Catégorie : Politiques

Venezuela : « Défendre le gouvernement relève d’un aveuglement idéologique néfaste »

— par Collectif —

 En tant qu’universitaires, intellectuels ou militants de la société civile, nous souhaitons exprimer notre profonde préoccupation face à la situation incontrôlée de violence politique et sociale au Venezuela qui a déjà entraîné plus de cinquante morts, des centaines de blessés et de détenus renvoyés devant des tribunaux militaires.

Nous sommes conscients que la situation de violence dans laquelle le Venezuela est plongé aujourd’hui a des origines nombreuses et complexes, dans un contexte de polarisation politique de plus en plus virulente et de désintégration du tissu social.

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Un festival en partie « interdit aux Blancs » en juillet?

 Un festival décrit comme « afroféministe militant » organisé à Paris en juillet prévoit de réserver des espaces pour les femmes noires. Contactée par LCI, la mairie, propriétaire des lieux, indique qu’elle n’a pas « d’autorisation à délivrer sur les événements organisés dans un local qu’elle loue. » Elle condamne néanmoins toute manifestation qui aurait un caractère discriminant.
26 mai 2017 11:12Youen Tanguy

: la maire de Paris Anne Hidalgo a condamné avec fermeté ce dimanche l’organisation à Paris du festival « Nyansapo », en partie « interdit aux blancs ». Dans plusieurs messages postés sur Twitter, elle réclame l’interdiction de cet évènement et annonce qu’elle va saisir le préfet de police en ce sens.

Après la polémique sur la tenue d’un camp d’été décolonial l’an dernier, un festival en partie « interdit aux blancs » va-t-il avoir lieu à Paris ? Le « Nyansapo Fest », c’est le nom de l’évènement, doit se dérouler du 28 au 30 juillet prochain dans l’ancienne sous-station électrique Voltaire, 14 avenue parmentier dans le XIe arrondissement.

Selon la description de la manifestation sur le site officiel, il s’agit d’un festival « afroféministe militant » qui se divisera en plusieurs espaces : un espace décrit comme « non mixte – femmes noires (80% du festival) » ; un espace « non mixte – personnes noires » ; un espace « non mixte – femmes racisées » et un « espace ouvert à tous ».

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Elections législatives, mode d’emploi à l’attention des citoyen(ne)s et des candidat(e)s

— Par Daniel Roucous —

Foire aux questions que peuvent se poser les électeurs et électrices, les candidat(e)s, à l’occasion des élections législatives qui auront lieu les 11 et 18 juin.

Quand auront lieu les élections législatives ?

Les électeurs ont été pour élire leurs député(e)s à l’Assemblée nationale.

Le premier tour aura lieu le dimanche 11 juin de 8 heures à 18 heures (19 heures dans les grandes villes). Le second tour se déroulera le dimanche suivant 18 juin.

 Qui est électeur (trice) ?

Pour pouvoir voter à ces élections législatives, il faut être électeur (trice) c’est-à-dire :

– être âgé(e) d’au moins 18 ans la veille du 1er tout du scrutin, soit la veille du 11juin,

– être de nationalité française (les citoyen(ne)s de nationalité européenne résidant en France n’ont pas le droit de vote pour ces élections, ceux de nationalité hors union européenne (étrangère) non plus),

– jouir de ses

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Nou pa titiri san fanmi

— Par Térèz Léotin —

Mi an vwala, pou yo gloriyé 22 mé lanné tala, manmay lakomin Karbé pran désizion mété-douvan mémwè gangan yo.
Yo rimonté tan-an, yo chaché, é yo tiré sé lesklav konmin tala adan fondok loubli ki té za bien paré téré yo, pou man pa di fini épi rass yo.
Sé moun-lan fè wouchach, é toutt travay wouchach-la mennen yo matjé non yo, trasé’y nan mab, pou fè non yo palé di yo, palé ba yo, palé ba désandan yo, menm manniè an monniman-o-mò ka fè’w chonjé, men yo, sé non yo a ka vini di : mi nou la nou pa mò. Nou sé chouss fanmi zott !
An serten manniè toutt sé esklav tala ka vini montré ki si jòdi Karbé sé Karbé, sé yo ki fè’y tou. Tousa ka vini ba mémwè nou, an richess ki pòtalan, é man ka di woulo-bravo ba yo, ba désandan yo ki chonjé yo, ki chonjé mété yo dan limiè yo merté.
Men, man té ké kontan tann, man té ké kontan wè, avan Bazil sé vini kozé chwichwichwi’y la, bò zorey mwen, avan man Moun sé lé chayé mwen jwenn péyi san chapo, man té ké kontan tann ki toutt konmin Matinik ka pran konmin Karbé pou sèvi model.

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Mai 1967, grève et manifestation sanglante en Guadeloupe

— Par Raymond Gama Docteur en histoire, responsable communication du LKP —

Les 25 et 26 mai 1967, dans les rues de Pointe-à-Pitre, à l’occasion d’une grève des ouvriers du bâtiment, qui réclamaient 2,5 % d’augmentation de salaire, les quartiers de la ville sont jetés dans l’effroi, les larmes et le sang.

Le 23 mars 1967, des ouvriers des chantiers Ghisoni-Zanella, dans les faubourgs de Pointe-à-Pitre, cessent le travail, c’est la grève : ils réclament un meilleur salaire, le paiement des heures supplémentaires, de meilleures conditions de travail… À la suite de ce mouvement, les syndicats (CGTG, Fraternité ouvrière, CFDT…) prennent le relais par l’intermédiaire de la commission paritaire qui se réunit en avril afin d’examiner les revendications des ouvriers. Plusieurs réunions ont lieu. Un rendez-vous est pris pour le 26 mai.

Le mercredi 24 mai, des dizaines d’ouvriers défilent dans les rues de la ville en criant des slogans relatifs à la satisfaction de leurs revendications et soutiennent activement la délégation syndicale qui doit rencontrer la direction du patronat, le vendredi 26, à la chambre de commerce. Cette mobilisation de masse se poursuit sous la forme de débrayages de chantiers tout autour de la ville, le 25 et surtout le 26 au matin.

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Marche de commémoration. Mai 67 en Guadeloupe, 50 ans et après ?

Mai 1967-2017, 50 ans déjà ! Sans Vérité, Justice et Réparations ? N’oublions pas le Massacre des ouvriers et lycéens Guadeloupéens. Marche de commémoration avec le défilé “de Mas Conscient*”, Samedi 27 mai 2017, 14hoo à Paris. Départ place de la Nation, puis Bastille et rassemblement Place de la République à 17hoo.

Le 27 mai 2017, en alliance avec un collectif d’associations et des syndicats, le mouvement culturel guadeloupéen“Doubout Pou Mé 67” commémore le cinquantenaire de l’histoire d’un crime d’État commis sur le peuple Guadeloupéen, où de nombreux ouvriers, lycéens et passants ont été victimes d’un véritable massacre perpétré par les autorités coloniales françaises, du 26 au 28 mai 1967.

Historique :

Après une première vague de débrayages en mars 1967, le 24 mai soit deux mois après, les ouvriers du bâtiment entrent en grève et “réclament 2% d’augmentation et la parité en matière de droits sociaux comme en métropole”.

Le 26 mai 1967, à Pointe-à-Pitre, à la Chambre de Commerce, se tiennent les négociations. Le patronat, représenté par M. Brizzard, refuse toute augmentation : « Quand les nègres auront faim, ils reprendront le travail!

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L’économie sociale et solidaire : base d’un nouveau modèle de développement !

— Par Jean-Marie Nol, économiste-financier —

La Guadeloupe et la Martinique sont à la croisée des chemins , et cela a été bien compris par la collectivité territoriale de Martinique (CTM) qui a mis comme point central de l’ordre du jour à sa dernière plénière , l’économie sociale et solidaire , comme un enjeu majeur de développement . Force est de constater que l’analyse des défis auxquels notre modèle économique et social au sens large est confronté a été absente du débat politique des élections législatives jusqu’à présent. Elle n’a donc pu être à l’origine de proposition de réformes susceptibles de contribuer à son adaptation compte tenu de la situation des finances publiques et de l’évolution de l’environnement économique de la France. Au cours de ce dernier siècle,avec la départementalisation , nous avons progressivement édifié un modèle politique, social et économique fondé sur quelques principes simples mais d’immense portée : le progrès économique et social basé sur les transferts publics en provenance de la France destiné à dynamiser la consommation . Or ce modèle est aujourd’hui fragilisé : les inégalités économiques se creusent, le chômage et la dette des collectivités locales s’envolent,notre agriculture est moribonde , nos entreprises peinent à grossir comme à satisfaire la demande intérieure ; nos concitoyens dénoncent le caractère peu démocratique et opaque des décisions publiques, se détournent des urnes ou sont tentés par les extrêmes ; la défiance paralyse nos relations sociales et politiques.

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L’anarchie des ego…

— Par Roland Tell —

Comment poser le problème de la députation à l’Assemblée Nationale française pour l’avenir humain martiniquais ? C’est là une question d’importance centrale pour la cinquantaine de candidats de nos quatre Circonscriptions législatives. Certes, il n’y a rien qu’ils désirent tant qu’une vie parlementaire à Paris ! Ne leur proposer que l’ordinaire des élections locales, en mairie, en communauté de communes, ou même au sein de la Collectivité Territoriale, n’est-ce pas les rabaisser, effacer toute leur valeur, à ces candidats superflus, ces beaucoup-trop-nombreux , que le Palais Bourbon attire, et appâte par tous ses honneurs ! Qui sont-ils donc ces ambitieux tout remontés, qui font tic-tac, comme des horloges, à chaque élection parlementaire ? Hélas, parmi eux, six dignitaires sur les neuf membres du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale, à peine élus, puis affectés à d’importantes charges pour l’évolution économique, sociale, éducative de la Martinique, souhaitent fuir frauduleusement leurs responsabilités, prendre précipitamment congé de leur mandat, pourtant scellé par alliance, en vue d’une ultime migration électorale au Palais Bourbon. De tous les délirants à la députation, oh désertion !

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Zéro ministre : la Martinique tient à son record !

— Par Yves-Léopold Monthieux —

En permettant à l’un de ses enfants de devenir ministre de l’Etat français, la Martinique aurait-elle peur de perdre sa pureté identitaire ? L’identitarisme serait-il aussi fragile que les idéologies défaillantes auxquelles il a succédé ? Par ailleurs, n’ayant jamais fait la révolution et n’ayant aucun héros connu comme sa sœur, la Guadeloupe (Delgrès), et sa cousine de référence, Haïti (« la première république nègre »), il ne resterait plus à la Martinique qu’à donner, par ci par là, quelques coups de menton, dans l’espoir de faire trembler l’ancien, que dis-je, le néo-colonisateur.
En effet, c’est à celui qui coupera la tête de la statue de Joséphine ; c’est à qui expliquera que sans les incidents du 21 mai 1848, l’abolition n’aurait pas été décidé 3 mois plus tôt, en février 1848, et signé le 27 avril 1848, le mois précédant celui du jour de gloire. Tuer en effigie une impératrice, assassiner le système esclavagiste une fois qu’il y a été mis hors d’usage, ces morts impossibles sont l’apanage des révolutionnaires martiniquais qui sont aussi virtuels que leurs actes manqués.

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La droite et la gauche entre 1946 et 2011

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Ce n’est pas la première fois que […] [ Raphaël Confiant ] affirme, ce que je réfute, l’assertion que la droite a été au pouvoir sans partage pendant 40 ans. Cela m’étonne de la part d’un témoin aussi scrupuleux de notre temps. De 1946 à 1958, le pouvoir était aux mains de la gauche, aussi bien en France qu’en Martinique. La droite n’avait pratiquement aucune existence en Martinique où la SFIO et le Parti communiste se partageaient le pouvoir. Il est vrai que ceux qui ont porté la départementalisation ont à ce point échoué à faire évoluer leur enfant que dès 1957 sont apparus les concepts d’autonomie puis d’indépendance. Le Réunionnais Paul Vergès l’a assez bien décrit dans sa conversation avec Césaire, en 2006. La Droite n’a été au pouvoir que de 1958 à 1981. C’est pendant ces 22 ans que la départementalisation a été mise en place. Pratiquement aucun des apports de cette période n’a été supprimé, à l’exception notable du BUMIDOM. Sauf que les jeunes s’en vont tout seuls à un rythme bien supérieur qui conduit, fait sans précédent, à une diminution de la population.

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Protégez Denis Mukwege, « l’homme qui répare les femmes » !

— Par Laurence Mauriaucourt —

Six parlementaires écrivent au Secrétaire général de l’ONU pour que le gynécologue congolais qui « répare » les femmes violées, torturées, martyrisées puisse de nouveau bénéficier d’une protection permanente.

Six députés, députés européens et sénateurs ont adressé un courrier à Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU. Un appel d’urgence à intervenir en faveur du Docteur Denis Mukwege, gynécologue, surnommé « l’homme qui répare les femmes ». Ce médecin a déjà oeuvré sur les corps de dizaines de milliers de femmes victimes de violences sexuelles subies par les femmes en République Démocratique du Congo (RDC). Un reportage de France 24 réalisé en 2013 permet de mesurer l’ampleur des tortures infligées aux femmes de ce pays. Il offre aussi de mettre en lumière le combat d’un homme, indigné, courageux, actif. « Son combat courageux lui a valu de nombreux prix internationaux dont le prix Sakharov. Mais cet engagement humaniste est extrêmement dangereux, il dérange, et le Docteur Mukwege est régulièrement menacé », écrivent Laurence Cohen, Sénatrice du Val-de-Marne, Membre de la Délégation Droits des Femmes, Eliane Assassi, Sénatrice de Seine-Saint-Denis, présidente du Groupe Communiste, Républicain et Citoyen, André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, Président du Groupe Gauche Démocrate et Républicaine Pierre Laurent, Sénateur de Paris, Secrétaire National du Parti Communiste Français, Patrick Le Hyaric, Député Européen, Gauche Unitaire Européenne Marie-Christine Vergiat, Députée Européenne, Gauche Unitaire Européenne, Pierre Laurent, Sénateur de Paris, Secrétaire National du Parti Communiste Français et Marie-Christine Vergiat, Députée Européenne, Gauche Unitaire Européenne.

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« Monsieur le président, il n’appartient pas à l’Elysée de choisir les journalistes »

Une quinzaine de rédactions signent une lettre ouverte au président de la République afin de lui « transmettre nos inquiétudes quant à l’organisation de la communication présidentielle ».

LETTRE OUVERTE. Vous effectuez demain votre premier déplacement de chef d’Etat au Mali. Avant votre décollage, nous souhaitons vous transmettre nos inquiétudes quant à l’organisation de la communication présidentielle qui est en train de se mettre en place depuis votre entrée en fonction.

Pour des raisons de place ou de sécurité, nous comprenons la nécessité de constituer des pools de journalistes – parfois, et à condition que toutes les rédactions y aient accès selon un roulement établi. En revanche, il n’appartient en aucun cas à l’Elysée de choisir ceux d’entre nous qui ont le droit ou non de couvrir un déplacement, quel qu’en soit le thème (défense, diplomatie, économie, éducation, social…). Ce n’est pas au président de la République, ou à ses services, de décider du fonctionnement interne des rédactions, du choix de leurs traitements et de leurs regards. Ce choix relève des directions des rédactions et des journalistes qui la composent, qu’ils soient permanents ou pigistes, JRI ou reporters, photographes ou dessinateurs.

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Collectivité Territoriale Molokoï

— Par Pierre Alex Marie-Anne —

L’équipe de Séniors rassis qui préside aux destinées de la CTM semble incapable de lui insuffler l’élan, le dynamisme , et l’imagination qu’appelle la gravité de la situation que connait la Martinique :
Près de cinquante mille chômeurs dont de nombreux jeunes, parfois surdiplômés, obligés de fuir leur pays qui ne leur laisse espérer aucun avenir, avec pour conséquence le vieillissement accéléré de la population ;
Une précarité et une misère grandissante dans laquelle se débat une large fraction des citoyens;
Des activités traditionnelles en perte de vitesse sans que de nouvelles perspectives de développement ne viennent les relayer ;
Des conditions de vie qui ne cessent de se dégrader en même temps que prospèrent insécurité, violence ,addictions en tous genres et désespérance.
Face à un tableau aussi sombre, on s’attendrait à ce que les responsables publics fassent taire leurs querelles subalternes et s’entendent sur une stratégie claire pour sortir de l’impasse et susciter la mobilisation du plus grand nombre .
Au lieu de cela ,que voyons -nous ?
L’accaparement du pouvoir par un Deus ex machina autocratique qui prétend s’affranchir de toute concertation et dialogue, même avec ses propres alliés et qui fait pleuvoir , du haut de sa toute puissance olympienne, ses oukases conçus dans la plus profonde opacité.

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Demain, c’est déjà aujourd’hui

— Par Lucien Cidalise Montaise —

La  remarquable et préoccupante absence des Partis Communistes  Français et Martiniquais lors des débats présidentiels, où toutes les tendances se sont manifestées héroïquement, nous  a  quelque part interpellés. Est-ce dû à une carence idéologique de leur part ou simplement une déconcertante fidélité à un dogme, qui nous le pensons reste éminemment sociétal ? Pourtant, la présence de cette idéologie si généreuse dans toutes les luttes menées ici et ailleurs, contre le colonialisme et le capitalisme est remarquée, appréciée et respectueusement saluée. Aujourd’hui, les rapports de force ont changé. La réalité économique qui consolide le Capital, les échecs successifs des principes, la peur de rester en dehors des limites-frontières sociales, l’inculture distribuée abondamment, ce qui incite à supporter l’hypothèse de la tricherie, frisant  le truandage, quant à la distribution inique des richesses obtenues par les travailleurs. Tout ceci amènerait à modifier les méthodes, mais pas les buts ? En multipliant les apports extérieurs, en y trouvant en particulier des apports progressistes donc historiques. Le Marxisme a souvent su exécuter  toutes les danses, puisqu’il en a été un des meilleurs metteurs en musique !

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Yanis Varoufakis : « Voila pourquoi, Emmanuel, nous serons contre toi! »

L’ancien ministre grec, qui avait appelé à voter Emmanuel Macron, estime qu’il va « se casser les dents » sur la politique d’austérité pronée par Angela Merkel.

« Maintenant que, fort heureusement, Emmanuel a battu la candidate du néo-fascisme, il est temps de le confronter. » Après avoir soutenu Emmanuel Macron pour le second tour de la présidentielle, l’heure n’est pas à l’adhésion pour Yanis Varoufakis, l’ancien ministre grec des Finances. Dans une tribune publiée dans Efsyn, un journal autogéré par ses rédacteurs en Grèce, il hausse le ton.

Sous le titre Voila pourquoi, Emmanuel, nous serons contre toi, Yanis Varoufakis se livre à un réquisitoire en règle contre la « solution néo-libérale » proposée selon lui par le nouveau président français. D’après Varoufakis, Emmanuel Macron va « se casser les dents » sur la politique d’Angela Merkel, qui le recevra dès le lendemain de son investiture.
« Redistribuer la misère »

Cette politique de « dérégulation et d’austérité » va « simplement redistribuer la misère entre les travailleurs français », estime Yanis Varoufakis. Selon le ministre grec, qui argue de conversations personnelles avec Emmanuel Macron, ce dernier a conscience de la casse qu’il va provoquer mais persiste dans cette voie « pour convaincre Berlin d’avancer vers une fédéralisation de la zone euro »…

Lire la Suite & Plus => AFP & Lexpress.fr

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Égarés dans la députation…

— Par Roland Tell —

A la Martinique, un processus politique s’est peu à peu développé au fil des élections, de manière perverse, selon la pluralité idéologique des fonctions électorales exercées à Fort-de-France ou à Paris. Il s’agit, en conséquence, de la doctrine de la double vérité – doctrine particulière instrumentée par les indépendantistes, afin de fonder une reformulation de leurs objectifs politiques.

Patriotes à la Martinique, assimilationnistes à Paris, ils se sont donnés un statut électoral « tous terrains », qui prend maintenant des allures de dérive politicienne, pour appâter l’électorat. D’un côté, à la Martinique, l’on évoque la substance de l’indépendance, et ses objectifs essentiels, trop géographiques pour être vrais, de l’autre, au Parlement français, aucune différence marquée, sinon celle aussitôt convertible en l’appartenance à un groupe politique – composé numérique, sans relation d’inférence, au titre d’efficacité, selon les dogmes de la loi républicaine.

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Le président Emmanuel Macron devra éviter la « chienlit »

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Les 9 et 10 janvier, en deux tribunes successives parues, ici et là, notamment sur mon mur, j’avais posé la question suivante : « Macron aura-t-il un destin national ? ». Au vu de l’évolution des évènements, j’avais, fin février, soumis ces articles à la presse pour une parution commune. La question n’était pas totalement idiote puisque 3 mois plus tard, c’est Macron lui-même qui répond à mon interrogation en se faisant porter au sommet de l’Etat par le peuple français. Non seulement il a eu un destin national, celui-ci a été plus précoce que prévu.

Ma question pouvait paraître prétentieuse à un moment où tous les observateurs regardaient de haut celui qui voulait devenir le plus jeune président de la république française. Au point qu’au lendemain de ma tribune du 9 janvier 2017, pour répondre à certaines critiques, je dus ajouter une suite. Il est vrai que la mise en perspective des faits politiques n’a guère droit de citer en Martinique, le délayage du connu et les ressucées de l’archiconnu étant plus confortables. J’ai pris la voie de l’analyse en essayant de prévoir l’avenir avec des risques d’erreur assumés.

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Ce qui reste essentiel !

— Par Jean Abaul & Alain Limery pour le CNCP —

Observons les résultats du deuxième tour des élections présidentielles dans notre Martinique.

Ainsi donc, 56,70 % des inscrits ont résisté à l’offensive massive menée pour culpabiliser ceux des électeurs qui refusaient de choisir entre la peste et le choléra. Ils ne se sont pas laissé impressionner par les censeurs qui exigeaient que tous se soumettent aux règles d’une pseudo-démocratie improprement qualifiée de « représentative». En tout cas, le nouveau président Français ne pourra pas prétendre que sa politique aura été légitimée par la majorité des électeurs Martiniquais, d’autant plus que beaucoup ont déclaré voter pour lui uniquement pour combattre le danger Front National.

Il faut tout de même relever que, ces dernières semaines, une fois de plus, par le matraquage et la dramatisation, les maîtres du système ont pu hypnotiser une bonne partie de l’opinion et la faire vivre au rythme de leur échéancier électoral. Le rouleau compresseur de leur propagande a encore tout fait pour conditionner les électeurs, promotionnant à outrance ceux dont ils avaient planifié l’arrivée aux commandes leur prêtant des vertus exceptionnelles et des pouvoirs magiques.

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Alfred Marie-Jeanne a bouclé sa révolution

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Alfred Marie-Jeanne ira voter samedi à l’élection présidentielle. Il ne met pas son mouchoir dans sa poche car il l’a perdu depuis longtemps. Pour l’histoire, rendez-vous est donné à la presse ce samedi 6 mai 2017, jour de l’élection, à une heure précise à son bureau de vote de Rivière-Pilote. Rarement on aura vu un atterrissage politique à ce point porté en fanfare. Ce sera bien entendu le point fort de la journée électorale. Juste, peut-être, avant le score de Marine Le Pen en Martinique que le geste du Président devrait pousser à la baisse.
 

Que de chemin parcouru et, dans son sillage, que d’adeptes inconditionnels malmenés ! Parti de la SFIO en 1971, Alfred Marie-Jeanne revient au point de départ. Il rejoint donc le front républicain français qu’a refusé Mélenchon au terme d’un tour complet de l’échiquier politique martiniquais duquel il tire néanmoins le titre d’homme vertical. Une performance quasi-inégalable.

C’est d’abord le crescendo révolutionnaire : tour à tour socialiste départementaliste, autonomiste pro-PPM (« la parole au peuple »), indépendantiste (MIM), anti-élections présidentielles, anti-élections européennes (« voici le loup !

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Il est l’heure de changer de modèle de société !

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
En France , les mouvements populistes progressent partout. En Guadeloupe et Martinique , cette progression est quasi identique et sera accompagnée dans un avenir proche de puissants mouvements de contestation sociétale. Il ne s’agira pas là de phénomènes conjoncturels comme en 2009 , mais de l’annonce de bouleversements profonds pour la société Antillaise . Populisme, émergence de mouvements dissidents radicaux en Guadeloupe et Martinique : le grand basculement vers une conflictualité qui vient !
Plusieurs cycles historiques comme par exemple la départementalisation et la société de consommation sont en voie d’épuisement. Pourtant, signe incontestable de l’épuisement des cycles en cours, les mouvements de contestation se multiplient et convergent par-delà leur différence. Et c’est toujours par une coagulation de « non » que commencent les grands mouvements historiques. Difficile de dire sur quoi déboucheront ces phénomènes nouveaux. Mais plusieurs tendances émergent : la préoccupation identitaire, le choix localiste, le retour des traditions qui forgeront à coup sûr une nouvelle radicalité dans la vie politique . Nous vivons dans une société d’hyper-consommation en proie à une accélération du temps et une forte individualisation.

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Le danger de l’absentéisme

« Celui qui vit vraiment ne peut qu’être citoyen, et prendre parti. »

— Par Cynthia Fleury —

L’élection présidentielle n’a pas contredit les sondages de ces dernières semaines ; le vote utile Macron l’a emporté devant un Front national historiquement haut. Si l’on peut croire au succès du « front républicain », lors du second tour de la présidentielle, il n’en demeure pas moins qu’il est important de mettre en œuvre une politique résolument sociale, de forte régulation économique, qui lutte avec conviction contre les nouvelles formes d’inégalités et leur renforcement.

Les législatives vont venir très rapidement rappeler ce réquisit de justice sociale. Quatre-vingts ans après la mort de Gramsci, la Cité future (1) son célébrissime texte de 1917, autre année déterminante, résonne, tant sa détermination à défendre la politique, l’action dans la cité, l’engagement citoyen, est vive : « Il ne peut exister seulement des hommes, des étrangers à la cité. Celui qui vit vraiment ne peut qu’être citoyen, et prendre parti. » Alors, bien sûr, l’absentéisme n’est pas l’abstention, mais la différence n’est pas si aisée à défendre, tant la seconde peut faire le lit du premier.

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#StopFN7mai : la culture contre le FN

— Par Thomas Romanacce —
NOUS Y ÉTIONS – Une soixantaine d’organisations culturelles dont la Sacem, la CGT Spectacle et la CGT Culture, ont organisé mardi soir 2 mai à la Philharmonie de Paris, une mobilisation pour inciter les Français à «voter pour faire barrage au Front National».

Objectif plus qu’atteint pour les syndicats du monde de la culture qui ont organisé #StopFN7mai, un rassemblement pour dénoncer le programme de Marine Le Pen, le 2 mai au soir à la Philharmonie de Paris. Avant même l’ouverture de la cité de la musique, à 19h30, une foule de têtes blondes, brunes mais surtout grisonnantes, attendaient déjà sagement devant les portes fermées de l’établissement. Une demi-heure plus tard, le flot d’artistes, de journalistes, de visiteurs militants et des curieux remplissait la salle des concerts qui contient près de mille places. En moins de dix minutes, l’enceinte était comble.

Dans une chaleur écrasante, Rémy Bovis, le président du Synavi (Syndicat National des Arts Vivants) nous confie: «On ne donne pas de consigne de vote, mais le programme du Front National est une catastrophe idéologique et intellectuelle.

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« Madame Le Pen, vous n’aurez pas nos haines ».

Pour la deuxième fois de l’histoire de notre pays, l’extrême droite atteint le second tour de l’élection présidentielle. En exploitant les peurs et les craintes que les attentats récents ont exacerbées, le Front national est à présent aux portes du pouvoir en France.

Pourtant, son message est porteur de haine. Une haine qui attise la guerre dont nous ne voulons pas.

Madame Le Pen, vous étiez présente à la préfecture de police de Paris ce mardi 25 avril. Vous avez entendu les paroles dignes et poignantes d’Étienne Cardiles, brisé par la perte de son compagnon, Xavier Jugelé, ce jeune gardien de la paix assassiné sur l’avenue des Champs-Élysées par les terroristes. L’avez-vous seulement écouté dans son appel à la fraternité, à l’unité et à la cohésion républicaine ? Avec les mots d’Antoine Leiris, qui a perdu sa femme et la mère de son enfant au Bataclan le 13 novembre 2015, il s’est adressé à nos bourreaux pour leur dire, «Non, vous n’aurez pas ma haine».

Un cri de résistance, un appel à la paix qui a d’autant plus de poids qu’il est porté par des victimes et leurs familles et que de nombreux citoyens ont pu se reconnaître dans ce message de paix malgré la répétition des attentats qui ont frappé notre pays depuis 2012.

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Conscience contre violence

 — Par André Lucrèce —
Ne demeure en France aujourd’hui que les ombres de la mémoire et les flatulences de l’inconscience. Sinon, qu’y a-t-il d’autre ? Quelques voix qui s’élèvent lucides en conscience, mais dont les férules commencent à s’user à force de rappels.

D’abord l’insoutenable

La campagne présidentielle française a montré, dès le début, son degré de tolérance vis-à-vis de l’indignité. La droite l’a payé au prix fort de son élimination, quand toutes les promesses se tournaient vers elle. Saura-t-elle en tirer quelque leçon ?

Car, tout de même, s’obstiner à soutenir un candidat portant à ce point la charge de ses propres turpitudes et de ses multiples errements, penser qu’il pourrait s’en tirer à bon compte, c’est avoir peu d’estime pour les citoyens, c’est ne pas entendre ce qu’ils disent avec obstination depuis quelques décennies : à savoir que les élus bénéficient d’avantages en tous genres, quand ces mêmes avantages se refusent à eux.

Or, voilà un élu, qui non seulement fait travailler femme et enfants, mais qui en plus se fait rétrocéder l’argent public sur son propre compte bancaire.

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Réponse de Philippe Pierre-Charles à Juvénal Rémir.

— Philippe Pierre-Charles, GRS et membre du Kolektif Matinik kont Marine Le Pen —

Juvénal Rémir, dans une campagne d’auto victimisation, tente de dénaturer l’action légitime des 11 antifascistes qui se sont manifestés au Marigot samedi dernier. Comme les médias présents l’ont bien montré, nous sommes venus pour demander puis réclamer la parole dans une conférence publique annoncée comme suivie d’un débat.
Plusieurs des 20 personnes environ présentées par Rémir comme ses partisans, nous ont d’ailleurs demandé de prendre la parole mais le chef a refusé. Et on connaît le slogan des fascistes :  » Mussolini a toujours raison ».  
Juvénal Rémir, apprenti Mussolini de carnaval, ajoute dans sa campagne de victimisation des propos antisyndicaux. Il est là en cohérence avec la ligne du Front National et de sa cheftaine, dont le programme contient l’attaque contre le droit de grève et dont la pratique contre les syndicats ouvriers est constante:

Marine Le Pen s’était opposée à la lutte contre la » loi travail  » qu’elle fait semblant de détester aujourd’hui!  En revanche Monsieur Rémir, qui n’en est pas à une contradiction près, vilipende en ce moment les syndicats en oubliant que plus d’une fois il s’est infiltré dans des délégations syndicales lorsque ses intérêts étaient en jeu ou qu’un intérêt médiatique pointait à l’horizon.

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