Catégorie : Politiques

Etats généraux de l’alimentation : les ONG veulent « une orientation claire »

Une cinquantaine d’ONG ont réclamé mardi au gouvernement « une orientation claire » en faveur d’un « autre modèle agricole », à la veille de l’annonce par Emmanuel Macron de mesures à l’issue de la première phase des Etats généraux de l’alimentation.

Redoutant « un échec » de ces discussions lancées il y a près de trois mois et qui réunissent tous les acteurs concernés, les ONG appelaient à « un grand rassemblement et à une marche pour une alimentation saine, une agriculture soutenable et un revenu paysan juste et pérenne », mardi en début de soirée aux abords du ministère de l’agriculture.

Parmi les ONG, réunies au sein d’une « Plate-forme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire », figurent des organisations environnementales (FNE, FNH, le Réseau action climat, les Amis de la Terre…) mais aussi l’Association française des diététiciens nutritionnistes, le Secours catholique, Action contre la Faim, l’Union nationale de l’apiculture française, la Fédération nationale d’agriculture biologique…

Plusieurs organisations ont exprimé leur inquiétude sur le fond et la forme des Etats généraux. Il y a « une grande difficulté pour les ONG à se faire entendre », a déploré Audrey Pulvar (Fondation pour la nature et l’Homme, ex-Fondation Hulot).

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Les partisans de la dépendance sont totalement irresponsables !

— Tribune de Robert Saé —
Le monde actuel vit dans un contexte où les pays impérialistes, après des siècles de colonisation et d’interventions militaires, ont pu imposer leur hégémonie à l’échelle planétaire. Les institutions internationales et l’économie mondiale ont été structurées de telle sorte que ces dits pays et leurs gouvernements – qui sont les bras armés des grands capitalistes et de leurs multinationales – imposent partout leur loi. C’est vrai que ce monde est en pleine mutation, que des puissances émergentes secouent l’édifice et que la suprématie des impérialistes occidentaux est dans son crépuscule. Mais, pour l’essentiel, l’ensemble des pays dominés reste dans une situation d’intolérable dépendance*.

La vie économique est tributaire des politiques monétaires décidées par les maitres occidentaux de la finance. Elle est dépendante des escales de la croisière des investisseurs et des spéculateurs en quête de profit maximum. La guerre que se mènent les puissances rivales pour le contrôle des régions riches en matières premières est un obstacle permanent à la stabilité et à la sécurité du monde. Les impérialistes qui contrôlent le « marché » au plan international, ne permettent aucune forme de concurrence dans les pays dominés.

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10 octobre : journée internationale contre la peine de mort

La peine de mort est une pratique discriminatoire, souvent utilisée contre les personnes les plus vulnérables et doit être abolie.
L’utilisation de la peine de mort est inextricablement liée à la pauvreté. Les inégalités sociales et économiques nuisent à l’accès à la justice des personnes condamnées à mort, et ce pour plusieurs raisons : l’accusé dans une telle situation d’inégalité manque souvent de ressources (sociales, économiques, culturelles mais aussi de pouvoir) pour se défendre et sera le plus souvent marginalisé en raison de son statut social.

Pauvreté et peine de mort : éclairages et témoignages
[…] Dans un reportage en Bielorussie, Tamara Sialun, dont le fils a été condamné à mort, témoigne des grandes difficultés qu’elle a rencontrées, accompagnée d’Andrei Paluda (coordinateur de la campagne Défenseurs des droits de l’homme contre la peine de mort ménée par Viasna).La peine de mort en pratique

• 104 pays ont aboli la peine de mort pour tous les crimes ;
• 7 pays ont aboli la peine de mort pour les crimes ordinaires ;
• 30 pays sont abolitionnistes en pratique ;
• 57 pays sont rétentionnistes ;
• 23 pays ont procédé à des exécutions en 2016 ;
• Les 5 pays qui ont le plus exécuté au monde en 2016 sont : la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Irak et le Pakistan.

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40 ans de lutte contre la peine de mort

— Par Amnesty International —
Des années de lutte pour mettre fin aux exécutions à travers le monde. Retour sur un combat qui n’est pas encore terminé.

En 1977, nous lancions notre combat en organisant une conférence qui s’est conclue par l’adoption de la Déclaration de Stockholm, texte fondateur pour l’abolition universelle de la peine de mort.

A cette époque, seuls 16 pays avaient totalement aboli la peine de mort.

Aujourd’hui, grâce à votre mobilisation, 141 pays, soit plus des deux tiers des pays du monde entier, ont aboli la peine de mort. Des progrès énormes et mesurables continuent d’être faits même si un dernier tiers des pays reste à convaincre
Un combat ininterrompu

Dès le début, nous avons effectué un travail de suivi des condamnations à mort individuelles et des exécutions. En 1979, nous commencions à publier des statistiques annuelles.

Nous avons milité sans relâche sur des cas emblématiques qui ont clairement mis en évidence la nature injuste de la peine de mort, à l’instar de Troy Davis, un jeune afro-américain condamné à mort dans l’État de Géorgie, exécuté en 2011.

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Face aux Etats généraux de l’alimentation

— Par Gérard Le Puill, Journaliste et auteur —

Le réseau Syrpa des « agri-communicants » a donné semaine dernière à Paris son analyse sur le premier mois des débats qui se sont tenus au sein des ateliers mis en place dans le cadre des Etats généraux de l’alimentation.
La seconde phase a débuté le 2 octobre tandis que le président Macron doit s’exprimer sur le sujet le mercredi 11. Les ateliers 5 et 7 étaient les lieux de débats les plus attendus en septembre. Il s’agissait pour le premier de « rendre les prix d’achat des produits agricoles plus rémunérateurs pour les agriculteurs ». Encore faut-il pour cela convaincre les enseignes de la distribution et leurs centrales d’achat de payer le juste prix d’où le rôle de l’atelier 7 dans lequel on débattait pour « améliorer les relations commerciales et contractuelles entre les producteurs, les transformateurs et les distributeurs ».

Scrutant ce qui s’est dit sur le sujet via internet et dans les journaux durant ce mois d’échanges dans les salons feutrés du ministère de l’Agriculture, le réseau Syrpa a compté 50.000 mentions sur internet, ce qui est relativement faible.

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Avis relatif à la pauvreté et à l’exclusion sociale dans les DROM-COM

De tous les territoires de la République, les départements, régions d’Outre-mer, ainsi que les collectivités d’Outre-mer (DROM-COM) sont, sans conteste, les espaces où la pauvreté est la plus prononcée1. L’extrême pauvreté constituant un obstacle majeur à la jouissance des droits de l’homme2, la CNCDH a considéré qu’il lui appartenait de se saisir de cette question. La Commission espère proposer des pistes de réflexion et des solutions durables à un problème structurel, qui n’est pas sans rapport avec les différents mouvements sociaux secouant régulièrement ces territoires. Car, quelle que soit la revendication directe exprimée par les manifestants lors des événements du Chaudron à La Réunion en 1991, de la grève générale des Antilles françaises en 2009 visant la « Pwofitasyon », ou des manifestations du mouvement Pou Lagwiyann dékolé, survenues au printemps 2017 en Guyane, la pauvreté et les inégalités constituent un élément de contexte déterminant.

Certes, les dispositions en matière de politiques de solidarité applicables aux départements d’Outre-mer ont été progressivement harmonisées avec celles de l’hexagone au cours des dernières décennies. Cette extension Outre-mer du droit commun en matière sociale, qui a vu le Revenu de solidarité active s’appliquer Outre-mer en 2011 – à l’exception de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et de Wallis-et-Futuna –, a connu comme plus récent développement la loi « pour l’égalité réelle outre-mer » du 28 février 2017.

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La colère de Christiane Taubira est la nôtre!

— Lucien Cidalise Montaise —
Habituée à encaisser …. Quoi ?
Une énième fois en France Républicaine, s’installe avec acuité le problème du Racisme. Essentiel ! Bien sûr tous les jours dans la rue – si louée par Jean-Luc Mélenchon – dans toutes les activités intellectuelles, sociales, culturelles et j’en passe, se pose inexorablement le casse-tête des races hypothétiques.
Voir un noir planqué à côté d’une vedette de la politique, devient une satisfaction personnelle pour tous les noirs du monde … Mais nous devons admettre que cette couleur noire portée par des millions d’êtres humains est maintenant mortelle, après qu’elle eut été dégradée puisque non blanche ! avec la complicité de certains de ceux qui dirigent le monde. Cette idée civilisationnelle a toujours été le crédo des exploiteurs, des racistes, des hommes et des femmes sans morale, qui ont fait de notre monde une taverne d’obscurantisme et de crimes.
Christiane Taubira – que nous saluons- en a été une victime et à dû réagir, lors de l’émission « Complément d’enquête » le 05 Octobre sur France 2.
« Le monde se défait … Je suis le monde !! ».

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Espagne: une foule immense d’anti-indépendantistes dans les rues de Barcelone

— Avec l’envoyée spéciale de RFI à Barcelone, Véronique Gaymard —

En Espagne, une semaine après le référendum d’autodétermination de la Catalogne, le fossé continue, semble-t-il, de se creuser entre les pros et les anti-indépendance. Les fractures s’expriment de plus en plus ouvertement, ce dimanche 8 octobre, à Barcelone, la capitale catalane, où ce sont les anti-indépendantistes qui sont dans la rue.

Une immense foule rouge et or, les couleurs du drapeau espagnol, défile ce dimanche 8 octobre 2017, dans les rues de Barcelone.

Dès 11 heures, ce matin, la place Urquinaona, au centre de Barcelone, était bondée, avec des milliers de personnes brandissant le drapeau espagnol et scandant des slogans : « Vive l’Espagne ! La Catalogne, c’est l’Espagne ! Je suis Espagnol. Nous ne sommes pas fascistes, nous sommes Espagnols. Nous sommes la majorité silencieuse, nous sommes les autres : nous sommes la ma-jo-ri-té ! ».

Une façon de délégitimer les résultats du référendum illégal du 1er octobre, qui, selon le gouvernement catalan, fait apparaître une majorité écrasante pour l’indépendance.

Les manifestants scandent aussi « Puigdemont, en prison !

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Si ce n’est pas de la propagande réactionnaire, qu’est-ce que c’est ?

—- Par Robert Saé —

Tribune. Au début des années 2000 ont éclaté une série de mouvements dits populaires que les médias occidentaux soutenaient massivement. On les a appelé les « révolutions de couleur », ceux qui attribuaient les couleurs étant, comme par hasard, ces mêmes médias. Par exemple, en 2003, la « Révolution des roses » en Géorgie » ou, en 2004, la « révolution Orange en Ukraine ». Plus récemment, en 2015, c’est à Hong Kong que le monde entier était appelé à compatir avec la « Révolution des parapluies ». Et puis, ces derniers mois, c’est pour exiger que le gouvernement Vénézuélien se plie devant les résultats d’une farce de référendum organisée par des réactionnaires, appuyés par des lanceurs de cocktails Molotov et d’excréments, que les dirigeants occidentaux et leurs médias- dont ceux d’Espagne- se sont mobilisés. Dans tous ces cas là : pas question « d’Etat de droit » ! C’était « la rue » qui devait commander !

Aujourd’hui, les mêmes gouvernements et les mêmes médias se déchainent contre le peuple Catalan : Ces « Irresponsables doivent se plier devant la constitution de la monarchie !

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Pour un manifeste de regroupement syndical…

—Par Roland Tell —

Un dignitaire du Conseil Exécutif, certainement victime d’une mystique du despotisme, en son bureau de Plateau Roy, se dit, en son dogmatisme d’esprit fermé et destructeur :  » J’ai choisi le mauvais rôle ! »
Vrai qu’il avait trouvé son modèle d’expansion dans les structures fondamentales d’une direction de parc régional ! La montée à la Martinique du national-droitisme est inscrite en son esprit, tel un souvenir coupable. Mais avide de son pouvoir nouveau, de sa personnalité autoritaire, il a vite choisi de développer son propre système de croyance négatif. L’étroitesse psychologique faisant le reste, tout l’appelle à s’attacher à des instances et convictions d’autoritarisme, de démesure, d’intolérance, vis-à-vis de tous ceux qui ne partagent pas ses idées ou ses opinions. Plus est fort le talent, qui s’oppose à la structure de son comportement ethnocentrique, plus il recherchera, contre sa cible humaine, tous les motifs irrationnels, toutes les pressions, susceptibles de protéger ses propres intérêts, certes voués à une obéissance servile à son autorité absolue. Un tel profil d’identité, pour un dignitaire du Conseil Exécutif, ne constitue, certes pas, l’attitude attendue d’un élu responsable, ouvert et constructif.

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Louis Boutrin : la honte !

— Par Philippe Pierre-Charles  du Groupe Révolution Socialiste (GRS). —

Étant connu comme un des secrétaires généraux de la CDMT, je précise par avance, que je libère cette centrale syndicale de toute responsabilité pour les propos qui suivent. En effet si la CDMT a déjà fermement pris position contre le licenciement de Ronald Brithmer, directeur du PNRM, et si elle est légitimement fière de son indépendance à l’égard de tout pouvoir, certaines formulations utilisées ici voire certains développements de nature politique ne conviendront pas forcément à toutes les sensibilités existant dans cette centrale démocratique et plurielle. Qu’on veuille bien, par conséquent les laisser à mon compte. Ainsi donc, Louis Boutrin, placé à la tête du Parc Naturel Régional de Martinique par la majorité de la CTM a décidé malgré l’opposition d’une partie du personnel et de la CDMT de licencier le directeur de cette institution pour  » insubordination ». Laissons les tribunaux prendre leurs responsabilités sur l’aspect juridique de l’affaire (Louis Boutrin, notre président-avocat n’a fait aucun cas des mises en garde de la CDMT qui bien entendu n’a pas dit son dernier mot) et concentrons-nous sur sa signification politique.

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Manifeste pour un nouveau média citoyen

Dans une tribune au « Monde », un collectif de personnalités politiques, de la société civile et du spectacle, parmi lesquelles Josiane Balasko, Pierre Joxe ou Eva Joly appelle à la création d’un média alternatif éloigné du modèle économique et idéologique dominant.

Tribune. Quand l’information et la culture sont trop souvent traitées comme des marchandises, quel rôle les citoyens peuvent-ils encore jouer pour faire vivre le pluralisme et le débat ? Cette question appelle une réponse qui ne saurait attendre.

Un peu partout, des millions de gens s’investissent et agissent sur leur quotidien sans attendre le bon vouloir des pouvoirs publics et à contre-courant des puissances industrielles ou financières. Economie sociale et solidaire, écologie, humanitaire, progrès scientifique ou avancées technologiques – des millions de gens mettent désormais leurs moyens et leur volonté au service de projets alternatifs. Par leur succès et leur envergure, ces projets prouvent une chose simple : il est possible de faire autrement et dès maintenant.

Aussi, à l’image de ces citoyens qui se sont, par exemple, organisés pour produire et commercialiser des aliments biologiques dans le respect de l’environnement, de la santé publique et de la dignité des producteurs, nous, signataires de ce manifeste, considérons qu’il est possible d’intervenir dans le domaine de l’information et de la culture.

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La loi sur le devoir de vigilance des multinationales adoptée

Enfin une loi contraignante pour responsabiliser les multinationales ! La France a voté, le 21 février dernier, la loi du devoir de vigilance¹ qui va enfin contraindre les multinationales à devenir responsable à l’égard des pratiques de leurs filiales et de leurs fournisseurs.

La genèse

Tout le monde a encore en tête le terrible drame du Rana Plaza en avril 2013 qui provoqua la mort de plus de 1200 personnes à Dacca, capitale du Bengladesh. Le Rana Plaza était un bâtiment qui abritait plusieurs ateliers de confection travaillant pour diverses marques internationales de vêtement. La cause du drame : les consignes de sécurité et d’évacuation avaient été ignorées. Dans les débris, on retrouva des étiquettes des marques de vêtements vendus par Carrefour, Auchan, Camaïeu ou encore Mango, entre autres. Ces sociétés ne furent jamais mises en cause car, légalement, elles n’étaient pas responsables. Ce drame a mis en lumière une impunité flagrante des multinationales.

Il s’en est suivi une mobilisation importante de la société civile et notamment des organisations membres du FCRSE (Forum citoyen pour la responsabilité sociale des entreprises), qui se lancèrent dans un long combat pour la justice.

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Les contrats aidés : un « pis-aller » tant que…

— Par Danielle Laport, Sociologue du travail —

La Martinique s’est mobilisée pour exiger le rétablissement des contrats aidés. Cette revendication pourrait sembler grotesque au regard du caractère singulier de ces contrats : précarité et salaire peu attractif. Si la précarité est avérée, contrat allant de 6 mois à 24 mois et dans certains cas jusqu’à 60 mois, la réalité du salaire l’est moins puisque rien n’interdit qu’un contrat aidé soit à temps plein et rémunéré au niveau du SMIC, comme la grande majorité des contrats de droit commun. Actuellement la quasi-totalité des contrats aidés sont à temps partiel et conduit de ce fait à un salaire proportionnel au temps de travail réel. Ce n’est pas une exception puisque le temps partiel est également utilisé dans certains secteurs d’activité (le commerce par exemple) dans le cadre de contrat de droit commun. Aussi, le montant du salaire pour les contrats aidés ne peut-il aucunement être un argument en soi pour rejeter cette forme de contrat. La question des salaires est plus globale.

La problématique des contrats aidés est bien plus complexe que cela.

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L’enseigne « Le Nègre Joyeux », rappel de l’esclavage, va quitter le Ve à Paris

L’enseigne « Le Nègre Joyeux », ultime vestige d’une ancienne chocolaterie parisienne et rappel des « crimes de l’esclavage », va devoir quitter sa façade du Ve arrondissement pour entrer au musée, a décidé aujourd’hui le Conseil de Paris.

La peinture sur toile représentant un Noir debout, serviteur ou esclave, et une Blanche de la haute société, objet de polémiques récurrentes, va être enlevée du 14 rue Mouffetard pour être rénovée puis exposée au musée Carnavalet, musée de la Ville de Paris.

Le Conseil de Paris, très partagé, a voté cette décision proposée par le groupe communiste qui a dénoncé une « présence insultante et blessante » sur l’espace public, qui rappelle les « crimes de l’esclavage », selon Raphaëlle Primet. Le groupe demande également la création d’un musée de l’esclavage.

» Lire aussi – Le slogan «Y’a bon Banania» devant le tribunal

Bruno Julliard, Premier adjoint de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, a appelé à voter l’amendement communiste, de crainte d’une éventuelle « instrumentalisation » d’un rejet de la proposition. Mais « je pense qu’il faut faire le pari de l’intelligence de nos concitoyens et qu’il vaut mieux expliquer les traces de notre histoire », a-t-il indiqué.

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Contrats aidés et système éducatif

— Par Roland Tell —

Le conflit social martiniquais, à propos des contrats aidés, pose la question essentielle de savoir s’il existe vraiment un système pédagogique français. Cette question se pose d’autant plus que l’Education Nationale est loin de répondre, à l’heure actuelle, aux besoins éducatifs, repérés dans leur généralité.

Le système éducatif oublie-t-il qu’il est lui-même un élément dans un « système », dans un ensemble qui le déborde de toutes parts. Les tâches, qu’il assume, sont le reflet de la société moderne dans laquelle il vit, et dont il est une émanation. C’est pourquoi l’Education Nationale doit tenir compte des réalités sociales, qui peuvent se révéler parfois d’avant-garde pour la rénovation pédagogique. La société globale exerce une influence déterminante sur l’image, que le système éducatif doit se faire de lui-même, de ses propres finalités et de ses propres structures. Ses tâches sont extrèmement diverses. Il lui faut : – dispenser le savoir, c’est sa tâche la plus facile ; – fonder différents niveaux de socialisation, c’est-à-dire amener les gens à vivre ensemble dans une société donnée, où les relations sociales présentent certaines structures.

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L’ unité syndicale et associative contre la suppression des contrats aidés.

Pourquoi cette mobilisation?

Lire ci-après : les différentes déclarations des acteurs socio-économiques

Parce que les contrats aidés ou les emplois aidés se retrouvent dans plusieurs secteurs d’activités :

Associations, Mairies et Collectivité, Éducation Nationale.

Ils interviennent dans les associations sportives, culturelles, d’aide à la personne, font de l’insertion profession nelle dans les différents services du périscolaire d’une part ; d’autre part, dans les écoles, ils sont affectés auprès des élèves à besoins particuliers ou porteurs de handicap et auprès des directeurs d’écoles.

Le gouvernement a décidé de manière drastique de supprimer les contrats aidés et de mettre 3000 personnes au chômage. 57% des contrats aidés sont supprimés chez nous mais 39% en France.

La Réunion a obtenu 1000 emplois supplémentaires, la Guyane 500 de plus.

Par contre, la Martinique, elle, aura moins de personnes pour :

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Emplois aidés : le spectre de Février 2009…

— Par Philippe Pierre-Charles pour le GRS —

En décidant de supprimer des centaines voire des milliers de « contrats aidés  » en Martinique (sur un total de 150 .000 en France) Macron et son gouvernement ont soulevé une pierre qui est en train de leur retomber sur les pieds. Enivré par le soi disant succès de sa « guerre éclair  » contre le code du travail, conforté par la trahison de certains leaders syndicaux et l’incohérence d’autres, le fringant président a cru pouvoir jeter à la rue toutes ces victimes et affaiblir bien des services publics avec « l’argument » hypocrite du rejet de ces contrats précaires. En somme pour guérir un unijambiste de son terrible handicap Macron décide de lui couper l’autre jambe ! Et en guise de cadeau de bienvenue c’est cette patate chaude qu’il jette dans les mains d’un nouveau préfet bien embarrassé. 
C’est l’honneur des syndicats et des parents liés à l’école d’avoir enclenché la lutte et d’avoir tenu bon le temps que d’autres se mettent en mouvement. Nous sommes heureux d’avoir contribué à un élargissement de la lutte.

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« Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire »

États Généraux de l’Alimentation Les organisations de la « Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire » rendent publiques leurs demandes

22 septembre 2017 – A l’occasion des Etats Généraux de l’Alimentation, 50 organisations de la société civile se sont rassemblées au sein d’une « Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire » pour porter ensemble des propositions concrètes à la table des concertations.

Les Etats Généraux de l’Alimentation doivent être un processus de co-construction des solutions afin de bâtir des filières relocalisées et équitables et obtenir un juste revenu paysan -tout en préservant la santé des agriculteurs et des consommateurs. Ils doivent ainsi permettre la mise en place d’une véritable transition agroécologique et alimentaire, ainsi que l’adaptation de l’agriculture française au changement climatique. De plus, il est nécessaire de voir plus loin que nos propres frontières et d’appuyer cette transition dans les pays du Sud.

Pour cela, nous proposons 63 mesures concrètes autour de 7 thématiques. Ces propositions s’appuient sur des initiatives locales exemplaires et sur l’expertise croisée de nos réseaux d’acteurs. Elles s’adressent aux participants et présidents des ateliers, ainsi qu’au gouvernement qui organise les États Généraux et au Président Emmanuel Macron qui en a fait l’un de ses engagements de campagne.

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Débat sur l’esclavage : « Débaptiser les collèges et lycées Colbert est une mauvaise idée »

— Par Par Aurélien Dupouey-Delezay (professeur d’histoire-géographie, histoire des arts et culture générale au lycée Younoussa Bamana, de Mamoudzou (Mayotte))—

Dans une tribune au « Monde », Aurélien Dupouey-Delezay, professeur d’histoire-géographie, estime que si le ministre de Louis XIV contribua à légaliser l’esclavage, vouloir retirer son nom des écoles témoigne d’une incapacité à assumer l’histoire.

Tribune. Dans Le Monde daté du 19 septembre, un collectif de personnalités mené par Louis Sala-Molins et Louis-Georges Tin, président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), et dont j’ai souvent trouvé les textes intelligents et bien argumentés, publie une tribune demandant à ce que soient débaptisés les collèges et lycées Colbert. Pour le professeur d’histoire autant que pour le citoyen que je suis, il s’agit d’une franche mauvaise idée.

Lire aussi : Mémoire de l’esclavage : « Débaptisons les collèges et les lycées Colbert ! »

Certes, Colbert a fondé l’esclavagiste Compagnie des Indes occidentales. Est-il utile de rappeler qu’il est aussi celui qui a su redresser l’économie de la France ? Les auteurs de la tribune balaient par avance cet argument. Certes, il a posé les bases du Code noir, qui a légalisé la pratique de l’esclavage.

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Sèptanm 70

— Par Daniel M. Berté —

An bonnè bonmaten
Yo kravaché Liben
Adan an gran chimen
Pa koté Omaren

Apré plent o dwayen
An tan ke sitwayen
Jistis pa fè ayen
Sinon lavé lanmen

Kou, i pa sipòtéy
Maintenon i frapéy
Lajistis kondanéy
Bagn Kayenn pou vréyéy

Kodé té ka vantéy
Kiy fè yo dékaléy
Laviè-Pilòt endéy
Ek mandé libéréy

Siwpriz di wayayay
Pli bel anba la bay
Telga épi Lacay
Fouté difé an pay

Révolté an pagay
Lévé faché an chay
Solda pa bay an may
Yo tjwé anlo manmay

Sé konba pou sonjé
Lonnè épi respé
Pou tousa ki goumé
Pou trapé libèté

 

Daniel M. Berté 210914

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D’Irma La Douce à Irma l’ouragan, ou le mythe de la renaissance

— Par Roland Tell —
Quelle dépravation que le spectacle des querelles politiciennes, prenant le dessus à Paris, après les désastres provoqués par Irma l’ouragan à Saint-Martin et Saint-Barthélémy ! De mains qui se tendent, de soutiens tournés vers leurs lointains, ces deux îles avaient pourtant grand besoin, alors qu’à nouveau journalistes et politiciens, dans les médias français, de leur folie de critiques et de blâmes, s’  « éjouissaient » journellement ! Une fois encore, l’esprit d’union et de solidarité se trouvait infecté par les discordes et par les haines du monde politique. Tous les politiciens, recalés à la Présidentielle de Juin 2017, sont soudainement devenus des gueules de souteneurs, très loin du cliché, rendu pourtant fort célèbre par la comédie musicale d’Alexandre Breffort, intitulée « Irma La Douce ».
En effet, dans un fracas de fureurs et d’anathèmes, dévalant sur les ondes, telles les détonations d’Irma l’Ouragan, des politiciens, souteneurs de Dame Politique, se sont crus dans l’éternité soudaine de la campagne électorale, le temps de l’après cyclone. Rallonges déplacées des malheurs d’Irma l’Ouragan, leurs discours prenaient souvent l’allure d’interprétations dérisoires, en méconnaissance totale des tortures inouïes, qu’inflige un ouragan.

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« Ouvrons dès maintenant l’accès à la PMA à toutes les femmes »

— Par Collectif —

L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes est un engagement de campagne d’Emmanuel Macron. « Le fait que la PMA ne soit pas ouverte aux couples de femmes et aux femmes seules est une discrimination intolérable », affirmait-il en février. La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a déclaré mardi 12 septembre qu’« ouvrir la PMA à toutes les femmes est une question de justice sociale ».

Elle préconise d’utiliser la révision des lois de bioéthique, prévue en 2018, pour proposer des modifications législatives au Parlement, probablement au premier trimestre 2019. La PMA pour toutes les femmes n’est pas une question d’éthique, mais d’émancipation des femmes, d’égalité des droits et de lutte contre les discriminations. Attendre les lois de bioéthique signifie courir le risque de revoir, dans le pays, une vague d’homophobie et de haine que nous ne souhaitons pas revivre.

L’ouverture de la PMA à toutes les femmes est une mesure de liberté et d’égalité des droits d’accès aux techniques reproductives. Elle donne le choix à toutes celles qui le souhaitent, et qui ne le peuvent pas aujourd’hui, de fonder une famille.

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Migrants : un collectif d’artistes lance un appel à créer un « passeport culturel »

— Par Collectif —

Les professionnels du monde de la culture sous-estiment leur pouvoir, ils ont un rôle majeur à jouer dans l’accueil des personnes migrantes et l’intégration des réfugiés. Il ne s’agit pas là seulement d’un devoir humaniste mais d’un constat de l’immense force symbolique et médiatique de nos métiers.

Agnès, de père français et de mère italienne, a 32 ans, un sourire lumineux, des petites lunettes et de jolis cheveux. Elle travaille dans une grande institution culturelle parisienne, après un double diplôme en psychologie et en histoire de l’art. Joseph a 28 ans, habite à Paris chez un ami… d’ami. Au Nigeria, qu’il a fui il y a six mois, il était infirmier.

Une fois par mois, Agnès, bénévole au sein d’une association, va au musée avec une bande d’amis, dont la majorité sont des personnes migrantes, en provenance d’Erythrée, d’Afghanistan, du Soudan… Joseph vient aussi une fois par mois.

Pour Agnès, c’est trouver un moyen simple et jovial d’échanger avec ces étrangers dont on ne sait rien et qui lui sourient tous les matins, en bas de chez elle dans le 18e arrondissement de Paris.

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IRMA : ce sont les plus pauvres qui payent le prix fort !

— Par Gabriel Jean-Marie —

La colère des Saint Martinois contre la lenteur des secours est compréhensible. Après Irma, ce monstre destructeur, ils sont en état de choc. Les Saint Martinois comme beaucoup de Saint Barth ont tout perdu. L’île est détruite à 95% Ils entendent parler d’aides de soutien d’envois d’eau, de nourriture, et d’autres produits de première nécessité mais après six jours, beaucoup de sinistrés n’avaient rien reçu ou très peu.
Alors qu’ils savaient plusieurs jours à l’avance qu’Irma allait frapper St Martin et St Barth, qu’ils connaissaient la force destructrice d’Irma, les services de l’Etat ont failli par manque d’anticipation et en calculant tout trop chichement.
N’était il pas possible par exemple entre Irma et José de larguer au moins par avion des tonnes d’eau et de nourriture dans différents endroits de l’île ? N’était-il pas possible de préparer un pont aérien efficace et prêt à agir dés la fin des alertes cycloniques, pour évacuer la population qui le souhaitait ? De prévoir plus de moyens aériens pour cela ?
Certes, des mesures ont été prises, mais trop peu, trop tard et ayant sous estimé l’ampleur du phénomène.

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