Catégorie : Politiques

Gilets jaunes : nous ne sommes pas dupes  !

L’appel des artistes, créateur et créatrices

Depuis plusieurs mois le mouvement des Gilets Jaunes, sans précédent dans l’histoire de la Vème République, bat le pavé de nos rues.

Un mouvement de citoyen.ne.s, né spontanément, qui ne se rattache à aucun parti politique.

Un mouvement qui mobilise des dizaines de milliers de français chaque samedi, depuis plus de 6 mois, et qui est soutenu par des millions d’autres.

Un mouvement qui réclame des choses essentielles : une démocratie plus directe, une plus grande justice sociale et fiscale, des mesures radicales face à l’état d’urgence écologique.

Ce qu’ils demandent, ils le demandent pour tou.te.s. Les Gilets Jaunes, c’est nous. Nous artistes, technicien.ne.s, auteur.rice.s, de tous ces métiers de la culture, précaires ou non, sommes absolument concerné.e.s par cette mobilisation historique.

Et nous le proclamons ici : nous ne sommes pas dupes.

Nous voyons bien les ficelles usées à outrance pour discréditer les Gilets Jaunes, décrits comme des anti-écologistes, extrémistes, racistes, casseurs… La manœuvre ne prend pas, ce récit ne colle pas à la réalité même si médias grand public et porte-paroles du gouvernement voudraient bien nous y faire croire.

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« Coup d’État » au Venezuela : pourquoi l’armée n’a pas suivi Juan Guaido ?

Le 30 avril, l’opposant vénézuélien Juan Guaido appelait l’armée à se retourner contre Nicolas Maduro. Selon des proches du président, les militaires, qui s’apprêtaient à rejoindre l’autre camp, ont fait marche arrière au dernier moment.

Le 30 avril, quelques heures après l’appel de Juan Guaido à une insurrection militaire au Venezuela – surnommée Opération Liberté –, John Bolton, le secrétaire à la Sécurité nationale de Donald Trump, s’exprimait publiquement pour accuser des membres du cercle rapproché du président Nicolas Maduro d’avoir rompu leurs promesses. Lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, il confirmait ce que plusieurs médias avançaient déjà : « Des figures politiques clé du régime négociaient depuis ces trois derniers mois avec l’opposition » et s’étaient engagées à « œuvrer pour transférer le pouvoir vers le président par intérim Juan Guaido« . Si la rébellion du 30 avril a échoué, c’est à cause de leur rétropédalage, insistait Washington.

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Comment voter par procuration ?

Vous ne pouvez pas vous déplacer ou vous serez absent de votre domicile pour les prochaines élections européennes (26 mai 2019 en métropole) ? N’attendez pas la dernière minute pour prévoir le vote par procuration !

Qu’est-ce qu’une procuration ?

Le vote par procuration peut être choisi par un électeur absent ou empêché (le mandant) qui désigne un autre électeur (le mandataire) pour voter à sa place. Ils doivent tous les deux être inscrits sur les listes électorales dans la même commune mais pas nécessairement dans le même bureau de vote. Cette démarche est gratuite.

Une procuration peut être établie tout au long de l’année et il n’existe pas de date limite. Néanmoins, si elle est trop proche de la date du scrutin, cela peut mettre en péril son acheminement en mairie dans les délais.

Qui peut voter par procuration ?

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Algérie : de la colonisabilité à l’encanaillement

— Par Noureddine Boukrouh —

« Le tigre d’aujourd’hui est identique à celui d’il y a six mille ans,
parce que chaque tigre doit recommencer
à être tigre comme s’il n’y en avait jamais eu avant lui.
L’homme n’est jamais un premier homme ;
il ne peut commencer à vivre qu’à un certain niveau de passé accumulé.
L’important, c’est la mémoire des erreurs ; c’est elle qui nous permet de ne pas toujours commettre les mêmes.
Le vrai trésor de l’homme, c’est le trésor de ses erreurs»
(José Ortega Y Gasset).

Dans les années soixante-dix les Algériens regardaient au-dessus et autour d’eux pour estimer au jugé la distance qui les séparait de nations plus avancées qu’eux ou de niveau comparable. Il y en avait peu en Afrique, dans le monde arabe, notre voisinage et même le sud de l’Europe. Aujourd’hui nous regardons au-dessous et derrière en nous demandant s’il y a plus bas sur les degrés de l’échelle ou plus retardataire pour fermer la marche du convoi humain en ce troisième millénaire. Il n’y en a pas, les peuples Burkinabé et Burundais, pauvres parmi les plus pauvres de la planète, étant passés devant.

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« Noir, la couleur qui tue », un livre de Lucien Cidalise-Montaise

Sé pa tout’ poule ki chanté ki pond

— Par Michel Herland —

Un architecte, engagé dans diverses opérations d’intérêt général liées à l’habitat au cours de sa vie professionnelle, a pris la plume, la retraite venue, pour défendre les nombreuses causes qui lui tiennent à cœur, au-delà de la dénonciation du racisme évoquée par le titre. Les textes rassemblés ici, dont certains ont été déjà publiés sur Madinin-art ou dans France Antilles, témoignent avant tout de la désespérance d’un homme n’ayant jamais abandonné sa foi communiste et son idéal révolutionnaire devant l’absence de perspective pour notre île.

Dans ces chroniques, on le voit tout à tour honorer Mandela, se réjouir des élections successives d’Obama, appeler à voter Mélanchon lors des dernières présidentielles françaises. Mais c’est la Martinique qui l’intéresse au premier chef. On n’est pas surpris de le voir pourfendre la gouvernance de la CTM, alliance contre-nature de la carpe et du lapin, et, plus généralement, dénoncer « la lâcheté, l’évanescence morale de nombreux politiciens ». S’il s’abstient, en général, de nommer les personnes, il fait des exceptions remarquables pour Yann Monplaisir, personnification du capital honni, et, de manière moins attendue, pour Chamoiseau.

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Mumia a besoin de nous!

— Communiqué par Gilbert Pago —

C’est une grande victoire judiciaire, Mumia Abu Jamal peut interjeter appel. La Cour suprême de Pennsylvanie avait toujours rejeté cette possibilité. Seulement cela signifie que la demande qui sera examinée n’ouvre pas automatiquement droit à un nouveau procès. Procès qui lui permettrait de défendre son innocence depuis sa condamnation à mort en 1982 et le drame de décembre 1981.

En décembre 2018, le juge Léon Tucker l’autorisait à faire appel de sa condamnation en raison des implications de Ronald Castille, d’abord comme procureur adjoint puis comme premier juge à la Cour suprême de Pennsylvanie. Une pratique désormais  interdite par une nouvelle jurisprudence de la Cour suprême des États-Unis … Ce qui n’empêcha pas quelques semaines plus tard le procureur de Philadelphie, Larry Krasner, de contester la décision du magistrat, prétextant sa crainte de voir se multiplier les recours d’autres prisonniers condamnés à mort se trouvant dans la même situation que Mumia. Il est toutefois revenu sur sa décision en retirant son appel face aux critiques de plus en plus nombreuses et à la fermeté du juge Léon Tucker, ce dernier réaffirmant que la justice de Pennsylvanie aurait tout intérêt à regagner la confiance des justiciables entachée notamment par l’emblématique affaire Abu-Jamal.

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Le Pouvoir régalien et les « obligations » régaliennes de l’État

— Par Yves-Léopold Monthieux —
La dimension régalienne des attributions de l’État est souvent perçue comme un obstacle à la valorisation de l’identité martiniquaise. Aussi, la tentation est forte de s’affranchir de cette souveraineté, du moins dans les formes, par toutes initiatives susceptibles d’exorciser la réalité et de donner une couleur à l’identité. Cela passe par la sémantique qui conduit à exclure des mots comme métropole ou outre-mer, à en utiliser d’autres, et par des symboles comme le drapeau national ou nationaliste. En évoquant dans un récent article les attributions de l’État concernant l’Outre-Mer, Raphaël CONFIANT fait inconsciemment le constat que la manifestation de cette prérogative est devenue insupportable à la classe politique martiniquaise et que le pouvoir régalien s’est délité. Il convient de souligner dans de nombreux domaines l’application parcimonieuse de la règle de droit. Dans plusieurs tribunes j’ai essayé de montrer en quoi, en Martinique, le pouvoir régalien était devenu un leurre. Sauf que, loin de jeter le bébé avec l’eau du bain, on se soucie d’en conserver les dividendes.
Comme pour normaliser la réalité du terrain, voilà qu’apparaît le dernier néologisme en date, le « devoir régalien », qui se substituerait au « droit régalien ».

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1 er Mai Journée Internationale des travailleuses et des travailleurs

L’Union des Femmes de Martinique appelle à une mobilisation de toutes les femmes qui s’investissent dans le mouvement social.

Militantes, Bénévoles, Sympathisantes…Toutes concernées !! Ce 1er mai 2019, travailleuses, en situation précaire, chômeuses, partialisées, CDDisées, retraitées fortement concernées par la situation générale de notre pays, nous ne venons pas fêter le travail, nous venons dire ce qui ne va pas, 25 ans après la Loi Roudy sur l’égalité professionnelle.
Avant le défilé unitaire, nous souhaitons, mettre en lumière les inégalités frappant les femmes et la difficile situation des travailleuses par le biais d’une action phare éclair de 10 à 15 minutes.
La mise en scène de cette action est assurée par les membres de l’association Semeuses de Vie, le Collectif du 8 mars, et l’Union des Femmes de Martinique.
Nous donnons rendez-vous dès 8heures à la Maison des Syndicats.

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Ajout de M’A

La fête du Travail est le nom de plusieurs fêtes qui furent instituées à partir du xviiie siècle pour célébrer les réalisations des travailleurs.

La fête du travail est chômée (fériée) dans certains pays comme la Belgique, l’Allemagne ou encore le Luxembourg.

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Rouge-Vert-Noir, trois couleurs pour une manipulation !

— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Bien entendu la question du choix d’un drapeau n’est pas d’actualité : nous appartenons constitutionnellement et historiquement à l’ensemble national français dont nous reconnaissons sans complexe les insignes officiels, à savoir le drapeau tricolore et la Marseillaise.
Que dire de ce drapeau rouge vert noir, brandi par certains en toutes occasions, pour essayer d’en faire désespérément la promotion ?
Principalement, qu’il constitue un facteur non de rassemblement mais de désunion de la population: c’est le drapeau d’un clan, habité par une volonté séparatiste, qui repose sur des bases erronées, voire mensongères- en clair, une manipulation :
-Une soi-disant légitimité historique, abusivement revendiquée ; seule l’opinion publique, dans sa globalité peut conférer cette légimité, or elle n’a jamais été consultée et donc ne s’est jamais prononcée sur cette question existentielle – ils décident à la place du peuple et osent se dire démocrates!
De surcroît, la seule vraie légitimité historique de la Martinique est celle de ses premiers habitants à savoir les Amérindiens qui ont ensemencés cette terre de leur sang et dont les vestiges sont omniprésents dans l’histoire et dans notre culture.

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Il y a 25 ans, les élections du 27 avril et la victoire de l’ANC

Le 27 avril 1994, à minuit, l’hymne afrikaner Die Stem van Suid-Afrika est joué dans tout le pays. Partout, le drapeau sud-africain qui flottait sur le pays depuis 1928 est déployé puis amené. À minuit une, un autre drapeau, arc-en-ciel aux couleurs noir, jaune, vert, rouge, blanc, bleu, est levé alors que retentit le nouvel hymne officiel symbole des africains, Nkosi Sikelel’ iAfrika (« Dieu sauve l’Afrique »), suivi immédiatement de Die Stem. L’Afrique du Sud avait dû choisir un nouveau drapeau pour symboliser le changement de régime et un nouvel hymne national, en l’occurrence deux hymnes pour la période de transition, les Blancs acceptant l’hymne des Noirs et ces derniers acceptant de conserver celui des Blancs pour manifester la réconciliation.

À partir du 27 avril 1994 et pendant trois jours, les Sud-Africains votent pour élire leurs représentants au parlement et dans les conseils provinciaux. À cette fin, neuf nouvelles provinces avaient été constituées à la place des quatre anciennes, réintégrant tous les bantoustans indépendants ou autonomes. Seuls cinq partis étaient assurés d’une audience nationale sur la vingtaine qui se présentait, alors que le Parti conservateur d’Afrique du Sud (CP) et le Parti national reconstitué (HNP) refusaient de participer.

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Référendum du 27 avril 1969 et la démission du général de Gaulle

Le référendum sur « le projet de loi relatif à la création de régions et à la rénovation du Sénat » a eu lieu le 27 avril 1969. Le résultat négatif a conduit à la démission du président de la République Charles de Gaulle le lendemain. Ce référendum a été organisé conformément à l’article 11 de la Constitution.

Deux réformes, un projet de loi

Le général de Gaulle avait annoncé, dans son allocution du 24 mai 1968, la tenue, le mois suivant, d’un référendum sur la rénovation universitaire, sociale et économique qu’appelait selon lui la crise de Mai 68. Il en avait, dans son allocution du 30 mai, différé la date, sur la demande du premier ministre Georges Pompidou, au profit d’élections législatives anticipées.

Après avoir été plusieurs fois reporté, le référendum est fixé au 27 avril 1969, sur la régionalisation et la réforme du Sénat.

Le projet politique

Dès son discours du 24 mai 1968, le général de Gaulle affirmait aux Français la « nécessité d’une mutation de la société française » qui devait se traduire par « participation plus effective de chacun à la marche et au résultat de l’activité qui le concerne directement ».

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Alexis de Tocqueville et l’Afrique

— Par Obrillant Damus —
Alexis de Tocqueville est né le 29 juillet 1805. Il a rendu l’âme à Cannes en 1859. Il était issu de la plus ancienne noblesse normande. Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, défenseur de Louis XVI, était le grand-père de sa mère. Tocqueville a publié plusieurs travaux dont le chef d’œuvre « De la démocratie en Amérique ». Son œuvre était méconnue, voire occultée en France durant une grande partie du XXe siècle. Cependant, depuis que Raymond Aron a considéré Tocqueville comme l’un des pères fondateurs de la sociologie dans un ouvrage intitulé « Les étapes de la pensée sociologique » (1967), son œuvre a bénéficié d’un extraordinaire regain d’intérêt. René Rémond a donc eu raison d’écrire dans la préface d’un recueil de textes choisis ayant pour titre « Tocqueville : égalité sociale et liberté politique » (1977) : « C’est un bien singulier phénomène que l’étonnant retour de fortune que connaît depuis quelques années l’œuvre de Tocqueville. Après une longue éclipse, notre temps l’a retrouvée : historiens et sociologues la consultent et la méditent ». Si l’ouvrage « De la démocratie en Amérique » s’est fondé sur des observations minutieuses et approfondies de la société américaine durant la période allant du 9 mai 1831 au 20 février 1832, la sociologie tocquevillienne peut être définie comme une sociologie compréhensive fondée sur l’observation des faits sociaux.

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Yémen: des armes françaises sont bien utilisées par Riyad et Abou Dhabi

— Par Georges Malbrunot —

Le nouveau média français d’investigation Disclose publie une note de la Direction du renseignement militaire, qui fait l’inventaire de ces armes utilisées dans le conflit meurtrier au Yémen.

C’est la fin d’un secret de polichinelle. Des armes françaises sont bien utilisées dans la guerre au Yémen par les alliés saoudiens et émiriens de Paris, confirme une note de la Direction des renseignements militaires (DRM), révélée par Disclose, le nouveau média français d’investigation.

Selon la ligne invariablement avancée par Paris, qui ne dément pas l’existence de cette note, l’armement français possédé par l’Arabie et les Émirats arabes unis n’est utilisé que de manière défensive «et pas sur la ligne de front» dans cette guerre, qui a fait au moins 10 000 morts depuis 2015 et poussé des millions de Yéménites au bord de la famine. Cette version est contredite par la note de la DRM.

Rédigée en octobre 2018 et obtenue par Disclose – partenaire de France Info, Mediapart, The Intercept, Konbini et Arte – cette note mentionne bien des armes françaises utilisées sur le territoire yéménite par Riyad et Abou Dhabi contre les rebelles houthistes, minorité chiite soutenue par l’Iran et le Hezbollah libanais.

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Prédation des terres, prédation des humains

— Par Sandra Regol, porte-parole d’EELV —

Polluée par des décennies de recours au chlordécone, les terres de Martinique sont ravagées. Ravagées par les pesticides et l’agriculture intensive pratiquée dans les grandes monocultures que sont les bananeraies, un modèle qui n’a enrichit qu’une infime partie de la population, les grandes familles békés, à grand coup de subventions publiques. Le chlordécone, massivement utilisé contre le charançon du bananier, est particulièrement symbolique des avantages dont ont bénéficié ces grandes familles. Alors que le pesticide était interdit depuis 1990 en métropole, ceux-ci bénéficiant de nombreux relais auprès de l’exécutif français, avaient obtenu des dérogations du préfet pour l’utilisation du pesticide jusqu’en 1973, au détriment le plus total des habitants et de l’environnement. Mais le business de la banane, et de leurs grands propriétaires, semblait valoir bien plus… Les conséquences sont dramatiques : une large majorité des terres sont aujourd’hui polluées, impactant toute la chaîne alimentaire, 90% de la population adulte est infectée, les cancers de la prostate prolifèrent, pêche et agriculture sont interdites en plusieurs endroits… Ces grandes familles dominent encore largement la vie économique martiniquaise.

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Pierre Larrouturou : pour financer les retraites, passons à la semaine de 4 jours !

— Propos recueillis par Louis Nadau —

Alors que le gouvernement ouvre la porte à une augmentation de la durée de travail, Pierre Larrouturou, candidat PS – Place Publique – Nouvelle donne aux élections européennes, plaide pour que le travail soit davantage partagé afin d’augmenter le nombre de cotisants pour les retraites.

Pierre Larrouturou est économiste, spécialiste de la question du partage du temps de travail. Il est candidat en cinquième position sur la liste PS – Place Publique – Nouvelle donne (mouvement dont il est fondateur) aux élections européennes. Alors que la concertation sur la réforme des retraites se tend de plus en plus sur la question du recul de l’âge de départ, et alors que l’idée de la suppression d’un jour férié fait également son chemin, l’ancien conseiller régional d’Île-de-France défend une réduction du temps de travail hebdomadaire, permettant selon lui de rééquilibrer la balance entre population active cotisante et retraités.

Marianne : Pour justifier la réforme des retraites, le gouvernement fait valoir la nécessité d’équilibrer le système en tenant compte de l’allongement de l’espérance de vie. Quelle serait selon vous la meilleure façon d’y parvenir ?

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Vingt-deux sociétés de rédacteurs et journalistes apportent leur soutien à Gaspard Glanz

— Collectif —

Les sociétés des rédacteurs et des journalistes de 22 médias apportent leur soutien à Gaspard Glanz, journaliste indépendant gardé à vue pendant 48 heures avant de se voir notifier une interdiction de paraître à Paris les samedis et le 1er mai, l’empêchant d’accomplir son travail.

Samedi dernier, alors qu’il couvrait la manifestation des «gilets jaunes», notre confrère Gaspard Glanz a été interpellé sans ménagement et placé en garde à vue pendant quarante-huit heures. D’après les témoignages recueillis et publiés depuis, il a eu un mouvement d’humeur à destination de policiers, ces derniers refusant de l’entendre, alors qu’il voulait se plaindre d’avoir été visé par un tir de grenade. Il lui est désormais interdit de paraître à Paris les samedis et le 1er-Mai, donc d’y couvrir les manifestations, jusqu’à sa comparution pour «outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique» le 18 octobre, ce qui revient à lui interdire de faire son travail de journaliste.

Les sociétés de journalistes et de rédacteurs signataires, qui apportent leur plein soutien à Gaspard Glanz, empêché de couvrir les prochaines manifestations parisiennes, c’est-à-dire de travailler et d’informer, dénoncent une fois encore les conditions de travail extrêmement difficiles qui sont les leurs dans le cadre des manifestations de «gilets jaunes».

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Pour un nouvel hélicoptère de la Sécurité Civile

—Communiqué de la CGTM —

Depuis le 3 avril 2019, l’hélicoptère de la Sécurité Civile de Martinique est en panne suite à une avarie après avoir percuté des lignes à haute tension lors d’une opération de sauvetage. L’appareil mis à la disposition de la population en Martinique effectuait plusieurs rotations quotidiennes pour sauver des vies. Son absence programmée pour de longs mois et le non remplacement immédiat ferait donc courir un risque important à cette population.
Afin de pallier cette situation, l’État a décidé de retirer à la Guyane l’hélico Dragon 973 pour l’affecter en Martinique jusqu’au retour en Martinique de Dragon 972. Il s’agissait en fait de « Déshabiller Pierre pour rhabiller Paul ». Cette décision a entrainé une vague de protestation, totalement justifiée en Guyane. Elle a obligé le ministre de l’Intérieur français à revoir sa copie.
L’Etat français, puissance militaire mondiale, joue au VRP pour vendre du matériel militaire sophistiqué, dont des hélicoptères, pour mener des opérations meurtrières à des gouvernements étrangers. Quand il s’agit de voler au secours des capitalistes français en Afrique notamment, il peut acheminer sans délai les matériels volants performants nécessaires.

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Refusons d’être complice d’un nouveau crime contre l’humanité !

— Par Robert Saé, responsable aux affaires extérieures du CNCP —

Le 12 octobre 2018, William Brownfield, ex Embassadeur des Etats Unis au Venezuela, déclarait ceci : “Nous devons envisager ceci comme une agonie, comme une tragédie qui va se poursuivre jusqu’au dénouement final (…) et si nous pouvons faire quelque chose pour l’accélérer, nous devons le faire, mais nous devons le faire en sachant que ceci aura un impact sur des millions de personnes qui ont déjà des difficultés pour trouver des aliments et des médicaments (…), Nous ne pouvons pas le faire et prétendre qu’il n’y aura pas d’impact, nous avons une décision à prendre qui est dure, la fin souhaitée justifie cette sévère punition.” Quelle est cette « fin souhaitée » par les USA ? : Renverser par tous les moyens, les plus vils soient-ils, les autorités légales et légitimes d’un pays qui refusent que leur pays soit pillé par les impérialistes occidentaux.

Lire aussi : Venezuela: ce n’est pas une crise, c’est un blockade

Parler des difficultés alimentaires et sanitaires, des coupures d’électricité du peuple Vénézuélien sans, à aucun moment, en mentionner les causes manifestes, revient à relayer la campagne de désinformation menée par les agresseurs Etatsuniens !

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« Maduro nous a renvoyés au Moyen Age » : au Venezuela, une vie de pénuries

— Par Claire Gatinois —
Dans le pays, chercher à boire ou à manger est devenu un travail à plein temps. Un sport de combat qui étouffe les velléités de rébellion.

Elle s’est d’abord excusée de ne pouvoir nous recevoir chez elle, « à cause du rat ». Après deux semaines sans eau, les canalisations ont séché, et un rongeur y a fait son nid, privant Geraldine Montero de sommeil. La mère de 34 ans, webdesigner, qui refuse de révéler son vrai nom, de peur de s’attirer des représailles du gouvernement, habite sur les hauteurs de Caracas, dans le quartier de Catia, à l’ouest de la ville. « Je n’ai pas pu mettre de la mort-aux-rats, si jamais l’eau revenait tout serait contaminé ! », raconte-t-elle, encore effrayée.

Depuis 2015, les coupures d’eau sont incessantes à Caracas et dans le reste du Venezuela. Mais voilà quinze jours que l’eau ne monte plus du tout jusqu’à son domicile, ni jusqu’à celui des autres habitants du quartier. Pour boire, Geraldine remonte des bonbonnes d’eau qu’elle achète à prix d’or au marché.

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Des descendants d’esclaves définitivement déboutés de leur demande de réparation

Des descendants d’esclaves ont été définitivement déboutés de leur demande d’action en réparation en France, après le rejet de leur pourvoi mercredi par la Cour de cassation, qui a jugé cette action prescrite.

En 2005, des descendants d’esclaves avaient assigné l’État français devant le tribunal de grande instance de Fort-de-France (capitale de l’île française de la Martinique) afin d’obtenir une expertise pour évaluer le préjudice subi par le peuple martiniquais et une provision destinée à une future fondation. Après avoir été déboutés, ils avaient fait appel. Mais en décembre 2017, la cour d’appel a refusé de reconnaître l’existence d’un préjudice direct et personnel subi par les demandeurs, «près de deux siècles après l’abolition définitive de l’esclavage» par la France en 1848. Elle a déclaré irrecevable car prescrite l’action en réparation qu’ils avaient formée.

L’association Mouvement international pour les réparations (MIR) a attaqué l’arrêt devant la Cour de cassation. Mais pour la plus haute juridiction française, la décision de la cour d’appel retient que les articles du code pénal réprimant les crimes contre l’humanité «sont entrés en vigueur le 1er mars 1994 et ne peuvent s’appliquer aux faits antérieurs à cette date».

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Bonne nouvelle pour Munia?

Larry Krasner, Procureur de Philadelphie, renonce à contester la décision du juge Leon Tucker ouvrant le droit à Mumia Abu-Jamal de faire appel de sa condamnation. Outre la reconnaissance de la partialité judiciaire dont Mumia a été victime depuis 37 ans, le retrait du recours du Procureur signifie que sa défense peut désormais saisir la justice de Pennsylvanie en révision pour défendre son innocence, ce qui lui a toujours été refusé. Nul doute que ce retournement de situation est le résultat des initiatives multiples de mobilisation des soutiens à Mumia aux Etats-Unis durant la dernière période, à l’exemple du grand meeting qui s’est tenu en Californie avec la participation notamment d’Angela Davis et de Judith Ritter, l’avocate principale de Mumia. Tout comme la préparation de la marche qui aura lieu le 27 avril à Philadelphie. Nous reviendrons plus en détail sur cette formidable nouvelle dans les prochains jours.

(L’information nous vient du Comité France Mumia Abu Jamal dont Jacky Hortaut est l’animateur principal)

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 « Le quinquennat à quitte ou double »

— Collectif —

« Nous n’avons plus le temps d’attendre. Pour démultiplier nos efforts pour le climat et la biodiversité. Pour donner des perspectives aux plus fragiles et isolés d’entre nous. Pour remettre les salariés de ce pays au cœur de la vie économique. Nous n’avons vraiment plus de temps à perdre, alors, comme beaucoup de Français, nous appelons à un profond sursaut politique pour que ce quinquennat ne soit pas un quinquennat perdu pour la transition écologique et la justice sociale.

Mais force est de constater que les dernières semaines ont fait place à un concert de voix politiques en faveur d’une interprétation très réductrice de l’expression des Français. L’urgence de la baisse des dépenses publiques et des impôts serait la principale leçon à tirer de cinq mois d’occupation des ronds-points, de marches pour le climat sans précédents et de quatre mois de grand débat auquel plus d’un million de citoyens et la société civile se sont prêtés.

Là où certains veulent voir un ras-le-bol fiscal, nous voyons un ras-le-bol de l’injustice fiscale.

Le sujet est épineux alors il ne faut pas entendre ce que nous n’écrivons pas.

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Les premiers états généraux des femmes journalistes

— Par Stéphanie Trouillard —

À l’initiative de l’association Prenons la une, plus de 350 femmes journalistes se réunissent samedi à Paris pour les premiers états généraux des femmes journalistes. La journée d’échanges doit permettre de « changer les rédactions ».

Pour la première fois, plus de 350 femmes journalistes sont réunies samedi 13 avril à Paris pour des états généraux. Pendant une journée, à l’initiative de l’association Prenons la une, elles vont échanger pour lutter contre toutes les discriminations à l’encontre des femmes au sein des rédactions.

« Prenons la une est une association pour une juste représentation des femmes dans les médias et pour l’égalité dans les rédactions », a expliqué Léa Lejeune, la présidente du collectif, lors du discours d’ouverture. « Si les femmes sont stéréotypées et sous-représentées dans les médias, cela peut être lié au fait qu’il y ait assez peu de femmes dans les postes de direction. » Même si la profession se féminise, il n’y a en effet que 19 % de femmes directrices de rédaction et seulement 34 % de femmes rédactrices en chef.

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51 associations demandent l’abrogation de la loi anticasseurs

Estimant la loi anticasseurs «non nécessaire et même dangereuse», un collectif de 51 associations dénonce une atteinte à la liberté de manifester. Lors d’une conférence de presse commune ce 11 avril, il a appelé à la faire abroger.

Un collectif de 51 associations, dont la Ligue des droits de l’homme (LDH) et Amnesty international, ont demandé l’abrogation de la loi anticasseurs instaurant notamment un délit de dissimulation du visage dans les manifestations et entrée en vigueur le 11 avril après avoir été partiellement censurée.

Liberté de manifester : abrogation de la loi

Communiqué de presse
Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants. Participer à une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d’entre nous d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

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A propos de la future École Martiniquaise des Enseignements Artistiques (EMEA)

—Communiqué de Daniel Marie-Sainte, conseiller exécutif & porte-parole de la CTM —

L’EMEA est l’École Martiniquaise des Enseignements Artistiques (Musique-Danse- Théâtre).
Ce projet figure en toutes lettres dans le programme du Gran Sanblé pour faire réussir la Martinique publié lors de la campagne électorale de 2015.

Une fois élu, le Président Alfred MARIE-JEANNE a confié à deux élues (Marie-Hélène LEOTIN, conseillère Exécutive chargée de la culture et Christiane EMMANUEL, Président de la commission culture) la mission de réaliser cet engagement électoral.

Au terme de nombreuses concertations avec les milieux concernés, un projet a été retenu. Il se fonde sur des structures existantes et ne nécessite pas, dans l’immédiat, la construction de nouveaux bâtiments.
Ce projet a été validé par le Conseil Exécutif de la CTM, le 19 juillet 2018 et approuvé par un vote unanime des élus de l’Assemblée de Martinique, en SEANCE PLENIERE PUBLIQUE, le 30 octobre 2018 !!!

Cette école est un enjeu fort de la mandature et se veut un outil de développement au service du public. L’objectif visé est de favoriser l’accès des jeunes à la culture à travers les enseignements et les pratiques artistiques ainsi que de les former avec une exigence de qualité dans l’éventail des expressions : Dance, Musique, Théâtre!

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