— — Le n° 295 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Chaque provocation de Macron, destinée à persuader que la lutte est terminée, a eu l’effet contraire. La colère monte d’un cran. La promulgation en pleine nuit de la loi scélérate n’a pas failli à la règle. La violence du procédé a coupé le souffle à celles et ceux qui croyaient un tant soit peu à la « sagesse » du monde capitaliste,voire à l’influence présumée du président Fabius.
Chien maré pou lapidé, proclament les Dominants. En d’autres termes, ils ne veulent pas apaiser comme ils le proclament, mais écraser, quoi qu’il en coûte. Leur soif insatiable de démolir tout ce que les luttes prolétariennes du passé ont permis de conquérir, ne sera étanchée que par la résistance ouvrière et populaire.
En dépit des flottements, que l’on peut percevoir à demi–mots chez certains de l’intersyndicale de France, la ligne officielle, tout comme la volonté majoritaire, reste à la poursuite de la lutte, à la combinaison d’actions locales et sectorielles avec le grand rendez–vous du premier mai que les responsables annoncent historiques.