Catégorie : Santé

Refus du passe-sanitaire: les conséquences à la clinique Belle Espérance

Obligation vaccinale des soignants: le député Olivier Serva s’inquiète du démantèlement de la clinique Belle Espérance aux Abymes et du sort réservé aux patients.

Le Député Olivier SERVA s’est rendu ce lundi 1er novembre à la rencontre des équipes de la Clinique de Belle Espérance aux Abymes, après avoir été alerté par Monsieur Élie DOMOTA. L’établissement est affecté par un dysfonctionnement notoire, puisque seul un service sur quatre fonctionne. Ce quasi-arrêt des services est la résultante d’une application mécanique du contrôle du passe-sanitaire auprès des soignants de l’établissement.

Olivier SERVA regrette que le secteur privé ne bénéficie pas du moratoire de fait, que celui mis en oeuvre dans le secteur public. Par ailleurs, le Député se dit particulièrement inquiet quant au sort réservé aux patients en psychiatrie, lesquels ont été renvoyés à défaut de personnel soignant. Ce retour précipité, dans la nature, fait craindre une rupture dans la continuité des soins chez ces personnes particulièrement fragiles, ainsi que des troubles à l’ordre public ou à la sécurité des familles.

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Vaccination contre la grippe : c’est maintenant !

La campagne 2021-2022 de vaccination contre la grippe saisonnière se déroule du 22 octobre au 22 novembre 2021 pour les personnes prioritaires, et du 23 novembre 2021 jusqu’au 31 janvier 2022 pour les autres publics.

Qui est concerné ?

La grippe touche chaque hiver entre 2 et 6 millions de personnes, elle est responsable de nombreuses hospitalisations et décès, en particulier chez les personnes fragiles. La vaccination contre la grippe est particulièrement importante cette saison pour protéger des personnes à risque de développer des formes graves de la grippe comme :

  • les personnes de 65 ans et plus ;
  • les personnes de moins de 65 ans atteintes de certaines maladies chroniques ;
  • les femmes enceintes ;
  • les personnes obèses dont l’IMC est supérieur ou égal à 40 ;
  • l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque (pour protéger les nourrissons qui ne peuvent pas être vaccinés) et des personnes immunodéprimées ;
  • les professionnels de santé et professionnels des établissements médico-sociaux au contact des patients à risque ;
  • les aides à domicile des particuliers employeurs vulnérables.

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Quand on sacrifie nos propres médecins pour servir des idéologies…

Par Emmanuel de Reynal

Le conflit qui se déroule en Martinique est une vaste supercherie. D’un côté, il y a les médecins vaccinés à plus de 90% qui n’ont qu’un seul but : sauver des vies. De l’autre, il y a des politico-syndicalistes qui utilisent la crise sanitaire pour servir leurs idéologies et leurs ambitions de rupture.

C’est donc un conflit absurde entre deux logiques incompatibles, celle de la science et celle des « opinions ». Un conflit doctrinal fabriqué de toute pièce pour semer le désordre subversif. Un conflit qui s’est installé dans les lieux de soin, face à des soignants impuissants, qui ont bien d’autres choses à faire que de subir des slogans idéologiques.

Que voulez-vous que des médecins répondent à des activistes politiques ? Rien. Ils ne peuvent rien leur répondre, car leur sujet n’est que médical. Que voulez-vous qu’ils répondent à des haut-parleurs qui les accusent de promouvoir un vaccin meurtrier, et qui leur reprochent de se conformer à la loi pour protéger leurs patients ? Que voulez-vous qu’ils répondent à des hurlements dont le but est d’affaiblir la parole médicale et contester le consensus scientifique.

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Ansanm contre le Covid

— Collectif —
Primum non nocere, d’abord ne pas nuire : nous soignants apprenons cette maxime dès le début de notre formation. Elle nous anime tous les jours.

Nous, professionnels de la santé, libéraux et hospitaliers, n’avons qu’une seule mission : soigner les malades. Nous devons le faire à l’écart des tensions qui opposent les syndicats à l’État. Nous devons le faire sans avoir à subir d’autres pressions que celles, déjà difficiles, de la crise sanitaire. L’esprit de violence n’a pas sa place à l’hôpital. Le conflit en cours doit se régler ailleurs, à l’écart des lieux de soin. Nous n’avons jamais choisi d’être en guerre contre les soignants qui n’ont pas franchi le pas de la vaccination. Nous n’avons jamais choisi d’être en conflit avec nos frères et sœurs de soin. Nous regrettons qu’ils ne l’aient pas fait, c’est tout. Nous voulons exercer notre métier en toute sécurité. Après le tsunami Covid, qui nous avait fait mettre un genou à terre, nous voulons, toujours et encore, continuer à soigner la population, assurer les interventions chirurgicales, rattraper d’urgence le suivi de nos patients porteurs de maladies chroniques qui nous font confiance depuis tant d’années… Depuis toujours, nous travaillons en équipe pour le bien de tous, et nous voulons continuer à le faire sereinement.

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Communication n°5 du Comité Citoyen de Transparence

Dans sa communication n°1 du 24 Août 2021 le CCT s’était engagé à prendre contact avec les représentants des institutions eprésentatives des pharmaciens.

Le jeudi 7 Octobre 2021 le CCT a rencontré le Président du Conseil de l’Ordre des Pharmaciens M.MARIE-JOSEPH,

CCT : Pendant plusieurs semaines il a été diffusé sur les réseaux sociaux et sur d’autres médias que des médecins prescrivaient de l’Ivermectine à des malades atteints du Covid et que les pharmaciens auraient refusé de délivrer ce médicament. Pouvez-vous, tout d’abord, rappeler dans quels cas l’on prescrit de l’Ivermectine ?

M.MARIE-JOSEPH : l’Ivermectine est un médicament qui a obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM), en France et à l’étranger, pour le traitement d’infections causées par certains parasites. Dont l’Anguillulose présente en Martinique.

CCT : Quelle est la posologie qui est prévue ?

M.MARIE-JOSEPH : La posologie est de 200 microgrammes par kg et la dose maximale est de 18 milligrammes à partir de 80kg,en prise unique.

CCT : Pourquoi a-t-il été affirmé que les pharmaciens ont refusé de délivrer de l’Ivermectine ?

M.MARIE-JOSEPH : A un moment il y a eu un nombre inhabituel, et important, d’ordonnances prescrivant de l’Ivermectine.

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La drépanocytose : « Quand la plus fréquente des maladies génétiques en France reste invisible… »

Lettre ouverte de Jenny Hippocrate Fixy et l’équipe APIPD au Président de la république

La drépanocytose, une indignité à la française !

Monsieur le Président,

Certaines pathologies considérées comme des « maladies rares » en métropole, sont relativement fréquentes dans les départements d’Outre-Mer. C’est le cas de la drépanocytose. Cette maladie génétique, invalidante et dangereuse, est à l’origine de nombreuses souffrances pour les malades et leur famille. Au vu de son expansion, elle nous oblige à nous interroger sur l’organisation de la prise en charge au sein des établissements de soins et sur les moyens déployés par les pouvoirs publics.

Je m’adresse donc à vous, Monsieur le Président de la République Française, en tant que Présidente de l’Association APIPD, Association Pourl’Information et la Prévention de la Drépanocytose et mère d’un jeune homme atteint de cette pathologie, pour porter à votre connaissance un fait de discrimination et d’entrave à l’accès au droit à la santé de personnes à risque de développer la drépanocytose.

Il était une fois la drépanocytose, une maladie née en Afrique et découverte il y a bien longtemps, plus d’un siècle déjà.

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Deux tiers des soignants suspendus sont maintenant vaccinés, selon le gouvernement

Depuis le 15 octobre, les salariés des hôpitaux, cliniques et maisons de retraite, de même que les soignants libéraux, aides à domicile, pompiers et ambulanciers doivent attester d’un schéma vaccinal complet pour travailler, sous peine de suspension de leur contrat de travail sans rémunération.

Taux de suspension et de démission faible
Audité par le Sénat sur le projet de loi « vigilance sanitaire », le ministre de la Santé Olivier Véran a dressé un bilan de cette mesure. « « Des premières remontées dont je dispose, les deux tiers des soignants suspendus sont revenus au travail une fois vaccinés. C’est bien », a annoncé le ministre.

« On est donc à un taux de couverture vaccinale des salariés des établissements sanitaires et médico-sociaux qui est extrêmement élevé et un taux de suspension et de démission qui est extrêmement faible », a-t-il poursuivi, sans avancer de nombre global pour les personnels encore suspendus.

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Covid-19 : Entre janvier 2020 et mai 2021, entre 80.000 et 180.000 professionnels de santé sont morts

Décompte macabre – Dans un rapport publié ce jeudi 21 octobre, l’OMS estime que « 80.000 à 180.000 » soignants sont décédés du Covid-19 entre le début de la pandémie et mai 2021.

Ils sont médecins, chirurgiens, anesthésistes, infirmières… Ceux-là même que l’on applaudissait au début de la pandémie payent un lourd tribut à cette crise sanitaire inédite. Selon une estimation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiée ce jeudi 21 octobre, entre 80.000 et 180.000 de ces professionnels de santé sont morts du Covid-19, entre janvier 2020 et mai de cette année.

« Ces estimations découlent des 3,45 millions de décès liés au Covid-19 déclarés à l’OMS en mai 2021 ; un nombre qui, en soi, s’avère bien inférieur au nombre réel de décès », a précisé l’organisation dans un communiqué.

2 soignants sur 5 entièrement vaccinés

« C’est pourquoi il est essentiel que les professionnels de santé soient vaccinés en priorité. Les données de 119 pays suggèrent qu’en moyenne, deux professionnels de santé sur cinq dans le monde sont entièrement vaccinés », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en présentant les données aux médias.

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Covid-19 à l’école : les députés autorisent les chefs d’établissements à accéder au statut vaccinal de leurs élèves

L’amendement gouvernemental a été voté mercredi soir à l’Assemblée nationale, lors du débat sur le projet de loi sur la «vigilance sanitaire».

Le secret médical pourrait-il être levé à l’école ? L’Assemblée nationale a fait un premier pas en ce sens dans la nuit de mercredi à jeudi, en votant en faveur d’un amendement gouvernemental au projet de loi sur la «vigilance sanitaire», proposé par le gouvernement. Il vise à autoriser les directeurs d’école, de collège et de lycée, à accéder aux informations concernant le «statut virologique des élèves»«l’existence de contacts avec les personnes contaminées» ou encore «leur statut vaccinal» – pour les élèves de plus de 12 ans.

Actuellement, les protocoles mis en place dans les écoles reposent sur de «l’auto-déclaration de la part des élèves et des parents d’élèves auprès du corps enseignant, ce qui rend le dispositif fragile», a justifié Olivier Véran devant les députés lors de la présentation de l’amendement.

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Un masque chirurgical lavé plusieurs fois reste plus performant qu’un masque en tissu

Une étude publiée dans la revue Chemosphere le 11 octobre affirme que les masques chirurgicaux restent performants même si on « les lave jusqu’à dix fois en machine »

La conclusion est sans appel : un masque chirurgical lavé plusieurs fois reste plus performant qu’un masque en tissu. C’est ce que révèle une étude publiée le 11 octobre dans la revue Chemosphere. « Les masques médicaux chirurgicaux peuvent être lavés jusqu’à dix fois (…) sans aucune dégradation de leurs propriétés de filtration ou de respirabilité », souligne les auteurs de ces travaux. Autrement dit, le lavage de ces protections faciales n’altère pas leur compatibilité avec la norme – soit une filtration de 98% des particules comprises entre 650 nanomètres et 7 microns. A titre de comparaison, les masques en tissu n’atteignent que 90% de filtration pour un diamètre unique de 3 microns 

L’étude est d’autant plus importante que le masque est devenu un outil indispensable dans notre quotidien. Et son usage devrait sans doute se prolonger dans les prochains mois. L’exécutif a toujours préconisé leur usage unique et la possibilité de réutiliser ces protections après plusieurs passages n’avait pas fait l’objet d’une évaluation systématique.

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Covid-19 : le CHU de Martinique renonce à imposer le pass sanitaire à son personnel

Selon nos informations, le CHU de Martinique a décidé de ne plus exiger aux personnels hospitaliers le pass sanitaire pour entrer dans leur service. Le centre hospitalier était soumis à une vive contestation d’une partie des personnels sur les obligations sanitaires qui s’imposent pourtant partout en France.

Les anti « pass sanitaire » en Martinique ont finalement remporté leur bras-de-fer avec la direction du centre hospitalier. Dans une note interne diffusée aujourd’hui que La Tribune s’est procurée, le directeur général du CHU, Benjamin Garel, accepte que « tous les personnels hospitaliers pourront entrer dans leur service quelle que soit leur situation au regard du pass sanitaire ». Les agents qui n’ont pas de pass sanitaire sont cependant « invités à réaliser un test de dépistage ». A leurs frais ? La note ne le précise pas. « Des contrôles seront organisés et les agents éventuellement concernés seront invités à se rendre à la DRH », ajoute la note.

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« La Covid continue à sévir »

« La Communauté Médicale du CHUM, l’Union Régionale des Médecins Libéraux de Martinique et le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins déplorent et condamnent fermement les violences qu’a subies l’établissement le vendredi 15 octobre 2021. Elles ne permettent plus d’offrir les soins que le CHU doit à la population martiniquaise. La sérénité indispensable à la relation soignant – soigné doit être respectée. La sécurité de tous doit être assurée. Nous appelons au rétablissement d’un environnement compatible avec notre mission de soin auprès des patients hospitalisés et de l’ensemble de la population. Aux opposants à l’obligation vaccinale, nous demandons d’entrer avec les représentants de l’Etat dans un processus de médiation. Nous répétons qu’il s’agit d’un problème de mise en application de la loi, sujet qui dépasse les interlocuteurs habituels du dialogue social de l’hôpital.

A ceux que la colère habite, nous demandons de respecter l’espace de soins. Violence et intimidation n’y ont pas leur place. A la Population, aux autorités morales de la Martinique nous demandons de s’investir et de contribuer à l’apaisement. Nos urgences saturent, la Covid continue à sévir. Les files d’attente pour la prise en charge des autres patients s’allongent.

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Covid-19 : l’assurance maladie ne doit pas servir à financer des tests « pour aller au concert ou au restaurant », assure son patron

[Aux Antilles-Guyane, les tests de dépistage Covid resteront gratuits jusqu’au 15 novembre]

« Des tests uniquement faits pour aller au concert ou au restaurant, l’assurance maladie n’est pas faite pour ça », a déclaré ce vendredi 15 octobre sur franceinfo Thomas Fatome, directeur général de la Caisse nationale de l’assurance maladie. À partir de ce vendredi, les tests de Covid-19 dits « de confort » deviennent payants et les soignants doivent présenter un schéma vaccinal complet. Les sept millions d’adultes qui ne sont pas entièrement vaccinés doivent passer à la caisse pour se faire dépister. Un test antigénique coûte 22 euros minimum et un PCR 44 euros.

franceinfo : C’est une mesure sanitaire ou une mesure pour arrêter de creuser le trou de la Sécu ?

C’est une mesure sanitaire. D’abord, le président de la République a ouvert une fenêtre le 12 juillet. Ceux qui n’étaient pas encore vaccinés ont eu trois mois pour y aller. Ça a très bien marché, puisqu’on a 21 millions de personnes qui se sont vaccinées entre le 12 juillet et aujourd’hui. On va continuer à rembourser des tests à 100% pour tous les mineurs, pour tous les majeurs vaccinés, pour les cas contacts et pour les gens qui ont eu le Covid-19 depuis moins de six mois.

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Covid-19 : des vaccins efficaces à 90% pour les plus de 50 ans

La vaccination contre le Covid-19 réduirait de plus de 90% le risque d’hospitalisation et de décès chez les personnes de plus de 50 ans, jusqu’à au moins cinq mois après un schéma vaccinal complet. C’est ce que montrent les dernières études réalisées par l’Assurance maladie et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Deux études menées par Epi-Phare, une structure associant l’Assurance maladie (Cnam) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ont permis d’évaluer l’efficacité des vaccins pour prévenir les formes graves de Covid-19 :

Publiées le 11 octobre 2021, ces deux études ont été réalisées sur une période allant du 27 décembre 2020 (date du début de la vaccination en France) au 20 juillet 2021. Elles s’inscrivent dans le cadre du dispositif de surveillance renforcée des vaccins(nouvelle fenêtre) mis en place par l’ANSM pour identifier les éventuels effets indésirables des vaccins sur le territoire français qui n’auraient pas été observés lors des essais cliniques.

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Vaccin contre le Covid-19 : qui est concerné par la 3e dose de rappel ?

L’injection d’une dose de rappel pour les personnes les plus fragiles et les personnes âgées de 65 ans et plus est désormais possible. Depuis le 6 octobre 2021, les professionnels qui prennent en charge ou accompagnent ces personnes vulnérables peuvent également recevoir une 3e dose. La dose de rappel doit être administrée 6 mois après la dernière injection de vaccin et 4 semaines après l’injection unique de Janssen. Quelles sont les personnes concernées par ce rappel vaccinal ? Avec quels vaccins ? Où se faire vacciner ? Service-Public.fr répond à toutes vos questions.

La campagne de rappel du vaccin contre le Covid-19 a débuté le 1er septembre 2021. Elle fait suite à la recommandation de la Haute Autorité de santé (HAS) dans un avis rendu le 24 août 2021 . Le 6 octobre 2021, la HAS a recommandé d’élargir ce rappel à de nouvelles populations.

Quelles sont les personnes concernées ?

Le rappel vaccinal correspond à l’administration d’une injection de vaccin supplémentaire 6 mois minimum après vaccination complète pour les personnes éligibles, c’est-à-dire :

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Au secours !

— Par le Docteur Frantz Blérald, gynécologue obstétricien —

Pourquoi sommes nous les champions du monde des réfractaires aux vaccins et aussi du nombre de victimes, alors que nous avons accès gratuitement aux vaccins reconnus comme les plus efficaces.Docteur Frantz Blérald Arrêtons-nous plutôt à sa brève et controversée carrière politique. Son talent exceptionnel dans ce domaine aussi a été instrumentalisé par le florentin François Mitterrand qui, par ailleurs, s’est beaucoup amusé dans l’exercice de sa fonction de président de la République. Yves-Léopold Monthieux

Pourquoi sommes nous les champions du monde des réfractaires aux vaccins et aussi du nombre de victimes, alors que nous avons accès gratuitement aux vaccins reconnus comme les plus efficaces. La question tourne en boucle depuis plusieurs mois, surtout depuis cette quatrième vague si meurtrière.

Certes, les réponses sont multiples et souvent imbriquées mais il y en a une qui paraît prépondérante et à l’origine des autres : des médecins, peu nombreux mais très communicants, prônent depuis le début de la vaccination au mieux une réticence, mais plus souvent une opposition formelle. Cette position n’a jamais été approuvée par la communauté scientifique du monde entier.

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Le Prix Humanité décerné à Jenny Hippocrate Fixi

 Engagements Franciliens décerne le prix HUMANITÉ à Jenny HIPPOCRATE FIXY, Présidente de l’Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose (APIPD)

L’association Engagements franciliens a rendu un vibrant hommage à la Présidente de l’APIPD, Jenny HIPPOCRATE FIXY, en lui décernant jeudi 7 octobre 2021 à la mairie du 16ème arrondissement de Paris, un prix hautement symbolique, le PRIX HUMANITÉ, en présence d’une foule de personnalités politiques, civiles et associatives.

Cette association félicite un engagement de trois décennies totalement dévouées à la lutte contre la drépanocytose, à l’ensemble des actions menées par Jenny HIPPOCRATE et son équipe pour informer et sensibiliser le grand public sur la drépanocytose, une maladie génétique, particulièrement douloureuse et invalidante.

Jenny HIPPOCRATE est une femme de cœur, qui a fait de cette lutte contre la drépanocytose le combat de sa vie, le combat pour la vie de millions d’hommes, de femmes et d’enfants oubliés par les pouvoirs publics. Son association, l’APIPD se bat seule, avec de maigres subsides pour faire ce que l’État a toujours refusé de voir et de faire.

Elle est présente aux côtés de ceux qui souffrent, luttant bec et ongle pour lever le voile sur les inégalités de traitement dont sont victimes les malades atteints par la drépanocytose, qualifiée à tort de « maladie des Noirs », à l’heure où le métissage a aboli les frontières et donné toute latitude à cette maladie qui s’étend tel un virus sur la planète, devenant ainsi la maladie génétique la plus fréquente en France.

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Le Covid-19 a fait bondir les cas de dépression et d’anxiété

Selon une étude publiée samedi dans The Lancet, les cas de troubles dépressifs majeurs et troubles anxieux ont augmenté respectivement de 28% et 26% en 2020.

Les cas de dépression et d’anxiété ont augmenté de plus d’un quart dans le monde en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, selon une étude publiée samedi 9 octobre dans The Lancet. L’étude est la première à évaluer les impacts mondiaux de la pandémie sur les troubles dépressifs majeurs et les troubles anxieux, en les détaillant par âge, sexe et localisation dans 204 pays et territoires en 2020. Les résultats montrent qu’en 2020, les cas de troubles dépressifs majeurs et troubles anxieux ont augmenté respectivement de 28% et 26%.

«Cela souligne un besoin urgent de renforcer les systèmes de santé», estime le principal auteur de l’étude Damien Santomauro, du Queensland Center for Mental Health Research, School of Public Health, en Australie. «Même avant la pandémie, les systèmes de soins de santé mentale de la plupart des pays manquaient de ressources et étaient désorganisés. Répondre à cette demande supplémentaire (…) sera difficile, mais il n’est pas envisageable de ne rien faire», ajoute-t-il.

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L’OMS recommande un déploiement massif du 1er vaccin antipaludique chez les enfants

Le premier vaccin antipaludique devrait pouvoir être déployé a estimé ce mercredi l’OMS. Déjà testé dans trois pays depuis 2019, le «RTS, S» «réduit considérablement le paludisme sous sa forme grave de 30%».

«Un moment historique» : l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé mercredi le déploiement massif du premier vaccin antipaludique chez les enfants vivant en Afrique subsaharienne et dans des zones à risque, qui pourrait sauver des dizaines de milliers de vies.

Maladie très ancienne, signalée dès l’Antiquité, le paludisme se manifeste par de la fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires puis par des cycles de frissons, fièvre et sueurs. Un enfant meurt toutes les deux minutes du paludisme dans le monde, selon l’OMS.

«Sauver des dizaines de milliers de jeunes vies chaque année»

«C’est un moment historique. Le vaccin antipaludique tant attendu pour les enfants est une percée pour la science, la santé infantile et la lutte contre le paludisme», a déclaré le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, cité dans un communiqué. «L’utilisation de ce vaccin en plus des outils existants pour prévenir le paludisme pourrait sauver des dizaines de milliers de jeunes vies chaque année», a-t-il ajouté.

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Covid 19: Aide-toi, le Ciel t’aidera !

–– Par Pierre-Alex Marie-Anne

Les Martiniquais n’en peuvent plus des contraintes qui leur sont imposées du fait de la lutte contre le Covid 19, ils voient avec de plus en plus d’inquiétude s’éloigner la perspective d’un retour à la normale. Face à la catastrophe qui menace la poursuite de leurs activités de tous ordres, ils implorent l’Etat français, habituellement vilipendé par les mêmes. ( le PPM n’est pas le dernier à réclamer assistance ), de voler à leur secours ; avec l’attitude du “mendiant arrogant” dénoncé par Césaire, ils exigent même davantage de soutien financier de la part de l’État, mais refusent obstinément de se plier aux recommandations vaccinales des autorités de santé publique. Ce n’est pas le moindre des paradoxes s’agissant de nos autonomistes locaux qui se veulent maîtres de leurs décisions. Sans s’en rendre compte en effet ,ce qu’ils récusent en réalité c’est l’opportunité qui leur est donnée ,au travers de leur choix de se faire ou non vacciner ,de” faire peuple “(autrement qu’en paroles), en misant sur l’immunité collective pour venir à bout de cette funeste épidémie.

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Guadeloupe : sabotage au sein des hôpitaux

Pointe-à-Pitre – Huile de vidange dans les bureaux, colle dans les serrures et « actes malveillants »: les autorités sanitaires de la Guadeloupe ont dénoncé mercredi « des actions de sabotage » au sein des établissements de santé, au milieu de virulents débats sur l’obligation vaccinale.

Des personnes « font des actions de sabotage à l’intérieur des établissements« , a déclaré lors du point hebdomadaire sur la situation sanitaire la directrice générale de l’Agence régionale de santé (ARS) de Guadeloupe, Valérie Denux. 

« Ils ont déversé de l’huile de de vidange dans les services des ressources humaines du CHU ces derniers jours, ils mettent de la colle dans les serrures, ils bloquent certains accès« , a-t-elle détaillé, estimant que ces actions entraînent « des désorganisations voire des pertes de chances pour les patients« . 

« Je comprends qu’on puisse s’exprimer« , a ajouté Mme Denux, « mais là ce sont vraiment des actes répréhensibles » qui « peuvent vous mettre en danger« . 

Le débat sur le pass sanitaire et l’obligation vaccinale est assez virulent dans l’archipel, la contestation sociale s’exprimant jusque dans les établissements de santé et notamment au CHU de Pointe-à-Pitre, où le personnel reste très majoritairement non vacciné. 

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Nous habitons un corps

— Par Monchoachi —

Habiter un corps est le propre des humains. L’homme habite un corps comme une demeure où il accueille ses expériences du temps et de l’espace, et plus que tout, la parole, toutes choses qui vont lui permettre de se projeter pour s’accomplir. Cependant, tous les hommes n’ont pas, sur le même mode et avec la même intensité, ce sentiment d’habiter un corps car l’épreuve du temps, les traces dont il imprègne le corps et qui vont animer la langue, n’est pas la même pour tous.

Ainsi, nous, Antillais et Guyanais habitons un espace qui porte un passé dont la présence ne peut être reléguée, puisqu’elle marque le début des Temps modernes, et que c’est dans cet espace que l’Occident a ancré et dévoilé son projet de mainmise sur la terre entière. Cet espace que nous habitons porte donc cette empreinte particulière et déterminante, et il va continument accuser cet effluve et le propager en toutes ces vibrations. Le temps qui nous porte est aussi chargé de nos expériences propres et surtout de notre épreuve singulière s’agissant du corps.

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Pass sanitaire: les travailleurs favorables au vaccin obligatoire en entreprise

Alors que la quatrième vague du Covid-19 est passée, les travailleurs affichent un fort soutien au pass sanitaire en entreprise, et même à la vaccination obligatoire. Si le déploiement des gestes barrières a entraîné des tensions au sein des structures, les sondés louent les politiques de prévention de leur employeur et estiment à 80% que leur lieu d’activité est un environnement sanitaire rassurant. Résultat, ils sont 74% a réclamé la fin du masque au bureau.

Les actifs sont très largement favorables à l’instauration du pass sanitaire en entreprise. C’est l’un des enseignements d’un sondage réalisé par le Parisien – Aujourd’hui en France et Ipsos-Sopra Steria. Selon cette consultation réalisée du 28 au 30 septembre 2021, les travailleurs sont à 67% partisans du fameux sésame sur leur lieu de travail, et jusqu’à 77% chez les cadres, pour 60% pour les ouvriers. 38 % des interrogés y sont « tout à fait » et 29 % « plutôt » favorables.

Le pass sanitaire – qui impose un circuit vaccinal complet, la présentation d’un test de dépistage négatif réalisé dans les 48 dernières heures ou un certificat de rétablissement au Covid-19 – ne concerne aujourd’hui que les salariés des entreprises ayant un contact avec le public.

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La Guadeloupe entamera le 8 octobre sa première phase de déconfinement

Pointe-à-Pitre – La Guadeloupe entamera sa première phase de déconfinement le 8 octobre au vu d’une « diminution des indicateurs de l’épidémie depuis près de 6 semaines consécutives », a annoncé vendredi le préfet Alexandre Rochatte.

L’île est confinée depuis début août. « Si certaines mesures doivent encore être précisées, je peux d’ores et déjà dire que le couvre-feu devrait être relevé à 22 heures, (contre 20 heures actuellement, ndlr), les limites de déplacements vont être levées (10 km maximum actuellement, ndlr) et là des établissements recevant du public, soumis au pass sanitaire, ouvriront normalement » a déclaré le préfet lors d’une conférence de presse. 

« Déjà près de 200 établissements sont ouverts et appliquent de manière volontaire le pass sanitaire et 30 autres ont demandé leur ouverture au même titre » a précisé Alexandre Rochatte. 

Mais après le 8 octobre, une phase de transition sera appliquée, comme dans l’Hexagone, via un « système de jauge« . 

« Le pass sanitaire ne s’appliquera qu’après les 30 premiers clients durant les deux premières semaines » qui suivent la réouverture administrative des établissements recevant du public, a indiqué le préfet. 

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+69% en Martinique, +78% en Guadeloupe : les décès ont bondi dans les Antilles par rapport à 2019

Dans les Antilles, le nombre de décès a fortement augmenté entre le 1er juin et le 20 septembre 2021.

Le nombre de décès a augmenté de 78 % en Guadeloupe et de 69 % en Martinique entre le 1er juin et le 20 septembre 2021, par rapport à la même période de 2019, année sans Covid, a annoncé l’Insee dans des statistiques publiées vendredi. Une traduction directe de l’épidémie de Covid-19 qui a fait un regain aux Antilles, où le taux de vaccination est bas, contraignant les deux départements à mettre en place des mesures de confinement.

« En Guadeloupe, la hausse des décès a été très nette début août et s’est accélérée en milieu de mois : les décès survenus durant le mois d’août 2021 sont ainsi plus de trois fois supérieurs à ceux d’août 2019 (+ 227 %), alors que les décès survenus en juin et juillet 2021 sont du même niveau qu’en 2019 », observe l’Insee. « En Martinique, la hausse des décès a débuté en juillet. L’augmentation des décès y est également très importante en août, mais un peu moindre qu’en Guadeloupe » (+ 175 %), relève l’Insee.

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