Catégorie : Politiques

« Un BUMIDOM à l’envers » pour l’attractivité de la Martinique : farce ou projet ?

Par Yves-Léopold Monthieux 

Ingénieurs ou ouvriers, chercheurs ou main d’œuvre, que manque-t-il le plus à la Martinique ? C’est la question qu’on peut se poser après l’émission du 12 octobre 2022 sur Martinique-la-1ère à propos du chômage et de la difficulté de trouver en Martinique des travailleurs dont elle a besoin. Me revient en écho la confession que me faisait un vieil ami entrepreneur du BTP, il y a plus de 30 ans. Il m’indiquait déjà à cette date qu’avait disparu la vieille pratique selon laquelle chaque fois qu’il ouvrait un chantier en commune, des volontaires du coin se pressaient pour se faire embaucher. L’époque active des années 1970 – 1980 était déjà donc terminée, où les ouvriers du bâtiment manifestaient dans les rues de Fort-de-France pendant un ou deux jours dans l’année, parfois plus, alors que la Fête du Travail réunissait, la CGT et Victor Lamon en tête, des milliers de travailleurs martiniquais. Ils ne luttaient pas seulement contre le chômage mais aussi pour des augmentations de salaires.

Ainsi donc, il a été fait état une fois de plus de l’impossibilité pour les entreprises de recruter des ouvriers martiniquais à peu près dans tous les secteurs d’activité.

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Des fantasmes… aux réalités d’un grand remplacement

Par Guy Pollier

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt le témoignage de Monsieur Y.L. Monthieux qui a cette capacité de mettre en perspective notre actualité du moment dans la trace empruntée par notre Martinique depuis 75 ans.

Une telle durée a le mérite, sinon de juger les espérances des pionniers de la départementalisation aujourd’hui décédés, de voir le chemin emprunté et les nombreuses fausses routes qui nous conduisent aujourd’hui vers une impasse. Et nous permet surtout d’évaluer l’action de leurs héritiers qui n’ont pas eu la capacité à ajuster le cap en s’adaptant, décennie après décennie, aux évolutions du monde, enfermés dans des idéologies de conquête de pouvoir au service d’intérêts claniques et non à celui de la société martiniquaise. Dans leur impuissance à changer les choses et face à l’évidence d’un enchaînement d’échecs, la seule échappatoire est de dénigrer l’action de l’État et ce d’une manière de plus en plus ouverte et décomplexée. Et en relançant entre autres périodiquement le débat sur les mouvements migratoires organisés ou spontanés au gré des besoins de l’économie. L’économie cette notion si négligeable dès lors qu’on est fonctionnaire, donc assuré d’une garantie d’emploi et de rémunération à vie, et de fait majoritairement à l’abri du besoin.

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Pour poursuivre la réflexion d’Yves-Léopold Monthieux sur le « génocide par   substitution »

— Karl Paolo —

La question abordée par Yves-Léopold MONTHIEUX au sujet du génocide par substitution est particulièrement complexe, qu’il s’agisse d’affirmer qu’il s’agit d’une réalité ou d’un fantasme.

Cette complexité est accrue par le fait qu’elle est chargée d’affects, de symboles, de tensions et d’idées parfois préconçues pour ne pas dire de préjugés. Il faut donc une certaine dose de courage (ou « d’inconscience » – sic) pour l’aborder, comme le fait Yves Léopold MONTHIEUX. D’autres comme Nadia CHONVILLE (1) ou Claire PALMISTE(2) ont tenté sinon, de déconstruire ce concept à tout le moins de le discuter. Très modestement, je voudrais essayer de poursuivre dans cette voie, afin de tenter d’y voir un peu plus clair, si c’est possible.

Est-ce une question de quantité

En premier lieu, poser le débat en termes statistiques – qui sont-ils ? – où sont-ils ? combien sont-ils ? – ne me parait pas pertinent. En effet, on arrivera immanquablement à se demander où faut-il mettre le curseur. Autrement dit, à partir de quel seuil la présence d’une population étrangère où jugée comme telle est susceptible de constituer ou non un problème ?

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Brésil: Lula et Bolsonaro se rendent coup pour coup au 1er débat

Sao Paulo – « Petit dictateur », « honte nationale »: les attaques ont fusé entre Lula et Jair Bolsonaro dimanche, lors du premier débat télévisé mettant face à face les deux adversaires du second tour de la présidentielle brésilienne, dans deux semaines.

Ce débat, qui a duré moins de deux heures sur la chaîne Bandeirantes, a été houleux par moments, mais le ton a été cependant moins agressif que lors de ceux qui avaient eu lieu avant le premier tour, en présence d’autres candidats. 

L’ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) s’est montré plus à son avantage au début, avec notamment de dures accusations de « négligence » de M. Bolsonaro durant la pandémie de Covid-19. 

Mais le chef de l’Etat actuel d’extrême droite s’est repris vers la fin, avec des piques sur le thème de la corruption, notamment le vaste scandale autour de la compagnie pétrolière publique Petrobras. 

« Les deux candidats ont eu des hauts et des bas, mais globalement, le président Bolsonaro s’en est mieux sorti la plupart du temps« , face à un Lula « nerveux« , a estimé auprès de l’AFP le politologue Christopher Mendonça. 

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Libérez Dora Maria Tellez et tout-te-s les prisonnier-e-s politiques du Nicaragua !

— Le n°267 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

En 1979 et dans les années 80, le G.R.S. a soutenu avec enthousiasme, la révolution antidictatoriale et antiimpérialiste qui a chassé par l’insurrection armée, le tyran Somoza. Cette révolution était dirigée par le Front Sandinsiste de Libération Nationale (FSLN). Daniel Ortega était l’un des 9 « commandant-e-s » de la direction, alors très collégiale de l’époque.

Ce processus révolutionnaire très prometteur réalisa très tôt, des mesures de réforme agraire, de nationalisation des biens spoliés par le clan Somoza, de soutien aux classes pauvres en matière de santé, d’éducation. Elle s’inspirait des principes de l’economie mixte. Avec des limites et des contradictions, elle réalisait la sortie des griffes de l’impérialisme et faisait preuve de solidarité avec les révolutionnaires d’Amérique Centrale.

Malgré la guerre civile entretenue par les USA, le pouvoir sandinsiste parvenait à un haut niveau de combinaison de démocratie économique et de démocratie politique.

Mais la pression militaire et terroriste orchestrée par la C.I.A.

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Se dire de gauche, d’extrême-gauche et/ou nationaliste, quel délice !

Pitié pour les véritables hommes de gauche martiniquais ! S’il y en a, yo ra kon zé kochon.

Par Yves-Léopold Monthieux

Ce n’est pas en citant Césaire matin midi et soir, en évoquant Fanon urbi et orbi sans suivre ses préceptes, en invoquant les mânes de Mandela sans que ne s’exerce en Martinique la moindre once de mandélisme, qu’on peut, sans être convaincu de forfaiture, se dire un homme de progrès. Ce n’est pas non plus en se référant jusqu’à plus soif à un Congrès du Morne-Rouge qui a été l’un des plus grands bides du mouvement communiste martiniquais, qui s’était voulu anticolonialiste et qui s’est finalement installé dans un assimilationniste toujours insatisfait. Ce papier vient en commentaire de commentaires parus sur le sujet. On se contentera sans doute de dire que c’est « courageux » et de faire le dos rond. Mais son auteur est prêt à croiser le fer avec qui le veut, comme disait sur sa télé Michel Branchi, pour ce qui le concerne. Une seconde fois, je lui dis « chiche ! »

Un lecteur affirme qu’« Aimé Césaire a bien dénoncé un “génocide par substitution” mais à l’occasion d’un projet concernant la Guyane, qui finalement ne se fera pas ».

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Appel de Fort-de-France : en marche vers un nouveau ratage ?

— Le n°266 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Répondant à un journaliste, Serge Letchimy lâche : « Nous irons à Paris. C’est le début des négociations ». Tout est dit. « L’appel de Fort-de-France » débouche sur son objectif : une négociation entre les élus des dernières colonies et l’État.

Nous ne saurions reprocher aux élus majoritaires de « négocier » avec le pouvoir, même si nous savons que leur majorité a été acquise au sein d’une minorité de la population, quand on se réfère au nombre de suffrages exprimés. Mais cela reste leur droit et même leur devoir.

Il n’empêche que la manière pose deux sérieux problèmes tant de forme que de fond, et qui se rejoignent. Nous ne parlons pas ici des critiques exprimées par les majoritaires d’hier, dont la démarche pour aboutir à la « Déclaration de Basse-Terre », n’avait pas montré une volonté plus grande d’associer l’ensemble des élus. Ce soi-disant « coup de tonnerre » avait été conçu dans le dos des non initiés.

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Des milliers de Haïtiens manifestent contre l’appel à l’aide étrangère

Une manifestation émaillée de violences a rassemblé des milliers de Haïtiens, lundi à Port-au-Prince, contre le gouvernement et son appel à la communauté internationale pour une « force spécialisée armée » afin de faire face à l’insécurité, à la crise humanitaire et à une épidémie naissante de choléra.

Des milliers de Haïtiens ont manifesté, lundi 10 octobre, à Port-au-Prince, pour protester contre le gouvernement et son appel à l’aide étrangère afin de faire face à l’insécurité endémique, à la crise humanitaire et à une épidémie naissante de choléra.

Au lendemain d’un appel du chef de l’ONU au déploiement d’une force armée internationale en Haïti pour aider un pays « paralysé », la manifestation dans la capitale a été émaillée lundi de violences, de scènes de pillage et la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule, a constaté un correspondant de l’AFP.

Plusieurs personnes ont été blessées par balle et une personne a été tuée, a également constaté le correspondant de l’AFP.

Les organisateurs ont accusé la police d’être à l’origine de ce décès. « Cette jeune fille ne représentait aucune menace.

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Sobriété énergétique: «Quand le gouvernement rentre dans notre intimité»

— Par Eugénie Boilait —

ENTRETIEN – Le jeudi 6 octobre, le gouvernement a dévoilé son plan de sobriété pour l’hiver à venir. Pour le spécialiste en communication Arnaud Benedetti, cette stratégie de l’exécutif vise à nous enjoindre d’accepter ce qui pouvait être évité, comme si c’était inéluctable.

Arnaud Benedetti est professeur associé à l’Université Paris-Sorbonne. Il est rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire. Il a publié Comment sont morts les politiques ? – Le grand malaise du pouvoir (éditions du Cerf, novembre 2021).

FIGAROVOX.- Le gouvernement a dévoilé son plan de sobriété énergétique le jeudi 6 octobre lors d’une conférence de presse. Se dirige-t-on vers un «confinement énergétique» ?

Arnaud BENEDETTI. – Cette communication n’est rien d’autre que l’expression de ce que j’avais décrit il y a plusieurs années dans un article pour un dossier de la revue Hermès consacré aux langues de bois et coordonné par les universitaires Joanna Nowicki et Michael Oustinoff . J’y décrivais cette «langue de bois» des communicants ou «novlangue» dirions-nous aujourd’hui en référence à Orwell. Comme toute langue de bois, la langue communicante a pour caractéristique d’envelopper ou de nimber la réalité d’un halo dissimulateur.

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Pour la libération de Dora María Téllez, prisonnière de la dictature Ortega-Murillo

— Communiqué de l’U.F.M. —

Au Nicaragua depuis juin 2021, Dora María Téllez, dirigeante politique de l’opposition à la dictature d’Ortega-Murillo, est emprisonnée dans des conditions inhumaines et torturée comme plus de 30 autres prisonnier•ères politiques. Elle a entamé une grève de la Faim.

Militante politique, intellectuelle, elle a joué un rôle imminent dans le mouvement Sandiniste qui a renversé la dictature de SOMOZA.

Titulaire d’une Maitrise en histoire du Nicaragua, Dora est reconnue pour ses publications et son activisme politique et civique en faveur de la démocratie.

L’université Sorbonne Nouvelle de Paris devrait remettre le 28 novembre 2022 un doctorat « en hommage de sa trajectoire politique et scientifique, et pour ses contributions au progrès social international ».

L’Union des Femmes de Martinique, rejoint les universitaires, les militant•es féministes politiques, syndicaux•ales et associati•ves et citoyen•les engagé•es pour demander :

  • sa libération

  • qu’elle puisse se rendre à Paris pour recevoir en main propre son diplôme de doctorat,

  • et la libération de tous les prisonnier-eres politiques au Nicaragua.

La solidarité n’a pas de frontières. Dwa fanm sé konba tout fanm !

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Désintox : le fantasme du génocide par substitution.

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Ou sont passés tous ces Blancs qui ont été accusés de « génocider » le peuple martiniquais depuis plus d’un demi-siècle ? On ne les voit pas dans les statistiques, on ne les voit pas non plus dans des cimetières dédiés. Le phénomène est pourtant inscrit dans le marbre de la conscience martiniquaise. Ainsi, chaque fois qu’est abordée la question de la baisse de la population en Martinique, chacun, de Ti Sonson au député du coin, y va de son couplet sur le « génocide par substitution ». La locution d’Aimé Césaire la plus répétée depuis 40 ans. Pendant tout ce temps, l’expression magique a suffi pour barrer la route à toute réflexion intelligente sur la fuite de la jeunesse martiniquaise et des conditions à réaliser pour éviter l’exode. Ainsi, l’un des objectifs majeurs du président de la collectivité de Martinique est la mise en œuvre par … Létafransé d’un « BUMIDOM à l’envers ». Alors que la Martinique est en quête de pouvoirs nouveaux, ses élus attendent de l’Etat régalien que celui-ci lui refasse une image attractive.

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Darmanin, la violence, les trafics de drogue, d’armes et nos élus

— Par Karl Paolo —

A l’occasion de la visite du ministre de l’intérieur et des « Outre-mer », les syndicats de policiers et nos élus ont insisté sur l’accroissement de la délinquance en Martinique et, en particulier sur le trafic d’armes, le trafic de drogue et les homicides.

Et en effet, de ce point de vue, c’est l’explosion, vue le nombre de faits rapportés journellement, faits qui restent le plus souvent impunis puisque leurs auteurs s’évanouissent dans la nature. Qui pense à cet habitant de Grand’Rivière, assassiné chez lui, en pleine nuit, il y a quelques mois ?

La Martinique avance ? Vraiment ?

Pourtant, il y a 10 ans, nos élus nous assuraient que :

  • • « LA MARTINIQUE AVANCE »,

Et plus récemment, il y a 5 ans, il était affirmé :

  • • Ki yo té fè an « GRAN SAMBLÉ POU BA PEYI-A AN CHANS »

En effet, serait-on tenté de dire !!!!

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Guadeloupe : l’enquête sur une usine de masques subventionnée conduit un ex-chef de cabinet devant le tribunal

Il est soupçonné d’être l’actionnaire de l’usine ouverte en 2020, en pleine crise liée au Covid-19, grâce à une subvention de 450.000 euros.

L’ancien chef de cabinet d’Ary Chalus, président de la Région Guadeloupe, a été convoqué devant le tribunal correctionnel, a indiqué sur Twitter le procureur de la République de Pointe-à-Pitre, suite à des soupçons de «prise illégale d’intérêts» dans une affaire d’usine de masques chirurgicaux subventionnée par la région. Rodrigue Solitude, actuel directeur par intérim du Comité du tourisme des Îles de Guadeloupe, était en garde à vue depuis jeudi, entendu dans le cadre d’une enquête visant l’usine de masques Respire+ située à Baie-Mahault. Il est soupçonné d’être l’actionnaire de l’usine ouverte en 2020, en pleine crise liée au Covid-19, grâce à une subvention de 450.000 euros.

L’investigation préliminaire, révélée en 2021 par le Canard Enchaîné, a été ouverte pour «prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, escroquerie aggravée et corruption». «L’enquête vise à vérifier les conditions dans lesquelles la subvention a été accordée et si les subventions ont été utilisées à bon escient», avait précisé au même moment le procureur de la République à l’AFP.

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Haïti demande une « assistance internationale » pour lutter contre les gangs

Haïti a demandé une « assistance internationale » pour faire face à la crise de sécurité causée par les bandes criminelles, que la police haïtienne ne peut résoudre seule, a indiqué vendredi à l’AFP Bocchit Edmond, ambassadeur d’Haïti aux États-Unis.

« Je peux confirmer que nous avons demandé l’aide de nos partenaires internationaux », a déclaré M. Edmond en marge de l’Assemblée générale de l’Organisation des États américains (OEA) à Lima. « Il s’agit d’une question de sécurité que notre police nationale ne peut gérer seule. »

Le diplomate a déclaré que l’aide a été formellement demandée jeudi et qu’Haïti attend « que la communauté internationale et les partenaires internationaux décident de la forme qu’elle prendra. »

À Port-au-Prince, le conseil des ministres avait adopté jeudi une résolution accordant un mandat au premier ministre haïtien Ariel Henry pour « solliciter les partenaires internationaux d’Haïti [et obtenir d’eux] un [soutien] effectif par le déploiement immédiat d’une force spécialisée armée, en quantité suffisante, pour stopper, sur toute l’étendue du territoire, la crise humanitaire causée, entre autres, par l’insécurité résultant des actions criminelles des gangs armés et de leurs commanditaires

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Certains de nos élus sont-ils des farceurs ? Ou « « la responsabilité à l’épreuve des faits ».

— Par Karl Paolo —

Certains d’entre vous se souviennent peut-être de l’affaire « des éoliennes1 du Macouba » ?

1 Une éolienne est un dispositif technique qui transforme l’énergie du vent (d’où éolienne) en énergie mécanique, ensuite le plus souvent transformée en énergie électrique.

A l’époque, il s’agissait de transporter les éléments permettant le montage de ces éoliennes, entre Grand’Rivière et Macouba, via la départementale 10 gérée, par la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique).

Voici ce qu’écrivait Amingo THORA et Clara VINCENT, le 25/05/2022 sur le site de Radio Caraïbes International :

« Dans un courrier daté du 19 mai, Serge LETCHIMY signifie en effet à l’entreprise en charge du projet de parc éolien son refus du passage sur les ponts des rivières Hilette et Potiche de Grand Rivière.

Cette décision du président du Conseil exécutif, Serge LETCHIMY, approuvée par le président de Cap Nord, Bruno NESTOR-AZEROT ».

« Fernand ODONNAT, président de la commission « Grands Travaux, Infrastructures, Risques Majeurs » de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), a justifié cette décision en précisant en effet que les deux ouvrages – les ponts des rivières Hilette et Potiche – ne pourront pas supporter la charge du convoi ».

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Les trois piliers de la reconstruction de la Martinique d’aujourd’hui

— Par Jean-Pierre Maurice —

URGENCE ABSOLUE.

Cette formule choc pourrait bien résumer la physionomie de notre île que les dernières élections aux résultats extrêmes ont propulsée sur la scène de la crise démocratique. Car plusieurs scandales financiers, détournements de fonds, ont renforcé dans la population le manque de confiance vis-à-vis d’un système où personne n’est puni. C’est ainsi que l’un des meilleurs analystes du pays Martinique, Eddie Marajo, a publié dans son magazine Business News, 8 ou 9 pages de texte révélateur, sous le titre « l’urgence absolue avant la prochaine émeute. »

CHANGER LA DONNE. C’est que la situation n’est pas tenable à terme. On voit encore tant des choses qui ne sont pas acceptables. Distribution de l’eau, transports, traitement des eaux usées, urbanisme, traitement des déchets… Dans bien des domaines, sous les prétextes les plus divers, les règles ne sont pas respectées. Et cette situation crée des désordres individuels et collectifs dont les victimes sont plus que jamais dans l’attente de justice face à des acteurs laissés sans contrôle. La Martinique souffre de son manque de fermeté. Il faut donc changer la donne.

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Rencontre des élus d’outre-mer à l’Elysée: la foire aux illusions !

— Pierre Alex Marie-Anne —

Cette rencontre, accordée par le Président de la République Emmanuel Macron aux élus d’outre-mer le 7 septembre 2022, fait suite à ” l’Appel de Fort-de-France”, qui lui a été”lancée par les présidents de Régions en conclusion de la “Conférence des Régions ultra- périphériques européennes “, qui s’est tenue le 17Mai de la même année à Schœlcher en Martinique; ceux-ci demandaient un changement profond de la politique de l’État en outre-mer, capable de mettre fin au mal-développement et aux inégalités criantes qui affectent ces territoires.En dépit du concert de louanges dithyrambiques à laquelle a donnée lieu cette rencontre présidentielle de la part de médias complaisants et de milieux politiques affidés, elle ne peut aboutir, son processus étant vicié du début à la fin, qu’à de la déception et finalement à un échec,. L’ instigateur de cet appel et son chef d’orchestre (Chamoiseau parlerait de “maître à manioc”), est le président du Conseil Exécutif de la collectivité territoriale de Martinique (CTM), Serge Letchimy qui cumule cette fonction avec celle de chef du Parti Progressiste Martiniquais, dont le mot d’ordre est” l’autonomie de la nation martiniquaise.”

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Une motion « scandaleuse » de l’assemblée territoriale de Martinique

— Communiqué du SNUEP FSU Martinique—

Le SNUEP FSU Martinique a pris connaissance d’une motion des élus de l’assemblée territoriale de Martinique, en date du 27 septembre 2022. ( Voir ci-dessous )

Le SNUEP FSU Martinique espère sincèrement que cette motion a été rédigée dans une visée de politique politicienne, pensée légèrement et pour tout juste « faire peuple ». Car, si nos élus ont comme véritable fond de pensée ce qui y est remonté, c’est un véritable scandale.

Comment peut-on, quand on représente la Nation toute entière, autant s’adonner à opposer des personnes et des personnels entre eux ?

Tout d’abord, sur fond d’un exemple cité comme « cas particulièrement choquant », on s’autorise à parler d’origine et même à la divulguer. Mais nos élus ne s’arrêtent pas à ces considérations déjà graves ! Ils vont jusqu’à opposer des personnes, deux CPE, sur la base de leur origine.

Un peu plus haut, dans cette même motion où l’on prétend défendre des collègues non affectés en Martinique, on lit que « le rectorat a nommé de nombreux contractuels sur les nombreux besoins existants ».

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Nou a-bô ! Responsabilisation collective et densification sociale

— Collectif —

La question de la « responsabilisation », c’est-à-dire la participation plus grande de tous les acteurs d’un territoire aux choix et orientations de leur avenir paraît un enjeu qui parcourt l’histoire des peuples.

En quoi la responsabilisation collective active ou non la densité des relations sociales et améliore les politiques publiques ?

C’est à cette question sociologique que nous renvoie cette initiative majeure de notre représentation politique actuelle : placer la thématique de la « responsabilisation collective » comme axe central du Congrès des élus de Martinique. L’unanimité de cette décision, lors de sa séance inaugurale du 12 juillet 2022, est une donnée d’importance pour tous les Martiniquais. Un appel nous est implicitement lancé. Il est de notre devoir de mettre en place une table ouverte à la pensée et à l’action.

Les sociologues, démographes, anthropologues, philosophes, économistes, géographes, historiens, psychanalystes, psychologues, linguistes… doivent aussi se saisir de ce moment pour éclairer le travail de diagnostic et de prospective afin de voir émerger des réponses adaptées. Nous invitons chaque discipline à se saisir de cette question au profit de l’intérêt général et de participer à cette tentative de mise en branle de notre intelligence collective.

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Brésil: les électeurs de Lula votent contre la pauvreté et les discriminations

Rio de Janeiro – Les électeurs de l’ex-président Lula (2003-2010) attendent de lui qu’il replace la lutte contre la pauvreté et les discriminations au sommet des priorités, selon les témoignages recueillis par l’AFP à Rio de Janeiro, Sao Paulo et Salvador de Bahia.

– Jonathan Raymundo, lassé du racisme 

« On n’en peut plus. Dans ce pays, la violence contre les femmes, les personnes noires, la communauté LGTB+ est alarmante. Nous avons besoin d’amour, d’affection, de joie… et (le président Jair) Bolsonaro, c’est tout le contraire« , déclare Jonathan Raymundo, un afrodescendant de 33 ans aux cheveux teints en rose. 

« La plus haute autorité du pays fait des blagues en disant que les personnes noires sont pesées en +arrobas+ (unité de mesure de l’époque de l’esclavage), qu’une femme ne mérite pas d’être violée parce qu’elle est laide, ou qu’il ne peut rien faire pour les morts du Covid-19 parce qu’il n’est pas fossoyeur« , s’indigne ce producteur culturel, fondateur en 2018 d’un festival afro-brésilien à Rio. 

« Le Brésil est à la croisée des chemins, avec l’opportunité de se transformer en un grand pays.

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Derrière l’exigence de l’assemblée constituante

— Le n°263 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Notre revendication de l’assemblée constituante, comme procédure pour poser et résoudre la question dite institutionnelle, s’inscrit dans une logique. Il ne s’agit pas d’un entêtement formaliste, pour une pièce importante du fameux Programme de Transition de Léon Trotski, ou pour le thème principal de la grande Convention du Morne Rouge d’août 1971.

C’est à la fois, un attachement à une méthode qui vise à impliquer la population dans un débat qui la concerne au premier chef, et un moyen pour nous, de défendre des propositions pourvues d’un contenu démocratique et social.

Prenons deux exemples pour illustrer notre propos. Les Constituant-e-s que nous proposerons au peuple d’élire, porteront la revendication de la révocabilité des elu-e-s. Ce principe est important, car il bat en brèche la tradition néfaste consistant à donner la parole au peuple une fois tous les 4, 5 ou 6 ans, en le réduisant au rôle de spectateur passif et impuissant, le reste du temps.

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La lente agonie de la Martinique sous l’idée fixe d’autonomie est-elle réversible !

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Quelle société résisterait à une politique dont l’objectif d’évolution institutionnelle a constitué l’alpha et l’oméga de tous les partis politiques qui ont détenu le pouvoir depuis 1983 ? D’autant plus que pendant ces 40 ans toutes les intelligences littéraires, artistiques, religieuses et médiatiques se sont alignées en quête d’un Graal auquel le peuple se refuse avec la même constance. L’échec ne les a jamais assagis, refusant avec obstination de tirer leçon de la volonté du peuple qu’ils ont entrepris de contourner par tous les subterfuges possibles. Pour le plus connu, le recours à des consultations populaires illisibles et ouvertes à toutes les interprétations.

La Martinique est très certainement la seule démocratie au monde où, pendant toute cette longue période, tous les partis politiques autonomistes ou indépendantistes, y compris groupusculaires, ont participé aux majorités de ses assemblées locales. Seuls des luttes de pouvoir ont conduit les principaux leaders de sembler se renier. Pour empêcher de se laisser piquer par Alfred Marie-Jeanne la mise en œuvre de tout début d’autonomie, le Parti progressiste martiniquais a levé le pied pendant de longues années, mais il n’a jamais tiré le frein à main.

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Appel de Fort-de-France : en marche vers de nouvelles illusions ?

— Le n°262 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

En fin de compte, les élu-e-s (majoritaires), signataires de l’Appel de Fort-de-France, affichent leur satisfaction. Ils ont vu le ministre de l’intérieur, son sousministre des colonies et Macron en personne. Des rencontres sont promises pour examiner tous les problèmes économiques, sociaux, culturels, politiques, institutionnels…, sous l’angle des rapports de la France avec ses colonies (pardon, ses « outremers » !).

Macron leur suggère même, de profiter de la perspective d’une révision de la constitution française envisagée pour fin 2023/début 2024, en liaison avec le processus ouvert en Kanaky. Ainsi la porte serait ouverte, pour des changements statutaires non bridés par le faux choix entre les fameux articles 73 et 74 de ladite constitution.

Ce bel ordonnancement pose en réalité, un double problème : d’abord, il repose sur une croyance dans la sagesse d’un colonialisme censé accepter de desserrer son étreinte par le simple jeu de conversations au sommet entre gens raisonnables.

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Brésil: sous Bolsonaro, la plongée des évangéliques dans la politique

Rio de Janeiro – Dans le quartier défavorisé de Penha, à Rio de Janeiro, la Brésilienne évangélique Giociani Lucio agite un fanion à l’effigie de deux candidats bolsonaristes à la députation, aux côtés du célèbre pasteur qui les soutient.

Aucun doute pour elle: « seul Jésus peut sauver le Brésil de la corruption et de Lula« . 

Les liens entre le président brésilien Jair Bolsonaro et les églises évangéliques, confession de sa fervente épouse Michelle, n’ont fait que se resserrer sous son mandat.  

Avec le mot d’ordre « Le Brésil au-dessus de tout et Dieu au-dessus de tous« , le chef d’Etat d’extrême droite a défendu des valeurs ultra-conservatrices: opposition à l’avortement et au mariage gay notamment. Il a même nommé à la Cour suprême son premier juge évangélique. 

A la Chambre des députés, les évangéliques sont devenus un groupe puissant, avec 112 députés sur 513. Ils représentent désormais 30% de la population brésilienne et font partie en majorité des classes les moins favorisées. 

Dans l’Etat laïque qu’est le Brésil, ce courant du protestantisme, généralement néo-pentecôtiste, est influent jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir. 

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Brésil: les électeurs de Lula votent contre la pauvreté et les discriminations

Rio de Janeiro – Les électeurs de l’ex-président Lula (2003-2010) attendent de lui qu’il replace la lutte contre la pauvreté et les discriminations au sommet des priorités, selon les témoignages recueillis par l’AFP à Rio de Janeiro, Sao Paulo et Salvador de Bahia.

– Jonathan Raymundo, lassé du racisme 

« On n’en peut plus. Dans ce pays, la violence contre les femmes, les personnes noires, la communauté LGTB+ est alarmante. Nous avons besoin d’amour, d’affection, de joie… et (le président Jair) Bolsonaro, c’est tout le contraire« , déclare Jonathan Raymundo, un afrodescendant de 33 ans aux cheveux teints en rose. 

« La plus haute autorité du pays fait des blagues en disant que les personnes noires sont pesées en +arrobas+ (unité de mesure de l’époque de l’esclavage), qu’une femme ne mérite pas d’être violée parce qu’elle est laide, ou qu’il ne peut rien faire pour les morts du Covid-19 parce qu’il n’est pas fossoyeur« , s’indigne ce producteur culturel, fondateur en 2018 d’un festival afro-brésilien à Rio. 

« Le Brésil est à la croisée des chemins, avec l’opportunité de se transformer en un grand pays.

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