Catégorie : Politiques

Guadeloupe : le préfet interdit plusieurs catégories d’armes après une hausse inquiétante des crimes de sang

Cette mesure temporaire prise par le préfet de Guadeloupe vient en réponse à l’augmentation de la délinquance à main armée constatée sur le terrain par les forces de l’ordre

Le préfet de Guadeloupe Xavier Lefort a interdit par arrêté plusieurs catégories d’armes dans l’archipel antillais, confronté à une augmentation de la délinquance à main armée, a-t-il annoncé vendredi.

Les armes de catégorie C3 (armes de poing non létales) et D (historiques, de collection…) sont interdites « à la vente, détention » et au « port ou transport », précise un communiqué. L’arrêté vise à lutter contre « la circulation des armes, à empêcher que les armes de catégorie D ne soient transformées en armes létales ou utilisées pour commettre des vols à main armée », poursuit la préfecture.

« Depuis le début de l’année 2023, la police nationale de la Guadeloupe a saisi 90 armes et plus de 12 000 munitions », ont indiqué ses services sur Facebook. « En 2022, 137 armes ont été saisies », ajoutent-ils. La gendarmerie des îles de Guadeloupe a relevé fin avril « 112 armes saisies depuis le début de l’année » pour la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

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La mort de Madjiguène Cissé, célèbre figure du mouvement des sans-papiers

Madjiguène Cissé, née le 26 septembre 1951 à Dakar (Sénégal) et morte le 15 mai 2023, est une militante sénégalaise et fondatrice du Réseau des femmes pour le développement durable en Afrique (Refdaf). Elle est une figure du mouvement des sans-papiers à Paris en 1996 et de l’occupation de l’église Saint-Bernard de la Chapelle.
Biographie

Madjiguène Cissé est née en 1951 à Dakar. Ses parents étaient analphabètes lorsqu’ils sont venus de la campagne dans la ville. Ambitieux et progressiste, son père apprend à lire et obtient son permis de conduire. À l’initiative de ce père, elle entre à partir de 1958 à l’école. En 1968, elle participe à des manifestations. Après le Baccalauréat, elle poursuit par des études de germanistique. À partir de 1974, elle bénéficie d’une bourse de deux ans pour de études à Sarrebruck, qui lui permet de décrocher un diplôme de professeure d’allemand.

Ensuite, elle revient à Dakar et devient enseignante d’allemand au lycée. En 1993, mère de trois enfants, elle fait un séjour à Paris pour les études d’une de ses filles. Elle ne dispose alors que d’un d’un visa de tourisme, mais devient cheffe d’une équipe de télémarketing en langue allemande.

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Haïti : que signifie aujourd’hui la fête du drapeau ?

— Par La Coalition haïtienne au Canada contre la dictature en Haïti (CHCDH) —

Dans notre imaginaire collectif, la valeur symbolique du drapeau réside dans l’union des forces révolutionnaires indigènes contre l’expédition militaire dirigée par Leclerc et le pouvoir esclavagiste napoléonien. 

L’histoire officielle a toujours présenté cette union comme étant celle des Noirs et des Mulâtres, comme si la question de couleur était objectivement la question centrale dans la lutte contre l’esclavagisme, et dont le dépassement était nécessaire pour venir à bout de ce système. 

Il n’est pas étonnant que la rhétorique politicienne et les discours de nos différents gouvernements soient dominés par l’idéologie de la couleur. Car cette idéologie rend possible la marginalisation de la participation des masses populaires dans la lutte pour l’indépendance, bien que toutes les analyses historiques montrent clairement que sans cette participation, en particulier sans l’intégration des marrons dans l’armée révolutionnaire, donc sans la participation concrète du peuple, cette indépendance n’aurait pas été possible.

Or si, une fois de plus, on devait souligner la valeur symbolique de notre drapeau, s’il continue à signifier l’union contre les forces de l’oppression, il est de toute urgence de se demander aujourd’hui de quelle union s’agit-il?

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Loi vaccinale : suspension ou abrogation 

— Le n° 299 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Alors que l’assemblée nationale, sur proposition des députés guyanais, a voté l’abrogation de la loi imposant la vaccination anti covid à toute une série de personnel, le gouvernement publie un décret de suspension.

Selon certains défenseurs de la suspension, il s’agirait de maintenir intacte la possibilité de revenir à l’obligation, en fonction de la situation sanitaire. Cette argumentation cache ce qui est peutêtre l’enjeu essentiel : une affaire d’argent.

Pour la gent au pouvoir, il n’y a pas de petits bénéfices. L’annulation rendrait obligatoire une indemnisation totale des personnels suspendus, tandis qu’une simple suspension laisserait la porte ouverte à toutes les tractations, pour limiter au maximum la nécessaire indemnisation des victimes.

L’empressement du gouvernement à sortir un décret, ne traduit pas un désir de mettre fin au plus vite au calvaire des suspendus, mais un signe donné à la majorité de droite du sénat, pour qu’elle tente de modifier la loi dans la direction indiquée par le décret.

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Une colonie sans les mots pour le dire.

—Par Yves-Léopold Monthieux —

De l’art d’être Martiniquais à part entière et citoyen français à part entière dans une société de perroquets. Il en va ainsi de la pensée unique qui submerge la vie politique et intellectuelle martiniquaise. Il est aujourd’hui tendance, de bon aloi et de bonne convenance politique d’éviter tous les mots et expressions qui rappellent la réalité des territoires situés loin de l’Europe et rattachés, d’une manière ou d’une autre, à la France … et à l’Europe. Bref, la Martinique n’est pas la France. Sachant qu’à l’inverse, il est toujours de saison de sortir les armes de la continuité territoriale et du Français à part entière. Miracle, la Martinique est la France !

S’agissant de nos députés, indépendantistes, il semble désormais convenu, lorsqu’ils ne peuvent pas éviter le vocable outre-mer, de le faire par la formule : « qu’on dit » ou « qu’on appelle ». C’est ainsi qu’on entend de plus en plus dans la bouche de ceux de nos élus qui s’expriment, la formule département ou collectivité « qu’on dit d’outre-mer ». Ainsi donc, même si la Martinique est regardée comme une colonie, elle n’est, pour la doxa, l’outre-mer de personne ni la colonie d’aucun colonisateur.

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Soutien à Rémy Buisine, journaliste victime de violences policières à Paris

— Tribune collective —

Les sociétés de journalistes de plusieurs médias dénoncent les violences dont a été victime le journaliste Rémy Buisine de la part de policiers, alors qu »il couvrait la manifestation du 1er mai à Paris.

Nous, sociétés de journalistes, apportons tout notre soutien à notre confrère Rémy Buisine, journaliste à Brut, qui vient de porter plainte auprès de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour « violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique » contre deux agents de police.

Alors qu’il exerçait son métier et couvrait la manifestation du 1er mai à Paris, et alors qu’il était clairement identifiable en tant que journaliste, notre confrère a été frappé à plusieurs reprises par les forces de l’ordre, à l’épaule, puis à la tête. Une vidéo le montre, au sol, au moment où il reçoit une charge violente de la police avec une matraque. Il venait tout juste de recevoir un coup de bouclier.

À l’issue de la manifestation, alors qu’il dénonçait le traitement dont il a fait l’objet, notre confrère a ensuite été mis en cause publiquement, dans des messages mettant en doute sa qualité de journaliste ou son sens des responsabilités.

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Violences en Haïti : plus de 600 personnes tuées pour le seul mois d’avril

Haïti : En un mois, plus de 600 personnes tuées dans une « nouvelle vague de violences extrêmes »
Lynchages « La situation d’urgence en matière de droits de l’homme appelle une réponse forte de toute urgence », a réclamé le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme

Comment mettre fin à la spirale infernale et meurtrière actuelle à Haïti ? Plus de 600 personnes ont été tuées pour le seul mois d’avril dans « une nouvelle vague de violence extrême » qui a frappé plusieurs quartiers de Port-au-Prince, la capitale, a alerté l’ONU. « Au moins 846 personnes ont déjà été tuées au cours des trois premiers mois de 2023, auxquelles s’ajoutent plus de 393 personnes blessées et 395 enlevées au cours de la période, soit une augmentation de 28 % de la violence par rapport au trimestre précédent », ajoute un communiqué du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme.

Le Haut-Commissaire Volker Türk dénonce « un cycle de violence sans fin en Haïti ». « La situation d’urgence en matière de droits de l’homme appelle une réponse forte de toute urgence », a-t-il demandé mardi.

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Premier mai 2023 : nouveau souffle ou baroud d’honneur ?

— Le n° 297 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Le 1er mai est toujours un reflet, plus ou moins fidèle, de l’état du mouvement ouvrier et de la lutte des masses. Celui de 2023 a porté une question qui continue de trotter dans les têtes : étaitce un tremplin pour rebondir dans la lutte contre la démolition macronienne de la retraite, et pour la fusion de ce combat avec toutes les luttes du moment ? ou au contraire un baroud d’honneur, au terme duquel le gouvernement aura tout le loisir de tourner la page après ses frayeurs ?

Une bonne partie de la réponse se trouve en France, vu le rôle de l’intersyndicale « nationale » dans la mobilisation. La puissance des manifestations, qualifiées d’historiques, dans les villes de France, plaide en faveur de la vision optimiste du 1er mai relais.

La décision de placer la prochaine grande journée de lutte au 6 juin, combinée avec l’acceptation par les syndicats du rendez-vous donné par E. Borne, font penser le contraire, même si les syndicats affirment ne pas se présenter en victimes expiatoires à la table du pouvoir.

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Dans les bidonvilles de Mayotte, la « délinquance de survie » des mineurs étrangers

— Par Romain Philips —

À Mayotte, la vie est un enfer pour de nombreux mineurs livrés à eux-mêmes, après l’arrestation et l’expulsion de leurs parents vers les Comores voisines. Sans prise en charge de l’État français, et face à des associations débordées, ces jeunes sombrent souvent dans la délinquance. Une situation explosive sur une île qui compte 50 % de mineurs, et où 84 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Reportage.

Entre les quatre murs violets de la pièce éclairée par le soleil qui passe entre les barreaux de l’unique fenêtre, une quinzaine d’enfants récitent les sept jours de la semaine. « Aujourd’hui, on apprend à lire le français avec les syllabes », explique Ikham, huit ans, en s’appliquant sur sa prononciation. Le petit garçon vit dans le bidonville de M’Tsapéré, à l’est de Mayotte, et vient régulièrement au Village d’Eva, une association qui vient en aide aux familles sans-papiers. Comme 5 000 à 10 000 autres enfants de l’île, selon une étude parue en février, Ikham n’a pas sa place dans les écoles publiques de Mayotte.

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Message de félicitation au peuple polynésien, au parti TAVINI et à ses dirigeants.

L’UPLG (Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe) adresse ses sincères félicitations au peuple polynésien, au parti TAVINI et à ses dirigeants qui ont choisi de manière déterminée de confier les rênes du pays à ses plus dignes fils.
Comme le peuple Guadeloupéen, vous continuez à subir la domination coloniale de la France. Comme chez nous en Guadeloupe, vous mesurez les dégâts immenses tant écologiques, que naturels et humains, causés par la présence française sur votre territoire et le mépris affiché pour votre peuple quand les intérêts français sont en jeu.
Nous saluons l’énorme travail entrepris par vos dirigeants pour refaire inscrire la Polynésie dans les territoires à décoloniser de l’ONU. Nous saluons leur volonté inflexible à ériger la Polynésie en état indépendant afin de sortir définitivement de la domination et de l’asservissement imposés par la France. Nous sommes persuadés comme vous que les traumatismes causés par le système colonial ne seront jamais réparés par la France tant que votre pays restera sous tutelle française. Nous sommes fiers de votre avancée résolue vers l’émancipation et la souveraineté.
Nous vous adressons tous nos encouragements et vous souhaitons du succès dans l’énorme chantier que vous entreprenez.

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La France épinglée à l’ONU pour des discriminations raciales et des violences lors de manifestations

Un grand nombre de pays, y compris les États-Unis, la Chine, mais aussi la Russie et l’Iran, ont notamment critiqué les violences de la police en marge des manifestations.

Attaques contre les migrants, profilage racial, discrimination contre les musulmans… la France a été visée lundi par des critiques à l’ONU qui examinait la situation des droits de l’homme dans l’Hexagone.

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU s’est penché pendant plus de trois heures sur la situation des droits humains en France, une procédure à laquelle se soumettent régulièrement tous les États membres des Nations unies.

Un grand nombre de pays, y compris les États-Unis mais également la Tunisie, ont appelé la France à accroître ses efforts pour lutter contre les violences et les discriminations raciales. «Nous recommandons à la France d’intensifier ses efforts pour lutter contre les crimes et les menaces de violence motivés par la haine religieuse tels que l’antisémitisme et la haine antimusulmane», a déclaré la représentante américaine, Kelly Billingsley.

La Chine pointe «le racisme et la xénophobie»

«Il y a une augmentation du racisme et de la xénophobie», a accusé le représentant chinois, qui a appelé la France à cesser de prendre «des mesures qui violent les droits des migrants».

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Solidarité avec les victimes de l’opération « wuambushu »

— Communiqué de l’Asosyasion Solidarité Karaïb (ASSOKA) —

MAYOTTE est un département fictif où le droit commun français, particulièrement pour les étranger..ères, ne s’applique que partiellement.
Les 3/4 des expulsés.es de tous les territoires français viennent de MAYOTTE.
Les expulsions sont faites dans la précipitation et les étranger.ères n’ont que rarement droit à l’assistance d’une défense.
Ceux qu’on appelle « étranger.ères » car comorien.nes ont la plupart des liens de parenté avec les habitants de MAYOTTE.
Le gouvernement français prétend vouloir détruire des bidonvilles par la violence mais sans offrir des relogements réels et dignes.
Le gouvernement veut expulser des milliers de personnes alors que les COMORES refusent de les recevoir.
La violence de ces opérations gouvernementales se manifestent avec le nombre de militaires et policiers mobilisés, soit près de 2.000, dont des troupes d’élite.
Dans un territoire où près de 80% de la population vivent sous le seuil de pauvreté, le gouvernement français fait avant tout la chasse aux pauvres au lieu de combattre la pauvreté.
L’ASSOKA apporte sa solidarité aux victimes potentielles de ces opérations.
L’ASSOKA réclame que les droits humains de tous et toutes les habitant.es

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Un Premier Mai contre Macron et son monde 

Pour nos revendications, à l’unisson des travailleurs/ses et des peuples du monde !

— — Le n° 296 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

En France comme chez nous, la volonté du mouvement syndical est de faire un 1er mai d’ampleur exceptionnelle, pour mettre à la poubelle le plan scélérat de Macron contre la retraite, et poser l’ensemble des problèmes des classes populaires.

 Macron dit luimême que sa « réforme » ne passe pas. Il reconnaît l’évidence de la colère face à la retraite sabotée par lui, mais aussi aux salaires, aux conditions de travail, à la santé, à l’école. Et, il a le toupet de promettre d’apaiser en 3 mois, d’ici à son bavardage programmé pour le 14 juillet, une situation qu’il a mis 6 ans à exacerber ! Foutaises ! Balivernes ! I ka pran nou pou ababa!

On sait que la seule manière d’avancer sur tous les problèmes, c’est de nous regrouper, d’organiser une mobilisation avec une force décuplée du sommet à la base.

 La décision intersyndicale d’un grand 1er mai 2023, s’inscrit dans ce cadre avec un effort de popularisation par secteurs et par zones géographiques.

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Hommage de Max Orville à Monsieur Roger Lise

À l’annonce du décès de Roger Lise ce mercredi, Max Orville partage la peine de tous ses amis et ses proches. Il se rendra en Martinique pour rendre un dernier hommage à ce grand homme politique martiniquais.

Maire honoraire de Case Pilote, Conseiller général, régional, Sénateur honoraire, il fut une grande figure de la droite et du Centre martiniquais.

Capitaine au long cours, homme de la mer, il a contribué à moderniser la pêche en Martinique. Père de la loi sur les 50 pas géométriques, il a permis à beaucoup de martiniquais d’acquérir un titre de propriété.

Fervent défenseur de l’œuvre de Gaston Monnerville ancien Président du Sénat, il a longtemps perpétué sa mémoire via l’association des Amis de Gaston Monnerville.

Roger Lise était surtout un politique pragmatique, un homme d’une grande humilité, demeuré proche des gens, fidèle en amitié et à ses engagements politiques.

Homme du Centre, membre de l’UDF d’abord puis du Mouvement démocrate, fidèle compagnon de François BAYROU, Président d’honneur du Modem Martinique, il le sera resté jusqu’au bout.

« Je partage la peine et la douleur de sa disparition avec celles et ceux qui l’ont bien connu.

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« Gérald Darmanin semble vouloir faire de Mayotte le laboratoire de sa politique : violente, inhumaine et indigne »

— Par Député européen, membre du Groupe des Verts / Alliance libre européenne —

Avec l’opération antimigrants engagée par le ministre de l’intérieur et des outre-mer, Mayotte, île restée française pour des raisons géostratégiques, risque d’être le théâtre d’atteintes à notre droit et à nos valeurs extrêmement inquiétantes, alerte, dans une tribune au « Monde », l’eurodéputé écologiste Damien Carême.

A Mayotte, dans une opacité anxiogène, Gérald Darmanin peaufine les détails de son opération militaro-policière de vaste ampleur « Wuambushu » (« reprise » en mahorais). Cette opération a pour objectif « de lutter contre l’immigration illégale, l’insalubrité publique et l’insécurité sur l’ensemble du territoire ».

Objectifs vagues, dates d’intervention floues, alimentation des discours de haine et bribes d’informations : tout est réuni pour que ce qui n’est rien d’autre qu’une opération antimigrants embrase ce territoire depuis trop longtemps déjà fragilisé et maltraité de la République.

Dans un silence assourdissant et délibéré du gouvernement français se profilent des violations massives des droits fondamentaux des habitants de Mayotte. Ce tourbillon de violence et de répression – seule réponse d’un gouvernement aux abois – doit être l’occasion de dénoncer les conditions dans lesquelles la France a abandonné son 101e département.

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Emmanuel Macron nous voit comme une foule et nous sommes un peuple

La communication paradoxale du président français suscite une colère et une révolte populaire assez inédites non sans risque pour la démocratie, écrit Roland Gori, psychanalyste, auteur de «La nudité du pouvoir. Comprendre le moment Macron» (2018)

— Roland Gori psychanalyste, membre d’Espace analytique, professeur honoraire des universités —

Nombreux ont été les commentaires des propos du président Macron face aux mobilisations sociales apparues à la suite de sa réforme des retraites adoptée à marche forcée à l’Assemblée nationale par l’usage désormais intempestif du 49.3 engageant la responsabilité du gouvernement afin d’éviter de courir le risque de voir rejeter un projet de loi bruyamment débattu au parlement et vilipendé par la rue. Droit dans ses bottes et dans sa posture de libéral autoritaire, Emmanuel Macron a déclaré: «L’émeute ne l’emporte pas sur les représentants du peuple et la foule quelle qu’elle soit n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime souverain à travers ses élus.» Une fois encore la rhétorique présidentielle ne manque pas d’audace et entre en contradiction paradoxale avec ses actes politiques. Sauver sa majorité avec seulement 9 voix d’avance sur près de 600 députés et en mettant plusieurs millions de personnes dans la rue devrait rendre la prétention à la légitimité populaire moins arrogante…

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Le chanteur et défenseur des droits civiques Harry Belafonte est mort

(New York) Voix envoûtante et physique charmeur, Harry Belafonte, surnommé « le roi du calypso », a connu la gloire dès les années 1950 et marqué son époque par ses convictions humanitaires et sa lutte pour les droits civiques aux États-Unis.

L’emblématique chanteur est mort mardi à l’âge de 96 ans, ont rapporté plusieurs médias américains.

Né à Harlem le 1er mars 1927 d’une mère jamaïcaine et d’un père martiniquais, le chanteur s’est fait le porte-voix de ces rythmes avec Matilda, Day-O, Island in the Sun, Jamaica Farewell, Try to Remember ou Coconut Woman.

C’est enfant, lorsqu’il vit en Jamaïque, que George « Harry » Belafonte découvre le calypso, une musique aux influences ouest-africaine née dans les carnavals de Trinité-et-Tobago, qui va séduire le public américain par son exotisme.

Revenu aux États-Unis, il entre au Théâtre Noir de Harlem après la guerre et monte plusieurs pièces avec son ami de toujours Sidney Poitier, avant de se lancer dans la musique où son charisme et ses qualités vocales lui réservent un succès rapide, qui sera le tremplin de son engagement contre la ségrégation raciale.

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Mayotte : Arrêtez Wuambushu !

— Association Droit Au Logement —
L’opération de destruction massive, sans relogement et en l’absence de jugement d’expulsion, de plusieurs milliers d’habitations, par le biais de l’article 197 de la loi ELAN, est d’une ampleur inédite en France depuis un siècle.
Le gouvernement prévoit aussi d’expulser de Mayotte de très nombreux migrantEs ComorienEs, qu’il aura préalablement jeté à la rue, brisant des familles et les jetant dans la grande misère.

Or la carence des services publics et l’insuffisance des moyens financiers publics mobilisés pour aider le département à sortir de la grande pauvreté sont criants. La délinquance qui justifie cette opération de force est le résultat de cette grande négligence et du mépris de l’État à l’égard de la pauvreté endémique de l’ile.

La Loi ELAN, pourtant rétrograde n’est même pas respectée :

Pour ce faire, le Gouvernement va mettre en oeuvre la mesure d’exception prévue par l’article 197 de la loi ELAN du 23 novembre 2018, que Droit Au Logement avait alors dénoncé et combattu pendant les débats :

L’article 197 permet aux Préfets de Guyane et de Mayotte de procéder de leur propre chef, sans l’avis du juge, à l’expulsion et la destruction de groupes de maisons et d’habitation édifiées sans permis de construire.

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Scandale de la chlordécone : de nouveaux éléments contredisent la justice

 — Par Anne-Laure Barral —

Huit ans d’archives n’ont pas pu être jointes au dossier judiciaire qui s’est traduit par un non-lieu dans l’affaire de la chlordécone. La cellule investigation de Radio France a cependant pu établir que des alertes sur sa dangerosité avaient eu lieu dès 1981.

Patricia Chatenay-Rivauday espère toujours un procès dans l’affaire de la chlordécone. Elle n’accepte pas le non-lieu prononcé en janvier 2023 par les juges du pôle santé du tribunal de Paris. Cette travailleuse sociale de 57 ans, vice-présidente de l’association Vivre en Guadeloupe est atteinte de plusieurs maladies métaboliques. Elle a perdu au moins 11 proches, dont son père décédé d’un cancer de la prostate, et sa sœur d’un cancer du sein.

Je me battrai jusqu’au bout parce qu’on est trop touchés dans ma famille. Même si un jour je ne suis plus là, je voudrais que mon fils continue le combat”, explique celle qui vit aujourd’hui dans un territoire toujours contaminé par la chlordécone. On y enregistre le plus haut taux de cancer de la prostate au monde, en particulier chez les travailleurs des bananeraies.

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La situation à Mayotte, conséquence du dépeçage colonial des Comores

— Communiqué du CNCP à propos de l’opération «  »Wuambushu » —

Le C.N.C.P dénonce avec la plus grande fermeté l’opération « Wuambushu » organisée par le pouvoir colonial français sur l’île de Mayotte. Cette offensive est inhumaine, démagogique et injuste. Ce sont des populations en profonde détresse qui sont violemment attaquées. La xénophobie est instrumentalisée par les autorités, comme c’est le cas dans tous les pays occidentaux, pour désigner à la population des boucs émissaires. La violence qui sévit à Mayotte est le résultat de la grande pauvreté engendrée par la domination coloniale.

La France qui, contestant la validité des référendums organisé par les autorités de Donetsk et Lougansk, soutient la guerre en Ukraine, bafoue de façon cynique le droit international en lançant la chasse aux Comoriens, transformés par elle en « immigrants illégaux » à Mayotte. La dite «Communauté Internationale» n’a pas avalisé le dépeçage des Comores qui a suivi le référendum d’autodétermination dans ce pays.

Le CNCP exprime son total soutien au Peuple de l’archipel des Comores et à sa lutte contre le colonialisme qui lui permettra de prétendre à un avenir meilleur.

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On prémyé son sonné pou Klodo !

— Communiqué de l’UPLG —
L’UPLG prend acte avec une grande satisfaction de la décision la juge d’instruction de ne pas suivre le procureur de la République Xavier Sicot qui avait requis le non-lieu dans l’affaire Claude JEAN-PIERRE dit Klodo. Cet homme de 67 ans que le 21 octobre 2020 deux gendarmes de la brigade de Deshaies avaient mortellement agressé à la suite d’un contrôle routier et qui décédera par la suite de ses blessures le 03 décembre 2020, un veritabele assassinat à nos yeux.

Konba-la poko bout !

Désormais nous attendons les auditions complémentaires et surtout la mise en examen des gendarmes Stephen BOYER et l’adjudant Philippe CHARLIER.
Nous attendons également l’audition des témoins et l’acception des constitutions de parties civiles et tous les actes de procédures concourant à la manifestation de la vérité telle que nous avons pu la voir par les images captées par les caméras de la vidéo-surveillance de la mairie de Deshaies.

Nou paka lagé Fatia épi Kristòf

L’UPLG appelle la population guadeloupéenne à maintenir la pression populaire sur les autorités judiciaires pour transformer cette première victoire obtenue grâce à la détermination de Fatia et Christophe et le concours des guadeloupéens révoltés par l’injustice faite à Klodo.

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Un an après l’élection d’Emmanuel Macron, que reste-t-il de la « Macronie » ?

Par Pierre Bréchon, Professeur émérite de science politique, Sciences Po Grenoble

DECRYPTAGE. Un an après le début de son second quinquennat, Emmanuel Macron suscite défiance et discrédit. Par Pierre Bréchon, Professeur émérite de science politique, Sciences Po Grenoble

Dans quelles conditions le second quinquennat d’Emmanuel Macron peut-il se poursuivre ? L’actualité sociale et politique permet de douter d’un déroulement politique serein au vu des nombreuses mobilisations, aussi bien sur le front social (mouvement contre la réforme des retraites) mais aussi écologique et politique, avec un fort bouleversement de la vie parlementaire et partisane.

Au cœur de la crise politique actuelle figure la personnalité du président, fortement décriée par ses adversaires politiques et également désormais critiqué à l’étranger. Le socialiste Boris Vallaud n’a ainsi pas hésité à qualifier le chef de l’État de « forcené retranché à l’Élysée ».

Comment comprendre cette situation et cette crispation un an après l’élection d’Emmanuel Macron pour un second mandat ?

Un président inattendu

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La violence du pouvoir macronien est une invitation au renforcement de la lutte !

— — Le n° 295 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Chaque provocation de Macron, destinée à persuader que la lutte est terminée, a eu l’effet contraire. La colère monte d’un cran. La promulgation en pleine nuit de la loi scélérate n’a pas failli à la règle. La violence du procédé a coupé le souffle à celles et ceux qui croyaient un tant soit peu à la « sagesse » du monde capitaliste,voire à l’influence présumée du président Fabius.

Chien maré pou lapidé, proclament les Dominants. En d’autres termes, ils ne veulent pas apaiser comme ils le proclament, mais écraser, quoi qu’il en coûte. Leur soif insatiable de démolir tout ce que les luttes prolétariennes du passé ont permis de conquérir, ne sera étanchée que par la résistance ouvrière et populaire.

En dépit des flottements, que l’on peut percevoir à demimots chez certains de l’intersyndicale de France, la ligne officielle, tout comme la volonté majoritaire, reste à la poursuite de la lutte, à la combinaison d’actions locales et sectorielles avec le grand rendezvous du premier mai que les responsables annoncent historiques.

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#PasDeRetraitPasDeJO

Réforme des retraites : #PasDeRetraitPasDeJO… Les opposants menacent les JO 2024 à Paris

RÉSEAUX SOCIAUX Pour le recrutement des bénévoles, des appels à se porter candidat pour se désister au dernier moment circulent également sur le Net

L’impopulaire réforme des retraites, avec sa mesure phare de recul de l’âge de départ à 64 ans, a été promulguée en pleine nuit par le président de la République. « Une provocation » pour les opposants à cette réforme, qui menacent désormais de perturber le bon déroulement des Jeux olympiques 2024 à Paris.

Le hashtag #PasDeRetraitPasDeJO est rapidement devenu viral sur Twitter, se plaçant ce samedi à la mi-journée en tête des trending topic, avec près de 15.000 tweets déjà partagés.

« Pas une mauvaise idée, du tout »

De nombreux internautes, en colère, ont abondamment relayé ce hashtag, dès l’annonce de la promulgation de la loi. « Vous passez en force en pleine nuit comme un fourbe@EmmanuelMacron ? C’est bien simple ! Pas de retraite, pas de jeux en 2024 », a écrit un utilisateur de Twitter. « Je découvre le #PasDeRetraitPasDeJO.

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Après la décision du Conseil constitutionel , le combat continue et s’élargit !

— Communiqué de l’intersyndicale de Martinique —

Loin d’affaiblir le combat contre les plans scélérats du pouvoir macronien, la décision du Conseil Constitutionnel ravive la colère de la population et crée les conditions d’un nouvel essor de la mobilisation.

Réunie ce vendredi 14 avril, l’intersyndicale de Martinique se réjouit de la volonté des camarades de l’hexagone de maintenir la mobilisation jusqu’au retrait de la réforme.

En Martinique, nous décidons d’élargir la lutte aux différents problèmes qui assaillent la population : bas salaires, vie chère, précarité, chômage, dégradation des services publics, chlordécone, …

L’intersyndicale a retenu le principe d’un 1er mai unitaire, d’ampleur exceptionnelle, et travaille à un calendrier de mobilisations avant et après ce 1er mai.

Le 1er acte sera l’opposition totale à la menace ridicule de répression contre le camarade Bertrand Cambusy mardi 18 avril 2023.

Plus que jamais, le combat continue contre la régression sociale, pour la démocratie sociale et pour le mieux vivre de toutes et de tous.

Les organisations syndicales soussignées : CDMT, CFDT, CFE-CGC, CGTM, CSTM, FO, FSU, UNSA, ainsi que celles qui décideront de se joindre à cet appel.

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