Catégorie : Politiques

Haïti: report sine die du référendum constitutionnel, officiellement en raison du Covid

Port-au-Prince – Un référendum constitutionnel prévu le 27 juin en Haïti et largement contesté par l’opposition a été reporté sine die en raison de la crise sanitaire causée par l’épidémie de coronavirus, a annoncé lundi soir l’administration électorale haïtienne.

« Cette décision est motivée par les difficultés pour le conseil de rassembler et de former l’ensemble du personnel vacataire pour la réalisation du scrutin« , a affirmé le conseil électoral provisoire haïtien dans un communiqué. 

Aucune date pour sa tenue n’a pour l’instant été fixée. 

Un nouveau calendrier électoral sera établi « après les recommandations des autorités sanitaires et les avis techniques des cadres de l’institution électorale« , selon le conseil.  

Depuis le 24 mai, Haïti a décrété l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble de son territoire face à l’augmentation des cas de Covid-19, suite à la détection des variants Alpha et Gamma (respectivement identifiés pour la première fois au Royaume-Uni en décembre 2020 et au Brésil en janvier 2021).

L’annonce du report sine die du scrutin satisfait les opposants à la présidence qui exigent l’annulation pure et simple de la procédure.  

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Argent sale et politique en Martinique

Décryptage des récents événements de notre actualité

— ParYvon Joseph-Henri, président de l’A3C —

I. Le prétexte des békés

L’Argent sale, gangrène de la Martinique

Président de L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe, je me souviens de ce commissaire de police ami qui m’expliquait que, contrairement à la rumeur qui courait en Martinique, les prostituées ont toujours eu des souteneurs. Je serais tenté d’ajouter qu’on n’a jamais vu d’argent sale sans drogue et sans quelques politiques en arrière-plan.

Les récents événements relatés par les médias locaux semblent confirmer ces propos, de manière plus inquiétante. La possible implication d’un gardien de prison nous renvoie à ces porosités qui peuvent se créer entre malfrats et policiers, et qu’on pouvait croire naïvement réservées aux films policiers. Qu’on le découvre en Martinique témoigne qu’une marche est peut-être franchie, sans doute d’ailleurs depuis plus longtemps qu’on ne le pense.

La récente quantité de drogue arraisonnée par la Marine Nationale, renforce la conviction que la drogue qui circule de plus en plus intensément en Martinique est le signe que nous ne sommes plus une plaque tournante, mais un « establishment » de la drogue comme en attestent les règlements de compte, l’enlèvement d’un blessé par balle au CHU qu’on emmène dans le coffre d’une voiture pour achever ce qu’on n’avait pu terminer.

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Des centaines d’Haïtiens fuient les violences des gangs à Port-au-Prince

Des centaines d’Haïtiens, contraints de fuir leur domicile à cause d’affrontements entre gangs dans un quartier de l’ouest de Port-au-Prince, ont reçu une première assistance humanitaire, a indiqué dimanche la protection civile haïtienne.

La protection civile a recensé 562 déplacés internes, parmi lesquels 69 enfants et cinq femmes enceintes, réfugiés dans une église d’une commune voisine, précise le communiqué de l’institution qui a aidé à leur distribuer, ces dernières heures, de la nourriture, de l’eau et des kits d’hygiène.

Des vidéos publiées par des riverains sur les réseaux sociaux montrent des dizaines de personnes sortir précipitamment d’un quartier pauvre de la capitale d’où retentissnt des coups de feu.

C’est toute la population de Martissant qui ne peut pas rentrer chez elle et qui, par conséquent, est obligée de se réfugier sur les places publiques, a déploré Marie Rosy Auguste Ducéna, de l’association Réseau national de défense des droits humains.

Non loin du palais présidentiel
Ce quartier, où les autorités publiques sont peu présentes alors qu’il est situé à quelques centaines de mètres du palais présidentiel, est aujourd’hui largement contrôlé par des bandes armées.

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Les RUP : Une opportunité pour les oubliés d’Albion ?

Par Emmanuel Argo —

Dorénavant, un fait est acquis, la Grande-Bretagne veut faire cavalier seul au regard de ce qu’elle considère comme ses meilleurs atouts : ses universités avec leurs pôles Recherches et Développement, cf. (laboratoire britannique Astra Zeneca) , le « soft power » inhérent à sa langue, la finance, la diplomatie, la cyber sécurité, ses fondements démocratiques…

D’ici 2030, elle espère devenir le cœur de la finance mondiale en tant que Global Broker, c’est-à-dire le courtier de la planète, dépassant ainsi les USA, la Chine et l’Inde. Dans cette perspective, il est évident que la Grande-Bretagne veut avoir les coudées franches et n’avoir aucun compte à rendre à l’U.E. La gestion de la pandémie du Covid 19, la présidence du G7 et la co-présidence de la Cop 26 de cette année 2021 sont pour les britanniques les premiers tests sensibles de l’ère post-Brexit. Dans un de mes articles publié les 10 et 27 avril 2018 dans des journaux Français et étrangers et qui portait ce titre : « Boris Johnson : Après le Brexit, le Commonwealth ? » j’indiquais que, face aux alarmistes européens, la Grande-Bretagne en s’émancipant de l’U.E.,

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Un autre poncif était tombé : le « SMA – armée d’occupation ».

— — Par Yves-Léopold Monthieux 

Au moment où en son 60ème anniversaire le Service militaire adapté (SMA) croule sous les éloges, y compris de la part de ses anciens détracteurs, il est utile de rappeler que cette institution a subi à ses débuts le même opprobre que le BUMIDOM. Le SMA avait été accusé « d’armée d’occupation coloniale » et pendant plusieurs années, les activistes de l’époque qui se sont embourgeoisés depuis perturbaient chaque année le défilé du 14 juillet qui se déroulait sur le Font de mer. Ces manifestations prirent fin avec la mort d’une « marchande de pistaches », Mme Lacrampe, qui avait reçu à la tête un projectile destiné aux militaires. Cet épisode sonna donc la fin du cycle d’autant plus que, jour après jour et en divers points de l’île, le SMA procédait à l’ouverture de routes, la construction de ponts, l’édification de cités, etc… Autant de réalisations au cours desquelles les appelés du contingent acquirent une formation et une expérience professionnelles. Aujourd’hui le SMA est, de l’avis de tous, le fleuron en matière de formation des jeunes martiniquais.

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Fierté d’être, de dire, de faire

— Par Guy Flandrina —

« L’art émeut. De là sa puissance civilisatrice »

V. Hugo

La sphère du spectacle, de la culture… des artistes, ne peut se contenter d’être un pâle jeu d’ombres. Son pendant c’est la lumière ! Les arts sont le miroir de notre identité projetée aux yeux du monde ; le reflet de notre apport particulier à l’universel.

Les libertés d’expression, de création se fortifient dans la rencontre, l’échange, le contact civilisationnel que nous opposons au choc brutal de l’esclavage ayant conduit au naufrage de l’humanisme au XVIIème siècle.

Les oreilles de l’artiste sont à l’écoute du Monde, ses émotions rythment la cadence de nos cœurs et les battements de ses cils peuvent engendrer le souffle d’un nouveau regard planétaire…

Mais, le sage sait que « rien ne distingue le savant muet du sot volubile ».

Parfois citée sur les réseaux sociaux cette phrase dit toute la difficulté de ceux qui savent faire et qu’on ne voit pas ou pas assez.

En effet, à quoi bon être un excellent technicien, un artiste inspiré ? Si on n’a pas l’occasion de le montrer, de le démontrer !

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Boris Johnson: Après le Brexit, le Commonwealth ?

— Par Emmanuel Argo —

Dans The Sunday Express du 18 mars 2018, Boris Johnson ventait le Commonwealth représentant et pariait sur son émergence économique. En s’émancipant d’une Europe qui peine à se remettre en question, à l’heure où les nouveaux centres de décisions économiques se déplacent vers l’Asie-Pacifique, BoJo sait où Londres se situe pour sans doute devenir l’une des places financières les plus libérales.

Dans cet écrit, Emmanuel Argo voit dans le Brexit, non une « posture anti européenne, mais plutôt un mouvement protectionniste, anti immigration ».

Selon un article du Ministre britannique des affaires étrangères, Boris Johnson, paru le 18 mars 2018 dans le The Sunday Express, le forum sur le Commonwealth qui se tiendra à Londres du 16 au 18 avril 2018 aura une ampleur sans précédent par rapport à celui qui s’est tenu en 2007 en Ouganda.  Cf. Commonwealth summit.

Ainsi les Britanniques font-ils le pari que le Brexit leur ouvre la voie sur un nouvel avenir largement prometteur, grâce à l’existence du Commonwealth, cette organisation inter-gouvernementale à la fois historique et économique qui rassemble les anciennes colonies de l’empire britannique.

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Un rappeur contestataire cubain placé en détention et poursuivi

L’artiste cubain Maykel Osorbo, co-auteur de la chanson contestataire «Patria y vida» qui détourne le slogan révolutionnaire «Patria o muerte», a été placé en détention provisoire pour résistance, outrage à la justice et agression, a confirmé jeudi à l’AFP une source proche de l’artiste.

Le rappeur de 37 ans «est à la prison de 5 y Medio, il n’a pu appeler qu’au bout de 14 jours», a déclaré Camila Lobon, une amie proche, via un message audio dans lequel elle indique que son avocat examine les accusations portées contre lui. Citant des sources du ministère de l’Intérieur, le portail officiel d’informations Cubadebate avait indiqué mercredi que le chanteur était «accusé de délits (…) auxquels il a participé le 4 avril 2021».

L’ambassade des Etats-Unis à Cuba a retweeté jeudi un message de l’administratrice de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), Samantha Power, dans lequel elle appelle à «mettre fin à cette tentative infâme de réduire au silence la liberté de pensée et de débat», et reprochait à Cuba d’«emprisonner Maykel Castillo et d’autres artistes qui osent réclamer des droits de l’homme».

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La marche forcée de Jovenel Moïse ou la stratégie de la terre brulée

— Par Claude Moïse —

L’auteur – Claude Moïse est historien et analyste politique, spécialiste de l’histoire des Constitutions haïtiennes. Membre d’honneur de la Société haïtienne d’histoire et de géographie, membre du comité scientifique de la Chaire Louis-Joseph-Janvier sur le constitutionnalisme en Haïti (Université Quisqueya). Claude Moïse a fait des Constitutions haïtiennes le champ privilégié de son travail d’historien. On lui doit une active contribution aux débats sur la question constitutionnelle (1997, 2007, 2015) et aux travaux de commissions sur la réforme constitutionnelle (2007, 2009, 2017). De ses nombreuses publications on relève : « Constitutions et luttes de pouvoir en Haïti » ; T.1 « La faillite des classes dirigeantes, 1804-1915 », Montréal, CIDIHCA, 1988 ; T.2 « De l’occupation étrangère à la dictature macoute, 1915-1987 », Montréal, CIDIHCA, 1990 ; « Une Constitution dans la tourmente », Montréal, Les Éditions Images, 1994. « Le Pouvoir législatif dans le système politique haïtien. Un aperçu historique », CIDIHCA, Montréal, 1999. Claude Moïse se signale également par son engagement dans des organisations de promotion du mouvement citoyen en diaspora comme en Haïti (Collectif Paroles, Initiatives démocratiques, Trase yon lot chimen pou Ayiti) et par plusieurs essais d’analyse politique.

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Cuba : sorti d’hôpital, l’opposant Alcantara veut « continuer le combat »

La Havane – L’artiste cubain dissident Luis Manuel Otero Alcantara a promis lundi de « continuer le combat » après 29 jours à l’hôpital où il dit avoir été privé de communication avec l’extérieur, ce qui a suscité un mouvement de solidarité d’autres artistes.

« Après un mois entre les mains de la bête, on va voir comment les choses vont dans la rue, pour continuer le combat« , a-t-il déclaré peu après sa sortie, dans une vidéo diffusée par le média d’opposition Cubanet. 

« Je n’ai pas (mon) téléphone, c’est la sécurité de l’Etat qui l’a, (j’ai été) un mois littéralement sans communications et avec peu d’accès à ma famille« , a-t-il dit dans une autre vidéo, promettant de bientôt « raconter tout ce qui m’est arrivé« . 

Soulignant le « rétablissement complet » de cet homme, accusé par le gouvernement d’être financé par les Etats-Unis et qualifié de « prisonnier de conscience » par Amnesty International, l’hôpital Calixto Garcia de La Havane avait annoncé un peu plus tôt l’avoir « autoris(é) à sortir« . 

« A chaque moment, il a réitéré sa gratitude envers le personnel qui s’est occupé de lui, qui a respecté la volonté du patient (…), ce qui est attesté par sa signature dans le dossier médical« , a assuré l’hôpital. 

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A Tulsa, un siècle après un massacre racial, les Afro-Américains se sentent toujours bannis

Tulsa (Etats-Unis) – Au pied des bâtiments modernes d’une rue anonyme, quelques discrètes plaques en métal attirent l’oeil. « Grier shoemaker », « Earl real estate »: rivées au sol, elles portent les noms de commerces afro-américains qui s’y trouvaient avant d’être détruits dans l’un des pires massacres raciaux des Etats-Unis, en 1921.

Rares indices de la prospérité passée d’un quartier qui avait gagné le surnom de « Black Wall Street« , elles prouvent que l’histoire de Greenwood, secteur historiquement noir de la ville de Tulsa, dans l’Oklahoma, ne se comprend pas grâce aux monuments que l’on voit, mais à ceux qui ne sont plus là. 

A la veille de la visite du président démocrate Joe Biden, populaire chez les Afro-Américains, qui participera mardi aux commémorations à Tulsa, et après une année rythmée par les manifestations du mouvement Black Lives Matter, la tuerie résonne plus que jamais avec l’actualité. 

– Quartier détruit – 

« Ils sont venus et ont détruit Greenwood, ont tout brûlé« , dit à l’AFP Bobby Eaton, 86 ans, figure du quartier et ancien militant afro-américain de la lutte pour les droits civiques. 

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La captation par les « Sachants » du « Génocide par substitution » : une rare escroquerie intellectuelle.

Par Yves-Léopold Monthieux

« Il n’y a pas de génocide par substitution », ose écrire Mme Nadia Chonville qui dit pourquoi. Dénuée du romantisme habituel qui accompagne le récit national, son argumentation est lumineuse. De la part d’une intellectuelle martiniquaise, l’affirmation est courageuse. Heureusement qu’elle a pu se construire une crédibilité dans la presse locale. Sinon elle aurait rencontré des difficultés à se faire entendre.

Ainsi donc, sous la plume de la sociologue qui pourrait être la petite fille de bien d’entre nous, on peut lire un article iconoclaste sur le « génocide par substitution ». Pour la chercheuse martiniquaise, l’expression de Césaire est un « marronnier de la vie politique antillaise » qui, tel que présenté au peuple ne répond pas à la réalité. Il s’agit d’une formule commode véhiculée par les « sachants » martiniquais qui écrivent « l’histoire à côté de l’histoire ». Elle fait partie de ces « vérités » construites dans le cadre du cahier des charges dicté par les fabricants du roman national martiniquais. Plus précisément, la formule de Césaire est une aubaine.

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« Un premier pas »: l’Allemagne reconnaît un génocide en Namibie

Berlin – L’Allemagne a admis vendredi avoir perpétré un génocide contre les Herero et les Nama pendant la colonisation et va payer à la Namibie plus d’un milliard d’euros, un « premier pas » vers la réconciliation jugé toutefois insuffisant par des militants de la cause des deux ethnies.

« Nous qualifierons maintenant officiellement ces événements pour ce qu’ils sont du point de vue d’aujourd’hui: un génocide« , a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas. 

Les colons et l’armée allemands ont tué des dizaines de milliers d’Herero et de Nama lors de massacres commis entre 1904 et 1908, considérés par de nombreux historiens comme le premier génocide du 20e siècle. 

Le chef de la diplomatie a salué la conclusion d’un accord de réconciliation avec la Namibie, dont tous les détails n’ont pas encore été rendus public, intervenu après plus de cinq ans d’âpres négociations sur les événements survenus dans ce territoire africain colonisé par l’Allemagne entre 1884 et 1915. 

Il s’agit « d’un premier pas dans la bonne direction« , a réagi Alfredo Hengari, le porte-parole du président namibien Hage Geingob, auprès de l’AFP.

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Pour un référendum sur l’indépendance de la Martinique

Lettre ouverte au Président de la République

— Par L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe —

Monsieur le Président,

L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe que je préside a publié récemment une lettre ouverte adressée à monsieur le Préfet lui demandant de faire en sorte de mettre fin aux exactions d’un petit groupe d’activistes qui s’attaquent à notre patrimoine en détruisant nos statues et monuments à la gloire de Victor Schoelcher ou de Joséphine de Beauharnais sans que personne n’intervienne.

Il est vrai aussi que nombre d’élus et de maires ne portent pas plainte comme ils devraient le faire puisqu’ils sont en principe – s’ils sont dignes du mandat et du bandeau républicains dont ils s’affublent officiellement en public – chargés du respect du bien commun et du respect de l’ordre dans leur commune.

Aujourd’hui, une nouvelle étape a été franchie au Lamentin, dont le conseil municipal a voté l’enlèvement de la statue de Victor Schoelcher de la cour de la mairie. Jusque-là, qu’on en pense ce qu’on veut, mais c’est le droit d’un conseil municipal de décider de l’emplacement d’une statue dans sa circonscription.

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Le suicide de Louis Delgrès et ses 300 compagnons à Matouba le 28 mai 1802

« Vivre libre ou mourir »

Louis Delgrès, né le 2 août 1766, à Saint-Pierre en Martinique, et mort le 28 mai 1802 (à 35 ans), à Matouba (commune de Saint-Claude) en Guadeloupe, est une personnalité de l’histoire de la Guadeloupe. Colonel d’infanterie des forces armées de la Basse-Terre, abolitionniste, il est connu pour la proclamation anti-esclavagistes signée de son nom, datée du 10 mai 1802, haut fait de la résistance de la Guadeloupe aux troupes napoléoniennes

Biographie
Juridiquement Louis Delgrès est né « libre de couleur ». Il est, selon l’hypothèse la plus probable, le fils naturel de Élisabeth Morin (dite Guiby) et de Louis Delgrès, martiniquais de Saint-Pierre, d’ascendance bayonnaise1, qui fut receveur du Roi et directeur des Domaines du Roi à Tobago. Les Archives nationales possèdent les dossiers de Louis Delgrès père, et de Louis Delgrès fils, chef de bataillon. Ces documents établissent avec une grande certitude la filiation entre les deux hommes1.

Louis Delgrès fils vit avec ses parents en Martinique puis à Tobago. Un document de septembre 1799 indique qu’il est un excellent militaire et qu’il sait très bien lire, écrire et calculer.

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Respé ba jounalis’

 – Rassemblement samedi 29 mai 2021

Face aux agressions et menaces verbales sur les journalistes de Martinique la 1ère et de RCI, et le vol du matériel des confrères de la 1ère, en marge d’une retraite aux flambeaux organisée le samedi 22 mai, en commémoration de l’abolition de l’esclavage, au François, les rédactions de Martinique et le Club Presse se mobilisent et vous donnent rendez-vous :

place de l’Abbé Grégoire, à Fort-de-France,

ce samedi, le 29 mai 2021 à 10 heures,

et durant 30 minutes, pour dire :

RESPÉ BA JOUNALIS’

Un tee-shirt « Respé ba jounalis’ » sera distribué à chaque participant afn de faire

des photos et vidéos de cette mobilisation sans précédent.

« Nous sommes tous différents, mais nous faisons tous le même métier : nous sommes journalistes ».

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États-Unis : Karine Jean-Pierre devient la deuxième femme noire à assurer le rôle de porte-parole de la Maison Blanche

Karine Jean-Pierre, est également devenue la première femme ouvertement homosexuelle à prendre place, face aux journalistes, sur l’estrade de la « Salle de presse James S. Brady »

Elle est devenue la deuxième femme noire à assumer ce rôle prestigieux. Karine Jean-Pierre a écrit une page d’histoire, ce mercredi, en se présentant au pupitre de la salle de la presse de la Maison Blanche. Or, cela n’était pas arrivé depuis 1991 et Judy Smith, sous la présidence de George HW Bush.

Karine Jean-Pierre a déjà fait des points de presse depuis Air Force One, à l’occasion de déplacements présidentiels. Mais ces derniers sont moins impressionnants que le « briefing » quotidien, qui est retransmis en direct à la télévision et où le moindre faux-pas peut coûter cher.

Née en Martinique de parents haïtiens, Karine Jean-Pierre est également devenue la première femme ouvertement homosexuelle à prendre place, face aux journalistes, sur la prestigieuse estrade de la « Salle de presse James S. Brady ». « Aujourd’hui est un grand jour à la Maison Blanche », a tweeté Jen Psaki, porte-parole, qui avait donc cédé temporairement la place à son adjointe.

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Régionales: Macron nationalise le scrutin mais minimise les résultats

Paris – Avec un tiers du gouvernement dans la bataille, Emmanuel Macron entend nationaliser le scrutin des régionales de juin, en visant la droite et 2022, tout en minimisant la portée des résultats de ces élections bien délicates pour la majorité.

Au soir du second tour des régionales et départementales le 27 juin, le chef de l’Etat ne devrait guère s’attarder sur la carte de France, qui sera probablement toujours peinte du bleu de la droite et du rose de la gauche. 

Les chances de faire basculer des collectivités dans l’escarcelle de la majorité sont relativement maigres dans un scrutin où les présidents sortants, à la manoeuvre durant la crise sanitaire, apparaissent souvent comme favoris. 

« Ces élections ne sont jamais bonnes pour le pouvoir en place. On prend toujours une cartouche« , résume un ministre de poids, qui assure qu’il ne « tirera pas d’enseignement » de ces scrutins où « le lien avec la politique nationale est tout de même faible« . 

Alors la défaite annoncée, « on s’en fout« , rétorque un conseiller du président.

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Crime esclavagiste et engagement sociétal et mémoriel

Du constat à la perspective de changements1

Par Pierre Pastel Sociologue/ Psychothérapeute

Contre la barbarie esclavagiste et ses résurgences délétères, la pertinence de tout acte mémoriel réside dans le passage à l’acte politique, économique, institutionnel et éducatif.

Nous n’ignorons pas que c’est l’acte qui, à la suite de l’engagement, construit en définitive l’espace. Si l’intention est la maxime de l’action, l’action confirme, affirme l’intention. Nous sommes parvenus à ce carrefour où la profession de foi doit rencontrer la volonté politique. Commémorer, dans le désir d’expérimenter un « vivre-mieux-ensemble », c’est tout mettre en œuvre pour que « ce que l’histoire nous a légué comme indignité » ne se reproduise plus jamais. La mémoire ne peut être une posture, au risque de dissimuler une imposture. Elle doit être un agir sincère et sans équivoque pour que nos humanités fragmentées produisent un meilleur monde par tous et pour tous.

Voilà déjà plus de 20 ans que le sociologue Pierre Pastel, à travers ses travaux et ses diverses communications, tente d’établir la « ligne de cœur » entre l’urgence d’un cheminement intérieur de chaque citoyen et la traduction dans le marbre du réel de notre projet humain commun sociétal.

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Ne pas remplacer le clivage Gauche-Droite par le « Nou tout’ kapab »

Par Yves Léopold Monthieux

Les élections de la CMT sonnent peut-être le glas d’une controverse commencée depuis une trentaine d’années et relative aux rapports entre les élus de droite et de gauche. Ce débat a pris toutes les formes et s’est déroulé par des formulations diverses dont la plus vieille fut « la nouvelle droite » Elle s’adressait au PPM, en mode d’accusation, par le maître de la formule, Alfred Marie-Jeanne. C’était au cours de la campagne électorale de l’élection régionale de 1989. En réalité, la saillie était en gestation depuis le moratoire d’Aimé Césaire que le patron du MIM avait vivement critiqué. Même si l’accusation tenait avant tout de la posture, elle a poussé le PPM à s’arcbouter contre les avances à peine voilées que leur exprimait Pierre Petit. Lequel s’était opposé à ses amis qui, au départ du PKLS du pacte global d’unité, souhaitaient la dissolution de l’assemblée de la région.

 En réalité, c’est AMJ qui fit l’ouverture vers la droite lors de son accession à la présidence de la région, en 1998. La 1. ère vice-présidence fut accordée à Pierre Petit et deux présidences de commission furent confiées à Miguel Laventure et Jean-Marcel Maran.

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A la Maison Blanche, la famille de George Floyd réclame des réformes dans la police

Washington – La famille de George Floyd a appelé mardi le Congrès américain à « protéger les personnes de couleur » en votant une loi de réforme de la police, après une rencontre hautement symbolique avec le président Joe Biden à la Maison Blanche un an après la mort du quadragénaire afro-américain sous le genou d’un policier blanc.

« Si vous pouvez faire une loi fédérale pour protéger un oiseau, le pygargue à tête blanche, vous pouvez faire une loi fédérale pour protéger les personnes de couleur« , a lancé l’un de ses frères, Philonise Floyd, en référence à l’aigle mascotte des Etats-Unis. 

La rencontre avec M. Biden et sa vice-présidente, Kamala Harris, à l’abri des caméras, a été « très constructive« , a ajouté un autre de ses frères, Terrence Floyd, même si la loi voulue par le président et déjà votée par la Chambre basse reste bloquée au Sénat. 

Pour conclure cette visite historique, la famille a levé le poing et scandé le nom de George Floyd, devenu le symbole des victimes de violences policières aux Etats-Unis depuis sa mort le 25 mai 2020 à Minneapolis lors de son arrestation par quatre policiers. 

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« Coup d’État constitutionnel » en Haïti 

Le double jeu de l’OEA et de l’ONU en appui au PHTK néoduvaliériste

— Par Robert Berrouët-Oriol Linguiste-terminologue —

La société civile haïtienne, à travers ses voix diverses et ses manifestations publiques, est unanime dans son diagnostic du drame haïtien contemporain. Pour l’essentiel, ce drame se caractérise par la dégradation accélérée des conditions de vie de la population, la déliquescence de la situation sécuritaire au pays et l’amplification des enlèvements contre rançon perpétrés par les gangs armés réputés proches et/ou instrumentalisés par l’Exécutif néoduvaliériste issu du Parti haïtien tèt kale, le PHTK d’extrême droite de Martelly/Lamothe/Moïse/KPlim/Jouthe/Joseph. La peur et l’anxiété se réinstallent dans les familles haïtiennes comme au temps de Papa Doc Duvalier à l’aune des assassinats ciblés, des disparitions et des pogroms exécutés en toute impunité dans les quartiers populaires. Ce drame se caractérise aussi par l’étiolement des institutions de l’État, la décapitation et l’affaiblissement du système judiciaire, la dilapidation des ressources financières de l’État, la gangstérisation de la gouvernance de l’État instituée par le dictateur François Duvalier et qui s’est exacerbée depuis la mainmise népotique des caïds du PHTK sur l’Exécutif suite aux élections frauduleuses des dix dernières années, ainsi que par le double jeu de l’ONU et de l’OEA en appui au PHTK néoduvaliériste.

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À Cuba, des artistes soutiennent un opposant hospitalisé

Les artistes cubains Tania Bruguera, Sandra Ceballos et Tomas Sanchez ont demandé, lundi 24 mai, le retrait de leurs œuvres du musée national des Beaux-Arts, en solidarité avec un dissident hospitalisé depuis trois semaines dans un hôpital de La Havane, sans communication avec l’extérieur. Dans une lettre ouverte adressée au directeur du musée et publiée sur Facebook, ils se disent «motivés par un véritable sentiment d’inquiétude et de solidarité avec le jeune artiste cubain et collègue Luis Manuel Otero Alcantara», âgé de 33 ans.

«Il se trouve depuis le 2 mai à l’hôpital universitaire Calixto Garcia, séquestré et maintenu sans communication par la sécurité de l’État», dénoncent-ils, demandant que leurs œuvres présentes au musée «soient couvertes de telle manière que l’on empêche leur « communication » avec le public», racontent-ils. Les artistes exigent aussi que soient «retirées de la page web du musée celles qui ne sont pas exposées mais qui font partie de la collection», tant que le dissident ne sera pas libéré, avec la possibilité pour ses proches de lui rendre visite.

Vendredi, l’ambassade des États-Unis à La Havane avait demandé, via Twitter, «que Luis Manuel Otero Alcantara et tous les Cubains soient respectés et traités avec dignité», tandis qu’Amnesty International l’a déclaré «prisonnier de conscience».

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En Martinique, l’impératrice Joséphine, fille du pays devenue symbole de l’esclavage

Les statues de plusieurs personnalités, associées à l’esclavage, ont été déboulonnées dans l’île. Parmi elles, l’impératrice et épouse de Napoléon, dont la figure controversée continue d’exciter les passions.

En Martinique, trois statues de personnalités jugées esclavagistes par des activistes ont été déboulonnées depuis un an. Parmi elles, celle de Joséphine de Beauharnais, une fille du pays devenue impératrice, et qui attire les touristes, mais dont la figure est très controversée sur l’île. Sur l’île, le 22 mai est un jour férié où ne résonnent que les tambours et les chants traditionnels pour fêter l’abolition de l’esclavage.

Il y a un an, c’est cette date que les militants anticolonialistes ont choisi pour déboulonner les statues de Victor Schoelcher. L’artisan de l’abolition de l’esclavage, longtemps adulé sur l’île, est devenu persona non grata pour ces jeunes activistes qui rappellent que ce sont les esclaves qui ont, seuls, arraché leur liberté en 1848, avant que n’arrive sur l’île le décret d’abolition. Le débat historique a ensuite entraîné la chute de deux autres statues en juillet 2020, celles de Pierre Belain d’Esnambuc, premier colon de Martinique et de Joséphine de Beauharnais, née Marie-Joseph-Rose Tascher de la Pagerie en 1763 sur l’île et épouse de Napoléon Bonaparte, qui a rétabli l’esclavage en 1802.

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Darmanin propose une rencontre à Audrey Pulvar, qui l’accepte « avec enthousiasme »

Paris – Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a proposé mardi une rencontre à Audrey Pulvar, la tête de liste des socialistes aux régionales en Ile-de-France qu’il a accusée de « diffamer la police », ce qu’elle a accepté « avec enthousiasme ».

« J’ai bien vu l’intention et la main tendue du ministre de l’Intérieur et donc je la saisis« , a affirmé Mme Pulvar lors d’une conférence de presse. « Le ministre de l’Intérieur me propose de me rencontrer et je me rendrai à cette invitation avec enthousiasme et un esprit purement républicain qui m’anime depuis toujours« . 

Mardi dans un tweet, M. Darmanin a assuré avoir « entendu les propos de Mme Pulvar (plus tôt dans la matinée sur LCI, NDLR) explicitant clairement que, pour elle, la police n’était pas raciste. J’en prends acte. Je lui propose de la rencontrer dans les prochains jours« . 

Dimanche, Gérald Darmanin avait déposé plainte contre Audrey Pulvar, l’accusant de « diffamer la police« , après qu’elle eut jugé « assez glaçante » la manifestation policière devant l’Assemblée nationale le 19 mai à laquelle le ministre s’était rendu. 

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