Catégorie : Santé

Masques gratuits : pour qui ?

Le port du masque est obligatoire mais ils ne sont pas gratuits. Néanmoins il existe des exceptions pour certaines personnes : personnes les plus modestes, personnes les plus vulnérables, professionnels de santé, salariés ou agents de la fonction publique. Retrouvez avec Service-public.fr qui peut en bénéficier.

Peuvent bénéficier de masques gratuitement :

  • les personnes bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CSS) ou de l’aide médicale de l’État (AME) qui ont reçu des masques par la poste à la fin du mois de juillet ;
  • les personnes vulnérables susceptibles de développer les formes graves de Covid-19 qui peuvent s’en procurer en pharmacie sur prescription médicale ;
  • les personnes atteintes du virus Covid-19 sur prescription médicale ;
  • les personnes identifiées comme personnes contact.

Dans le cadre du travail

Bénéficient d’une distribution de masques :

  • Les salariés et les agents de la fonction publique pour lesquels les masques sont fournis par leurs employeurs pour la durée de leur temps de travail. Ceux-ci sont à la charge de l’employeur en tant qu’équipement de protection individuelle dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
  • Les professionnels des secteurs sanitaires et médico-sociaux pour lesquels les masques sont fournis par l’État (jusqu’à la semaine du 28 septembre 2020) :
    • médecins, chirurgiens-dentistes, biologistes médicaux, sages-femmes, infirmiers, professionnels en charge des tests PCR (24 masques par semaine) ;
    • pharmaciens, masseurs-kinésithérapeutes, manipulateurs en électroradiologie médicale, physiciens médicaux, préparateurs en pharmacie, techniciens de laboratoire de biologie médicale (18 masques par semaine) ;
    • audioprothésistes, diététiciens, ergothérapeutes, opticiens-lunetiers, orthophonistes, orthoptistes, pédicures-podologues, prothésistes et orthésistes, psychomotriciens, chiropracteurs, ostéopathes, psychologues (12 masques par semaine) ;
    • salariés de l’aide à domicile ;
    • accueillants familiaux ;
    • prestataires de services et distributeurs de matériels (PSDM).

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Licence sportive : un simulateur vous permet de savoir si vous avez besoin d’un certificat médical

Football, parachutisme, boxe, spéléologie, gymnastique, équitation, tir, karaté, roller, tennis… Vous ou votre enfant pratiquez un sport en club nécessitant une licence sportive « loisir » ou « compétition » et vous vous demandez chaque année si vous devez fournir un certificat médical pour continuer à pratiquer ? Service-public.fr propose un simulateur permettant d’obtenir la réponse en quelques clics !

Le simulateur : Faut-il un certificat médical pour obtenir une licence sportive ? vous pose dans un premier temps quelques questions simples et, dans certains cas, un bref questionnaire de santé.

Selon votre situation (sport pratiqué, type de pratique, obtention ou renouvellement de licence sportive), le simulateur vous indiquera si vous avez besoin de produire un certificat médical de non contre-indication à la pratique du sport ou de la discipline concernée à faire établir par un médecin ou si une simple attestation auprès de votre fédération suffit.

  À savoir : Les données renseignées dans le questionnaire de santé restent confidentielles et ne sont ni recueillies, ni conservées.

  À noter : La plateforme Mon club près de chez moi , développée par le Comité national olympique et sportif du sport français (CNOSF) et Be Sport, recense près de 145 000 structures sportives.

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Prise en charge des masques : l’assourdissant silence des Élus de Martinique

— Communiqué du SNUEP-FSU Martinique —

Le SNUEP-FSU Martinique s’étonne du silence des Elus de notre île, suite à l’annonce de la non prise en charge de tous les masques-élèves par Grenelle.
Que le rectorat cautionne en bon chevalier servant, ce mépris à l’endroit de nos collégiens et lycéens, de BLANQUER. JM, décidément très mauvais cru, ne nous surprend pas.
Mais nos politiques qui eux, doivent leurs postes aux seuls votes de leurs compatriotes-parents d’élèves, auraient dû déjà se montrer reconnaissants et responsables.
Pensent-ils vraiment, que dans un pays où en plus, on transpire dès la première douche matinale, les élèves auront des masques en nombre suffisant, des premiers bus de 5h jusqu’au retour à la maison à 19h30 ?
Il n’y a plus de temps à perdre si on veut éviter une seconde catastrophe sanitaire.
Si nous ne voulons pas que nos adolescents utilisent, toute la journée, les mêmes masques devenus inefficaces, et participent malencontreusement à la propagation du covid, notre CTM doit subvenir aux besoins des familles.
Les élèves de notre île, ne sont pas moins méritants que ceux d’île de France et d’Occitanie ou d’autres régions comme les Hauts de France, qui fournissent les masques.

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Le droit à l’eau : un droit fondamental bafoué !

Lettre ouverte à Monsieur le Préfet de Martinique

Objet : Demande d’intervention de l’Etat auprès de la CTM afin que celle-ci rétablisse au plus vite le débit journalier de 35 000 mètres cubes de la DN800 en provenance de l’Usine de Vivé

Monsieur le préfet,

Ayant pour but de défendre les intérêts écologiques, économiques, sociaux et moraux de la Martinique autant qu’habilitée à s’emparer de toute question touchant à l’eau en vertu de ses statuts constitutifs, l’association PUMA est contrainte de vous demander, à raison de la carence déraisonnablement prolongée de la CTM :

1°) d’attirer une dernière fois l’attention de ses dirigeants sur la nécessité de rétablir sans délai le débit journalier de 35 000 mètres cubes de la canalisation DN 800 en provenance de l’usine de Vivé en effectuant la réparation qui convient de la portion défectueuse de la canalisation au droit de la propriété de monsieur Bernard Bally au lieu-dit Séguineau ;

2°) si cette démarche devait rester sans suite favorable, de mettre en demeure la collectivité de réaliser cette réparation en donnant un effet juridiquement contraignant à votre requête.

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Martinique : les lieux où le masque est obligatoire

La généralisation du port du masque dans les lieux publics est l’axe d’action prioritaire des autorités pour lutter contre le coronavirus. Une concertation entre les maires et la préfecture a permis de mettre en place une liste de lieux les plus fréquentés des communes de Martinique.

BASSE-POINTE Secteur Hackaërt ; rue du Docteur-Morestin ; CentreBourg ; rue Schoelcher.

BELLEFONTAINE Points de vente situés sur la place des fêtes ; Boulodrome à l’entrée de la ville ; Trottoirs et abords des lieux de vente le long de la RN2 traversant le bourg.

CASE-PILOTE Marché et les zones de ventes nomade place GastonMonnerville ; Marché aux poissons sur le port ; Espace de vente des produits de la mer face à la caserne des pompiers ; Espaces « restauration » dans le parking de l’ancienne casse et dans le parking de l’ancienne station-service ; Ponton de la desserte maritime ; Cimetière lors des cérémonies funéraires.

DUCOS Avenue François-Mitterrand ; place des fêtes ; place du marché ; place Asselin-de-Beauville ; place Éloi-Virginie ; place AndréAliker ; rue Montestruc ; avenue Marc-André ; rue Pauline-deKergomard.

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En Floride, les bébés noirs ont plus de chances de survivre quand ils sont soignés par des médecins noirs

— Par Aude Lorriaux —

Lorsque les nouveau-nés noirs sont soignés par des médecins noirs, leur taux de mortalité est réduit de moitié, une étude parue dans la revue « Proceedings of the National Academy of Sciences » (PNAS)

Aux États-Unis les nourrissons noirs ont deux fois plus de chances de mourir que les nourrissons blancs, et d’autant plus s’ils sont soignés par des médecins blancs. C’est le résultat d’une étude parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) le 17 août, menée sur des milliers de naissances en Floride.

« Les résultats suggèrent que lorsque les nouveau-nés noirs sont soignés par des médecins noirs, le taux de mortalité dont ils souffrent est réduit de moitié, par rapport à celui des enfants blancs », indique l’étude.

Raisons multiples

Les chercheurs ont examiné les données concernant 1,8 million de naissances en Floride entre 1992 et 2015. Quand les nourrissons noirs étaient soignés par des médecins blancs, ils avaient trois fois plus de chances de mourir à l’hôpital que les petits enfants blancs.

De précédentes études avaient montré que les enfants noirs américains souffrent d’un taux de mortalité bien plus élevé que les enfants blancs.

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« Non, la jeunesse n’est pas irresponsable »

— Collectif —

« Le rebond de l’épidémie de coronavirus aura entraîné avec lui une nouvelle flambée d’un mal auquel la jeunesse française n’est que trop habituée : il fallait manifestement un bouc émissaire, les jeunes feront bien l’affaire. Depuis quelques jours, on endure alors tribunes et interventions qui condamnent la jeunesse, se complaisent dans des commentaires faciles ou se targuent de la raisonner, oubliant manifestement que les jeunes aussi lisent les journaux et regardent la télévision. Qu’on nous permette aujourd’hui une réponse à nous, jeunes gens qui soufflons pour la plupart nos vingt-cinq premières bougies et qui, malgré la diversité de nos profils et de nos fonctions, sommes ces jeunes, si souvent jugés responsables des maux de notre société.

Permettez-nous, bien chers vieux, de commencer par récuser le vocabulaire : pas plus que vous n’apprécierez l’apostrophe, il nous est difficile de souffrir cette réduction sous une formule qui confine à l’amalgame. Qu’entendez-vous par jeunes ? Sont-ce ces étudiants en médecine et en école d’infirmier ou ces professionnels de santé de moins de trente ans, qui, nombreux d’ailleurs dans les services d’urgences, furent en première ligne pendant le gros de l’épidémie ?

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Guadeloupe : quand ce sont les soignants qui contaminent

Covid-19: 3 soignants testés positifs après des soirées en présence de dizaines d’invités!

Six personnes ont été testées positives à la Covid-19 et parmi elles 3 soignants qui ont participé à deux soirées dont une sur l’ile voisine de Saint-Martin et sont revenues travailler à l’hôpital avant de se découvrir contaminées. Les six personnes sont désormais en quarantaine. Ces contaminations suscitent l’émoi car on s’attend à ce que le personnel médical montre l’exemple en matière de précautions sanitaires, or ces trois personnes ont travaillé certes masquées avec des symptômes, mais aussi côtoyé dans le couloir et les vestiaires de l’hôpital des Abymes des collègues sans protection à ce moment-là. Les personnels sont actuellement testés, sans résultats positifs pour l’instant, selon la Direction de l’hôpital  qui cherche à rassurer.

Lire :Les cas de coronavirus à Saint-Martin et Saint-Barthelémy sont en forte augmentation.

Lire : Coronavirus : un cas positif en Martinique en lien avec le regroupement de cas en Guadeloupe

Mais comment comprendre que ce personnel soignant n’ait pas pris les mesures élémentaires de protection? C’est ce que cherche à comprendre Guy Clavier, le Secrétaire de l’Union Générale des Travailleurs de Santé, « Ils ont agi avec légèreté et inconscience » dit-il.

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La violence prend racine dans l’injustice et le mensonge

— Dr Josiane Jos-Pelage Présidente de l’AMSES —

L’association médicale de sauvegarde de l’environnement et de la Santé « AMSES-Martinique » rappelle que le chlordécone est un pesticide extrêmement dangereux, qui affecte surtout les sujets jeunes, les foetus, les enfants en bas âge les adolescents. Tous ceux qui ont ingéré du chlordécone dans les aliments depuis 1970 surtout s’ils étaient enfants ou bien adolescents ou bien embryons, paient ou paieront un très lourd tribut à cette intoxication.

Les troubles générés par ce toxique redoutable, polluant organique persistant, perturbateur endocrinien, génotoxique, cancérigène, sont sérieux et surtout risquent de perdurer sur plusieurs générations si aucune mesure SERIEUSE n’est prise dans l’IMMEDIAT.

Les risques principaux sont la stérilité des hommes et des femmes, le retard mental, les troubles de l’organisation du cerveau, entrainant dyslexie, autisme, dyspraxie, la grande prématurité avec son cortège de complications développementales sur le cerveau notamment. Sans insister sur le cancer de la prostate qui, même très bien soigné entraine des complications fonctionnelles sérieuses chez des hommes de plus en plus jeunes. Depuis dix années l’AMSES réclame une décision réglementaire ministérielle protectrice de la population à savoir l’interdiction totale de mise sur le marche de tout produit contenant du chlordecone meme a l’état de trace.

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La CTM nous prive d’Eau

— Par Florent Grabin, Président de P.U.M.A. —

A propos du rejet par le Juge des référés du Tribunal Administratif de la Martinique de la requête en référé-suspension présentée par l’association écologique Pour Une Martinique Autrement (PUMA), contre la décision de la CTM de dévier la canalisation de Séguineau au Lorrain afin de replacer son tracé sous emprise publique :

L’association écologique PUMA est catastrophée par la situation du service public de l’Eau en Martinique et l’absence de réparation de la canalisation de Séguineau, depuis près de onze ans. Inutile de vous préciser combien de Martiniquais sont pénalisés par cette rupture de canalisation et par là-même de la continuité du service public de distribution d’Eau.

Nous rappelons que nous ne sommes pas en train de parler d’un produit de luxe, mais au contraire d’un produit de première nécessité, indispensable à la bonne santé et l’hygiène des populations…

Quand PUMA a appris, au mois de mai dernier, que la CTM avait demandé et obtenu une autorisation au titre de la loi sur l’Eau, pour faire passer la déviation de la canalisation qu’elle envisageait sous le lit de la Rivière du Lorrain, elle a considéré que la CTM avait pris, au sens juridique du terme, la décision de procéder à la déviation de la canalisation passant à l’origine par le terrain de Monsieur Bernard BALLY.

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Le prix payé par les femmes à la crise du Covid-19

— Par Bahar Makooi —

Le choc économique provoqué par la crise sanitaire affecte davantage les femmes que les hommes. Confinement, partage des tâches au sein du foyer et garde d’enfants ont eu un effet sur leur carrière. Leur taux de chômage est à la hausse.

Surreprésentées dans les professions médicales, les femmes ont été en première ligne dans le combat contre la pandémie de Covid-19. Mais parce qu’elles occupent des emplois plus précaires que les hommes, elles sont aussi les premières à pâtir du choc économique provoqué par la crise sanitaire.

La pandémie pourrait compromettre les progrès réalisés au cours des trois dernières décennies pour réduire leur écart économique avec les hommes, alertait mardi 21 juillet la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, dans une tribune cosigné avec trois hauts responsables du FMI.

Les statistiques d’Eurostat pour le mois de mai dans la zone euro montrent déjà un impact sur la situation économique des femmes, puisque leur taux de chômage a grimpé à 7,9 % contre 7,7 % en avril, alors qu’il reste inchangé à 7,0 % chez les hommes. Céline

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Pourquoi les moustiques vont de plus en plus nous piquer

Un nombre croissant d’espèces de moustiques pourrait attaquer l’être humain, explique « The Guardian ». Parmi les facteurs déterminants : l’urbanisation.

Ils sont la terreur de l’été. La menace que vous cherchez à éviter tous les jours. En France, 65 espèces de moustiques sont recensées, dont le plus célèbre, l’aedes albopictus (le moustique-tigre), fait l’objet d’une campagne de sensibilisation de l’Anses. Mais la majorité ne sont pas une menace. Une situation qui pourrait toutefois être amenée à évoluer, explique The GuardianEn effet, certains facteurs favoriseraient l’évolution des moustiques, plus prompts à chercher à se nourrir sur l’homme et pas sur les animaux.

L’étude, publiée dans Current Biology, s’intéresse justement au fameux moustique-tigre. Présent dans cent pays sur les cinq continents, l’insecte originaire d’Asie du Sud-Est fait partie des espèces les plus invasives au monde. Les chercheurs ont collecté des œufs de moustique-tigre sur 27 sites d’Afrique subsaharienne. Leur analyse a permis de découvrir des variations inconnues jusque-là. Les moustiques vivant dans des zones plus densément peuplées ou dont le climat est plus sec étaient plus enclins à attaquer l’homme que les animaux.

Lire aussi Écraser les moustiques fait-il de vous un tueur sanguinaire ?

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Crise du Covid-19 : Quid des véritables enjeux d’avenir aux Antilles ?

—Par Jean-Marie Nol, économiste —
Depuis quelques temps, les tensions identitaires, sociales, raciales, sont palpables aux Antilles et en Guyane, et ce alors même que la situation économique dégradée dans nos régions , et catastrophique dans l’ensemble de la Caraïbe, risque de provoquer une grande pauvreté.
Pourtant, nonobstant ce terrible constat, les Antillo/guyanais n’arrêtent pas de se manifester par des critiques acerbes envers l’immobilisme supposé de la France, mais sont-t- ils seulement conscients des dégâts causés par l’épidémie de Covid-19 sur l’économie mondiale et plus spécifiquement de la Caraïbe alors que la nôtre est « sous cloche » grâce aux aides publiques massives de l’Etat français .

Ces jours-ci une polémique « politicienne » sur le rôle de l’Etat, à travers l’emploi qualifié d’abusif des forces de l’ordre, agite le microcosme politique Martiniquais comme si le pays n’avait pas d’autres problèmes plus importants et plus urgents à régler. Le temps est davantage à se serrer les coudes qu’à jouer des coudes. C’est indispensable qu’on puisse montrer que la classe politique n’est pas dans la polémique stérile, la politique politicienne. La polémique enfle sur les réseaux sociaux et relayée par certains élus qui attisent les braises .

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Coronavirus : Pour prendre l’avion, il vous faut un masque chirurgical (et non grand public)

Depuis le 31 mai, le masque est obligatoire pour embarquer, et il doit répondre à des critères précis

Si vous prenez l’avion cet été, vérifiez bien que vous avez un masque, mais pas n’importe lequel. Dans un tweet publié le 17 juillet, repéré ce lundi par Ouest France, la compagnie Air Corsica a ainsi expliqué que les masques en tissu grand public n’étaient pas autorisés sur ses vols. Les passagers doivent obligatoirement porter des masques chirurgicaux.

En effet, le décret du 31 mai, qui prescrit des mesures pour faire face à l’épidémie de coronavirus, indique que « toute personne de onze ans ou plus porte, à bord des aéronefs effectuant du transport public à destination, en provenance ou à l’intérieur du territoire national, dès l’embarquement, un masque de type chirurgical à usage unique » (article 11).

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Faire fuir les touristes ou protéger les Martiniquais ?

— Par Danielle Louise Alexandrine —

Nous avons été nombreux, en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane et en France métropolitaine à voir ces images de soignants cubains en blouses blanches, drapeau national fièrement déployé, se faire accueillir en grande pompe par le Président du Conseil Exécutif de la CTM et le Directeur du CHU. Un commentaire suivait, relayé par France 2 et par la plupart des grands quotidiens français : « 15 soignants cubains sont arrivés en Martinique le vendredi 26 juin, afin d’aider à lutter contre la pandémie de coronavirus. C’est une première en France, et un moment dont l’histoire du pays se souviendra. Les médecins cubains ont débarqué sur le sol martiniquais depuis La Havane, par un vol spécialement affrété. L’accueil a été solennel, avec le drapeau et l’hymne national cubain. »

Sur la chaîne locale, le directeur du CHU dont l’intervention a été quelque peu occultée par celle, tonitruante mais accueillante du Président du Conseil Exécutif de la CTM, a ajouté « actuellement, on est vraiment en train de gérer la crise de retard de soin, on a une très grosse activité, la crise nous inquiète un peu ».

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Quels sont les «espaces publics clos» dans lesquels le port du masque sera obligatoire?

— Par Océane Herrero —

Cette obligation, annoncée par Emmanuel Macron lors de son allocution du 14-Juillet, devrait être effective le 1er août.

L’épidémie n’est pas terminée, et il existe même des «signes que cela repart un peu». Lors de son entretien télévisé ce mardi 14 juillet, Emmanuel Macron a mis en garde, et a fait une annonce majeure: le port du masque sera obligatoire à partir du 1er août dans «les lieux publics clos». Selon lui, «on le fait dans les transports, ça marche très bien, mais c’est un peu erratique dans les lieux publics clos (…) ça veut dire qu’il faut que les choses s’organisent ».

Cette mesure soulève plusieurs interrogations. Qu’est-ce qu’un lieu clos, et pourquoi le gouvernement attend-il le 1er août pour rendre le port du masque obligatoire?

Définition attendue par décret

Le port obligatoire du masque est déjà en vigueur au niveau local, dans une commune: Saint-Ouen. Face à une résurgence de l’épidémie, le préfet de Seine-Saint-Denis a pris, le 13 juillet, un arrêté rendant le port du masque obligatoire dans les lieux clos.

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Christiane Taubira : « En Guyane, les services publics ne sont pas à la hauteur de l’égalité républicaine »

— Tribune de Christiane Taubira, ancienne ministre de la justice —

L’ancienne ministre de la justice attend des autorités plus que des mots, pour remédier à « trente ans d’incurie en politique de santé publique ».

Tribune. « C’est la rouille sur le rasoir qui menace votre gorge. Une insulte superflue », écrivait l’Américaine Maya Angelou [1928-2014] dans The Heart of a Woman, en 1981 (‎Random House, traduit aux éditions le Livre de poche en 2009 : Tant que je serai noire).

Les mots ne sont pas agressifs en soi, ils ont même une tonalité réfléchie. Ailleurs, et pas plus loin que dans le pays voisin [au Brésil], on meurt bien davantage qu’en Guyane. Ce qui est vrai. Cela change-t-il quelque chose à la douleur des familles qui ont perdu un proche, un seul, juste un, mais quelqu’un qu’elles aiment ? Cela change-t-il quelque chose à la stupeur et l’inquiétude de ces personnes qui découvrent qu’on a « évacué sanitaire », sans doute pour son bien, certainement pour sa chance, l’un ou l’une des leurs, sans les prévenir ?

Un petit air de fiction

Cela change-t-il quelque chose à l’anxiété de celles et ceux qui ont côtoyé une personne admise en réanimation sans que, les jours suivant les jours, personne ne les contacte pour des nouvelles, des recommandations ou des consignes ?

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Masqués mais en liberté !

Dans une tribune publiée dans « Le Parisien », 14 médecins jugent « très regrettable de ne pas utiliser ces moyens efficaces et accessibles » alors que des « signaux faibles commencent à apparaître » sur une possible reprise de l’épidémie en France.

Masqués mais en liberté !

« La première vague du Covid-19 est passée, avec toutes les conséquences humaines, économiques et sociales que nous connaissons. Pour nous tous, la tentation est grande et compréhensible de reprendre une vie normale, d’oublier le virus, de profiter de l’été, des plages, des soirées entre amis et de la proximité retrouvée. Malheureusement le virus, lui, ne nous oublie pas, et cherche encore à se répandre partout où il le peut. La moitié des habitants de la planète ont été confinés il y a peu, plus de 500 000 personnes sont décédées dans le monde dont 30 000 en France.

Dans le monde, d’ailleurs, le pic de la première vague de la pandémie n’est pas encore atteint, et tous les pays n’ayant pas assez confiné connaissent un nombre de décès considérable et croissant. En France, les indicateurs sont encore au vert pour la plupart, mais des signaux faibles commencent à apparaître et doivent nous alerter sur un possible redémarrage massif des transmissions.

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« En Guyane, la crise dans les hôpitaux est comparable à celle en métropole, mais en dix fois pire »

Alors que le premier ministre, Jean Castex, est attendu à Cayenne dimanche, le président de Médecins du monde regrette que l’État n’en fasse pas plus pour améliorer les conditions sanitaires.

En Guyane, le centre hospitalier de Cayenne – hôpital de référence du territoire – est passé en quinze jours de 59 à 127 patients atteints du Covid-19, et le nombre de morts à l’hôpital a été multiplié par cinq depuis le début du déconfinement, qui a eu lieu le 11 mai. A Mayotte, la courbe du nombre de cas connaît une forte progression. Vendredi 10 juillet, 2 711 cas avaient été confirmés depuis l’apparition de la maladie sur le territoire en avril, soit neuf de plus que la veille. Alors que l’état d’urgence sanitaire a pris fin le 10 juillet en métropole, il est maintenu jusqu’au 30 octobre inclus en Guyane et à Mayotte.

 Lire aussi  L’épidémie de Covid-19 plonge la Guyane dans une situation critique

Le premier ministre, Jean Castex, est attendu à Cayenne, dimanche 12 juillet. « Je viens (…) avec la volonté de préparer la France à une éventuelle deuxième vague, mais surtout en préservant la vie, la vie économique, la vie sociale »a-t-il déclaré sur RMC.

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Pour refonder le service public hospitalier

— Par Les invités de Mediapart —

Au moment où le « Ségur de la santé » s’achève, cinq collectifs se sont associés pour lancer un appel à la tenue d’un « Atelier de travail et de réflexion démocratique et populaire » pour la refondation du service public hospitalier. Chercheurs en science sociale et soignants s’unissent pour réinvestir les collectifs de soin et inventer une « gouvernance » démocratique.

Au moment où le « Ségur de la santé » s’achève sur une note amère et qu’il laisse sans réponses des questions essentielles sur le devenir du service public hospitalier, cinq collectifs se sont associés pour lancer un appel à la tenue d’un « Atelier de travail et de réflexion démocratique et populaire » pour la refondation du service public hospitalier. A l’origine de cet appel : le Collectif Inter-Hôpitaux, les Economistes Atterrés, le Collectif Inter-Urgences, le Printemps de la Psychiatrie et les Ateliers Travail et Démocratie  entendent s’atteler  à recueillir la parole de celles et ceux qui ont traversé la crise sanitaire, soignants comme soignés, et à travailler à la fois à concevoir et conforter des collectifs de soin plus autonomes et à œuvrer pour la mise en place d’une  autre gouvernance de l’hôpital public. 

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En Guyane, des élus refusent un essai thérapeutique contre le coronavirus

— Par Jeanne Bulant avec AFP —

Plusieurs élus ont refusé qu’un essai thérapeutique contre le Covid-19 soit testé dans ce département français où les mesures de restriction ont été renforcées en raison de la reprise de l’épidémie.

Le président de la collectivité territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre, et les deux sénateurs LaREM de ce territoire ont « exigé » mardi que l’essai thérapeutique mené par le professeur Karine Lacombe, consistant à injecter à des patients souffrant du Covid-19 le plasma de patients guéris, « n’ait pas lieu en Guyane ».

« Nous avons exigé que la mission du professeur Lacombe n’ait pas lieu en Guyane. Elle n’est pas la bienvenue et nous avons demandé au préfet de prendre toutes les dispositions pour qu’elle ne soit pas accueillie en Guyane », a expliqué Rodolphe Alexandre, entouré des sénateurs Georges Patient et Antoine Karam, dans une vidéo diffusée à l’issue d’un rendez-vous avec le préfet et la directrice de l’Agence régionale de santé (ARS) lundi soir (mardi matin à Paris).

« D’où vient cette idée unilatérale? »

Le projet d’étendre à la Guyane et à Mayotte cet essai thérapeutique, déjà en cours en métropole, a été annoncé le 25 juin par Karine Lacombe au cours d’une audition à l’Assemblée nationale, mais cette initiative suscite de vives oppositions en Guyane, où nombreux affirment, sur les réseaux sociaux, refuser d’être « des cobayes ».

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L’impact du coronavirus sur la santé mentale fait craindre une deuxième vague psychiatrique

Des médecins voient affluer des patients tristes, épuisés ou anxieux. Certains consultent pour la première fois.

— Par Juliette Demey —

C’est une conséquence encore mal évaluée de l’épidémie de coronavirus : son impact sur la santé mentale. Ces jours-ci, la psychiatre Marion Leboyer, du CHU Henri-Mondor à Créteil (Val-de-Marne), ne voit « que ça » : « Des gens épuisés, tristes, qui ont des idées suicidaires. » A la tête de la fondation FondaMental, qui réclame dans un manifeste une réponse urgente et des moyens pour sa discipline, la professeure s’alarme : « Des patients qui n’avaient pas de pathologie tombent malades. On voit apparaître des dépressions ou des troubles anxieux sévères… Il faut leur donner des clés. »

L’après-Covid sera psychiatrique.

Ce sont des soignants à bout ; des personnes isolées ; d’autres ayant affronté un deuil brutal. Si les maux sont de nature et de gravité variables – angoisse, insomnie, stress post-traumatique, burn-out, dépression, pensées suicidaires… –, pour la professeure Leboyer, c’est une certitude : « L’après-Covid sera psychiatrique. » D’autant qu’à l’instar d’autres pathologies inflammatoires « le Covid-19 peut être un facteur déclencheur de l’anxiété et de la dépression, qui sont des maladies comme les autres », dit-elle.

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Des médecins cubains arrivent en renfort en Martinique, une première en France

Les médecins seront confinés pendant une semaine, avant de pouvoir prendre leur poste. Ils resteront trois mois sur place.

Quinze médecins cubains sont arrivés, vendredi 26 juin, en Martinique, pour aider l’île des Caraïbes à faire face à l’épidémie de coronavirus et pallier la pénurie de professionnels de santé. Il s’agit d’une première pour la France.

Les docteurs sont arrivés à l’aéroport du Lamentin, avec un drapeau cubain, par un vol spécial. Leur mission, qui durera trois mois, servira à couvrir certaines spécialités dont la pneumologie, l’infectiologie, la radiologie ou encore la médecine d’urgence.

Lire aussi Coronavirus : visualisez les pays qui ont « aplati la courbe » de l’épidémie et ceux qui n’y sont pas encore parvenus

La France devient ainsi le troisième Etat européen, après l’Italie et Andorre, à recevoir l’aide directe de professionnels de santé cubains. L’île socialiste a mis en place de longue date l’exportation de services médicaux, qui constitue l’un des moteurs de son économie.

Cette équipe de médecins compte un pneumologue, deux spécialistes en médecine interne, un infectiologue, deux anesthésistes, trois radiologues, deux néphrologues, un hématologue, un urgentiste, un chef de brigade et un directeur administratif.

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Le Covid-19 pénalise l’emploi des femmes

— Par Véronique Dupont (AFP) —

Licenciées ou contraintes de démissionner pour s’occuper de leurs enfants privés d’école, les femmes ont été frappées de manière disproportionnée par l’épidémie.

Elles perdent leur travail, démissionnent ou s’occupent plus des enfants privés d’école que les hommes: le choc économique massif de la pandémie de coronavirus a des allures de grand bond en arrière pour l’emploi des femmes. « Les femmes, à cause de leur surreprésentation dans le secteur des services, ont été frappées de manière disproportionnée par le Covid-19 », souligne C. Nicole Mason, directrice de l’Institute for Women’s Policy Research, un centre de réflexion américain. « Au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, les femmes ont plus de chances d’avoir perdu leur emploi que les hommes », qu’elles soient licenciées ou contraintes de démissionner pour s’occuper de leurs enfants privés d’école, renchérit Chris Rauh, professeur d’économie à l’université de Cambridge, interrogé par l’AFP.

Les mères confinées plus sollicitées que les pères

Elles sont plus présentes dans les emplois précaires ou les secteurs particulièrement frappés par les mesures de confinement instaurées pour lutter contre le coronavirus, comme la restauration, l’hôtellerie, l’événementiel, les salons de coiffure, etc.

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Coronavirus : en Guyane, le pic de l’épidémie attendu « entre la deuxième et la troisième semaine de juillet », selon l’ARS

L’épidémie de coronavirus est toujours très active en Guyane, où le nombre de nouveaux cas augmente tous les jours. La directrice de l’Agence régionale de santé craint que ce ne soit que « le début de la montée de l’épidémie ».

La Guyane se prépare à un « afflux massif dans les hôpitaux » alors que le nombre de nouveaux cas augmente tous les jours. « Le virus arrive dans des zones, dans des sortes de réservoirs dans lesquels il peut accélérer très fortement », explique lundi 22 juin sur franceinfo Clara de Bort, directrice de l’Agence régionale de santé. La proximité avec le Brésil, l’un des épicentres de l’épidémie, y est pour beaucoup. Le pic est attendu pour la “deuxième ou troisième semaine de juillet”, selon Clara de Bort.

franceinfo : Comment expliquez-vous cette soudaine accélération de la circulation du virus depuis dix jours en Guyane ?

Clara de Bort : Le virus arrive dans des zones, dans des sortes de réservoirs dans lesquels il peut accélérer très fortement, dans des quartiers densément peuplés, avec des familles très nombreuses et la difficulté à respecter les gestes barrières.

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