Catégorie : Politiques

Débat sur l’esclavage : « Débaptiser les collèges et lycées Colbert est une mauvaise idée »

— Par Par Aurélien Dupouey-Delezay (professeur d’histoire-géographie, histoire des arts et culture générale au lycée Younoussa Bamana, de Mamoudzou (Mayotte))—

Dans une tribune au « Monde », Aurélien Dupouey-Delezay, professeur d’histoire-géographie, estime que si le ministre de Louis XIV contribua à légaliser l’esclavage, vouloir retirer son nom des écoles témoigne d’une incapacité à assumer l’histoire.

Tribune. Dans Le Monde daté du 19 septembre, un collectif de personnalités mené par Louis Sala-Molins et Louis-Georges Tin, président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), et dont j’ai souvent trouvé les textes intelligents et bien argumentés, publie une tribune demandant à ce que soient débaptisés les collèges et lycées Colbert. Pour le professeur d’histoire autant que pour le citoyen que je suis, il s’agit d’une franche mauvaise idée.

Lire aussi : Mémoire de l’esclavage : « Débaptisons les collèges et les lycées Colbert ! »

Certes, Colbert a fondé l’esclavagiste Compagnie des Indes occidentales. Est-il utile de rappeler qu’il est aussi celui qui a su redresser l’économie de la France ? Les auteurs de la tribune balaient par avance cet argument. Certes, il a posé les bases du Code noir, qui a légalisé la pratique de l’esclavage.

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Sèptanm 70

— Par Daniel M. Berté —

An bonnè bonmaten
Yo kravaché Liben
Adan an gran chimen
Pa koté Omaren

Apré plent o dwayen
An tan ke sitwayen
Jistis pa fè ayen
Sinon lavé lanmen

Kou, i pa sipòtéy
Maintenon i frapéy
Lajistis kondanéy
Bagn Kayenn pou vréyéy

Kodé té ka vantéy
Kiy fè yo dékaléy
Laviè-Pilòt endéy
Ek mandé libéréy

Siwpriz di wayayay
Pli bel anba la bay
Telga épi Lacay
Fouté difé an pay

Révolté an pagay
Lévé faché an chay
Solda pa bay an may
Yo tjwé anlo manmay

Sé konba pou sonjé
Lonnè épi respé
Pou tousa ki goumé
Pou trapé libèté

 

Daniel M. Berté 210914

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D’Irma La Douce à Irma l’ouragan, ou le mythe de la renaissance

— Par Roland Tell —
Quelle dépravation que le spectacle des querelles politiciennes, prenant le dessus à Paris, après les désastres provoqués par Irma l’ouragan à Saint-Martin et Saint-Barthélémy ! De mains qui se tendent, de soutiens tournés vers leurs lointains, ces deux îles avaient pourtant grand besoin, alors qu’à nouveau journalistes et politiciens, dans les médias français, de leur folie de critiques et de blâmes, s’  « éjouissaient » journellement ! Une fois encore, l’esprit d’union et de solidarité se trouvait infecté par les discordes et par les haines du monde politique. Tous les politiciens, recalés à la Présidentielle de Juin 2017, sont soudainement devenus des gueules de souteneurs, très loin du cliché, rendu pourtant fort célèbre par la comédie musicale d’Alexandre Breffort, intitulée « Irma La Douce ».
En effet, dans un fracas de fureurs et d’anathèmes, dévalant sur les ondes, telles les détonations d’Irma l’Ouragan, des politiciens, souteneurs de Dame Politique, se sont crus dans l’éternité soudaine de la campagne électorale, le temps de l’après cyclone. Rallonges déplacées des malheurs d’Irma l’Ouragan, leurs discours prenaient souvent l’allure d’interprétations dérisoires, en méconnaissance totale des tortures inouïes, qu’inflige un ouragan.

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« Ouvrons dès maintenant l’accès à la PMA à toutes les femmes »

— Par Collectif —

L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes est un engagement de campagne d’Emmanuel Macron. « Le fait que la PMA ne soit pas ouverte aux couples de femmes et aux femmes seules est une discrimination intolérable », affirmait-il en février. La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a déclaré mardi 12 septembre qu’« ouvrir la PMA à toutes les femmes est une question de justice sociale ».

Elle préconise d’utiliser la révision des lois de bioéthique, prévue en 2018, pour proposer des modifications législatives au Parlement, probablement au premier trimestre 2019. La PMA pour toutes les femmes n’est pas une question d’éthique, mais d’émancipation des femmes, d’égalité des droits et de lutte contre les discriminations. Attendre les lois de bioéthique signifie courir le risque de revoir, dans le pays, une vague d’homophobie et de haine que nous ne souhaitons pas revivre.

L’ouverture de la PMA à toutes les femmes est une mesure de liberté et d’égalité des droits d’accès aux techniques reproductives. Elle donne le choix à toutes celles qui le souhaitent, et qui ne le peuvent pas aujourd’hui, de fonder une famille.

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Migrants : un collectif d’artistes lance un appel à créer un « passeport culturel »

— Par Collectif —

Les professionnels du monde de la culture sous-estiment leur pouvoir, ils ont un rôle majeur à jouer dans l’accueil des personnes migrantes et l’intégration des réfugiés. Il ne s’agit pas là seulement d’un devoir humaniste mais d’un constat de l’immense force symbolique et médiatique de nos métiers.

Agnès, de père français et de mère italienne, a 32 ans, un sourire lumineux, des petites lunettes et de jolis cheveux. Elle travaille dans une grande institution culturelle parisienne, après un double diplôme en psychologie et en histoire de l’art. Joseph a 28 ans, habite à Paris chez un ami… d’ami. Au Nigeria, qu’il a fui il y a six mois, il était infirmier.

Une fois par mois, Agnès, bénévole au sein d’une association, va au musée avec une bande d’amis, dont la majorité sont des personnes migrantes, en provenance d’Erythrée, d’Afghanistan, du Soudan… Joseph vient aussi une fois par mois.

Pour Agnès, c’est trouver un moyen simple et jovial d’échanger avec ces étrangers dont on ne sait rien et qui lui sourient tous les matins, en bas de chez elle dans le 18e arrondissement de Paris.

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IRMA : ce sont les plus pauvres qui payent le prix fort !

— Par Gabriel Jean-Marie —

La colère des Saint Martinois contre la lenteur des secours est compréhensible. Après Irma, ce monstre destructeur, ils sont en état de choc. Les Saint Martinois comme beaucoup de Saint Barth ont tout perdu. L’île est détruite à 95% Ils entendent parler d’aides de soutien d’envois d’eau, de nourriture, et d’autres produits de première nécessité mais après six jours, beaucoup de sinistrés n’avaient rien reçu ou très peu.
Alors qu’ils savaient plusieurs jours à l’avance qu’Irma allait frapper St Martin et St Barth, qu’ils connaissaient la force destructrice d’Irma, les services de l’Etat ont failli par manque d’anticipation et en calculant tout trop chichement.
N’était il pas possible par exemple entre Irma et José de larguer au moins par avion des tonnes d’eau et de nourriture dans différents endroits de l’île ? N’était-il pas possible de préparer un pont aérien efficace et prêt à agir dés la fin des alertes cycloniques, pour évacuer la population qui le souhaitait ? De prévoir plus de moyens aériens pour cela ?
Certes, des mesures ont été prises, mais trop peu, trop tard et ayant sous estimé l’ampleur du phénomène.

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Réponse à Jack Dion (journaliste à Marianne)

— Par Lucien Cidalise Montaise —
Ces mots pour vous faire connaître mon extrême déception à la lecture de votre article paru dans le journal Marianne N°1068, que j’apprécie par ailleurs. Vous nous avez habitués à plus de finesse dans vos analyses, qui nous enrichissaient d’arguments de grande valeur. Je me permets de vous adresser cet article qui m’a été inspiré par vous. Vous assimilez l’article de L.G Tin, universitaire et descendant d’esclaves comme il l’assume, à une « victimisation permanente » qui se transformerait vite en « arme de destruction massive de la pensée ».
La Corée du Nord vous inspire. Zélé, sinon paternaliste, vous mettez à la disposition des « mafieux de la pensée » que Nous sommes ! des exemples nombreux et significatifs qui provoqueraient notre hargne, justifiée surtout par le caractère unique et inique des exploitations de toutes sortes dont nous avons été les victimes pendant TROIS SIECLES ! Vite aux abris ! Invoquons Trump, Gobineau, Renan, Le Pen ?
Voyez le peuple Juif. Ces filles et fils de déportés cernés de lieux historiquement et symboliquement accusateurs pour leurs bourreaux, ont-ils tort de réagir, quelques fois sans raison (oui !sans

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Renaître, aprézan !

— par E. Glissant et P. Chamoiseau —
Août 2007

 

Lettre ouverte à MM. les Présidents des Conseils Régional et Général.
Et à tous les élus de la Martinique.

Un cyclone est passé. Dans son sillage: désolation végétale, ruptures diverses, et l’accablement des plus démunis… Mais les moments chaotiques sont souvent des lieux de renaissance. Toute régénération surgit toujours d’une perturbation. Plus la perturbation est sévère, plus le renouvellement qui s’ensuit est profond, puissant, parfois jusqu’à la mutation. La nature sait utiliser ses effondrements pour expérimenter d’inédites vivacités: les arbres ramènent de leur traumatisme une haute vigueur et l’écosystème meurtri s’ébroue pour redistribuer les possibles en des intensités variables.

En fait, le désastre ou la crise sont aussi, et surtout, des opportunités. Quand tout s’effondre ou se voit bousculé, ce sont aussi des rigidités et des impossibles qui se voient bousculés. Ce sont des improbables qui soudain se voient sculptés par de nouvelles clartés. Ce sont des interdits, des paresses, de stériles habitudes qui lochent et appellent à se faire soulager.

Ce qui est vrai pour le monde naturel l’est aussi pour les cultures, les peuples, les identités ou les civilisations.

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Nous sommes solidaires de Notre Caraïbe !

— Par le G.R.S. —

L’un des cyclones les plus puissants et terribles, Irma, vient de s’abattre sur la Caraïbe, et a écrabouillé notamment les populations de Barbuda, de Saint Barthélémy, de Saint-Martin et de Tortola, occasionnant victimes et dégâts matériels considérables. D’autres îles ont aussi beaucoup souffert
Près d’une semaine après le passage d’Irma, le gouvernement français et les autorités officielles sont incapables d’annoncer pour leurs colonies (Saint Barthélémy et Saint Martin) un bilan sérieux concernant les victimes (officiellement 9 morts jusqu’au 9 septembre), alors que plusieurs voix susurrent des chiffres plus importants. Sur le plan matériel, les deux îles sont dévastées à plus de 80%.
Pour un Etat toujours prompt à donner des leçons et à critiquer la gestion de ce type de crises par des Etats de moindre puissance, on ne peut que pointer sa gestion frivole, irresponsable et coloniale.
Car si gouverner c’est prévoir, on ne peut que condamner l’Etat français pour son inertie, son absence de mesures préventives (coûteuses), puisque au vu des informations existantes – par ses propres services entre autres – personne et surtout pas lui, ne pouvait être pris par surprise.

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C’est quoi, être Martiniquais ?

— Lucien Cidalise Montaise —

Les « Etatsuniens » USA ! noirs, blancs, latinos, asiatiques et amérindiens, une fois encore donnent au monde après l’élection d’Obama, un noir à la Présidence des USA ! l’Exemple! Cette nation mondialement connue comme fondamentalement Xénophobe, tare qu’elle a développée pendant des siècles, avec la bénédiction de la Démocratie Occidentale et des Eglises de toutes obédiences, dit Non ! à l’obscurantisme. Aujourd’hui, une part importante de la Conscience mondiale, dont les USA, a développé un renouveau radical, crachant avec fureur sur cette doctrine dégradante bardée de crimes et de violences : le Racisme. Plus de 1500 symboles de l’ancienne confédération esclavagiste américaine sacralisaient des faits d’armes criminels causés par les blancs ont été recensés aux USA. Ils subissent aujourd’hui les colères du peuple éclairé. Pour Trump, « il est triste de voir l’Histoire et la Culture de son pays être mises en pièces ! » sic ! Blessé au plus profond de son amour du Beau (sic !). Il prophétise « Rien de comparable ne pourra le remplacer ! Cela va nous manquer ».

Ecoeurants, débiles et provocateurs, ces propos nous interpellent. Cette fois, le peuple des Etats-Unis a refusé de suivre ceux qui serrent dans leurs bras ces symboles malsains et qui les cernent par leur éternelle présence, concrétisée par des rappels historiques mensongers et discriminatoires.

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IRMA : Cette idée vous appartient, prenez-là

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Il est possible d’organiser une opération T’SHIRT de grande envergure qui regrouperait tous les clubs service, et au-delà, avec les collégiens et les lycéens de Martinique en vue d’une levée de fonds en faveur des sinistrés.

C’est simple :

Des T’SHIRT portant la mention, en couleurs et avec un graphisme adéquat :

 

St Martin 

St Barth lévé !

 ou  Solidarité

Avec dans le dos le nom de l’établissement scolaire : (ex Lycée Schoelcher ou Collège de Basse Pointe)

La vente de ces T’SHIRT pourrait se faire par les scolaires au sein des établissements et dans leur environnement familial ainsi que par les clubs service dans les centres commerciaux, qui pourraient se charger de la fabrication et de la logistique. Déjà, que chaque élève de la Martinique porte un T’SHIRT au nom de son école avec le message : « St Martin Lévé », ou un autre, ce serait une marque de solidarité.

Cette opération pourrait s’étendre aux commerçants : message devant et raison sociale dans le dos.

Une telle opération menée assez rapidement, il y a près de 30 ans par un club KIWANIS, uniquement avec les commerçants, avait connu un grand succès et permis de récolter des fonds substantiels qui avaient été, en plus des prix donnés aux motocyclistes vertueux, remis en partie à une école de Guadeloupe.

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Le blocage du TCSP, symbole d’incompétence gestionnaire !

— Par Pierre Alex MARIE-ANNE —

Les dirigeants en place ne cessent de revendiquer davantage de compétences et de pouvoirs, ils ont même la prétention d’être les seuls maîtres de la Martinique mais ils s’avèrent incapables ,en deux ans de mandature, de régler les problèmes de fonctionnement d’un service de transport par bus articulés, qui a tout de même coûté au contribuable la bagatelle de 400 millions d’euros.

Lors de la dernière séance plénière de la Collectivité Territoriale de Martinique ,le summum de l’intox et de l’inefficacité a été atteint ; on se serait cru dans une cour d’école à entendre l’excuse pitoyable avancée , pour justifier le retard à répétition au démarrage du TCSP : ‟ce n’est pas moi le responsable monsieur, c’est l’autre ‟ ; l’autre en question étant en l’occurrence la CACEM,  à qui on est censé avoir donné l’ordre de démarrer le service au premier septembre ».

C’est vraiment prendre les martiniquais pour des imbéciles ,des tèbès comme on dit chez nous, car cette affirmation péremptoire est une contre-vérité manifeste, un non-sens absolu qui ne grandit pas ses auteurs.

Ce n’est pas la CACEM qui a construit ni financé le TCSP , elle n’en est pas propriétaire pas plus que des infrastructures sur lesquelles il est appelé à rouler ; elle n’est qu’un simple exploitant désigné , qui peut parfaitement décider de se retirer de cette desserte particulière si ca lui chante.

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Le crépuscule de la raison

— Par Robert Saé —

C’est sous ce même titre que nous publiions une tribune visant à dénoncer la campagne de désinformation massive lancée par les occidentaux contre Saddam HUSSEIN quand, au début des années 90, ils préparaient la guerre contre l’Irak. Nous interpellions, alors, l’opinion sur la nature fasciste de l’opération et quant aux objectifs impérialistes de l’entreprise.

Tous ceux qui aspirent à baser leurs positions sur la raison se doivent de prendre en compte les leçons de l’histoire. Les faits ont largement prouvé que les impérialistes occidentaux développent une stratégie consistant à diaboliser, les uns après les autres, tous les gouvernements qui constituent un obstacle au maintien de leur domination scélérate. Au moyen d’une campagne massive de désinformation, ils conditionnent l’opinion publique afin qu’elle avalise leur interventionnisme militaire. Ce sont les « charniers de Timisoara » en Roumanie avec les orphelins esclaves de CAUSESCU. Ce sont les armes de destruction massives de Saddam HUSSEIN en Irak, les camions de viagra distribués par KADHAFI à ses soldats en Lybie, pour qu’ils aillent violer les femmes. Au bout du compte, des agressions militaires bafouant le droit international, des dirigeants jetés en prison, comme Slobodan MILOSEVITCH ou Laurent BAGBO, ou bestialement assassinés.

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Un rapport de l’ONU accable le régime de Maduro

Un récent rapport a découvert que sur les 124 morts liées aux manifestations des derniers mois, 46 étaient imputables aux forces de sécurité et 27 à des groupes armés progouvernementaux.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a accusé, mercredi 30 août, le Venezuela de « réprimer des voix critiques et d’instiller la peur parmi la population ». « L’usage systématique et généralisé de la force lors des manifestations et la détention arbitraire de manifestants ou d’opposants politiques indiquent qu’il ne s’agit pas d’actes illégaux et secrets d’officiels isolés », estime le rapport.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro « a été élu par le peuple », a reconnu le Haut-Commissaire Zeid Ra’ad Al-Hussein devant les médias à Genève, mais les récentes actions du gouvernement « donnent l’impression que ce qu’il reste de la vie démocratique au Venezuela est en train d’être écrasé ».

Interrogé sur les commentaires du président français, Emmanuel Macron, qui a qualifié mardi le régime du président Maduro de « dictature », M. Zeid a confirmé qu’il y avait eu « une érosion de la vie démocratique ».

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L’argent public doit financer de vrais emplois pérennes

— Tribune de Gabriel Jean-Marie (combat ouvrier)° —

Depuis quelques jours, c’est l’émoi et le branle bas de combat chez les élus. Un vent de fronde souffle, principalement chez les maires à quelques jours de la rentrée. La cause ?

Le gouvernement a décidé du jour au lendemain de ne pas renouveler les contrats aidés à partir du 1er août 2017. Il a donc décidé froidement et brutalement de renvoyer vers le chômage 160 000 travailleurs qui avaient pu momentanément sortir la tête de l’eau….. Il s’en explique par sa ministre du travail, Muriel Pénicaud qui a déclaré. « La solution de demain, sur le long terme, ce n’est pas de l’emploi court terme précaire en contrat aidé. Un, les contrats aidés sont extrêmement coûteux pour la nation; deux, ils ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage; et trois, ils ne sont pas un tremplin pour l’insertion professionnelle. Ces contrats permettent surtout aux « associations ou (aux) collectivités locales » d' »équilibrer leur budget ».

C’est la même ministre qui est chargée de poursuivre le démantèlement du Code du travail à la demande de Macron pour le compte du patronat, et principalement du Medef.

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Près de cinquante médias fermés par le gouvernement vénézuélien

Le principal syndicat de journalistes du pays a manifesté samedi pour dénoncer la censure du gouvernement Maduro en 2017, qui a empêché radios et télévisions d’émettre.

Un total de 49 médias ont été fermés par le gouvernement vénézuélien en 2017, a dénoncé samedi 26 août le principal syndicat de journalistes du pays, lors d’une manifestation organisée après la censure de deux radios locales très connues.

« Nous avons enregistré la fermeture de 49 médias, pour la plupart des radios, mais aussi des chaînes de télévision payantes comme RCN et Caracol », a plaidé Marco Ruiz, secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la presse (SNTP).

Un groupe de journalistes a manifesté samedi contre la décision de la Commission nationale des communications (Conatel) de couper le signal de deux célèbres radios de Caracas, 92.9 FM et Magica 91.1 FM, présentes sur les ondes depuis près de 30 ans.

Lire aussi : Le Venezuela s’enfonce dans la dictature

Atteinte à l’exercice de la critique

Selon Marco Ruiz, le gouvernement socialiste de Nicolas Maduro applique « une politique systématique d’encerclement et d’asphyxie de tous les espaces permettant encore une libre expression et l’exercice de la critique et de la dissidence ».

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23 août 2017 : 90ème anniversaire de l’exécution de Sacco et Vanzetti

sacco_&_vanzettiEn Amérique comme en Europe, le début des années ’20 sont des années de crise et de luttes sociales. Les grèves tournent en affrontements violents dans plusieurs grandes villes des États-Unis, comme à Boston. En 1920, de nombreux attentats anarchistes frappent les responsables politiques. Les bureaux de la banque Morgan à Wall Street sont soufflés par un attentat à la charrette piégée qui fait 38 morts et 200 blessés. Une vague de répression s’abat sur les anarchistes mais aussi sur les communistes, les socialistes et les syndicalistes américains.

Deux braquages ont lieu à ce moment dans le Massachusetts : le premier contre une fabrique de chaussures à Bridgewater le 24 décembre 1919, l’autre à South Braintree le 15 avril 1920. Durant ce dernier braquage, le caissier de la manufacture et son garde du corps sont tués. La police soupçonne immédiatement les anarchistes italiens et opère plusieurs arrestations dans ce milieu, dont Nicolas Sacco et Bartolomeo Vanzetti.

Nicolas Sacco, né en 1891 dans un village d’Italie du Sud, émigre aux États-Unis en 1908 ; ouvrier cordonnier à Boston, il se rend au Mexique en 1917 pour éviter la mobilisation.

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Hervé Pinto : où veut en venir la direction de La Poste ?

— Par Philippe Pierre-Charles  —

La Martinique entière, amis de Herve´ Pinto ou autres, se réjouissait de voir tourner la page d’une affaire où un homme, blessé dans sa dignité avait décidé de mettre sa santé et peut-être sa vie en jeu pour avoir le droit de reprendre dans des conditions normales son travail après une décision de justice favorable. Les conflits, dans lesquels on est trop souvent contraint d’utiliser des moyens disproportionnés pour obtenir la simple application de la loi, ne manquant pas, l’attention de l’opinion se portait désormais sur autre chose. Il restait juste l’espoir d’un retour à la normale dans les relations entre la direction de la poste et son agent. C’était faire trop confiance à cette grande entreprise née sur les ruines d’une administration plus que séculaire. Alors forcément on s’interroge : l’initiative scélérate de dénoncer l’accord ayant mis fin au conflit, est elle un génial fait d’armes d’un directeur à deux doigts de la retraite ou l’exécution d’un ordre venu d’une direction parisienne ombrageuse, ayant du  » dialogue social » une conception assez proche de ce que nous avons connu dans les heures les plus sombres de notre histoire ?

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Arthur Régis s’en est allé, il était un homme de conviction et d’engagement.

— Par Yves-Léopold Monthieux —
Ainsi donc disparaît l’un des derniers militants ayant œuvré, à côté d’Aimé Césaire, à la création du Parti progressiste martiniquais, en 1958. Sa première mission avait été d’encadrer les jeunes du parti. Après son départ du PPM, en 1980, sa vie politique fut quelque peu chaotique. Il n’exerça plus aucun mandat. Il fit un bout de chemin avec Guy Lordinot au Renouveau de Ste Marie puis rejoignit le RDM de Claude Lise.
La démission d’Arthur Régis, en janvier 1980, du mandat de conseiller général de Fort-de-France est très certainement la décision politique la plus importante prise par l’ex-militant du Parti progressiste martiniquais. Elle s’inscrivait dans l’atmosphère politique du parti à la fin des années 1970, où un certain nombre d’évènements traduisait l’orientation du PPM vers une franche radicalité. Déjà aux élections législatives de 1973, Aimé Césaire avait annoncé que si le gouvernement refusait de répondre à la revendication autonomiste il démissionnerait de son mandat. Le 13 novembre 1975, il prononça à l’assemblée nationale sa déclaration sur le génocide par substitution en Guyane, expression reprise par d’aucuns, notamment par Arthur Régis, pour qualifier la situation de la Martinique.

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Au seuil de l’apocalypse …

— par Roland Tell —

N’est-ce pas qu’à la bonne heure, il faut savoir mourir ? Selon Saint-Paul, c’est là un privilège, que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment, bien caché et enfoui dans les profondeurs de l’esprit humain. Mais qu’en est-il de l’esprit du monde, que l’homme n’a pas reçu ?
Certes, traîner son corps mortel, au temps du déclin, n’est-ce pas jouissance de vieillard ? Que reste-t-il à faire pour se surmonter à l’heure du grand oubli ? Certes, tel un estomac, le cerveau digère la maladie, mais l’esprit aussi décline, qui n’a plus appétence que pour l’attente espérée. Où donc traîner ce corps, sinon vers la mort, les yeux fermés, telle la fin qu’on espère ? Ah, miracle, plutôt ! Se faire enlever par Dieu, sans subir la mort. Saint-Paul ne dit-il pas qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent ? Qu’aura-t-on à lui donner en retour ? C’est par la foi, que l’on reçoit la faveur de se faire enlever par Dieu !
Mais le dé, dont dépend le destin, tombera-t-il comme on le souhaite ?

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Guyane : les autochtones disent non à l’or et réclament leur « dû

Plusieurs centaines de représentants des six nations amérindiennes de Guyane, rassemblés à Matoury dans le cadre de la Journée internationale des peuples autochtones, ont dénoncé ce mercredi leur « marginalisation », l’exploitation minière de l’or et réclamé leur « dû ».

Souvent drapés de pagne ou robe de coton coloré, coiffés de plumes, perles et graines, les représentants des nations Teko, Wayana, Wayampi, Kali’na, Palikur et Arawak, fortes de 10 000 personnes, ont réclamé un « signe fort » à la France pour la reconnaissance de leurs droits.

« Ce n’est pas seulement un jour de fête mais un jour pour faire valoir nos revendications », a lancé Bénédicte Fdjéké, présidente des chefs coutumiers de Guyane et conseillère municipale à Saint-Laurent-du-Maroni, à la suite d’une cérémonie chamanique célébrée dans la matinée.

« On ne quémande pas, on réclame un dû », a-t-elle ajouté en demandant la ratification de la convention 169 de l’Organisation internationale du travail (OIT), non ratifiée par Paris, qui donne des droits aux peuples indigènes et notamment des droits sur leurs terres.
Contre le projet minier

« Nous subissons depuis des années une marginalisation et une atteinte dans l’accès à nos droits.

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Dixième anniversaire de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

Les peuples autochtones représentent environ 370 millions de personnes et vivent dans 90 pays. Bien qu’ils ne forment que 5 % de la population mondiale, ils constituent aujourd’hui 15 % des individus les plus marginalisés de la planète.

Les peuples autochtones sont les héritiers d’une grande diversité linguistique et culturelle, ainsi que de coutumes et de traditions ancestrales. Ils représentent 5 000 cultures différentes, parlent la vaste majorité des quelque 7 000 langues de la planète. Malgré la diversité des communautés autochtones à travers le monde, la plupart d’entre elles partagent des points communs, notamment les liens qu’ils entretiennent avec leurs terres ancestrales et leur environnement, de même que la volonté de préserver leur mode d’organisation, leurs valeurs culturelles, sociales et économiques, qui varient souvent des normes qui dominent dans les sociétés dans lesquelles ils vivent. Bien que pluriels, les peuples autochtones partagent donc des défis similaires liés à la reconnaissance et à la protection de leurs droits les plus fondamentaux.

Depuis des décennies, les peuples autochtones demandent la reconnaissance de leur identité, de leur mode de vie, de leurs terres, territoires et ressources naturelles mais, malgré leurs efforts, ils continuent d’être victimes de discriminations et d’injustices.

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La tentation du «national-stalinisme» au Venezuela

— Par Pablo Stefanoni —

La gauche latino-américaine et européenne devrait préférer le débat sur le sens de la démocratie plutôt que de se barricader dans une défense aveugle du chavisme qui ouvre la porte à la droite. Une analyse de l’ancien directeur de l’édition bolivienne du Monde diplomatique.

En 1920, à l’issue d’un voyage dans la Russie révolutionnaire avec un groupe de syndicalistes ouvriers, l’intellectuel britannique Bertrand Russell écrivit un petit livre (Théorie et pratique du bolchévisme) dans lequel il retranscrivit ses impressions sur la récente révolution bolchévique. Il y abordait, avec simplicité et sens de l’anticipation, quelques-uns des problèmes liés à la concentration des pouvoirs et aux risques de bâtir une nouvelle religion d’État. Dans un texte fortement empathique avec la charge colossale reposant sur les épaules des bolchéviques, il soutenait que le prix de leurs méthodes serait très élevé et que, même en payant ce prix, le résultat était incertain. Dans ce raisonnement, on retrouve la plupart des difficultés du socialisme soviétique et de ce qu’il est devenu au cours du XXe siècle.

Cent ans après ce manifeste libertaire, il n’est pas inutile de revenir sur ces problèmes.

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La vraie gauche vénézuélienne

A ce jour, la gauche critique s’est exprimée par des déclarations et de petits rassemblements. En sortant sur le terrain politique de la lutte dans la rue, les batailles électorales ou syndicales, elle peut offrir une alternative aux soutiens de Chavez qui aujourd’hui dénoncent le régime corrompu. C’est la seule issue pour éviter le pire dont la guerre civile, l’invasion US et/ou le fascisme.

Pendant des années, la lutte politique au Venezuela a été présentée comme un affrontement entre un gouvernement dirigé, antérieurement, par Hugo Chávez, puis Nicolas Maduro, puis une Assemblée dominée par l’opposition de droite. Or, il y avait toujours eu d’autres forces de gauche au Venezuela. Et maintenant, des chiffres apparaissent sur le recul du soutien populaire ainsi que sur des groupes de la gauche radicale qui étaient partisans de Chavez, mais rejettent aujourd’hui Maduro. Ces secteurs, dans lesquels s’expriment beaucoup de critiques face au gouvernement ainsi que face à l’opposition de la MUD [Table de l’unité démocratique, marquée par des différences socio-politiques internes nombreuses mais (re)compactée un peu, sur la courte durée, grâce au type de «gestion de l’ordre» par la direction Maduro et par les «pressions» et sanctions internationales qui l’obligent à présenter un front commun pour négocier une transition politique], cherchent à se démarquer au milieu de la polarisation qui balaie le pays.

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Retour au politique

par Roland Tell —

En même temps que s’abaissent ( ou disparaissent ) les dotations, et autres crédits du Pouvoir Central, les Collectivités d’Outre-Mer peuvent-elles recourir à la réalisation de leur liberté d’autonomie au plan économique ? De ce fait, assiste-t-on à une transition historique des rapports de part et d’autre, à des changements de perspective dans l’organisation même de la vie économique ? D’où un réexamen général, touchant la Martinique elle-même, et appelant à la constitution d’un nouvel ordre politique, sous des formes nouvelles de coopération.

L’utilité publique faisant de plus en plus défaut, allons-nous assister à la mise en place d’un statut économique , par la collaboration des deux pouvoirs concernés, le politique, et l’économique ? Intérêt public de la Collectivité, et intérêt privé de l’entreprise doivent même s’organiser pour transformer, intérieurement, les structures sociales de vie communautaire, pour assurer l’emploi à vie, et le progrès général, selon des garanties réelles et efficaces, selon aussi une coopération de type sociétaire, libérée des aléas de la politique régionale de l’Etat Français. Dans un tel contexte, il faut aller vers davantage d’autonomie dans la politique de la Collectivité.

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