— Par Jean Abrosi —
Tous les maires d’aujourd’hui vous diront qu’ils appliquent une démocratie participative en faisant intervenir les quartiers de leur commune. L’idée est bonne en soi, car elle permet aux citoyens des campagnes et des bourgs de se concerter et de proposer des projets qui par la suite seront soumis au conseil municipal.
Mais là où le bât blesse, c’est qu’au sein de ces comités de quartier, rares sont les personnes âgées et quasi absents les jeunes.
Pour la simple raison que ces personnes âgées sont démobilisées en politique pour les raisons que nous connaissons. Concernant les jeunes, il demeure le problème de communication entre les teen-agers et les adultes ; et le dialogue ne peut s’instaurer.
En conclusion, la démocratie participative n’est autre qu’un prolongement dans les quartiers de la campagne électorale du maire en place et de son équipe. En effet le président du comité de quartier est un conseiller municipal et l’opposition n’y figure pas, d’où l’absence de démocratie.
L’édilité pourrait arriver, à mon humble avis, à un raccourci intéressant en créant un conseil de jeunes issus des différents quartiers, ainsi qu’une assemblée de sages originaires de la commune.