Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé une relaxe quasi générale dans l’affaire dite de Tarnac.
Julien Coupat, longtemps présenté par l’accusation comme le théoricien du groupe libertaire de Tarnac, était jugé avec son ex-compagne par le tribunal correctionnel de Paris.
Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé, jeudi 12 avril, la relaxe de Julien Coupat, longtemps présenté par l’accusation comme le théoricien du groupe libertaire de Tarnac, et son ex-compagne Yildune Lévy pour les faits d' »association de malfaiteurs » et la dégradation d’une ligne SNCF. Ils ont en revanche été reconnus coupables de refus de prélèvement ADN. Ils ont tous deux été dispensés de peine, « compte tenu de l’ancienneté des faits ».
« Le procès-verbal de surveillance ne démontre pas que [Julien Coupat et Yildune Lévy] seraient les auteurs des dégradations » commises dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008 à Dhuisy (Seine-et-Marne), a estimé la présidente dans son jugement. « L’audience a permis de comprendre que le groupe de Tarnac était une fiction. »
Six autres militants étaient jugés en même temps que Julien Coupat et Yildune Lévy.