— Par Danièle Marceline —
Quand chacun de nous aura mis en place tous les gestes et tous les protocoles pour se protéger et protéger les autres, cette épidémie ralentira. Puis elle sera maîtrisée. Viendra alors le temps de se souvenir de nos défunts, en nous appuyant sur nos traditions et notre culture : les maires pourraient, ensemble, organiser, en un seul lieu, une veillée traditionnelle où tambouyés, conteurs, rappeurs et nos artistes en général nous convieront à une veillée collective.
Viendra aussi le temps de la cérémonie des adieux : tous les responsables religieux pourraient organiser, ensemble, une cérémonie œcuménique de recueillement. Nous pouvons le faire car nous l’avons déjà fait après le crash du Venezuela. Viendra aussi le temps de l’hommage à tous ceux qui se sont dévoués : soignants, aidants et tous ceux qui, à la place qu’ils occupaient, ont sauvé, accompagné, adouci. Un concert en plein air pourrait être l’expression de cet hommage. Viendra aussi le temps de s’organiser et d’innover pour accompagner, empêcher de sombrer et aider à redémarrer les économies en ruine, à reconstruire les familles désarticulées et soutenir les personnes vulnérables ou désorientées.