— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Avertissement aux lecteurs: ce conte n’est qu’une fiction, toute ressemblance avec des situations ou des personnages existants ne saurait être que pure coïncidence, totalement fortuite.
Il était une fois un peuple d’eunuques si tellement lâche qu’il devait faire appel à des activistes venant de lointaines contrées pour soulager ce qu’il considérait comme “son oppression”.
Ceux qui criaient le plus fort étaient les plus lâches , ils n’arrêtaient pas d’évoquer la période de l’esclavage dont ils semblaient en vérité inconsolables ; leur désir le plus grand ,bien que secret, était de trouver un nouveau maître.
Il advint qu’un vieillard qui passait par là d’un pas chancelant , les entendit; il avait cependant la vue très basse ,d’où sa difficulté à concevoir des actions et projets ambitieux.
Son caractère ,fort ombrageux d’autre-part, faisait qu’il ne s’exprimait que par foucades et oukases, sur un ton des plus comminatoires
Sa principale qualité – car il en avait!-, était de savoir compter et il ne se privait pas de contempler la hauteur de son épargne, grossissant jours après jours à proportion de son inaction ; il se délectait à l’avance à imaginer la mine déconfite de ses détracteurs découvrant l’ampleur du magot qu’il pourrait présenter fièrement aux générations futures ,comme témoignage irréfutable de sa bonne gestion.