi-silence public depuis son départ de la Maison Blanche.

Un choix justifié

« Choisir Joe Biden comme vice-président a été l’une des meilleures décisions que j’ai prise. Il a toutes les qualités que nous voulons voir maintenant chez un président », déclare Barack Obama face à la caméra. Dans une vidéo de plus de dix minutes, il égrène toutes les qualités du candidat démocrate : « l’expérience, l’honnêteté et l’humilité, l’empathie, la grâce ». Un portrait qui contraste avec celui de l’actuel occupant de la Maison Blanche.

« Joe a la personnalité et l’expérience pour nous guider dans ces temps très sombres». 

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Mort de la cinéaste panafricaniste Sarah Maldoror du Covid-19

Sarah Maldoror s’est éteinte lundi 13 avril 2020 à Paris, des suites du coronavirus, à l’âge de 90 ans. Cinéaste, elle a réalisé de nombreux films sur l’histoire de l’Afrique et elle a participé aux luttes des indépendances sur le continent africain, notamment en Algérie, en Guinée et Guinée-Bissau.

Sarah Maldoror naît en 1929 dans le Gers (sud-ouest de la France), d’un père guadeloupéen et d’une mère métropolitaine. La jeune Sarah Ducados, comme indique son nom de baptême, grandit à Toulouse. Très tôt, elle se passionne pour le théâtre. Installée à Paris, elle intègre une École de théâtre et après avoir lu Les Chants de Maldoror du Comte de Lautréamont, elle adopte le nom de « Maldoror », en hommage à l’écrivain.

Une femme de théâtre

Sarah Maldoror est souvent engagée pour interpréter de petits rôles et prend conscience des difficultés que rencontrent les comédiens noirs dans le milieu. En 1956, avec trois de ses amis – la chanteuse haïtienne Toto Bissainthe, l’Ivoirien Timité Bassori et le Sénégalais Ababacar Samb -, elle crée la Compagnie africaine d’art dramatique Les Griots. La troupe, composée d’acteurs africains et caribéens, interprète des pièces comme La Tragédie du Roi Christophe d’Aimé Césaire, Les nègres de Jean Genet, ou encore No Exit de l’écrivain Jean-Paul Sartre.

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Journal intime au temps du coronavirus

-— Par Michel Pennetier —

« Journal intime », parce que je n’ai rien à dire sur les mesures que prend le gouvernement, sur les polémiques autour d’une médication appropriée etc …, ce n’est pas de ma compétence. En revanche, exprimer mon ressenti qui peut être à des nuances près celui de tous mes compatriotes et de tous les êtres humains à travers le monde sous la menace du virus, oui, c’est possible. Mais au-delà, j’aurais à exprimer quelques idées sur le rapport de l’homme moderne à la nature et sur le lien possible entre le phénomène de la mondialisation et l’extension des épidémies, enfin j’essaierai d’imaginer les conséquences possibles, fastes ou néfastes, de cette pandémie. L’un de ses effets, c’est déjà qu’elle donne à penser et à penser fondamentalement sur la condition humaine !

Décembre 2019 à février 2020 , Wuhan

Je vois à la télévision des images de la ville de Wuhan, rues désertes, les rares passants sont chassés par la police et sommés de rentrer chez eux. Ambiance crépusculaire de catastrophe.

Je connais Wuhan, ville immense criblée de tours. J’y ai connu quelques personnes et je pense à eux.

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Économie : « Comment ne pas redémarrer pour tout recommencer ? »

— Tribune —
Dans une tribune au « Monde » quarante-quatre hommes et femmes politiques, intellectuels et militants engagés à gauche lancent un appel pour construire après l’épidémie un monde qui ne repose plus sur un « individualisme égoïste et concurrentiel promu par le néolibéralisme » mais qui propose « des modèles alternatifs ».

Tribune. En 1971 commence à être publiée une bande dessinée qui devient un film en 1973 : « L’an 01 ». Dans ce récit haut en couleur des utopies de cette période, la population décide de tout arrêter – production, travail, école, etc. – et de se mettre à réfléchir à ce qui doit être redémarré ou pas. Les usines de voiture ? Les fabriques de pâtes ? Les grands magasins ? les grandes fermes industrielles ? Dès les premières pages de la bande dessinée, le ton est donné : il faut arrêter ce mode de vie qui n’a plus de sens et qui mène la planète à la catastrophe.

Aujourd’hui, nous n’avons pas choisi de nous arrêter. Mais, comme au début des années 1970, le non-sens – ou plutôt le contresens – de ces modes de vie et de production, la catastrophe vers laquelle ils nous amènent, nous invitent à notre tour à ne plus vouloir redémarrer sans savoir ce qu’il faut redémarrer, ce qu’il faut transformer et ce qu’il faut arrêter absolument.

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À propos du 11 mai : réactions syndicales

SE-Unsa

« Dans son allocution, le Président de la république a annoncé que le retour des élèves et par conséquent des personnels de l’éducation dans les établissements scolaires se ferait à partir du lundi 11 mai .
En tout état de cause , il est évident qu’ il faudrait que l’Education nationale , et le Rectorat de la Martinique préparent ce déconfinement en moins de quatre semaines .
Et dans le cadre de ce déconfinement des questions se posent .

– Comment continuer à appliquer les gestes barrières comme le respect de la distanciation physique dans les salles de classe , dans les cours de récréation , au restaurant scolaire , dans les transports scolaires et dans les internats , à tous les niveaux d’enseignement et particulièrement en école maternelle?

– Compte tenu, de la sécheresse qui sévit actuellement en Martinique et du manque d’eau qui s’ensuit , comment respecter dans les établissements scolaires l’ obligation faite de se laver régulièrement les mains ?

– Le port du masque dit  » grand public  » sera t- il généralisé à l’école , au collège Et au lycée ?

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