Catégorie : Santé

Maintenir les emplois au Centre de Santé Polyvalent de Martinique

— Communiqué de la CGTM Santé —

La CGTM SANTE apporte son plus complet soutien aux salariés du CDSPM, qui depuis le mois de mai 2020, sont mobilisés au travail. Durant cette période de pandémie covid, les salariés ont travaillé pour continuer leur mission de service publique, et maintenir leurs actions en faveur des plus vulnérables.

Nous rappelons, que notre conception du centre de santé médico-social s’inscrit dans la solidarité pour soigner et accompagner la population martiniquaise.

Nous insistons sur l’urgente nécessité que des moyens nous soient alloués à hauteur des besoins de nos services de santé et d’aide à la personne. Le Centre de Santé Polyvalent de la Martinique à apporter une prise en charge globale des martiniquais avec une approche à la fois médicale et sociale.

Le CDSPM est une structure de soins ayant plus d’un siècle d’engagement en matière de santé, sans aucune discrimination, il se veut multidisciplinaire et pluri professionnel, alliant le soin, la prévention, l’éducation sanitaire et thérapeutique.

Nous dénonçons, un CA et une direction, méprisant l’humain favorisant un budget excédentaire.

Le but non avoué est bien de vider le CDSPM de salariés soit disant trop bien payés balayant le côté social et le travail de proximité.

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Test de dépistage et Masques inclusifs

Test de dépistage : quelles sont les personnes prioritaires ?

Un renforcement de la stratégie de dépistage a été mis en place depuis le 11 septembre 2020 : peuvent être testées en priorité les personnes ayant des symptômes, les cas contacts et les personnels soignants ou assimilés. Des plages horaires spécifiques leur sont dédiées dans les laboratoires et les résultats sont disponibles plus rapidement.

Les tests permettent d’identifier les personnes malades et mieux les prendre en charge, de casser les chaînes de transmission du virus et de mieux contrôler l’évolution de l’épidémie. Cependant, les délais d’attente pour procéder à un dépistage et pour obtenir les résultats sont actuellement très importants.

Ainsi, afin que la lutte soit plus efficace, il a été décidé de renforcer les circuits dédiés de dépistage pour les personnes jugées prioritaires : les personnes symptomatiques, celles entrées en contact rapproché avec un porteur ainsi que les personnels soignants ou assimilés qui travaillent en hôpital, dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ou à domicile.

Des tentes de dépistage, qui leur sont également réservées, doivent être installées là où il y a des besoins, notamment dans les grandes villes.

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« Trois ans après le cyclone Maria : la solidarité caribéenne victime collatérale du COVID-19 ? »

18 septembre 2017 le cyclone Maria dévastait l’île de la Dominique
ESA Caraïbes : un agenda des sociétés civiles caribéennes pour la solidarité post-catastrophe
Un contexte qui appelle à la solidarité.

Au cours des mois passés, pour faire face aux effets immédiats du confinement, de nombreuses solidarités se sont manifestées, à la Martinique comme ailleurs, pour la distribution d’aide alimentaire aux personnes isolées et en difficulté.
Aujourd’hui encore la société civile martiniquaise, et plus généralement les sociétés civiles caribéennes, doivent se préparer à une solidarité renforcée non seulement sur leur territoires mais aussi avec leurs voisins de la Caraïbe. Quand la vague du COVID-19 se retirera, et que les politiques de lutte contre la pandémie prendront fin, le bilan des dommages économiques et sociaux risque d’être considérable, surtout dans nos territoires où le secteur du tourisme, particulièrement touché, est un pilier de l’activité économique.
Déjà, de nombreux territoires caribéens peinaient à se relever des récentes catastrophes qui les ont frappés. Faut-il les rappeler ? Le 12 janvier 2010, un séisme frappait Haïti avec un des bilans les plus meurtriers jamais enregistrés pour une catastrophe naturelle.

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Santé : femmes, Noirs et musulmans se disent plus souvent discriminés en France

Les discriminations justifient 32% des renoncements aux soins chez les Africains subsahariens, 26% chez les musulmans, 22% chez les Nord-Africains et 13% chez les ultramarins.

Le système de santé français a beau être universel, certains patients ont le sentiment «d’avoir été moins bien traités que les autres», en particulier les femmes, les Noirs et les musulmans qui renoncent par conséquent à certains soins, selon une étude publiée pardi par l’Ined.

Avec son assurance maladie «obligatoire et universelle» et son aide médicale d’État, la France apparaît comme le pays «dans lequel toute la population devrait avoir accès aux soins de santé». Mais l’Institut national d’études démographiques a mis en évidence «des taux de discrimination significativement plus élevés» pour certaines catégories.

Les femmes font ainsi plus souvent état que les hommes d’un «refus de service» ou d’une «qualité de soins inférieure». Idem pour les ultramarins et les immigrés, surtout ceux d’Afrique noire, d’Afrique du nord et de Turquie, par rapport aux personnes nées dans l’Hexagone.

Ces phénomènes «apparaissent étroitement liés» à celui du «non-recours aux soins» : les discriminations justifient 32% de ces renoncements chez les Africains subsahariens, 26% chez les musulmans, 22% chez les Nord-Africains et 13% chez les ultramarins.

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Obésité infantile : « Il faut absolument arrêter d’exposer la jeunesse à la malbouffe »

— Par Vincent Geny —

L’UFC-Que Choisir a sorti mercredi 16 septembre une étude sur l’obésité infantile. Un fléau qui serait intimement lié à la publicité de produits alimentaires. Afin d’y remédier, l’association lance conjointement une pétition visant à interdire la promotion de la malbouffe.

Une épidémie. 17% des enfants sont concernés par l’obésité et le surpoids d’après une étude de l’UFC-Que Choisir sortie ce mercredi 16 septembre. Un chiffre de l’ordre de 3% dans les années 60. Il n’en fallait pas plus pour l’association de consommateurs pour tirer la sonnette d’alarme. Dans cette étude, ils notent que 76% des spots dédiés aux enfants concernent la restauration rapide, les confiseries ou encore le chocolat. Afin d’en finir avec ce fléau, ils ont lancé une pétition pour interdire la publicité de la malbouffe. Marianne a échangé avec le député MoDem Richard Ramos qui a fait de la lutte contre la malbouffe son combat politique.

Marianne : Ce mercredi 16 septembre, l’UFC que choisir a lancé une pétition visant à interdire par la loi les publicités pour la malbouffe. Comment est-elle encadrée aujourd’hui ?

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Les Ultramarins voulant rentrer en outre-mer pas prioritaires pour les tests PCR

Les ultramarins souhaitant rentrer chez eux et actuellement bloqués dans les aéroports faute de tests PCR réalisés dans les 72 heures avant leur vol, ne sont pas prioritaires, a insisté mardi le ministre de la Santé Olivier Véran lors des questions au gouvernement.

Olivier Véran était interrogé par le député PS de La Réunion Philippe Naillet et la députée PCF de Martinique Manuéla Kéclard-Mondésir sur la difficulté pour les voyageurs ultramarins de présenter un test négatif PCR réalisé dans les 72 heures avant le vol, en raison de l’allongement des délais d’obtention d’un rendez-vous et de résultats.

Les compagnies demandent un test PCR négatif réalisé uniquement dans les 72 heures avant le départ alors que certains laboratoires ne sont pas en mesure de fournir les résultats en trois jours.

Le ministre a répondu que «très clairement, la liste des personnes prioritaires pour les tests sont les personnes qui sont symptomatiques, qui sont cas contact, ou des personnels soignants et aides à domicile en contact direct avec des personnes vulnérables». «Nous ne pouvons pas élargir cette liste aux personnes amenées à voyager, car il y a des endroits où même pour les prioritaires, les délais se sont allongés», a-t-il expliqué, invitant «les personnes à anticiper la réalisation de leur prélèvement de l’ordre d’une semaine».

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Big pharma, labos tout-puissants

Sur Arte Mardi 15 septembre à 20h 50.

Enquête sur le pouvoir de l’industrie pharmaceutique raconté à travers les cinq plus gros laboratoires dans le monde, par le réalisateur Luc Hermann

Big Pharma, c’est le titre d’un documentaire de grande qualité qui sera diffusé mardi prochain sur Arte, et qui a pour objet l’un des plus puissants lobbys économiques de la planète, à savoir l’industrie pharmaceutique. Alors que les plus grands laboratoires mondiaux, le géant français Sanofi, les Suisses Novartis et Roche et les Américains Johnson & Johnson, Pfizer ou Gilead se battent aujourd’hui pour trouver un traitement et un vaccin contre le Coronavirus. Cette enquête éclairante, réalisée avant la crise sanitaire du moment, fruit d’un an de travail, fait froid dans le dos et jette un pavé dans la mare de la politique de santé publique. Luc Hermann, réalisateur.

C’est difficile de trouver un interlocuteur dans ces entreprises, qui embauchent pourtant 100 000 employés. On peut imaginer que parmi eux, une personne va accepter de répondre à une interview mais ce sont les services juridiques et pas les services de communication qui vous répondent, par écrit.

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Covid-19 : situation critique en Guadeloupe, le préfet et l’ARS annoncent des mesures complémentaires

La saturation est proche au CHU de Pointe-à-Pitre, où 20 personnes sont en réanimation et 66 malades du Covid-19 sont hospitalisés.

— Par Olivier Lancien —

Au centre hospitalier universitaire (CHU) de la Guadeloupe, dimanche 13 septembre, les patients présentant des symptômes laissant penser qu’ils sont atteints du Covid-19 arrivent de façon régulière. Un premier tri est effectué. Des urgences spécialisées ont été mises en place, distinctes des urgences normales. Une organisation qui découle du « plan blanc » de l’établissement, lancé le 23 août. Aujourd’hui, la situation est critique : 20 personnes atteintes du Covid-19 sont en réanimation au CHU de Pointe-à-Pitre, 66 sont hospitalisées. La saturation est proche.

Pour alerter sur la situation du CHU, son directeur, Gérard Cotellon, a écrit au préfet de région, Alexandre Rochatte, et à la directrice générale de l’agence régionale de santé (ARS), Valérie Denux. Le directeur affirme que la prise en charge des patients atteints du Covid-19 a un impact sur celle des autres malades. Il souhaite des renforts et une plus grande solidarité des « établissements partenaires ». M. Cotellon est soutenu par la présidente du département et du conseil de surveillance de la structure, Josette Borel-Lincertin.

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L’illettrisme, « facteur aggravant » en pleine crise du Covid-19, met en garde un spécialiste

Être illettré représente « un facteur aggravant » en pleine crise du Covid-19, notamment pour retrouver un emploi, souligne Christian Janin, président de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) à l’occasion des 7e Journées nationales d’action contre ce fléau.

AFP – Quelles formes prend l’illettrisme au quotidien?

CHRISTIAN JANIN – L’illettrisme est soit le résultat d’un déficit de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, soit pour d’autres et notamment les plus de 40 ans en activité professionnelle, un effritement des compétences de base du fait qu’ils ont perdu l’habitude d’écrire ou de lire. Le quotidien d’un illettré est de ne pas savoir lire des consignes, se repérer dans le métro, utiliser un guichet automatique ou bien choisir un plat au menu d’un restaurant.

Lire aussi : Comment lutter contre l’illettrisme ?

Tant que vous ne savez pas lire, dès que vous êtes dans un milieu que vous ne connaissez pas, vous êtes perdu. C’est pourquoi les personnes en situation d’illettrisme mettent en place des stratégies de détournement pour ne pas faire connaître leur handicap caché. Massivement, c’est ressenti comme une honte.

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Quand les malades d’Alzheimer disparaissent

— par : Julie Dungelhoeff | Marie Schuster | Sonia Baritello

Désorientés et en perte de repères, certains malades d’Alzheimer ne parviennent parfois plus à rejoindre leur domicile et disparaissent pendant des années. Leurs proches tentent alors tant bien que mal de retrouver leur trace. Reportage.

L’errance fait partie des conséquences méconnues de la maladie d’Alzheimer. Désorientés et en perte de repères, certains malades ne parviennent parfois plus à rejoindre leur domicile.

C’est le cas du père d’Hisham, El Mekki Terrak, disparu maintenant cinq ans. « Mon père a disparu à l’été 2015, on était au mois de juillet. Il était chez un ami, et il avait souhaité rentrer chez lui. Et c’est à partir de là qu’on a plus eu de nouvelles », explique son fils auprès de France 24.

15 % des disparitions inquiétantes

Françoise, 64 ans, a elle aussi été confrontée plusieurs fois aux pertes de repères de son mari. Voulant éviter un drame, elle a désormais équipé son compagnon d’un téléphone géolocalisable, qui lui permet de le suivre à la trace.

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Covid-19 : en Guadeloupe, des nouvelles mesures de restrictions

Pour faire plier l’épidémie, c’est donc la méthode du cas par cas qui a été retenue dans l’Hexagone. Une politique locale, adaptée à la situation sanitaire d’une région à l’autre. « Ces mesures ne doivent pas se décider depuis Paris », avait prévenu vendredi, le Premier ministre, Jean Castex, refusant la méthode du « partout pareil, au même moment et de la même manière ». Parmi les 42 départements en rouge, où le virus circule activement, Marseille, Bordeaux et la Guadeloupe cristallisent les inquiétudes. Les préfets doivent donc plancher sur de nouvelles mesures barrage et rendre leurs copies lundi.

Mais du côté de la Guadeloupe, l’heure n’est plus à l’attente. Avec un taux de positivité de plus de 21 %, au-delà du seuil d’alerte et près de 800 cas de contagion en une semaine, les premières restrictions sont tombées dans la nuit de vendredi à samedi et sont entrées en vigueur dans la foulée. Objectif : restreindre les rassemblements.

En plus du port du masque obligatoire dans l’espace public, les restaurants et les bars ne pourront plus accueillir de clients à compter de 22 heures du dimanche soir au mercredi soir et minuit du jeudi soir au samedi soir.

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J’ai été en contact avec une personne malade du Covid-19 : que dois-je faire ?

Vous avez côtoyé une personne testée positive au Coronavirus ? Vous avez été identifié comme « cas contact » ? Test, isolement, travail… Retrouvez les consignes à suivre avec Santé publique France et Service-public.fr.

Si vous avez été en contact avec une personne malade du Covid-19 [application/pdf – 169.1 KB] , les premières préconisations sont le test de dépistage et l’isolement.

Faire le test et s’isoler

Vous n’avez pas besoin d’ordonnance pour procéder à un test par prélèvement nasal et il est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie. Il vous faut vous isoler jusqu’au résultat même si vous ne présentez pas de symptômes.

Vous devez faire le test :

  • immédiatement si vous vivez sous le même toit que la personne malade ou si des signes apparaissent ;
  • 7 jours après votre dernier contact avec la personne malade (il est inutile le faire avant car s’il est réalisé trop tôt, il peut être négatif même si vous êtes infecté) si vous ne vivez pas sous le même toit.

Si le résultat est positif, cela veut dire que vous êtes infecté et vous devez rester isolé jusqu’à votre guérison.

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Pandémie : nos voisins innovent

— Par Elizabeth Grant —

Nos voisins de Sainte-Lucie et Barbade dépendent toutes les deux du tourisme comme source principale de devises : 800 millions de dollars US en 2017 (679 million d’euros) pour Sainte-Lucie et 1,6 milliards de dollars US (1.358 millions d’euros) pour Barbade (au taux d’aujourd’hui).
Sévèrement touchés par la pandémie du coronavirus, ces pays cherchent maintenant à attirer de nouveau des visiteurs. Ils ont trouvé des réponses innovantes au problème de savoir comment se rendre attractifs à une époque où la majorité des adeptes du tourisme rechignent à voyager.

Sainte-Lucie :
Le gouvernement de Sainte-Lucie souhaite d’abord « sauvegarder la santé et la sécurité de la population » ; jusqu’à présent, seulement 25 personnes ont été infectées et personne n’est mort du Covid-19. A Sainte-Lucie, le port du masque est obligatoire à tout moment dans les espaces publics.
Afin de protéger la population et de rassurer les touristes, le gouvernement a mis en place de nombreuses mesures, dont la plus importante est la labellisation des hôtels et la certification des taxis.
Afin de bénéficier du label Covid-19 permettant aux hôtels de rouvrir, ceux-ci doivent respecter plus d’une douzaine de critères, tels que :

-Désinfecter le bagage avant qu’il n’entre dans l’hôtel
-Assurer la distanciation physique à l’intérieur de l’hôtel
-Mettre à la disposition des touristes du désinfectant pour les mains
-Mettre en place une infirmerie et assurer la présence d’une infirmière
-Créer un centre de quarantaine à l’intérieur de l’hôtel
-Vérifier la température de chaque touriste au moment des repas
-Mettre à la disposition du personnel du désinfectant pour les mains et des douches leur permettant de se doucher avant de quitter l’hôtel
-Vérifier quotidiennement à l’arrivée et avant le départ la température du personnel

Pour le moment, moins d’une dizaine d’hôtels sont labellisés.

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En Guadeloupe, de nombreuses écoles contraintes de fermer à cause de coupures d’eau et du Covid-19

Alors que la vétusté du réseau complique l’approvisionnement en eau potable, les agents du syndicat intercommunal qui gère l’eau sont entrés en grève.

Le Covid-19 et les coupures d’eau perturbent la rentrée des classes en Guadeloupe. A peine rouverts, les établissements scolaires connaissent une vague de fermetures, alertent des syndicats et le rectorat. « Quelques écoles et lycées sont concernés par des cas de Covid-19 mais ce sont surtout les coupures d’eau qui forcent à fermer », a expliqué Eddy Ségur, du syndicat SNES-FSU. Selon le rectorat, « 40 écoles, deux lycées et un collège », de six communes différentes, sont fermés à cause du manque d’eau.

En Guadeloupe, l’approvisionnement en eau potable est compliqué en raison du réseau vétuste, malgré la réalisation de travaux. A cela s’ajoute une grève des agents affiliés au syndicat UNSA de la régie SIAEAG (le syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de la Guadeloupe), promise à dissolution sous quelques jours.

Les agents s’interrogent sur leur emploi et leur salaire, car la situation délétère des finances de l’organisme, auquel nombre de collectivités locales doivent de l’argent, fait peser un doute sur sa capacité à payer ses salariés.

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Vingt ans d’utilisation et sept siècles de contamination

La dangerosité du pesticide est connue depuis les années 1970. Mais la France a permis qu’il sévisse encore deux décennies aux Antilles. Les effets vont perdurer sur des générations.

Il a été utilisé en masse contre le charançon, un insecte qui ravage les bananiers en même temps que les profits des grands planteurs. Le chlordécone est un pesticide organochloré, toxique et persistant. Retiré de la vente en 1990 en France, il a continué à être autorisé par les pouvoirs publics, à titre dérogatoire, pour les grands planteurs de Martinique et de Guadeloupe, les békés, descendants directs des grandes familles d’esclavagistes. De 1972 à 1993, on estime que 300 tonnes ont été déversées sur les sols antillais. Alors même que la molécule est interdite aux États-Unis en 1975 et qu’en 1979, le Centre international de recherche sur le cancer, une agence de l’Organisation mondiale de la santé, le considère comme «  cancérogène possible ». Le bilan humain et écologique est désastreux : 91 % de la population antillaise est touchée et 25 % des terres sont contaminées. Si la substance n’est plus utilisée depuis 1993, elle provoque des maladies sur plusieurs générations : cancers de la prostate, du sein et des ovaires, réduction de la fertilité, prématurité des nourrissons, retard de développement moteur et cognitif chez les enfants, endométrioses sévères et de nombreuses autres pathologies cardiaques et dermatologiques.

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La crise du Covid-19 accentue la déscolarisation dans le monde

La non-scolarisation des enfants est un fléau qui touchait quelque 258 millions d’élèves de 6 à 17 ans dans le monde en 2018, selon l’Unesco. Et en cette rentrée 2020, un milliard d’écoliers n’a pas retrouvé le chemin de l’école. Une situation qui pourrait durer.

Seul un tiers des élèves a regagné l’école en cette rentrée 2020 dans le monde. La crise sanitaire liée au Covid-19 entraîne de nombreuses situations d’incertitudes pour les écoliers, privant certains d’école pour une durée inconnue. Les filles sont les premières touchées par cette déscolarisation. En Asie, de nombreuses associations s’inquiètent même de la forte hausse des mariages chez les jeunes mineures ces derniers mois. L’Unesco évoque « une urgence éducative mondiale » et l’Unicef redoute « des répercussions sur les économies et les sociétés pendant plusieurs décennies » si rien n’est fait rapidement.

Un milliard d’enfants sans école à la rentrée

« C’est une fermeture massive d’écoles, sans précédent dans l’Histoire » alerte Sobhi Tawil, directeur de la prospective de l’éducation et de l’innovation à l’Unesco, joint par téléphone. 90% des élèves et étudiants à travers le monde ont été touchés par la fermeture de leur établissement à travers le monde. En

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Le Conseil d’État entérine en grande partie des arrêtés imposant le port du masque généralisé à Strasbourg et Lyon

Le juge des référés, saisi par le ministre de la Santé, a estimé que les mesures préfectorales étaient «justifiées».

Le Conseil d’État a entériné en grande partie dimanche des arrêtés préfectoraux imposant le port du masque généralisé à Strasbourg, 12 autres villes du Bas-Rhin ainsi qu’à Lyon et Villeurbanne, selon des ordonnances transmises à la presse.

En première instance, la justice administrative, saisie par deux praticiens hospitaliers alsaciens et par l’association lyonnaise «Les Essentialistes Auvergne-Rhône-Alpes», avait enjoint jeudi à la préfecture du Bas-Rhin et vendredi à la préfecture du Rhône d’édicter un nouvel arrêté pour limiter l’obligation de porter le masque aux lieux et horaires particulièrement fréquentés.

Saisi en appel par le ministre de la Santé Olivier Véran, le juge des référés du Conseil d’État a estimé dimanche qu’il est «justifié que le port du masque soit imposé dans des périmètres suffisamment larges pour englober de façon cohérente les zones à risque (…) afin que cette obligation soit cohérente et facile à appliquer pour les citoyens». «Toutefois ces périmètres étendus doivent être délimités – et se justifier – par l’existence de plusieurs zones à fort risque de contamination», précise encore l’institution dans un communiqué.

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Le refus de se soumettre à une expertise ADN est un indice de paternité

Lorsqu’un père ne dispose d’aucun motif légitime pour s’opposer à la réalisation d’une expertise génétique, le juge peut déduire de son refus un indice de sa paternité. C’est ce que vient de rappeler la première chambre civile de la Cour de cassation dans un arrêt du 8 juillet 2020.

La mère d’un enfant mineur engage une procédure en reconnaissance de paternité. Elle demande une expertise génétique au juge qui l’ordonne.

Le père présumé refuse de se soumettre à l’expertise ADN. Selon lui, l’action en recherche de paternité devait être exercée par la mère dans un certain délai. Pour cette raison, il a saisi la cour d’appel pour statuer sur la validité de l’action.

Il estime qu’il a là un motif légitime pour ne pas se rendre aux convocations de l’expert dans la mesure où la Cour n’a pas encore rendu sa décision.

La Cour de cassation ne le suit pas. Elle rappelle que si l’action en recherche de paternité appartient à l’enfant, elle peut être exercée durant sa minorité par sa mère.

Elle précise également que l’expertise génétique est de droit en matière de filiation sauf s’il existe un motif légitime de la refuser.

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Masques gratuits : pour qui ?

Le port du masque est obligatoire mais ils ne sont pas gratuits. Néanmoins il existe des exceptions pour certaines personnes : personnes les plus modestes, personnes les plus vulnérables, professionnels de santé, salariés ou agents de la fonction publique. Retrouvez avec Service-public.fr qui peut en bénéficier.

Peuvent bénéficier de masques gratuitement :

  • les personnes bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CSS) ou de l’aide médicale de l’État (AME) qui ont reçu des masques par la poste à la fin du mois de juillet ;
  • les personnes vulnérables susceptibles de développer les formes graves de Covid-19 qui peuvent s’en procurer en pharmacie sur prescription médicale ;
  • les personnes atteintes du virus Covid-19 sur prescription médicale ;
  • les personnes identifiées comme personnes contact.

Dans le cadre du travail

Bénéficient d’une distribution de masques :

  • Les salariés et les agents de la fonction publique pour lesquels les masques sont fournis par leurs employeurs pour la durée de leur temps de travail. Ceux-ci sont à la charge de l’employeur en tant qu’équipement de protection individuelle dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
  • Les professionnels des secteurs sanitaires et médico-sociaux pour lesquels les masques sont fournis par l’État (jusqu’à la semaine du 28 septembre 2020) :
    • médecins, chirurgiens-dentistes, biologistes médicaux, sages-femmes, infirmiers, professionnels en charge des tests PCR (24 masques par semaine) ;
    • pharmaciens, masseurs-kinésithérapeutes, manipulateurs en électroradiologie médicale, physiciens médicaux, préparateurs en pharmacie, techniciens de laboratoire de biologie médicale (18 masques par semaine) ;
    • audioprothésistes, diététiciens, ergothérapeutes, opticiens-lunetiers, orthophonistes, orthoptistes, pédicures-podologues, prothésistes et orthésistes, psychomotriciens, chiropracteurs, ostéopathes, psychologues (12 masques par semaine) ;
    • salariés de l’aide à domicile ;
    • accueillants familiaux ;
    • prestataires de services et distributeurs de matériels (PSDM).

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Licence sportive : un simulateur vous permet de savoir si vous avez besoin d’un certificat médical

Football, parachutisme, boxe, spéléologie, gymnastique, équitation, tir, karaté, roller, tennis… Vous ou votre enfant pratiquez un sport en club nécessitant une licence sportive « loisir » ou « compétition » et vous vous demandez chaque année si vous devez fournir un certificat médical pour continuer à pratiquer ? Service-public.fr propose un simulateur permettant d’obtenir la réponse en quelques clics !

Le simulateur : Faut-il un certificat médical pour obtenir une licence sportive ? vous pose dans un premier temps quelques questions simples et, dans certains cas, un bref questionnaire de santé.

Selon votre situation (sport pratiqué, type de pratique, obtention ou renouvellement de licence sportive), le simulateur vous indiquera si vous avez besoin de produire un certificat médical de non contre-indication à la pratique du sport ou de la discipline concernée à faire établir par un médecin ou si une simple attestation auprès de votre fédération suffit.

  À savoir : Les données renseignées dans le questionnaire de santé restent confidentielles et ne sont ni recueillies, ni conservées.

  À noter : La plateforme Mon club près de chez moi , développée par le Comité national olympique et sportif du sport français (CNOSF) et Be Sport, recense près de 145 000 structures sportives.

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Prise en charge des masques : l’assourdissant silence des Élus de Martinique

— Communiqué du SNUEP-FSU Martinique —

Le SNUEP-FSU Martinique s’étonne du silence des Elus de notre île, suite à l’annonce de la non prise en charge de tous les masques-élèves par Grenelle.
Que le rectorat cautionne en bon chevalier servant, ce mépris à l’endroit de nos collégiens et lycéens, de BLANQUER. JM, décidément très mauvais cru, ne nous surprend pas.
Mais nos politiques qui eux, doivent leurs postes aux seuls votes de leurs compatriotes-parents d’élèves, auraient dû déjà se montrer reconnaissants et responsables.
Pensent-ils vraiment, que dans un pays où en plus, on transpire dès la première douche matinale, les élèves auront des masques en nombre suffisant, des premiers bus de 5h jusqu’au retour à la maison à 19h30 ?
Il n’y a plus de temps à perdre si on veut éviter une seconde catastrophe sanitaire.
Si nous ne voulons pas que nos adolescents utilisent, toute la journée, les mêmes masques devenus inefficaces, et participent malencontreusement à la propagation du covid, notre CTM doit subvenir aux besoins des familles.
Les élèves de notre île, ne sont pas moins méritants que ceux d’île de France et d’Occitanie ou d’autres régions comme les Hauts de France, qui fournissent les masques.

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Le droit à l’eau : un droit fondamental bafoué !

Lettre ouverte à Monsieur le Préfet de Martinique

Objet : Demande d’intervention de l’Etat auprès de la CTM afin que celle-ci rétablisse au plus vite le débit journalier de 35 000 mètres cubes de la DN800 en provenance de l’Usine de Vivé

Monsieur le préfet,

Ayant pour but de défendre les intérêts écologiques, économiques, sociaux et moraux de la Martinique autant qu’habilitée à s’emparer de toute question touchant à l’eau en vertu de ses statuts constitutifs, l’association PUMA est contrainte de vous demander, à raison de la carence déraisonnablement prolongée de la CTM :

1°) d’attirer une dernière fois l’attention de ses dirigeants sur la nécessité de rétablir sans délai le débit journalier de 35 000 mètres cubes de la canalisation DN 800 en provenance de l’usine de Vivé en effectuant la réparation qui convient de la portion défectueuse de la canalisation au droit de la propriété de monsieur Bernard Bally au lieu-dit Séguineau ;

2°) si cette démarche devait rester sans suite favorable, de mettre en demeure la collectivité de réaliser cette réparation en donnant un effet juridiquement contraignant à votre requête.

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Martinique : les lieux où le masque est obligatoire

La généralisation du port du masque dans les lieux publics est l’axe d’action prioritaire des autorités pour lutter contre le coronavirus. Une concertation entre les maires et la préfecture a permis de mettre en place une liste de lieux les plus fréquentés des communes de Martinique.

BASSE-POINTE Secteur Hackaërt ; rue du Docteur-Morestin ; CentreBourg ; rue Schoelcher.

BELLEFONTAINE Points de vente situés sur la place des fêtes ; Boulodrome à l’entrée de la ville ; Trottoirs et abords des lieux de vente le long de la RN2 traversant le bourg.

CASE-PILOTE Marché et les zones de ventes nomade place GastonMonnerville ; Marché aux poissons sur le port ; Espace de vente des produits de la mer face à la caserne des pompiers ; Espaces « restauration » dans le parking de l’ancienne casse et dans le parking de l’ancienne station-service ; Ponton de la desserte maritime ; Cimetière lors des cérémonies funéraires.

DUCOS Avenue François-Mitterrand ; place des fêtes ; place du marché ; place Asselin-de-Beauville ; place Éloi-Virginie ; place AndréAliker ; rue Montestruc ; avenue Marc-André ; rue Pauline-deKergomard.

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En Floride, les bébés noirs ont plus de chances de survivre quand ils sont soignés par des médecins noirs

— Par Aude Lorriaux —

Lorsque les nouveau-nés noirs sont soignés par des médecins noirs, leur taux de mortalité est réduit de moitié, une étude parue dans la revue « Proceedings of the National Academy of Sciences » (PNAS)

Aux États-Unis les nourrissons noirs ont deux fois plus de chances de mourir que les nourrissons blancs, et d’autant plus s’ils sont soignés par des médecins blancs. C’est le résultat d’une étude parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) le 17 août, menée sur des milliers de naissances en Floride.

« Les résultats suggèrent que lorsque les nouveau-nés noirs sont soignés par des médecins noirs, le taux de mortalité dont ils souffrent est réduit de moitié, par rapport à celui des enfants blancs », indique l’étude.

Raisons multiples

Les chercheurs ont examiné les données concernant 1,8 million de naissances en Floride entre 1992 et 2015. Quand les nourrissons noirs étaient soignés par des médecins blancs, ils avaient trois fois plus de chances de mourir à l’hôpital que les petits enfants blancs.

De précédentes études avaient montré que les enfants noirs américains souffrent d’un taux de mortalité bien plus élevé que les enfants blancs.

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« Non, la jeunesse n’est pas irresponsable »

— Collectif —

« Le rebond de l’épidémie de coronavirus aura entraîné avec lui une nouvelle flambée d’un mal auquel la jeunesse française n’est que trop habituée : il fallait manifestement un bouc émissaire, les jeunes feront bien l’affaire. Depuis quelques jours, on endure alors tribunes et interventions qui condamnent la jeunesse, se complaisent dans des commentaires faciles ou se targuent de la raisonner, oubliant manifestement que les jeunes aussi lisent les journaux et regardent la télévision. Qu’on nous permette aujourd’hui une réponse à nous, jeunes gens qui soufflons pour la plupart nos vingt-cinq premières bougies et qui, malgré la diversité de nos profils et de nos fonctions, sommes ces jeunes, si souvent jugés responsables des maux de notre société.

Permettez-nous, bien chers vieux, de commencer par récuser le vocabulaire : pas plus que vous n’apprécierez l’apostrophe, il nous est difficile de souffrir cette réduction sous une formule qui confine à l’amalgame. Qu’entendez-vous par jeunes ? Sont-ce ces étudiants en médecine et en école d’infirmier ou ces professionnels de santé de moins de trente ans, qui, nombreux d’ailleurs dans les services d’urgences, furent en première ligne pendant le gros de l’épidémie ?

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